Mohon
Modèle:Voir homonyme {{#invoke:Bandeau|ébauche}} Modèle:Infobox Commune de France
Mohon {{#ifeq:1|0|[moɔ̃]|[[Alphabet phonétique international|Modèle:Nobr]]}} est une commune française, située dans le département du Morbihan en région Bretagne.
Géographie
Localisation
La commune de Mohon est située dans le nord-est du département du Morbihan. Historiquement, elle appartient au Porhoët. Le bourg de Mohon, qui sert de chef-lieu, se trouve à vol d'oiseau à Modèle:Unité au nord-ouest de la ville de Ploërmel, à Modèle:Unité à l'est de la ville de Pontivy, à Modèle:Unité au nord-nord-est de la ville de Vannes et à Modèle:Unité à l'ouest de la ville de Rennes. Modèle:Communes limitrophes
Géographie physique
La commune est arrosée par le Ninian, un affluent de l'Oust et un sous-affluent de la Vilaine, qui longe le territoire communal à l'ouest. La commune est située à la lisière de la forêt de Lanouée, qui la borde à l'ouest. Elle possède un habitat dispersé comme la plupart des communes rurales bretonnes. Bien qu'appartenant au Pays Gallo, plus de 25% des hameaux portent des noms bretons : Bodégat, Casteldeuc, Coëtservy, Coëtmeur, Penguily, Le Quillio, Rohello, Trémen, Trefouët etc...
Climat
Le climat qui caractérise la commune est qualifié, en 2010, de « climat océanique franc », selon la typologie des climats de la France qui compte alors huit grands types de climats en métropole<ref name=Joly>Modèle:Article</ref>. En 2020, la commune ressort du type « climat océanique » dans la classification établie par Météo-France, qui ne compte désormais, en première approche, que cinq grands types de climats en métropole. Ce type de climat se traduit par des températures douces et une pluviométrie relativement abondante (en liaison avec les perturbations venant de l'Atlantique), répartie tout au long de l'année avec un léger maximum d'octobre à février<ref>Modèle:Lien web</ref>.
Les paramètres climatiques qui ont permis d’établir la typologie de 2010 comportent six variables pour les températures et huit pour les précipitations, dont les valeurs correspondent à la normale 1971-2000Modèle:Note. Les sept principales variables caractérisant la commune sont présentées dans l'encadré ci-après.
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Avec le changement climatique, ces variables ont évolué. Une étude réalisée en 2014 par la Direction générale de l'Énergie et du Climat<ref>Modèle:Lien web.</ref> complétée par des études régionales<ref>Modèle:Lien web</ref> prévoit en effet que la température moyenne devrait croître et la pluviométrie moyenne baisser, avec toutefois de fortes variations régionales. Ces changements peuvent être constatés sur la station météorologique de Météo-France la plus proche, « Ploërmel », sur la commune de Ploërmel, mise en service en 1951<ref>Modèle:Lien web</ref> et qui se trouve à Modèle:Unité à vol d'oiseau<ref>Modèle:Lien web.</ref>,<ref group=Note>La distance est calculée à vol d'oiseau entre la station météorologique proprement dite et le chef-lieu de commune.</ref>, où la température moyenne annuelle est de Modèle:Tmp et la hauteur de précipitations de Modèle:Unité pour la période 1981-2010<ref>Modèle:Lien web.</ref>. Sur la station météorologique historique la plus proche, « Vannes-Séné », sur la commune de Séné, mise en service en 1998 et à Modèle:Unité<ref>Modèle:Lien web.</ref>, la température moyenne annuelle évolue de Modèle:Tmp pour 1981-2010<ref>Modèle:Lien web</ref> à Modèle:Tmp pour 1991-2020<ref>Modèle:Lien web</ref>.
Urbanisme
Typologie
Mohon est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee<ref group=Note>Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le Modèle:Date- en comité interministériel des ruralités.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>. La commune est en outre hors attraction des villes<ref name="AAV2020">Modèle:Lien web.</ref>,<ref name="AAV20202b">Modèle:Lien web.</ref>.
Occupation des sols
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (96,6 % en 2018), une proportion identique à celle de 1990 (96,9 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : terres arables (68,3 %), zones agricoles hétérogènes (18,4 %), prairies (9,9 %), forêts (1,9 %), zones urbanisées (1,4 %), eaux continentales<ref group="Note">Les eaux continentales désignent toutes les eaux de surface, en général des eaux douces issues d'eau de pluie, qui se trouvent à l'intérieur des terres.</ref> (0,2 %)<ref name="CLC">Modèle:Lien web</ref>. L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)<ref group=Carte>Modèle:Lien web.</ref>.
Toponymie
Les formes Moton de 872 et Muthon de 1066, montrent que ce nom n'a rien à voir avec le mot breton mo'ch, "les porcs"<ref name="Mohon">Modèle:Lien web.</ref>.
« Il faut en finir définitivement avec l'explication du nom de la commune qui fut rendu au Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle d'après le breton mochon ou moc'hon signifiant cochon ou porc et non "sanglier" comme on le dit aussi, car cette dernière appellation était ignorée de nos ancêtres qui qualifiaient le porc sauvage d'après le latin singularis, seul, individuel, qui ne vit pas en groupe, dont on a fait par altérations successives senglaris, senglarius, sanglarius puis sanglier. En toponymie, les références aux animaux sont exceptionnelles et résultent presque toutes d'incompréhensions diverses et surtout de ce qu'on nomme en linguistique l'attraction paronymique qui fait qu'un mot très connu se substitue à un autre moins usité »<ref name="Mohon"/>.
« Il existe un autre moch qui avait autrefois le sens d'habitation et qui a été parfaitement ignoré des auteurs du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle, l'indication d'une maison est omniprésente dans la toponymie parce qu'inscrite durablement dans le paysage »<ref>Jean-Baptiste Bullet, Premier Professeur Royal et doyen de la Faculté de Théologie de la ville, membre de l'Académie des Sciences et Belles-Lettres, "Mémoires sur la langue celtique", page 170.</ref>,<ref name="Mohon"/>.
Mohon possède un nom en gallo, la langue d'oïl locale : M'hon<ref>Modèle:Ouvrage</ref>. La forme bretonne proposée par l'Office public de la langue bretonne est Mozhon<ref>Modèle:Lien web.</ref>.
Histoire
Le Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle
La commune de Mohon avait une superficie de Modèle:Unité dont terres labourables Modèle:Unité, prés et pâturages Modèle:Unité, bois Modèle:Unité, vergers et jardins Modèle:Unité, étangs Modèle:Unité, landes et incultes Modèle:Unité, propriétés bâties Modèle:Unité <ref name=Ogée>continuateurs de Jean-Baptiste Ogée, Dictionnaire historique et géographique de la province de Bretagne,tome 2, 1853, page 37</ref> avant qu'elle ne soit amputée en 1846 de plusieurs parties de son territoire à la suite de l'érection en commune de son ancienne trève de Saint-Malo-des-Trois-Fontaines et la cession de plusieurs villages à la commune voisine de La Trinité-Porhoët.
En 1866, une épidémie de variole fit 25 malades et provoqua 7 décès à Mohon<ref>Docteur Alfred Fouquet, "Compte-rendu des épidémies, des épizooties et des travaux des conseils d'hygiène du Morbihan", Vannes, 1870, consultable https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k6528773r/f10.image.r=Riantec?rk=21459;2</ref>.
Politique et administration
Modèle:Section à sourcer Modèle:ÉluDébut Modèle:ÉluDonnées Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:ÉluDonnées Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu actuel Modèle:ÉluFin
Démographie
Modèle:Population de France/section
Culture locale et patrimoine
Lieux et monuments
- Église Notre-Dame (au lieu-dit Les Tertres), inaugurée le Modèle:Date par [[Eugène-Joseph-Marie Le Bellec|Modèle:Mgr Le Bellec]], construite grâce aux fonds récoltés par l'abbé Hurtel ; les fresques sont attribuées à Jacques Durand-Henriot<ref>Le nom de l'architecte n'est pas documenté.</ref>.
- Église Saint-Pierre-et-Saint-Paul.
- Le camp des Rouëts : anciennes fortifications datant du Moyen Âge<ref>Modèle:Base Mérimée.</ref>.
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La Motte.
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Fossé entourant la motte.
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Bâtiment proche du site.
Héraldique
Modèle:Article connexe Modèle:Blason commune