Albert Ammons

{{#ifeq:||Un article de Ziki, l'encyclopédie libre.|Une page de Ziki, l'encyclopédie libre.}}

{{#invoke:Bandeau|ébauche}}

  1. redirect Modèle:Voir homonymes

Modèle:Infobox Biographie2

Albert Ammons est un pianiste américain de boogie-woogie, né à Chicago (Illinois), le Modèle:Date, mort le 2 ou Modèle:Date<ref name="Komara">Modèle:Ouvrage</ref>. « Il est l'une des figures majeures du développement et de la vulgarisation de ce style pianistique »<ref name="Komara"/>. Il produit de nombreux enregistrements, seul, en duo, en trio ou avec son propre groupe, et ce jusqu'à sa mort<ref name="Herzhaft">Modèle:Ouvrage</ref>.

Biographie

Adolescent, il pratique, avec son ami Meade Lux Lewis, en utilisant un piano mécanique pour se guider et développe un trémolo particulièrement puissant<ref name="Komara"/>. D'abord chauffeur de taxi<ref name="Herzhaft"/>, il commence à jouer dans des clubs de Chicago. Ammons et Lewis habitent dans le même immeuble que Pine Top Smith à South Parkway<ref name=Oliver>Modèle:Ouvrage</ref>. Pianiste de différents orchestres dans les années 1930, Ammons forme son propre groupe, les « Rhythm Kings » et enregistre à partir de 1936 (groupe et solo, duo et trio de piano). Son Boogie-Woogie Stomp, une nouvelle version de Pine Top's Boogie Woogie<ref name="Komara"/>, est le premier boogie-woogie à 12 mesures interprété par un orchestre avec piano, une formule qui sera imitée par de nombreux groupes de jazz<ref name="Eagle">Modèle:Ouvrage</ref>,<ref>Modèle:Ouvrage</ref>.

Après le célèbre concert « From Spirituals to Swing » au Carnegie Hall (avec Meade Lux Lewis et Pete Johnson)<ref>Modèle:Lien web</ref>, il s'installe à New York et accomplit de nombreuses tournées, essentiellement avec Pete Johnson.

Il enregistre pour Vocalion et Blue Note en 1939, puis pour Commodore, Victor et Decca. Il fait brièvement partie du Lionel Hampton Band en 1949<ref name="Komara"/>. Il enregistre également avec de nombreux chanteurs de blues, comme Big Bill Broonzy, Bumble Bee Slim, Big Joe Turner, Sister Rosetta Tharpe ou Sippie Wallace<ref name="Eagle"/>.

En dépit de l'amputation accidentelle d'un de ses doigts et des accès de paralysie, il ne cesse de jouer jusqu'à son décès.

Déjà mort lors de son arrivée à l'hôpital St. Bernard de Chicago le Modèle:Date-, il est inhumé dans le cimetière Lincoln<ref name="Eagle"/>.

Albert est le père du saxophoniste Gene Ammons<ref name="Komara"/>.

Son style

C'est un excellent pianiste de boogie-woogie et, parfois, de style stride. Il utilise l'intégralité de son clavier avec un sens du swing puissant et joyeux. Il a enregistré sous son nom, mais aussi avec ses collègues pianistes Meade Lux Lewis et Pete Johnson. « Toutes les illuminations de Lewis ou les subtilités de Jimmy Yancey lui sont étrangères, mais il est sans aucun doute le pianiste le plus puissant et le plus direct parmi les grands interprètes de boogie-woogie »<ref name="Herzhaft"/>.

Notes et références

Modèle:Références

Liens externes

Modèle:Portail