Adhémar Raynault

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Modèle:Infobox Politicien

Adhémar Raynault, né le Modèle:Date à Saint-Gérard-Majella<ref name="Témoin21">Adhémar Raynault, Témoin d'une époque, Éditions du Jour, Montréal, 1970, 237 pages, p. 21.</ref> et mort le Modèle:Date à Saint-Bruno-de-Montarville, est un homme politique québécois. Il fut maire de Montréal de 1936 à 1938 et de 1940 à 1944.

Biographie

Né le Modèle:Date- à Saint-Gérard-Majella dans le Comté de L'Assomption dans Lanaudière, fils de Sigefrois Raynault et de Mathilde Lemire (dit Marsolais)<ref name="Témoin20">Raynault, op. cit., p. 20.</ref>, cultivateurs établis à L'Assomption, il était le deuxième de dix-huit enfants dont cinq moururent en bas âge<ref name="Témoin21"/>. Atteint de lithiase rénale, maladie qui lui causait d'intenses douleurs mais que les médecins ne purent diagnostiquer chez lui à l'époque, il ne pouvait prendre part aux travaux de la ferme autant que les autres membres de la famille<ref name="Témoin24">Raynault, op. cit., pp. 24-25.</ref>. S'y sentant peu utile, il décide à dix-sept ans de se trouver du travail à Montréal<ref name="Témoin24"/>. Il travaille un an dans le commerce d'un cousin puis ouvre lui-même un petit commerce de tabac, qu'il revend peu après, lorsque sa maladie l'oblige à se faire hospitaliser<ref name="Témoin26">Raynault, op. cit., pp. 26-27.</ref>. Il devient vendeur d'assurances, ce qui deviendra son occupation professionnelle par la suite<ref name="Témoin27">Raynault, op. cit., pp. 27 à 31.</ref>. Ce métier lui permet d'adapter ses horaires en fonction des jours où sa maladie l'empêche de travailler et de ses autres activités<ref name="Témoin27"/>. N'ayant pu poursuivre d'études avancées et conscient de son peu d'instruction, il s'instruit en autodidacte en empruntant des livres, en fréquentant assidûment la bibliothèque municipale et en assistant à des conférences de la Société Saint-Jean-Baptiste (SSJB)<ref name="Témoin32">Raynault, op. cit., pp. 32 à 34.</ref>. Il va souvent assister à des cours de sciences sociales à l'université de Montréal, bien qu'il n'y soit pas inscrit, au point qu'on le prend pour un étudiant régulier<ref name="Témoin34">Raynault, op. cit., p. 34.</ref>. Durant la Première Guerre mondiale, il s'enrôle dans l'armée en 1917<ref name="Témoin35">Raynault, op. cit., p. 35.</ref> et est attaché à l'hôpital militaire de Montréal<ref name="Témoin35"/>. De retour à la vie civile, il reprend son métier dans les assurances<ref name="Témoin36">Raynault, op. cit., pp. 36-37.</ref>. Il participe aux activités de diverses associations, telles la SSJB, l'École sociale populaire<ref name="Témoin43">Raynault, op. cit., p. 43.</ref> et l'Association catholique des voyageurs de commerce<ref name="Témoin37">Raynault, op. cit., pp. 37-38 et 43.</ref>. Le Modèle:Date-, il épouse Thérèse Prézeau (1903-1984)<ref name="Témoin39">Raynault, op. cit., p.39.</ref>,<ref>Pour l'orthographe du nom Prézeau, voir la pierre tombale.</ref>.

Il s'oriente vers des activités politiques lorsque durant la crise économique il devient président de la Ligue des propriétaires de l'est de Montréal<ref name="Témoin48">Raynault, op. cit., p. 48.</ref>, fondée en 1932. En 1933, il lance un journal bimensuel, Le Réveil de l'Est, qui publie les activités de la Ligue et la doctrine sociale de son président<ref name="Témoin49">Raynault, op. cit., p. 49.</ref>. Lors des élections municipales de Montréal du Modèle:Date-, il se présente et est élu au poste d'échevin du quartier Préfontaine<ref name="Témoin53">Raynault, op. cit., pp. 53 à 55.</ref>. Au conseil municipal, il se fait l'un des principaux critiques de l'administration municipale de Joseph-Marie Savignac (président du comité exécutif) et Camillien Houde (maire)<ref name="Témoin59">Raynault, op. cit., pp. 59 et 66.</ref>. Vers cette période, il est hospitalisé dans un état critique. On lui enlève un rein malade, ce qui lui permet de retrouver la santé et d'être désormais débarrassé des douleurs qui l'avaient accablé depuis son enfance<ref name="Témoin66">Raynault, op. cit., pp. 66-67.</ref>.

Lors de l'élection générale québécoise du 25 novembre 1935, il participe activement à la campagne électorale en prononçant des discours en faveur de Paul Gouin, chef de l'Action libérale nationale (ALN) et candidat de l'Union nationale (une alliance électorale de l'ALN et du parti conservateur de Maurice Duplessis) dans la circonscription de L'Assomption<ref name="Témoin73">Raynault, op. cit., pp. 73 à 82.</ref>. Après la brouille entre Gouin et Duplessis et le déclenchement de l'élection générale hâtive du 17 août 1936, Raynault se présente lui-même dans L'Assomption comme candidat de l'Union nationale, maintenant devenue un parti et dirigée par Duplessis<ref name="Témoin85">Raynault, op. cit., pp. 85 à 87.</ref>. Raynault est alors élu député à l'Assemblée Législative du Québec<ref>Adhémar Raynault obtient 2 080 votes. Walter Reed du Parti libéral en obtient 1 826. Les résultats électoraux depuis 1867, L'Assomption, Assemblée nationale du Québec.</ref>, alors que l'Union nationale accède au pouvoir.

Lors des élections municipales de Montréal du Modèle:Date-, il est le premier à se déclarer candidat à la mairie. Il a comme adversaires Candide Rochefort, lui aussi un député de l'Union nationale, et le maire précédent, Camillien Houde, qui décide de se présenter de nouveau. Raynault est élu maire. Il obtient 56 212 votes, Houde en obtient 52 322 et Rochefort 18 913<ref>Robert Rumilly, Histoire de la province de Québec, tome XXXVI, p.66.</ref>. Une semaine après l'élection de Raynault, Duplessis fait verser à la ville de Montréal une somme de 1,2 million $ qui était due à celle-ci depuis plusieurs mois au chapitre de l'assistance-chômage. Bien que Raynault ne se soit pas fait élire avec une équipe organisée de conseillers, il parvient néanmoins à faire approuver à l'unanimité par le conseil municipal sa proposition pour la composition du comité exécutif (Ovide Taillefer, président, Frank Hogan, Trefflé Lacombe, Alfred Fillion et J.-E. Jeannotte). Il ne contrôle toutefois pas le conseil municipal, dont la majorité des membres resteront plutôt réticents à son égard durant son terme<ref name="Témoin">Adhémar Raynault, Témoin d'une époque, op. cit.</ref>. Au mois de Modèle:Date-, Raynault se rend à Londres, assister au couronnement du nouveau roi George VI. Raynault fit adopter la création d'un Bureau de révision de l'évaluation municipale.

Le mandat de Raynault à la mairie de Montréal se termine à la fin de 1938. Il ne représente pas lors de l'élection municipale du Modèle:Date-. Lors de cette élection, Camillien Houde est réélu maire de Montréal<ref>Élection de Camillien Houde à la mairie de Montréal, 11 décembre 1938, Bilan du siècle, université de Sherbrooke</ref>.

Raynault ne se représente pas comme député à l'Assemblée législative lors de l'élection de 1939.

Le second mandat d'Adhémar Raynault à la mairie de Montréal eut lieu durant la période où Camillien Houde était emprisonné par le gouvernement du Canada pour son opposition à la conscription. Il accueillit dans ses fonctions le général de Gaulle, président de la France libre, le Modèle:Date, alors qu'il célébrait son Modèle:53e.

Il a publié ses souvenirs politiques en 1970<ref name="Témoin"/>.

Il décède le Modèle:Date- à Sainte-Bruno au Saguenay-Lac-Saint-Jean à l'âge de 92 ans. Il est enterré au Cimetière Notre-Dame-des-Neiges, à Montréal<ref>Modèle:Ouvrage</ref>.

Le fonds d'archives d'Adhémar Raynault est conservé au centre d'archives de Montréal de Bibliothèque et Archives nationales du Québec<ref>Fonds Adhémar Raynault (P309) - Bibliothèque et Archives nationales du Québec (BAnQ).</ref>.

Notes et références

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Liens externes

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