Épeugney
Modèle:Infobox Commune de France
Épeugney est une commune française située dans le département du Doubs, en région Bourgogne-Franche-Comté.
Les habitants sont surnommés les Esseris, signifiant assoiffés en patois, en raison de la position élevée du village sur un plateau karstique, sans source d'eau à proximité immédiate<ref>Modèle:Lien web</ref>.
Géographie
Le climat est de type continental. Modèle:Article détaillé
Épeugney se situe à vingt et un kilomètres de Besançon et à quatorze kilomètres d'Ornans.
Elle fait partie du canton de Saint-Vit.
Communes limitrophes
Urbanisme
Typologie
Épeugney est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee<ref group=Note>Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le Modèle:Date- en comité interministériel des ruralités.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>.
Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Besançon, dont elle est une commune de la couronne<ref group=Note>La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.</ref>. Cette aire, qui regroupe Modèle:Unité, est catégorisée dans les aires de 200 000 à moins de Modèle:Unité<ref name="AAV2020">Modèle:Lien web.</ref>,<ref name="AAV20202b">Modèle:Lien web.</ref>.
Occupation des sols
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d'occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des forêts et milieux semi-naturels (63,5 % en 2018), une proportion sensiblement équivalente à celle de 1990 (63 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : forêts (63,5 %), zones agricoles hétérogènes (23 %), prairies (10,9 %), zones urbanisées (2,5 %)<ref name="CLC">Modèle:Lien web</ref>. L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)<ref group=Carte>Modèle:Lien web.</ref>.
Toponymie
Espuigney au Modèle:Lien siècleModèle:Vérification siècle ; Espingno en 1275 ; Espuigny en 1317 ; Espuignie en 1338 ; Espeugney en 1417<ref name="ReferenceA">Modèle:Ouvrage.</ref>.
Toponyme sans rapport avec ceux du type SPINETU > Épinay, Épinoy.
Il doit remonter à un type *SPONIACU, c'est-à-dire à un nom de domaine gallo-romain en i-acum, suffixe marquant la propriété. Il est précédé d'un anthroponyme. Albert Dauzat et Charles Rostaing<ref>Ibidem</ref> évoquent un hypothétique nom de personne germanique basé sur un radical *Spon-.
Histoire
On a retrouvé des traces humaines remontant à l'âge du fer sur le site.
Au Moyen Âge, elle est rattachée à la Seigneurie de Scey-en-Varais<ref>Modèle:Lien web.</ref>. C'est en 1154 que le village se divise entre Pierre de Scey, le troisième du nom, (les biens dont il hérite resteront annexés à Scey), et son frère, Richard de Scey, créateur de la seigneurie de Montrond à laquelle est rattachée sa part.
En 1750 l'héritage de Richard est scindé en quatre parts. C'est donc à de nombreux propriétaires que la commune est liée sous l'Ancien Régime.
Quant à la religion, jusqu'à la construction de l'église en 1721, c'est à la paroisse de Rurey qu'Epeugney se rallie.
Le village reste opposé à l'ardeur anticléricale de la République, et abat l'Arbre de la Liberté en 1797 pour le remplacer par une croix.
Politique et administration
Modèle:ÉluDébut Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu actuel Modèle:ÉluDonnées Modèle:ÉluFin
Démographie
Modèle:Population de France/section
Culture locale et patrimoine
Lieux et monuments
- L'église de l'Invention-des-Reliques-de-Saint-Étienne remonte à 1721. Après diverses réparations et aménagements aux dix-huitième et dix-neuvième siècles, c'est entre 1877 et 1881 que l'architecte Pierre Ducat lui donne son allure actuelle.
- La fontaine semi-circulaire en pierre est réalisée par l'architecte Maximilien Painchaux en 1826. Son architecture en demi-cercle aux extrémités à pilastre et fronton, le tout flanqué d'un crucifix comme centre, subit nettement l'influence d'un modèle de Jean-Nicolas-Louis Durand, lauréat d'un concours à l'initiative du Comité de salut public les années 1794 et 1795.
- La fontaine Jeanne d'Arc est ainsi nommée pour la statue qui la surmonte. La statue correspond au modèle créé par le sculpteur Martin Pierson (1836-1900) pour l'Union internationale artistique / Institut catholique de Vaucouleurs<ref>Elle figure sur la planche 37 du catalogue de la fabrique en 1887 et à la page 7 de celui de 1893 (modèle n° 87).</ref>.
- La bascule publique désaffectée avec son bâtiment en parfait état.
- L'ancien bâtiment de la gare du tacot Besançon-Amathay devenu lieu d'habitation.
- La croix des Échaulles dominant le village.
- La croix du jubilé de l'année sainte 1875, rue de l'ancienne gare.
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L'église de l'Invention-des-Reliques-de-Saint-Étienne.
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La Fontaine Jeanne-d'Arc.
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Croix du Jubilé de 1875.
Personnalités liées à la commune
- Jean-Marie Doney, né en 1794 à Épeugney. Centre de résistance pendant la période révolutionnaire, les prêtres rebelles baptisent et marient chez l'agent national. C'est ainsi que Jean-Marie est baptisé le Modèle:Date-. Intelligent, il fréquente l'école dès cinq ans, presque toujours dans les premiers rangs. Le curé lui donne des leçons de latin. Après cinq ans d'études au collège de Dole, il en sort avec le premier prix<ref name="ReferenceA"/>.
- André Oudet (Myon le Modèle:Date- - Besançon le Modèle:Date-), peintre, organisa sa dernière exposition de tableaux en 1998 à l'église du village.
Héraldique
Modèle:Article connexe Modèle:Blason commune