Crécy-la-Chapelle

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Modèle:Voir homonymes Modèle:Infobox Commune de France

Crécy-la-Chapelle est une commune française située dans le département de Seine-et-Marne en région Île-de-France. Modèle:Sommaire

Géographie

Description

Fichier:77142-Crécy-la-Chapelle - Localisation.png
Localisation de la commune de Crécy-la-Chapelle dans le département de Seine-et-Marne.

Modèle:... La commune est située à environ Modèle:Nobr au sud de Meaux.

Communes limitrophes

Modèle:Section communes limitrophes d'article de commune de France

Géologie et relief

Le sol de la région est calcaire.

La commune est classée en zone de sismicité 1, correspondant à une sismicité très faible<ref>Modèle:Lien web.</ref>.

Hydrographie

Réseau hydrographique

Carte en couleur présentant le réseau hydrographique de la commune
Carte des réseaux hydrographique et routier de Crécy-la-Chapelle.

Le réseau hydrographique de la commune se compose de huit cours d'eau référencés :

La longueur totale des cours d'eau sur la commune est de Modèle:Unité<ref name="siges">Site SIGES – Seine-Normandie (Système d’information pour la gestion des eaux souterraines en Seine-Normandie), consulté le 16 décembre 2018</ref>.

Gestion des cours d'eau

Afin d’atteindre le bon état des eaux imposé par la Directive-cadre sur l'eau du Modèle:Date-, plusieurs outils de gestion intégrée s’articulent à différentes échelles : le SDAGE, à l’échelle du bassin hydrographique, et le SAGE, à l’échelle locale. Ce dernier fixe les objectifs généraux d’utilisation, de mise en valeur et de protection quantitative et qualitative des ressources en eau superficielle et souterraine. Le département de Seine-et-Marne est couvert par six SAGE, au sein du bassin Seine-Normandie<ref name="GestRiv">Modèle:Lien web.</ref>.

La commune fait partie du SAGE « Petit et Grand Morin », approuvé le Modèle:Date-. Le territoire de ce SAGE comprend les bassins du Petit Morin (Modèle:Unité) et du Grand Morin (Modèle:Unité)<ref name="SAGE-petit-et-grand-morin">Modèle:Lien web.</ref>. Le pilotage et l’animation du SAGE sont assurés par le syndicat Mixte d'Aménagement et de Gestion des Eaux (SMAGE) des 2 Morin, qualifié de « structure porteuse »<ref>site officiel du Syndicat Mixte d'Aménagement et de Gestion des Eaux (SMAGE) des 2 Morin</ref>.

Climat

Modèle:Encadré La commune bénéficie d’un « climat océanique dégradé des plaines du Centre et du Nord », selon la typologie des climats en France définie en 2010. Ce type affecte l’ensemble du Bassin parisien avec une extension vers le sud, dont la totalité des communes de Seine-et-Marne<ref name=Joly>Modèle:Article.</ref>.

Les paramètres climatiques qui ont permis d’établir cette typologie comportent six variables pour les températures et huit pour les précipitations, dont les valeurs correspondent aux données mensuelles sur la normale 1971-2000<ref>Modèle:Lien web.</ref>. Les sept principales variables caractérisant la commune sont présentées dans l'encadré ci-contre<ref name=Joly/>. Avec le changement climatique, ces variables ont pu depuis évoluer. Une étude réalisée en 2014 par la Direction générale de l'Énergie et du Climat prévoit en effet que la température moyenne devrait croître et la pluviométrie moyenne baisser, avec toutefois de fortes variations régionales<ref>Modèle:Lien web.</ref>. La station météorologique de Météo-France installée sur la commune et en service de à permet de connaître l'évolution des indicateurs météorologiques<ref>Modèle:Lien web</ref>. Le tableau détaillé pour la période 1981-2010 est présenté ci-après. Modèle:Climat

Milieux naturels et biodiversité

Aucun espace naturel présentant un intérêt patrimonial n'est recensé sur la commune dans l'inventaire national du patrimoine naturel<ref>Modèle:Lien web.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>.

Urbanisme

Typologie

Crécy-la-Chapelle est une commune urbaine, car elle fait partie des communes denses ou de densité intermédiaire, au sens de la grille communale de densité de l'Insee<ref group=Note>Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le Modèle:Date- en comité interministériel des ruralités.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>. Elle appartient à l'unité urbaine de Bailly-Romainvilliers, une agglomération intra-départementale regroupant Modèle:Nobr<ref>Modèle:Lien web.</ref> et Modèle:Unité en 2017, dont elle est ville-centre<ref name="UU2020">Modèle:Lien web.</ref>,<ref name="UU20202b">Modèle:Lien web.</ref>.

Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Paris, dont elle est une commune de la couronne<ref group=Note>La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.</ref>. Cette aire regroupe Modèle:Unité<ref name="AAV2020">Modèle:Lien web.</ref>,<ref name="AAV20202b">Modèle:Lien web.</ref>.

Occupation des sols

L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (55,3 % en 2018), une proportion identique à celle de 1990 (55,4 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : terres arables (49,3% ), forêts (22,1% ), zones urbanisées (15,1% ), espaces verts artificialisés, non agricoles (7,6% ), prairies (3,1% ), zones agricoles hétérogènes (2,9 %)<ref name="CLC">Modèle:Lien web.</ref>.

Parallèlement, L'Institut Paris Région, agence d'urbanisme de la région Île-de-France, a mis en place un inventaire numérique de l'occupation du sol de l'Île-de-France, dénommé le MOS (Mode d'occupation du sol), actualisé régulièrement depuis sa première édition en 1982. Réalisé à partir de photos aériennes, le Mos distingue les espaces naturels, agricoles et forestiers mais aussi les espaces urbains (habitat, infrastructures, équipements, activités économiques, etc.) selon une classification pouvant aller jusqu'à 81 postes, différente de celle de Corine Land Cover<ref>Modèle:Lien web.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>,<ref group=Carte>Modèle:Lien web.</ref>. L'Institut met également à disposition des outils permettant de visualiser par photo aérienne l'évolution de l'occupation des sols de la commune entre 1949 et 2018<ref group=Carte>Modèle:Lien web.</ref>.

Planification

La loi SRU du Modèle:Date- a incité les communes à se regrouper au sein d’un établissement public, pour déterminer les partis d’aménagement de l’espace au sein d’un SCoT, un document d’orientation stratégique des politiques publiques à une grande échelle et à un horizon de Modèle:Nobr et s'imposant aux documents d'urbanisme locaux, les PLU (Plan local d'urbanisme). La commune est dans le territoire du SCOT Pays créçois, approuvé le Modèle:Date-<ref>Modèle:Lien web.</ref>.

La commune disposait en 2019 d'un plan local d'urbanisme en révision<ref>Modèle:Lien web.</ref>. Le zonage réglementaire et le règlement associé peuvent être consultés sur le Géoportail de l'urbanisme<ref group= Carte name="Géoport">Modèle:Lien web.</ref>.

Lieux-dits et écarts

La commune compte Modèle:Nobr lieux-dits administratifs<ref group="Note">Contrairement au hameau ou écart qui est un groupe d’habitations , un lieu-dit n'est pas forcément un lieu habité, il peut être un champ, un carrefour ou un bois...</ref> répertoriés consultables ici<ref>Modèle:Lien web.</ref> dont Montbarbin, Serbonne', Libernon, Mongrolle, Férolles, Montaudier, la Grande Cour, les Hauts-Soleils, le Choiselle, le Souterrain (source : le fichier Fantoir).

Habitat et logement

En 2019, le nombre total de logements dans la commune était de 2 350, alors qu'il était de 2 077 en 2014 et de 1 923 en 2009<ref name="LogCom" group="I"/>.

Parmi ces logements, 86,8 % étaient des résidences principales, 4 % des résidences secondaires et 9,2 % des logements vacants. Ces logements étaient pour 65,4 % d'entre eux des maisons individuelles et pour 33,6 % des appartements<ref name="LogT2" group="I">Modèle:Lien web.</ref>.

Le tableau ci-dessous présente la typologie des logements à Crécy-la-Chapelle en 2019 en comparaison avec celle de Seine-et-Marne et de la France entière. Une caractéristique marquante du parc de logements est ainsi une proportion de résidences secondaires et logements occasionnels (4 %) supérieure à celle du département (3 %) et à celle de la France entière (9,7 %). Concernant le statut d'occupation de ces logements, 65,2 % des habitants de la commune sont propriétaires de leur logement (66,6 % en 2014), contre 61,8 % pour la Seine-et-Marne et 57,5 pour la France entière<ref name="LogT7" group="I">Modèle:Lien web.</ref>.

Le logement à Crécy-la-Chapelle en 2019.
Typologie Crécy-la-Chapelle<ref name="LogCom" group="I">Modèle:Lien web.</ref> Seine-et-Marne<ref name="LogDep" group="I">Modèle:Lien web.</ref> France entière<ref name="LogFr" group="I">Modèle:Lien web.</ref>
Résidences principales (en %) 86,8 90,2 82,1
Résidences secondaires et logements occasionnels (en %) 4 3 9,7
Logements vacants (en %) 9,2 6,8 8,2

Voies de communication et transports

Fichier:Transilien P Gare Crécy Chapelle 5.jpg
Tram-train du Transilien P à la gare de Crécy-la-Chapelle en 2017.

La commune est desservie par :

Le sentier de grande randonnée GR1 passe sur le territoire de la commune sur deux sections, l'une au nord, venant de Bouleurs, passant par le centre du village jusqu'à Voulangis, la seconde au sud-ouest, entre Voulangis et Tigeaux.

Toponymie

Le nom de Crécy-la-Chapelle existe depuis le Modèle:1er octobre 1972. À cette date, la commune de Crécy-en-Brie a fusionné avec celle de La Chapelle-sur-Crécy, et a pris le nom de Crécy-la-Chapelle<ref name="Cassini"/>.

Le nom de "Crécy" est attesté sous les formes Criscecus<ref>Chron. de Frédégaire.</ref> et Crideciacovico au Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle<ref>Monnaies méroving.</ref> ; Criciacus<ref>Prou, Philippe {{#ifeq: | s | Modèle:Siècle | Ier{{#if:|  }} }}, Modèle:P..</ref> et Criciacum en 1082<ref>Du Plessis, II, Modèle:P..</ref> ; Ecclesia de Veteri Crecei en 1137<ref name=S1368>Archives nationales, S 1368.</ref> ; Prioratus de Cresceio en 1184<ref name="Depoin">Depoin, Saint-Martin-des-Champs, III, Modèle:P..</ref> ; Crisceium en 1190<ref name="Depoin"/> ; Creceium en 1202<ref name=plessis88>Du Plessis, II, Modèle:P..</ref> ; Creciacum en 1222<ref>Guill. de Nangis.</ref> ; Castrum, Castellum de Creciaco versus Capellam en 1226<ref>Du Plessis, II, Modèle:P..</ref> ; Cresci en 1239<ref>Bibl. nat., ms. Latin 10944, fol. 58.</ref> ; Creci en 1260<ref>Du Plessis, II, Modèle:P..</ref> ; Crecy en 1287<ref>Du Plessis, II, Modèle:P..</ref> ; Creciacum au Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle<ref>Obit. prov. Sens, IV, Modèle:P..</ref> ; Cressiacum en 1315<ref>Archives nationales, P 2290, Modèle:P..</ref> ; Crecy en Braye en 1363<ref>Archives nationales, KK 4.</ref> ; Castrum Crecii in Bria en 1392<ref>Ordonnances, VII, Modèle:P..</ref> ; Crecyacum en 1439<ref>Bibl. nat., ms. Latin 10944, fol. 38 v°.</ref> ; Cressy en Braye en 1538<ref>Archives nationales, S 366.</ref> ; Cressy en 1690 (Carte Jaillot) ; Crécy en l'an IX<ref>Modèle:Ouvrage.</ref> ; Crécy-sur-Morin en 1810<ref>Archives municipales Crécy.</ref>.
"Crécy" désignait le résidu de la fabrication du fer, il y avait des forges au-dessus de la ville de Crécy<ref>Paul Bailly, 1989, Toponymie en Seine-et-Marne, Modèle:ISBN.</ref>.

Le nom de "La Chapelle" est attesté sous les formes Ecclesia Sancte Marie de Capella<ref name=S1368/> et Capella que est juxta Creciacum en 1202<ref name=plessis88/> ; Capella en 1228<ref>Bibl. nat., ms. Latin 10944, fol. 115.</ref> ; La Chapelle de Crecy en 1325<ref>Longnon, II, 228.</ref> ; Capella juxta Creciacum en 1363<ref>Du Plessis, II, Modèle:P..</ref> ; La Chapelle lez Crecy en 1604 et en 1622<ref>Archives de la Seine-et-Marne, E 1701 et 1215.</ref> ; La Chapelle sous Crécy en 1632<ref>Min. not. Crécy-en-Brie.</ref> ; La Chapelle en 1757 (Cassini) et La Chapelle en l'an IX<ref>Modèle:Ouvrage.</ref>.
"La Chapelle" fait allusion à un oratoire puis à une chapelle qui précédait l'église paroissiale dédiée à Notre-Dame de l'Assomption<ref>Modèle:Ouvrage.</ref> (le vocable « Notre-Dame » désigne la Vierge Marie<ref>Modèle:Ouvrage.</ref>).

Histoire

Préhistoire

L'endroit aurait été habité dès l'époque néolithique.

En 1842 y est découvert un hypogée celtique<ref>Modèle:Ouvrage</ref>,<ref>Modèle:Ouvrage</ref>,<ref>Modèle:Ouvrage</ref>, puis un second en 1887.

Antiquité

Selon la légende, Crécy aurait été fondé<ref name="Mono">Monographie communale de Crécy en Brie aux Archives départementales de Seine-et-Marne</ref> en 930 Modèle:Av JC par le "duc d'Hibros" venu en Gaule à la tête de 2 000 Sicambriens. La rive gauche du Grand Morin aurait été le berceau du village, puis il se serait déplacé sur un petit îlot, fortifié pour l'occasion.

En 277, l'empereur Aurélien serait passé par Crécy plusieurs fois<ref>Modèle:Ouvrage</ref> en utilisant la grande voie romaine qui relie Senlis à Troyes. Mais l'empereur est mort en 275<ref>Modèle:Article</ref>.

Moyen Âge

En 861 les Normands pillent, saccagent et brûlent Crécy, Meaux, Melun et toute la région.

C'est à partir des {{#switch: X

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}} qu'est édifiée la première forteresse. Isabelle/Elisabeth, comtesse de Crécy<ref>Isabelle/Elisabeth de Crécy semble la fille d'un certain Gilduin/Hilduin de Crécy, et la tradition — quel crédit lui accorder ? — la donne comme la dernière fille d'Hilduin IV de Montdidier. Elle est la veuve de Bouchard II comte de Corbeil (d'où le titre comtal qu'elle porte et qui décore après elle le domaine de Crécy), dont elle hérite Crécy-en-Brie, transmis à son deuxième mari Guy le Rouge (cf. l'article indexé de Jean Mesqui).</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>, apporta la ville en dot à Guy le Rouge de Montlhéry, comte de Rochefort. Guy et son fils Hugues de Crécy, se joignant aux ennemis du roi [[Philippe Ier de France|Philippe {{#ifeq: | s | Modèle:Siècle | Ier{{#if:|  }} }} de France]], dotèrent Crécy d'une redoutable défense.

Comme c'était sa dernière possession, il fait grandir le village qui devint ville et le fit entourer d'un fossé alimenté par l'eau du Morin. Outre le château, il fait construire un formidable rempart double, flanqué de 99 toursModèle:Refnec, dont certaines existent toujours. Quatre portes voûtées avec pont-levis permettaient d'y entrer : la porte de Meaux, la porte de la Chapelle, la porte de Dame Gilles et la porte Marchande qui a été supprimée au Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle<ref name="Mono" />.

La rébellion étant finalement matée par Louis VI, celui-ci confisque les terres. Hugues de Crécy se retira alors dans un monastère, où il termine ses jours.

Certains érudits attribuent à Gaucher II de Châtillon et de Montjay, vassal des comtes de Champagne les renforcements des fortifications et le creusement du dernier brasset, mais Jean Mesqui, expert en architecture militaire médiévale, dans une étude plus récente<ref name="Mesqui">Modèle:Article.</ref> situe ces travaux plus tardivement, dans la première moitié du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle. Son analyse repose sur la comparaison, sur le plan architectural et défensif, des vestiges des fortifications créçoises avec un ensemble de références architecturales observées et datées au sein même du comté de Champagne. Ainsi selon l'auteur, Gaucher III de Châtillon, comte de St-Pol, fils de Gaucher II, aurait fait restaurer ou reconstruire l'enceinte intérieure du bourg et c'est son fils Hugues, comte de St-Pol et de Blois, qui aurait été le commanditaire de la seconde enceinte, érigée pour protéger le nouveau quartier du marché et l’inclure définitivement dans le périmètre protégé de la ville. C'était probablement entre 1225 et 1230. Il fait remplacer l'ancienne église par une chapelle.

Crécy est ensuite possédée par Thibaut V de Champagne-Navarre, puis par son frère Henri III de Champagne. À la mort de ce dernier sa fille Jeanne de Champagne en hérite. Le domaine est ajouté à la Couronne de France, en 1284, lors du mariage de la comtesse-reine Jeanne avec Philippe le Bel. Cependant les Châtillon ont pu conserver des droits sur Crécy et Crèvecœur-en-Brie, puisque le connétable Gaucher V en est dit le châtelain et qu'il les échangea en 1289/1303 avec le roi Philippe contre le comté de Porcien.

Sa situation, à la limite de la Champagne sur la route de Troyes, et surtout sur une voie d'eau alors navigable, favorise le commerce et en fait une étape où les marchands, allant de foire en foire, s'achalandent au passage en productions locales. Le dynamisme des commerçants de Crécy est un héritage dûment conservé puisqu'aux {{#switch: XIII

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}}, on compte des fabriques de peaux<ref name=1vo/>, de laine, de draps, le commerce des bestiaux et du bois, la production de vins. Des quais et un port avec une porte marchande, qui disparaîtra durant la première moitié du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle, existaient le long des brassets et au bord de la rivière. Au commerce florissant s'ajoutait, au Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle, une population de magistrats, notaires, etc.

En 1358, la ville est touchée par la Grande Jacquerie.

Le château délaissé, mal entretenu par ses différents propriétaires devint difficilement habitable et commence à tomber en ruine.

En 1429, Jeanne d'Arc et Charles VII traversent la ville au retour du sacreModèle:Refnec. En 1436, les Anglais s'emparent de la cité, puis les Armagnacs et les Bourguignons s'en disputent la possession. Plus tard, les Écorcheurs essaient de s'en emparer.

Temps modernes

En 1574, Henri III alors duc d'Anjou en partance pour la Pologne traverse la ville accompagné par le roi Charles IX et sa mère Catherine de Médicis.

Durant l'époque moderne, Crécy est restée une ville commerçante et artisanale, pour le bourg, et rurale avec des hameaux nichés dans la campagne briarde.

Révolution française et Empire

Crécy traverse la Révolution française sans troubles importants mais, à la suite d'une grave crise économique, deux industries seulement subsistent, celles de la tannerie et du bois.

Lors de la campagne de France les armées coalisées occupent la ville durant Modèle:Nobr. Les camps sont établis dans les prés de Saint-Martin et de la Couture. Les occupants pillent, volent et maltraitent les habitants qui se révoltent, mais devant une telle force, se réfugient dans la forêt de Crécy où les envahisseurs n'osent pas les poursuivre. La ville manque toutefois d'être brûlée. Modèle:Article connexe

Époque contemporaine

Modèle:... En 1902 est mise en service par la compagnie des chemins de fer de l'Est la ligne d'Esbly à Crécy-la-Chapelle, prévue dès une loi du Modèle:Date-. La Gare de Crécy-la-Chapelle en est le terminus, facilitant le déplacement des habitants et le transport des marchandises.

La commune de Crécy-la-Chapelle est née le Modèle:Date- de la fusion<ref name=1vo>Modèle:Lien web.</ref>,<ref name="Cassini"/> entre les anciennes communes de Crécy-en-Brie et de La Chapelle-sur-Crécy. Modèle:Article connexe

Politique et administration

Rattachements administratifs et électoraux

La commune fait partie de l'arrondissement de Meaux du département de Seine-et-Marne, en région Île-de-France. Pour l'élection des députés, elle dépend de la cinquième circonscription de Seine-et-Marne. Modèle:Article détaillé La commune était le chef-lieu depuis 1793 du canton de Crécy-la-Chapelle<ref name="Cassini"/>. Dans le cadre du redécoupage cantonal de 2014 en France, la commune fait désormais partie du canton de Serris. Modèle:Article détaillé

Intercommunalité

Fichier:Panneau entrée Crécy Chapelle 5.jpg
Panneau d'entrée de commune, portant la plaque de l'ancienne intercommunalité.

La commune était le siège de la communauté de communes du Pays Créçois, intercommunalité créée fin 2000 et qui s'était substitue au district rural de Crécy-la-Chapelle-Vallée du Grand Morin créé le 7 juin 1992.

Son territoire a été réparti entre plusieurs autres intercommunalités, et, à compter du Modèle:Date-, la commune est désormais membre de la communauté d'agglomération Coulommiers Pays de Brie.

Tendances politiques et résultats

Lors du premier tour des élections municipales de 2014 en Seine-et-Marne, la liste UMP menée par le maire sortant Michel Houel obtient la majorité absolue des suffrages exprimés, avec Modèle:Unité (58,86 %, 22 conseillers municipaux élus dont 3 communautaires), devançant très largement celles menées respectivement par<ref>Résultats officiels pour la commune Crécy-la-Chapelle</ref> :
- Sébastien Chimot (DVD, Modèle:Nobr, 32,04 %, 4 conseillers municipaux élus dont 1 communautaire) ;
- Jean-Marie Andre (DVG, Modèle:Nobr, 9,09, 1 conseiller municipal élu).
Lors de ce scrutin, 37,23 des électeurs se sont abstenus.

Modèle:Article connexe

Lors du second tour des élections municipales de 2020 en Seine-et-Marne<ref>Modèle:Article Modèle:Citation.</ref>, la liste DVC menée par le maire sortant Modèle:Incise obtient la majorité des suffrages exprimés, avec Modèle:Nobr (46,05 %, 20 conseillers municipaux élus dont 2 communautaires), devançant les listes menées respectivement par :
- Sébastien Chimot (DVD, Modèle:Nobr, 31,18 %, 4 conseillers municipaux élus dont 1 communautaire) ;
- Marie-Noëlle Temoin-Hadey (ECO, Modèle:Nobr, 22,75 %, 3 conseillers municipaux élus).
Lors de ce scrutin marqué par la pandémie de Covid-19 en France, 53,55 % des électeurs se sont abstenus. Modèle:Article connexe

Fin septembre 2022, le maire et l'ensemble des conseillers municipaux démissionnent après une crise au sein de cette majorité<ref>Modèle:Article Modèle:Citation.</ref>,<ref>Modèle:Article.</ref>.
De nouvelles élections municipales ont lieu le Modèle:Date-, qui voient le succès dès le premier tour de la liste (SE) menée par Christine Autenzio<ref name="PB01122022">Modèle:Article.</ref>, ancienne première adjointe au maire passée dans l’opposition, qui a recueilli 51,51 % des suffrages exprimés (21 sièges de conseillers municipaux).
La liste DVD du maire démissionnaire Bernard Carouge<ref>Modèle:Article.</ref> obtient 29,3 % des suffrages exprimés (4 sièges de conseillers municipaux), suivie de celle DVD menée par Sébastien Chimot recueille elle 19,18 % (2 sièges de conseillers municipaux).
Lors de ce scrutin, 59,26 % des électeurs se sont abstenus<ref>Modèle:Article.</ref>

Liste des maires

Modèle:ÉluDébut

Modèle:Élu

Modèle:Élu

Modèle:Élu

Modèle:Élu

Modèle:Élu actuel Modèle:ÉluFin

Jumelages

La ville est jumelée avec Modèle:Jumelage.

Équipements et services

Eau et assainissement

L’organisation de la distribution de l’eau potable, de la collecte et du traitement des eaux usées et pluviales relève des communes. La loi NOTRe de 2015 a accru le rôle des EPCI à fiscalité propre en leur transférant cette compétence. Ce transfert devait en principe être effectif au Modèle:Date-, mais la loi Ferrand-Fesneau du Modèle:Date- a introduit la possibilité d’un report de ce transfert au Modèle:Date-<ref name="EauAss">Modèle:Lien web.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>.

Assainissement des eaux usées

En 2020, la gestion du service d'assainissement collectif de la commune de Crécy-la-Chapelle est assurée par la communauté d'agglomération Coulommiers Pays de Brie (CACPB) pour la collecte et . Ce service est géré en délégation par une entreprise privée, dont le contrat arrive à échéance le Modèle:Date-<ref name=EaufranceCom>Modèle:Lien web.</ref>,<ref name=EaufranceCol>Modèle:Lien web.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>.

L’assainissement non collectif (ANC) désigne les installations individuelles de traitement des eaux domestiques qui ne sont pas desservies par un réseau public de collecte des eaux usées et qui doivent en conséquence traiter elles-mêmes leurs eaux usées avant de les rejeter dans le milieu naturel<ref name="ANC-Info">Modèle:Lien web.</ref>. La communauté d'agglomération Coulommiers Pays de Brie (CACPB) assure pour le compte de la commune le service public d'assainissement non collectif (SPANC), qui a pour mission de vérifier la bonne exécution des travaux de réalisation et de réhabilitation, ainsi que le bon fonctionnement et l’entretien des installations<ref name=EaufranceCom/>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>.

Eau potable

En 2020, l'alimentation en eau potable est assurée par le SMAAEP de Crécy_Boutigny et Environs qui en a délégué la gestion à l'entreprise Veolia, dont le contrat expire le Modèle:Date-<ref name=EaufranceCom/>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>.

Les nappes de Beauce et du Champigny sont classées en zone de répartition des eaux (ZRE), signifiant un déséquilibre entre les besoins en eau et la ressource disponible. Le changement climatique est susceptible d’aggraver ce déséquilibre. Ainsi afin de renforcer la garantie d’une distribution d’une eau de qualité en permanence sur le territoire du département, le troisième Plan départemental de l’eau signé, le Modèle:Date-, contient un plan d’actions afin d’assurer avec priorisation la sécurisation de l’alimentation en eau potable des Seine-et-Marnais. À cette fin a été préparé et publié en décembre 2020 un schéma départemental d’alimentation en eau potable de secours dans lequel huit secteurs prioritaires sont définis. La commune fait partie du secteur Meaux<ref>Modèle:Lien web.</ref>.

Population et société

Démographie

Modèle:Article connexe

Modèle:Population de France/section

Manifestations culturelles et festivités

Deux marchés hebdomadaires (le jeudi et le dimanche), une foire de la Saint-Michel (dernier week-end de septembre) et de nombreuses fêtes ou manifestations locales attirent de nombreux visiteurs. La foire annuelle du village a lieu à la Saint-Michel. Une brocante se tient au printemps.

Économie

Revenus de la population et fiscalité

En 2017, le nombre de ménages fiscaux de la commune était de 1 892 (dont 68 % imposés), représentant 4 475 personnes et la médiane du revenu disponible par unité de consommation de 25 230 euros<ref>Statistiques officielles de l'Insee, section « Revenus et pauvreté des ménages », consulté le 5 octobre 2020</ref>.

Emploi

En 2017 , le nombre total d’emplois dans la zone était de Modèle:Nombre, occupant Modèle:Nombre résidants. Le taux d'activité de la population (actifs ayant un emploi) âgée de 15 à Modèle:Nobr s'élevait à 74,5 % contre un taux de chômage de 6,1 %. Les 19,4 % d’inactifs se répartissent de la façon suivante : 8,5 % d’étudiants et stagiaires non rémunérés, 5,9 % de retraités ou préretraités et 5 % pour les autres inactifs<ref>Statistiques officielles de l'Insee, section «Population active, emploi et chômage au sens du recensement en 2017», consultée le 24 mars 2021.</ref>.

Secteurs d'activité

Entreprises et commerces

En 2018, le nombre d'établissements actifs était de Modèle:Nobr dont Modèle:Nobr dans l’industrie manufacturière, industries extractives et autres, Modèle:Nobr dans la construction, Modèle:Nobr dans le commerce de gros et de détail, transports, hébergement et restauration, Modèle:Nobr dans l’Information et communication, Modèle:Nobr dans les activités financières et d'assurance, Modèle:Nobr dans les activités immobilières, Modèle:Nobr dans les activités spécialisées, scientifiques et techniques et activités de services administratifs et de soutien, Modèle:Nobr dans l’administration publique, enseignement, santé humaine et action sociale et Modèle:Nobr étaient relatifs aux autres activités de services<ref>officielles de l'Insee, section «Démographie des entreprises en 2019», consultée le 24 mars 2021.</ref>.

En 2019, Modèle:Nobr ont été créées sur le territoire de la commune, dont Modèle:Nobr individuelles.

Au Modèle:Date-, la commune ne possédait aucun hôtel mais un terrain de camping disposant de Modèle:Nobr<ref>Statistiques officielles de l'Insee, section «Tourisme en 2021», consultée le 24 mars 2021.</ref>.

Agriculture

Crécy-la-Chapelle est dans la petite région agricole dénommée les « Vallées de la Marne et du Morin », couvrant les vallées des deux rivières, en limite de la Brie<ref group=Carte>Modèle:PdfModèle:Lien web.</ref>. En 2010, l'orientation technico-économiqueModèle:Note de l'agriculture sur la commune est la culture de céréales et d'oléoprotéagineux (COP)<ref name="AgriGéné"/>.

Si la productivité agricole de la Seine-et-Marne se situe dans le peloton de tête des départements français, le département enregistre un double phénomène de disparition des terres cultivables (près de Modèle:Unité par an dans les années 1980, moins dans les années 2000) et de réduction d'environ 30 % du nombre d'agriculteurs dans les années 2010<ref>Modèle:Lien web.</ref>. Cette tendance se retrouve au niveau de la commune où le nombre d’exploitations est passé de 12 en 1988 à 8 en 2010. Parallèlement, la taille de ces exploitations augmente, passant de Modèle:Unité en 1988 à Modèle:Unité en 2010<ref name="AgriGéné"/>. Le tableau ci-dessous présente les principales caractéristiques des exploitations agricoles de Crécy-la-Chapelle, observées sur une période de Modèle:Nobr :

Évolution de l’agriculture à Crécy-la-Chapelle entre 1988 et 2010.
1988 2000 2010
Dimension économique<ref name="AgriGéné">Modèle:Lien web.</ref>,<ref group=Note>L'indicateur s signifie que la donnée n'est pas diffusée par respect du secret statistique.</ref>
Nombre d’exploitations (u) 12 12 8
Travail (UTA) 26 18 10
Surface agricole utilisée (ha) 891 987 925
Cultures<ref name="Expl">Modèle:Lien web.</ref>
Terres labourables (ha) 842 948 870
Céréales (ha) 580 632 514
dont blé tendre (ha) 391 462 s
dont maïs-grain et maïs-semence (ha) 65 78 83
Tournesol (ha) 65 s s
Colza et navette (ha) 60 70 145
Élevage<ref name="AgriGéné"/>
Cheptel (UGBTA<ref group=Note>L'Unité gros bétail alimentation totale (UGBTA) est une unité employée pour pouvoir comparer ou agréger des effectifs animaux d’espèces ou de catégories différentes (par exemple, une vache laitière = 1,45 UGBTA, une vache nourrice = 0,9 UGBTA, une truie-mère = 0,45 UGBTA).</ref>) 138 99 117

Culture locale et patrimoine

Lieux et monuments

  • Château de Crécy-la-Chapelle
  • Église Saint-Georges.
  • Beffroi.
  • Quai des Tanneries.
  • Tour aux Saints.
  • Passage du Guet : partant de la rue Dam' Gilles (qui tient son nom, comme son pont d'ailleurs, d'un ancien seigneur créçois : le damoiseau Gilles de Cuisy, d'où l'écriture élidé de « Dam » - une erreur fréquente est d'écrire « Dame Gilles »), à côté d'une maison où logea le peintre Corot (plaque), une entrée passant par un porche bas débouche sur une étroite ruelle pavée, zigzaguant entre deux anciennes tours de la première ceinture (d'où son nom), pour rejoindre une passerelle sautant un brasset du Grand Morin typique de Crécy.
  • Monument aux Morts de la guerre 1914-1918 signé Edme Marie Cadoux.
  • Le musée municipal est classé Musée de France ; il est actuellement fermé (janvier 2013).

Personnalités liées à la commune

Seigneurs de Crécy

Le nom de certains seigneurs de Crécy-la-Chapelle nous est parvenu :

Vers le Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle, la terre de Crécy est donnée aux Bouchard, comtes de Melun, de Paris, de Corbeil et de Vendôme, qu'on dit apparentés aux Montmorency dont semblent venir les Montlhéry-Rochefort ci-dessous<ref name="Mono" />.

À la mort d'Hugues de Crécy, sa sœur Lucienne de Rochefort, première femme, répudiée, du roi Louis VI, mariée à Guichard III de Beaujeu, hérite de ses biens, reprenant ainsi les terres de Crécy<ref name="Mono" />. La ville passe ensuite aux mains de leur fils Humbert III de Beaujeu, qui part pour la Terre sainte.

Fichier:Crecy la chapelle.jpg
Brasset du Grand Morin.

Le domaine appartint ensuite à Robert II, comte de Dreux et de Braine, petit-fils de Louis VI, possessionné en Brie française (seigneur de Brie), puis à sa fille Alix de Dreux et à Baudouin VIII (oncle par alliance de Robert II par sa sœur Agnès de Hainaut). Par le jeu des mariages il échut à Gaucher II de Châtillon et de Montjay, vassal des comtes de Champagne, probable époux d'Ade/Alix de Pierrefonds-Montlhéry (fille de Béatrice de Montlhéry, autre sœur d'Hugues de Crécy).

Le 4 juin 1392, Charles VI donne Crécy à son chambellan Bureau de La Rivière, qui reçut aussi Croissy et Gournay. À partir de 1400 Crécy, qui reste fondamentalement un bien de la Couronne, devient souvent l'apanage de différents membres de la famille royale. Ainsi, il échoit à Blanche de France et à son mari Philippe, duc d'Orléans (jusqu'à juillet 1391). En 1404, Charles VI, petit-neveu du duc Philippe, le donne à son frère Louis, duc d'Orléans, qui le cède à son fils Charles, alors comte d'Angoulême et futur duc d'Orléans. La reine Isabeau le reçoit en février 1427 d'Henri VI d'Angleterre, avec Brie.

Charles VII donne en avril 1441 tous les revenus de la ville à son fidèle Denis de Chailly, sire de Chailly, Bourron et La Motte-Beauvais de Nangis, bailli de Meaux, † vers 1464, chambellan royal, compagnon de Jeanne d'Arc en 1430. Puis la seigneurie revient à la Couronne en 1465, date à laquelle Louis XI la cède à Antoine de Chabannes, Grand-maître de France, comte de Dammartin-en-Goelle et sire de St-Fargeau, qui la possède jusqu'à sa mort en 1488, et après lui son fils Jean († vers 1503) et le gendre de ce dernier, Jacques II de Coligny-Châtillon, † à Ferrare en 1512, époux d'Anne de Chabannes. Des cousins des Chabannes-Dammartin héritent peut-être de Crécy ou du moins y conservent des droits, puisque Joachim de Chabannes-Curton de Madic, † 1559, y teste le 2 août 1553. En tout cas, le 23 septembre 1522, Louis Poncher, trésorier de France, ou ses héritiers l'acquièrent pour 40 000 livres tournois, avec les terres et seigneuries de Moret, Brie-Comte-Robert, la Ferté-Alais, Torcy et Tournan, que le roi François reprendra en totalité le 12 août 1528 en échange d’Orbec-en-Auge<ref>Jean Lebeuf, Histoire de la ville et de tout le diocèse de Paris, chez Prault père, 1758, Modèle:P.228[128]</ref>,<ref>Philippe Hamon, L’argent du roi, (Première partie, Chapitre II, Modèle:P.65-133, D. Les aliénations), Institut de la gestion publique et du développement économique sur OpenEdition Books</ref>.

Catherine de Médicis la possède de 1562 à 1589, Gabrielle d'Estrées en 1595, puis le duc de Vendôme, son fils, vers 1614.

De nombreux fiefs dépendaient de Crécy, parfois appelé comté à cause du titre d'Isabelle/Elisabeth, épouse de Guy le Rouge ci-dessous, et leurs seigneurs sont souvent ceux de Crécy : ainsi, la forêt de Lubeton devenue Forêt de Crécy-la-Chapelle ; Crèvecœur-en-Brie ; Couilly-Pont-aux-Dames, qui appartient à la châtellenie des seigneurs de Crécy-en-Brie jusqu'au Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle<ref>Couilly-Pont-aux-Dames sur le site Topic Topos, Patrimoine des communes de France</ref>, etc. ; la terre de La Chapelle-sur-Crécy, quant à elle, a pour seigneurs la famille Bureau au Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle, Pierre et Nicolas Favières (cités en 1610, 1619, 1626), Sébastien de Bréyart (cité en 1621-1624, 1638, 1651), Charles Tricot (1633, 1635), Octavien Le Bys/Le Bis (1639, 1643), Marie de La Barre et son mari Jacques Le Tillier (1655, 1664), Geoffroy de Laigue (1671), Nicolas de Villiers (1673) ; elle est achetée en mars 1684 non loin de 100 000 livres par Pierre Gorge d'Antraigues sur Louis-Charles, duc de Luynes et Anne de Rohan (qui l'avaient au moins depuis 1674)<ref>Modèle:Lien web.</ref>, puis elle passe par héritage à son fils aîné Chrétien-François Gorge et à son gendre Paul-François de Béthune-Charost, duc d'Ancenis et duc de Chârost (1682-1759)<ref>Réunion des sociétés des beaux-arts des départements, Modèle:Vol7, 1893, Modèle:P.576</ref>.

En 1586, Miron (Marc, plutôt que François ?), devient le seigneur engagiste. En 1635, Louis XIII fait effectuer les réparations du château et des fortifications. En 1641, le roi Louis y fonde un couvent, le domaine appartenant depuis 1640 à Pierre-César du Cambout, marquis de Coislin (1613-1641). Sa veuve, Marie Séguier (fille du chancelier Pierre Séguier), marquise de Laval-Bois-Dauphin, en hérita de 1641 à 1710 avec ses beaux-frères et son fils le cardinal de Coislin. Les Coislin possédèrent Crécy jusqu'au 16 août 1720, où Louis XV le reprit à l'évêque de Metz Henri-Charles. En 1674, un établissement charitable fut fondé par quatre femmes de Crécy-en-Brie : Marguerite Favière, Anne Lepelletier, Perette Perrin et Jeanne Marie Michelet veuve Ludot. Cette fondation avait pour but d'instruire les jeunes filles pauvres et d'assister les malheureux. François-Joseph de Béthune-Chârost, marquis puis duc d'Ancenis (en mars 1723, contre 61 000 livres ; † prédécédé en 1739 à l'âge de Modèle:Nobr) et son père le duc de Chârost et d'Ancenis Paul-François de Béthune (en 1739-1741 ; † 1759), puis François-Joseph Ménage de Mondésir (le 29 mars 1741, contre 270 000 livres), également sires de La Chapelle-sur-Crécy (voir plus haut), sont les derniers seigneurs engagistes de Crécy.

Le 8 avril (ou le 19 mars) 1762, la terre de Crécy cesse d'appartenir à la Couronne. Louis XV, après l'avoir récupérée sur Ménage de Mondésir, la cède avec d'autres possessions (Gisors, Pontcarré, le comté d'Armainvilliers dont Tournan) au comte d'Eu (1701-1775 ; petit-fils de Louis XIV), en échange de la principauté de Dombes. Le comte d'Eu lègue en 1775 à son cousin germain le duc de Penthièvre (1725-1793 ; autre petit-fils de Louis XIV et grand-père maternel de Louis-Philippe), qui sera le dernier seigneur de Crécy.

En mars 1741, les héritiers de ce dernier possèdent la seigneurie de La Chapelle et cèdent l'ensemble à François-Joseph Ménage de Mondésir, dont le fils François-Camille Ménage de Mondésir fut le dernier maître (cité en mars 1790 ; son père François-Joseph et les Béthune-Chârost-Ancenis furent aussi les derniers seigneurs engagistes de Crécy, voir plus bas)<ref>Modèle:Lien web.</ref>.

Crécy-la-Chapelle et le cinéma

De nombreux tournages ont eu lieu à Crécy, dont :

Héraldique

Modèle:Blason commune

Modèle:Article connexe

Voir aussi

Modèle:Autres projets

Bibliographie

Article connexe

Liens externes

Modèle:Liens

Notes et références

Notes et cartes

  • Notes

Modèle:Références

  • Cartes

Modèle:Références

Références

Site de l'Insee

Modèle:Références

Autres sources

Modèle:Références nombreuses

Modèle:Palette Modèle:Portail