Abd al-Rahman ibn Abd Allah al-Ghafiqi
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Modèle:Infobox Personnalité politique Abd al-Rahman ibn Abd Allah al-Ghafiqi (en Modèle:Langue avec nom<ref>Son nom complet est Abou Saïd Abd al-Rahman ibn Abdallah Ibn Bishr ibn al-Sarem al-Aki al-Ghafiqi. Il est également connu sous le nom d'Abd er-Rahman, Abdderrahman, Abderame et Abd el-Rahman.</ref>,<ref>Modèle:Ouvrage</ref>), est un général omeyyade et wali d'al-Andalus<ref>Modèle:Lien web</ref> du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle.
Abd al-Rahman a mené les troupes musulmanes d'al-Andalus, contre les armées aquitaine d'Eudes et franque de Charles Martel, lors de la bataille de Poitiers, en Modèle:Date<ref>Modèle:Ouvrage</ref>.
Filiation patrilinéaire
Sa filiation patrilinéaire (nasab) est la suivante : Abd al-Rahman ibn Abd Allah ibn Makhsh ibn Zayd ibn Jabalah ibn Dhahir ibn Al-A'adh ibn Ghafiq ibn Al-Chahid ibn Alqamah ibn Modèle:Lien ibn Adnan (en Modèle:Lang-ar)<ref>{{#invoke:Langue|indicationDeLangue}} Ibn Hazm, Jamharat ansāb al-ʻArab, p. 329</ref>.
Biographie
Abd al-Rahman est originaire de la tribu arabe tihamite de Ghafiq. Il a emménagé en Ifriqiya (Tunisie actuelle), puis au Maghreb central, et occidental où il a fait connaissance avec Moussa Ibn Noçaïr, et son fils Abd al-Aziz, les walis d'al-Andalus.
En 721, il participe à la bataille de Toulouse, dans laquelle Al-Samh ibn Malik al-Khawlani est tué par les armées du duc Eudes d'Aquitaine. Après la défaite, il a fui vers le sud avec d'autres commandants et troupes, et a pris le commandement de l'Est d'al-Andalus le Modèle:Date. Il a été brièvement relevé de son commandement, quand Anbasa ibn Suhaym al-Kalbi a été nommé à sa place par le calife Yazīd II en Modèle:Date. Après la mort d'Anbasa au combat contre les Francs en 726, dans le Sud de la France actuelle, plusieurs commandants ont été successivement mis en place, mais aucun n'est resté au pouvoir très longtemps.
En 730, il est nommé wali (gouverneur) d'al-Andalus par le calife Hicham. David Levering Lewis le décrit comme Modèle:Citation<ref name=":0">Modèle:Ouvrage</ref>. En apprenant que Othman ibn Naïssa, dit Munuza, le vice-gouverneur de Catalogne, avait conclu une alliance avec le duc Eudes d'Aquitaine, afin d'établir son indépendance, Abd al-Rahman se hâte de réprimer la rébellion. Il a engagé les armées du seigneur berbère et l'a tué, en 731 (selon certains récits, Munuza s'est suicidé).
Abd al-Rahman rassemble des troupes à Pampelune, appelle des recrues du Yémen et du Levant, et se prépare à traverser les Pyrénées, en Gaule. Il traverse avec eux la chaîne des Pyrénées. Il passe sur la Gascogne et l'Aquitaine, selon un chroniqueur Arabe non identifié : Modèle:Citation<ref>Modèle:Ouvrage</ref>, et saccagé et pris la ville de Bordeaux, après avoir vaincu le duc Eudes d'Aquitaine, au combat à l'extérieur de la ville, puis de nouveau battu une deuxième armée du duc Eudes à la bataille de Bordeaux - où les chroniqueurs occidentaux ont déclaré, Modèle:Citation<ref>Modèle:Ouvrage</ref>. Contrairement à Toulouse, où Eudes a gagné en surprenant les armées musulmanes lorsqu'il a secouru la ville en 721, cette fois ses forces ont dû affronter la cavalerie musulmane en bataille ouverte, et ont été complètement détruites. De même, les forces musulmanes auxquelles il avait fait face lors de la bataille de Toulouse étaient essentiellement de l'infanterie légère et, tout en étant de bons combattants, n'étaient pas proches du calibre de la cavalerie arabe amenée par l'émir dans cette invasion.
Eudes, à la recherche d'aide, a fui, avec la noblesse restante, vers Charles Martel. Charles faisait campagne sur le Danube lorsque la nouvelle lui parvint. Le chef Franc avait un corps d'infanterie professionnelle chevronné qui avait fait campagne avec lui pendant de nombreuses années, et a ordonné la marche forcée de son armée vers l'Aquitaine<ref name=":0" />. Il forme une armée estimée à Modèle:Unité par les historiens modernes<ref>Modèle:Ouvrage</ref>.
Charles Martel a choisi le champ de bataille. Déplaçant son armée au-dessus des montagnes et évitant les routes ouvertes, il a échappé au repérage des omeyyades, jusqu'à placer ses hommes sur une haute plaine boisée. Martel avait soigneusement choisi le champ de bataille, en grande partie en sachant que les collines et les arbres entourant sa position gêneraient grandement la cavalerie musulmane. Pendant sept jours, les deux armées se sont affrontées, avec les armées omeyyades ralliant toutes leurs troupes, de sorte que le septième jour, leur armée était complète. Martel a également reçu quelques renforts, bien que la plupart des historiens s'accordent à dire qu'il a été largement dépassé en nombre pendant la bataille. Martel avait entraîné ses hommes pour combattre sur une grande place, semblable à la formation de la phalange grecque antique, pour résister à la cavalerie lourde musulmane. Les Francs ont tenu leur formation défensive toute la journée, et ont repoussé des charges répétées de la cavalerie musulmane.
Selon l'historien David Lewis, les soldats musulmans étaient accompagnés de leurs familles. Les épouses et les concubines figuraient parmi les victimes<ref name=":0" />. Réalisant que leur camp était en train d'être pillé, un important contingent des forces d'Abd al-Rahman a quitté le champ de bataille pour aller sauver leur butin. Abd al-Rahman a donc été laissé exposé face à l'infanterie franque et a été tué au combat en tentant de rallier ses hommes.