Étienne IV (pape)
Modèle:Titre mis en forme Modèle:Voir homonymes Modèle:Confusion Modèle:Infobox Prélat catholique
Modèle:Nobr, ou Modèle:Nobr ou Modèle:V, est né à Rome. Il est le Modèle:97e pape de l'Église catholique du Modèle:Date jusqu'à sa mort le Modèle:Date à Rome. Lors de son règne, il sacre l'empereur Louis le Débonnaire à Reims en France.
Biographie
Il est le fils d'un noble romain appelé Marinus et fait partie de la même famille qui a également donné les papes [[Serge II|Modèle:Nobr]] et [[Adrien II|Modèle:Nobr]]<ref>Mann, Modèle:P..</ref>. Dans sa jeunesse, il est élevé au palais du Latran, sous le pontificat du pape [[Adrien Ier|Modèle:Nobr]] ; c'est sous le règne de son prédécesseur, le pape [[Léon III (pape)|Modèle:Nobr]], qu'il est d'abord ordonné sous-diacre avant d'être ordonné, par la suite, diacre. Très populaire parmi le peuple romain<ref name="Mann, pg. 112">Mann, Modèle:P..</ref>, dans les dix jours qui suivent la mort de Modèle:Nobr, il est escorté à la basilique Saint-Pierre et consacré évêque de Rome le Modèle:Date. Il a été avancé que sa rapide élection était une tentative du clergé romain afin de s'assurer que l'empereur romain ne puisse pas s'immiscer dans l'élection<ref name="Mann, pg. 112"/>.
Immédiatement après sa consécration, il ordonne au peuple romain de jurer fidélité au roi des Francs et empereur de l'Occident Louis le Pieux. Il envoie des émissaires à l'empereur lui notifiant son élection et organise une réunion entre eux deux, à la convenance de l'empereur<ref>Mann, Modèle:P..</ref>. À la suite de l'invitation de Louis, Modèle:Nobr quitte Rome en Modèle:Date-, traverse les Alpes avec l'aide de Bernard d'Italie, le roi des Lombards<ref>Mann, Modèle:P..</ref>. Au début d'octobre, le Pape et l'empereur se rencontrent à Reims ; Louis se prosterne à trois reprises devant Modèle:Nobr<ref>Mann, Modèle:P..</ref>. À la messe, le dimanche Modèle:Date, Étienne consacre et oint Louis en tant qu'empereur, puis lui place une couronne sur la tête, couronne que l'on prétendait appartenir à [[Constantin Ier (empereur romain)|Modèle:Nobr]]<ref>Duffy, Modèle:P..</ref>. Dans un même temps, il couronne également impératrice l'épouse de Louis, Ermengarde de Hesbaye; et la salue avec le titre honorifique d'Augusta<ref>Mann, Modèle:P..</ref>. Cet événement est perçu comme une tentative de la papauté à établir un rôle dans la création d'un empereur, en parallèle à l'auto-couronnement de Louis en 813<ref>Duffy, Modèle:P..</ref>. Louis l'empereur offre un certain nombre de cadeaux à Modèle:Nobr, comprenant une succession de terres (le plus probable à Vendeuvre-sur-Barse) accordées à l'Église romaine<ref>Mann, Modèle:P..</ref>. Ils renouvellent également le pacte entre les papes et les rois Francs, confirment les privilèges de l'Église romaine et la persistance des États pontificaux<ref>Mann, Modèle:P..</ref>. Modèle:Nobr élève également l'évêque Théodulf d'Orléans au rang d'archevêque tandis que Louis libère de leur exil tous les prisonniers politiques originaires de Rome qui sont détenus par l'empereur, à la suite du conflit qui a sévi dans la première partie du règne du pape Modèle:Nobr<ref>Mann, Modèle:P..</ref>. Il est également pensé qu'Modèle:Nobr demande à Louis d'appliquer des réformes envers les membres du clergé qui ont vécu sous la règle de Chrodegang ; cela comprend de veiller à ce que les hommes et les femmes vivent dans des couvents séparés et qu'ils doivent tenir des maisons sous un titre de propriété commune. Il réglemente également la quantité de nourriture et de vin qu'ils peuvent consommer<ref>{{#invoke:Langue|indicationDeLangue}} Louis Marie DeCormenin, James L. Gihon, A Complete History of the Popes of Rome, from Saint Peter, the First Bishop to Pius the Ninth, 1857, Modèle:P..</ref>.
Après la visite de Ravenne, sur le chemin du retour de Reims, Modèle:Nobr revient à Rome vers la fin de Modèle:Date-<ref>Mann, Modèle:P..</ref>. Puis, il abandonne apparemment la politique de Modèle:Nobr, qui favorise le clergé plus que l'aristocratie laïque et accomplit l'ordination traditionnelle des prêtres et des évêques. En décembre il confirme les possessions de l'abbaye de Farfa aux conditions que chaque jour, les moines récitent une centaine de Kyrie eleison mais aussi qu'ils paient annuellement à l'Église romaine, dix solidi d'or. Modèle:Nobr décède le Modèle:Date<ref>Mann, Modèle:P..</ref>. Il est enterré à Saint-Pierre et remplacé par le pape [[Pascal Ier|Modèle:Nobr]]. Plus tard, Modèle:Nobr est canonisé comme un saint de l'Église catholique<ref>{{#invoke:Langue|indicationDeLangue}} Artaud de Montor, The lives and times of the Roman Pontiffs, from St. Peter to Modèle:Nobr, Modèle:Vol., 1867, Modèle:P..</ref>.
Problème de numérotation des papes
Modèle:Article détaillé L'Annuario pontificio cite Étienne dans sa liste des papes, en tant qu'Modèle:Nobr, jusqu'au [[IIe concile œcuménique du Vatican|{{#ifeq: | s | Modèle:Siècle | IIe{{#if:| }} }} concile œcuménique du Vatican]] (Modèle:Nobr) (1962 – 65) qui déclare qu'il n'était pas pape ce qui donne aux papes qui suivent une double numérotation pour refléter ce changement<ref>{{#invoke:Langue|indicationDeLangue}} History's great untold stories: larger than life characters & dramatic… de Joseph Cummins. National Geographic Books. Modèle:P..</ref>. Ainsi, son successeur qui s'appelait également Étienne peut être Modèle:Nobr ou Modèle:Nobr. À l'origine, l'Église ne faisait pas de distinction des règnes, par numérotation, jusqu'au Modèle:Lien siècleModèle:Vérification siècle : les sept papes Étienne qui suivent ont donc été numérotés après leur mort. Le pape suivant, qui s'appellera Étienne est [[Étienne IX|Modèle:Nobr]] en 1057 portera le nom de règne d'Modèle:Nobr durant sa vie et signe du nom « Stephanus Nonus Papa ».
Sources
- {{#invoke:Langue|indicationDeLangue}} Duffy, Eamon, Saints and Sinners: A History of the Popes, Yale University Press (1997).
- {{#invoke:Langue|indicationDeLangue}} Mann, Horace K., The Lives of the Popes in the Early Middle Ages, Modèle:Vol.: The Popes During the Carolingian Empire, 795–858 (1906).
- {{#invoke:Langue|indicationDeLangue}} Chisholm, Hugh, ed. (1911). "Stephen (Popes)". Encyclopædia Britannica (Modèle:11th ed.). Cambridge University Press.
Références
Liens externes
- {{#invoke:Langue|indicationDeLangue}} Article sur Catholic encyclopedia