Évette-Salbert

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Modèle:Infobox Commune de France

Évette-Salbert est une commune française située dans le département du Territoire de Belfort en région Bourgogne-Franche-Comté. Les habitants sont les Évalbertois.

Géographie

Description

Évette-Salbert, née en 1972 de la fusion des trois villages d'Évette, de Bas-Évette et de Salbert, est une commune péri-urbaine située au nord-ouest de Belfort. Elle constitue un élément de l'agglomération belfortaine dont elle est la quatrième commune la plus étendue après Belfort, Bourogne et Vézelois. Elle compte une trentaine de kilomètres de voirie communale qui relie de nombreux hameaux ou lieux-dits (le Thiamont, Bas-Évette, la Forêt…). Elle est située dans la deuxième couronne de la communauté d'agglomération belfortaine et a conservé un caractère semi-rural.

Le village présente un paysage diversifié où l'on passe du sud au nord, du pied du massif du Salbert (Modèle:Unité) à une plaine d'environ Modèle:Unité d'altitude s'étendant au lac du Malsaucy (55 ha) qui offre la possibilité de pratiquer les sports nautiques et un hébergement pour les groupes.

Le territoire communal repose sur le bassin houiller stéphanien sous-vosgien recouvert par un Permien épais<ref>Modèle:Lien web.</ref>

Sous l'action prolongée des intempéries, le grès permien se désagrège pour donner une terre sableuse, rougeâtre, contenant une assez grande quantité d'argile. Ces sols peu drainants forment des zones humides, où de nombreux étangs ont été aménagés. C'est dans ce Permien que se trouve le lac du Malsaucy.

Le principal cours d'eau de la commune est le ruisseau le Verboté, affluent de la Savoureuse.

C'est une des Modèle:Nombre du Parc naturel régional des Ballons des Vosges<ref>Modèle:Lien web.</ref>.

Communes limitrophes

Toponymie

  • Évette : Weites (1347), Wette (1394), Esvette (1655), Wettes et Wette (1427), Évette (1793).
  • Salbert : Salebert (1472), Desoubz Saleberg (1474), Le Salbert (1793).

Urbanisme

Typologie

Évette-Salbert est une commune urbaine, car elle fait partie des communes denses ou de densité intermédiaire, au sens de la grille communale de densité de l'Insee<ref group=Note>Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le Modèle:Date- en comité interministériel des ruralités.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>. Elle appartient à l'unité urbaine de Belfort, une agglomération inter-départementale regroupant Modèle:Unité<ref>Modèle:Lien web.</ref> et Modèle:Unité en 2017, dont elle est une commune de la banlieue<ref name="UU2020">Modèle:Lien web.</ref>,<ref name="UU20202b">Modèle:Lien web.</ref>.

Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Belfort dont elle est une commune de la couronne<ref group=Note>La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé, en Modèle:Date-, celle d'aire urbaine afin de permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.</ref>. Cette aire, qui regroupe Modèle:Unité, est catégorisée dans les aires de 50 000 à moins de Modèle:Unité<ref name="AAV2020">Modèle:Lien web.</ref>,<ref name="AAV20202b">Modèle:Lien web.</ref>.

Occupation des sols

L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (63,4 % en 2018), néanmoins en diminution par rapport à 1990 (77,7 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : zones agricoles hétérogènes (63,4 %), zones urbanisées (22,4 %), forêts (9,3 %), eaux continentales<ref group="Note">Les eaux continentales désignent toutes les eaux de surface, en général des eaux douces issues d'eau de pluie, qui se trouvent à l'intérieur des terres.</ref> (5 %)<ref name="CLC">Modèle:Lien web</ref>. L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)<ref group=Carte>Modèle:Lien web.</ref>.

Carte en couleurs présentant l'occupation des sols.
Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

Gentilé

Le nom de la commune, formé par la juxtaposition du nom des deux communes originelles, rendait difficile la désignation des habitants, qui ne disposaient donc pas d'un gentilé. Depuis Modèle:Date-, après une sélection faite par le conseil municipal des jeunes aidé par l'équipe municipale, un choix de noms a été proposé à la population qui s'est prononcée en faveur de : Évalbertois, Évalbertoise.

Histoire

La localité consistait en 1304 en quelques habitations disséminées sur un terrain marécageux (dont le Malsaucy déjà connu), formant des hameaux. Elle devint une grande Mairie dont dépendaient : Valdoie, Eloye, Forchelon (disparu depuis), Essert. On y cultivait l'avoine, le seigle, le sarrazin, la navette et le colza. (Forchelon existait encore en 1347. On retrouvait en 1913 des vestiges entre Essert et Cravanche).

À la succession de Renaud de Bourgogne, un partage eut lieu en 1347 au château d'Altkirch. Dame Jeanne de Montbéliard, fille aînée de Renaud défunt, partage son héritage (3 ans avant sa mort) entre ses quatre filles, Jeanne (dite Jeannette pour la distinguer de sa mère), Ursule, Alix et Marguerite.

  • Le Rosemont (cité pour la première fois comme division territoriale) échoit à Jeanne de Ferrette, duchesse d'Autriche épouse d'Albert II d'Autriche. Évette et Salbert passent sous l'emprise des Autrichiens pendant plus de deux siècles.
  • Le Modèle:Date-, Louis de Champagne, comte de la Suze prend Belfort et sa région aux Autrichiens. Il profite peu de sa victoire, devenu seigneur de Belfort, il mourut le Modèle:Date- de la même année à Montbéliard.
  • À son fils Gaspard de Champagne, qui avait combattu avec son père, Louis XIII donne la seigneurie de Belfort et du Rosemont. En 1545, il épouse Henriette de Coligny, poétesse à ses heures composant à la source de Bermont. Le traité de Wesphalie en 1648 prévoit le rachat des droits seigneuriaux de la maison d'Autriche par le roi de France.
  • En Modèle:Date-, Louis XIV, par lettres patentes datées de Toulouse, donne à son cher cousin, Le cardinal de Mazarin, Belfort et le Rosemont. Celui-ci devint seigneur de Belfort et de Rosemont, donc possesseur d'Évette, de Salbert et du Malsaucy (Malsaussé). Il met en valeur l'étang et le fit communiquer avec l'étang des Forges à Belfort. La forge a été installée en 1643 par le comte de la Suze. On y fabriquait pour la région des ustensiles de ménage, serrurerie, du matériel agricole, etc. Ceci était justifié par l'arrêt des approvisionnements autrichiens, spécialistes surtout en matériels agricoles (faux de Styrie). En période sécheresse le Malsaucy alimentait l'étang de la forge par le Verboté, la Savoureuse et le canal du Martinet, d'où le droit d'eau au cours des siècles en faveur des usines, de l'armée et encore en usage de nos jours.
  • En 1983, en période sèche, l'usine SAMICA de Valdoie pompait à la jonction du Verboté et de la Savoureuse et refoulait l'eau à son usine. L'opinion a prévalu que le Malsaucy était implanté sur un terrain marécageux, ce n'est pas rigoureusement exact. À sa partie nord, ne voyait-on pas il y a quelques années, en période de sécheresse et au moment de la pêche, des vestiges d'une voie romaine. Serait-il trop hasardeux de faire un rapprochement avec la bataille de César et Arioviste (58 avant Jésus-Christ) et le camp romain qui se trouvait à la place du fort de Giromagny ? Le cardinal de Mazarin ne reste pas longtemps possesseur du Malsaucy puisqu'il meurt le Modèle:Date-.
  • À la mort du cardinal Mazarin, sa nièce Hortense Mancini, épouse du duc de Meilleraye, son héritière et ses descendants en resteront possesseurs jusqu'à la Révolution.
  • Les derniers furent les Grimaldi de Monaco par le mariage en 1777 de la duchesse Louise Félicité, Victoire d'Aumont Mazarin avec Honoré II Grimaldi, duc de Valentinois, prince de Monaco (donation annulée le Modèle:Date- de Louis XIV à Mazarin).
  • La Restauration rétablit les Grimaldi dans leurs biens et non leurs titres jusqu'en 1830.
  • Le Malsaucy eut comme propriétaires d'abord la famille Royer (magistrats) de Belfort jusqu'en 1912, puis la famille Feltin Pierre (le cardinal) qui le vendit au département en 1974.
  • Paroisse - Évette ne constitua une paroisse qu'en 1781 à la construction de l'église dédiée à saint Claude (patron du village). Auparavant, Évette dépendait de la paroisse Saint-Vincent de Lachapelle-sous-Chaux.

Faits historiques

La commune est née le Modèle:Date de la fusion des anciennes communes d'Évette et de Salbert.

  • Évette

Le nom d'Évette est cité pour la première fois en 1024. D'après J. Liblin, ce toponyme viendrait de l'allemand Weide signifiant pâturages. Dès le Moyen Âge, Évette fut le chef-lieu d'une mairie dépendant du comté de Montbéliard. Elle fut réunie à la seigneurie du Rosemont en 1347<ref>Histoire et patrimoine Evette et Salber</ref>.

La gare a été construite à Bas-Évette en 1880, date à laquelle fut posée la voie ferrée reliant Giromagny à la ligne Belfort-Paris.

La population d'Évette était de 354 habitants en 1803.

  • Salbert

Le village de Salbert doit son nom au mont auquel il est adossé. Comme Évette, son habitat est dispersé en plusieurs hameaux dont la Forêt isolé à plus de Modèle:Unité en direction de Châlonvillars, dans le département de la Haute-Saône.

Salbert regroupait 185 habitants en 1803.

Un ensemble de fortifications et d'ouvrages furent réalisés après la guerre de 1870 pour assurer la défense de la Trouée de Belfort.

Héraldique

Modèle:Article détaillé Modèle:Blason-ville-fr

Politique et administration

Intercommunalité

La commune est notamment membre de deux structures intercommunales :

Tendances politiques et résultats

Modèle:Article connexe Modèle:…

Liste des maires

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La mairie d'Évette-Salbert.

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Budget et fiscalité 2015

En 2015, le budget de la commune était constitué ainsi<ref>Les comptes de la commune</ref> :

Avec les taux de fiscalité suivants :

  • taxe d’habitation : 10,23 % ;
  • taxe foncière sur les propriétés bâties : 11,09 % ;
  • taxe foncière sur les propriétés non bâties : 49,88 % ;
  • taxe additionnelle à la taxe foncière sur les propriétés non bâties : 0,00 % ;
  • cotisation foncière des entreprises : 0,00 %.

Population et société

Démographie

Modèle:Population de France/section

Enseignement

Santé

Personnalités liées à la commune

Traditions

Tous les premiers dimanches d'avril, l'ensemble des associations du village organise la fête du pochon d'avri, fête traditionnelle retrouvée récemment - plus d'informations sur le site de la mairie.

Gastronomie

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Évalbertoise.

Un pain spécial a été créé pour la commune par le boulanger local, pour rendre hommage au nouveau nom des habitants, la baguette évalbertoise, cuite au feu de bois.

Économie

Le développement de la commune a permis l'implantation progressives de quelques artisans, commerces et entreprises tels que pharmacie, menuiserie-ébénisterie, auberge, discothèque, boulangerie-pâtisserie-salon de thé, médecin, infirmières...

Un bureau de poste, une gare ferroviaire, une base nautique et de loisirs (gérée par le Conseil départemental du Territoire de Belfort), un centre équestre et des installations sportives sont également disponibles.

Lieux et monuments

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Pour approfondir

Bibliographie

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Articles connexes

Modèle:Autres projets

Liens externes

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Notes et références

Notes

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Cartes

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Références

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