Format 35 mm

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Film Modèle:Unité tel qu'utilisé en photographie au format Modèle:Dunité (en négatif à gauche et positif à droite).

Le format Modèle:Unité est la pellicule la plus utilisée du cinéma argentique. Considérée comme le « format standard », elle mesure Modèle:Unité de largeur et est dotée sur ses bords de perforations rectangulaires pour assurer son entraînement par les divers mécanismes de prise de vues et de projection.

Développé initialement pour le cinéma, ce format de pellicule a été par la suite adopté par la photographie argentique sous l’appellation « petit format », dans un conditionnement pratique, la cartouche 135. En photographie argentique, la taille de l'image est de Modèle:Dunité ; pour différentes raisons (notamment l'usage des optiques développées pour le Modèle:Dunité) la photographie numérique a conservé ce format (dont l’appellation « Modèle:Unité » n'a alors plus aucun sens, en l'absence de pellicule) pour les capteurs de certains appareils haut-de-gamme (toutes techniques de visée confondues). Il existe des capteurs plus grands — Modèle:Dunité et Modèle:Dunité — pour les boîtiers moyen format).

Histoire et technique

Le format standard des films

Modèle:Article détaillé En 1888, l’Américain John Carbutt invente le support souple et transparent en nitrate de cellulose que l’industriel américain George Eastman Modèle:Incise met sur le marché en 1889, sous la forme d’un ruban lisse de Modèle:Unité de large destiné à l'appareil photographique Kodak, le dernier né de la gamme. C'est une invention qui va mettre fin aux balbutiements du précinéma car l’industriel et inventeur américain Thomas Edison l’adopte à la place des rubans de papier (non transparents) pour mettre au point avec son ingénieur électricien, le franco-britannique William Kennedy Laurie Dickson, un appareil capable d’enregistrer sur un ruban linéaire une succession de clichés à très grande cadence de défilement : le Modèle:Citation La version initiale de la première caméra de cinéma fonctionne avec le ruban Eastman découpé en Modèle:Unité de large, au défilement horizontal, doté sur un seul bord d’une rangée de 6 perforations rectangulaires. Les photogrammes sont circulaires, comme les vignettes des jouets optiques, d'un diamètre d'environ Modèle:Unité. Les résultats sont encourageants mais manquent de définition, surtout dans les cadrages qui montrent des personnages en pied ; aussi, Dickson décide-t-il de couper le ruban Eastman de Modèle:Unité par le milieu en deux rubans identiques de Modèle:Unité de large. D’abord muni d’une seule rangée de perforations, le nouveau support, cette fois à défilement vertical, reçoit pour parfaire sa fixité une seconde rangée de perforations, comportant dorénavant 8 perforations pour chaque photogramme aux dimensions plus larges que hautes. Modèle:Citation

Edison protège la caméra Kinétographe et le dessin des rangées de perforations par des brevets internationaux. C’est pourquoi des industriels avisés comme les frères Lumière préfèrent en 1895 adopter un autre format, « maison », le Modèle:Unité à une seule perforation ronde de chaque côté du photogramme. Léon Gaumont, arrivé plus tard dans la course, choisit le Modèle:Unité sans perforations (entraînement par pinces intermittentes) mis au point par Georges Demenÿ. Ces deux formats, moins aboutis que le film Edison, sont abandonnés en 1906, quand le film à perforations Edison est adopté comme format standard international<ref>Modèle:Grammaire du cinéma</ref>.

En 1927, la mise au point de l’enregistrement argentique du son directement sur une pellicule Modèle:Unité et de sa reproduction en piste sonore optique à côté des photogrammes, entre l’image et l’une des rangées de perforations, modifie le standard.

Le standard exact mesure en largeur Modèle:Conversion, tel que défini dans les années 1910 par la Modèle:Langue (SMPTE), soit Modèle:Unité. La largeur des photogrammes a varié au fil des inventions complémentaires.Modèle:Référence nécessaire<ref>. Le format panoramique Modèle:Incise adopta dans les années 1960 le nombre d’or avec un ratio de 1,66.</ref>. La hauteur des images, ajoutée à celle de la barre noire d’obturation, donnait une hauteur totale de Modèle:Unité, c’est-à-dire très exactement 16 images par pied<ref name="acm">Modèle:Ouvrage.</ref>, soit environ 52 images par mètre, exactement 27 mètres par minute de vitesse moyenne (Modèle:Unité, mais avec une vitesse instantanée au niveau du faisceau de lumière dans le couloir de prise de vues ou de projection, de Modèle:Unité compte tenu que le défilement est saccadé, l’escamotage étant ultrarapide pour privilégier l’arrêt devant la fenêtre de prises de vues ou de projection).

En 1906, Modèle:Citation

Une grande diversité de standards de largeur, en général brevetés, a été utilisée pour les nombreux systèmes de prise de vues et de projection, professionnels ou amateurs, inventés indépendamment à la fin du Modèle:Lien siècleModèle:Vérification siècle et au début du Modèle:Lien siècleModèle:Vérification siècle, du Modèle:Unité au Modèle:Unité<ref name="gauges">{{#invoke:Langue|indicationDeLangue}} Horak, Jan-Christopher. UCLA Film and Television Archive, Introduction to Film Gauges, consulté le 11 août 2006</ref>.

Mais le format Modèle:Unité s'est avéré très adaptable à diverses technologies. En un peu plus d'un siècle, on a pu rendre le support ininflammable (en triacétate de cellulose), introduire une piste ou deux pistes sonores optiques, changer la composition de son émulsion pour capter la couleur, adopter un grand nombre de formats de projection larges, incorporer du son numérique dans presque tous les espaces non occupés par l'image. Depuis le début du Modèle:Lien siècleModèle:Vérification siècle, Eastman Kodak et Fujifilm se partagent le marché de la fabrication de la pellicule de cinéma<ref>Agfa est le troisième acteur du marché du film positif.</ref>. À partir des années 2000 le cinéma numérique se développe, en 2016 les cinémas sont pour majeure partie équipés en numérique<ref>https://technology.ihs.com/577835/the-global-digital-conversion-of-cinemas-is-almost-over</ref>. Ainsi le format Modèle:Unité est presque devenu muséologique, mais il bénéficie d’une confiance qui fait qu’en France le dépôt légal des films se fait en argentique car il est réputé plus durable et plus résistant que les supports numériques et constitue donc une option privilégiée pour l'archivage et la conservation des films, compte tenu qu'au bout d'un siècle d'existence, on connaît aujourd'hui son mode de dégradation et les remèdes éventuels.

L’adoption du 35 mm par la photographie

Le Cent-Vues, appareil photo conçu par Étienne Mollier, médaille d'or du Concours Lépine 1910
Le Cent-Vues, médaille d'or du Concours Lépine 1910.

En 1909, le Français Étienne Mollier conçoit un appareil de photographie petit format, le « Cent-Vues », qui adopte le film perforé Modèle:Unité pour prendre d'affilée cent vues en Modèle:Dunité. Il le fabrique, obtient la médaille d'or du concours Lépine et le commercialise aussitôt (1910) à petite échelle et sans grand succès<ref>Étienne Mollier, Mémoires d'un inventeur : De la photographie Modèle:Unité au rétroprojecteur, 1876-1962, éditions L'Harmattan (Acteurs de la Science), 2009 Modèle:ISBN, Modèle:Pp.</ref>.

Aux États-Unis, le format Modèle:Unité est adopté en photographie en 1913 avec le « Tourist Multiple »<ref>{{#invoke:Langue|indicationDeLangue}} New Ideas (Herbert & Huesgen): Tourist Multiple</ref>,<ref>{{#invoke:Langue|indicationDeLangue}} Early 35mm Cameras</ref>. Cependant, le petit format ne deviendra populaire qu’avec le Leica, créé par Oskar Barnack en 1925 et utilisant le film Modèle:Unité en Modèle:Dunité<ref>{{#invoke:Langue|indicationDeLangue}} Theo M. Scheerer, The Leica and the Leica System (Modèle:3e), Umschau Verlag Frankfurt Am Main, 1960), Modèle:Pp.</ref>.

Leica

L'appareil photo Leica conçu par Oskar Barnack utilisait un film de Modèle:Unité et prouvait qu’un format aussi petit que Modèle:Dunité était adapté à la photographie professionnelle.

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Appareil photo Leica

Bien que Barnack ait conçu son prototype d'appareil photo vers 1913, la première production expérimentale du Ur-Leica (Modèle:Numéro avec majusculede série 100 à 130) n’a eu lieu qu’en 1923. La production à grande échelle du Leica ne commença qu’en 1925. Alors qu’à cette époque, il y avait au moins une douzaine d’autres appareils photo Modèle:Unité disponibles, le Leica était un succès, et est venu à être associé au format. Principalement en raison de cette popularité du Modèle:Unité, ainsi que de l’héritage de toute l’entreprise, les premiers appareils photo Leica sont considérés comme des articles de collection. Le prototype original de Leica détient le record de l'appareil photo le plus cher au monde<ref>Modèle:Lien web</ref>, se vendant à 2,16 millions d’euros en 2012.

Notes et références

Modèle:Références

Articles connexes

Modèle:Colonnes

Modèle:Palette Modèle:Portail