Amos (Québec)

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Modèle:Voir homonymes Modèle:Infobox Municipalité du Canada Amos est une ville située dans la MRC d'Abitibi en Abitibi-Témiscamingue, au Québec, au Canada<ref>Répertoire des municipalités : Amos (Abitibi) sur le site des Affaires municipales, régions et occupation du territoire.</ref>.

Seule ville majeure le long de la rivière Harricana, ses principales ressources sont l'eau de source et les produits forestiers (principalement le papier).

Première ville de l'Abitibi, elle fut baptisée à ce titre le « Berceau de l'Abitibi »<ref>Modèle:Lien web</ref>.

Toponymie

Fichier:CathédraleAmos.jpg
Cathédrale Sainte-Thérèse-d'Avila d'Amos

La Commission de toponymie écrit à son sujet : « La ville d'Amos, riveraine de l'Harricana, a reçu ce nom en l'honneur de lady Gouin, née Alice Amos, épouse de sir Lomer Gouin qui était premier ministre du Québec au moment de la fondation de la municipalité, en 1914. Auparavant dénommée Latulipe, du nom de Élie-Anicet Latulipe (1859-1922), évêque du diocèse d'Haileybury (1915-1922) qui englobait cette portion de territoire, le changement du nom de cet endroit a longtemps provoqué du regret au sein de la population pionnière, originaire de Saint-Prosper-de-Champlain dans la région de Trois-Rivières. Jadis le territoire portait le nom algonquin « Koakikashi », portage des grands pins, puis d'Harricana, souvent orthographié Harricanaw, à l'époque de la construction du chemin de fer Transcontinental<ref>toponymie.gouv.qc.ca</ref>. » En 2002 Amos pouvait s’enorgueillir d'être la deuxième municipalité québécoise et canadienne à élire un maire noir (Ulrick Chérubin), originaire d'Haïti.

Géographie

Modèle:Carte interactive MRC Située au cœur de l'Abitibi, Amos jouit, de par sa localisation, d'une situation privilégiée qui la place au centre des principales voies de circulation de la région. Elle est aussi traversée par la rivière Harricana, voie de communication qui a joué un rôle prépondérant au début du Modèle:Lien siècleModèle:Vérification siècle dans le développement et la colonisation de la région, reliant les nouveaux centres miniers entre eux. [1]

Municipalités limitrophes

Histoire

Ce que l'on appelle aujourd'hui l'Abitibi faisait partie de la Terre de Rupert, propriété de la Compagnie de la Baie d'Hudson jusqu'à son achat par le gouvernement du Canada en 1869. L'Abitibi a été annexée au Québec le Modèle:Date par décret fédéral<ref>Modèle:Lien web </ref>.

Amos a été le premier point de colonisation en Abitibi en raison de sa situation privilégiée le long de la rivière Harricana. La colonisation débuta en 1910, la municipalité d'Amos étant fondée légalement en 1914, avec l'émission de la première charte municipale<ref>Modèle:Lien web </ref>. Le nom de la ville provient du nom de famille d'Alice Gouin (née Alice Amos), épouse du Premier ministre du Québec de l'époque, Lomer Gouin<ref>Modèle:Lien web </ref>.

Berceau de l'Abitibi à juste titre, c'est en Modèle:Date- qu'y débarqueront les premiers convois de colons abitibiens transportant Modèle:Nobr issus de Modèle:Nobr. Celui auquel d'ailleurs on affublera le vocable de Père de l'Abitibi, l'avocat Hector Authier, deviendra de 1914 à 1918 le premier maire d'Amos et préfet du comté d'Abitibi naissant.

Au début du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle, la région de l'Abitibi-Témiscamingue apparaissait comme une terre promise, un vaste territoire vierge qu'il fallait coloniser. Venus des régions plus au sud, des milliers d'habitants s'y installèrent afin d'en exploiter les ressources naturelles.

Chronologie municipale

Climat

Modèle:Climat

Démographie

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Administration

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Ulrick Chérubin, maire d'Amos de 2002 à 2014, lors d'un événement associé aux festivités du Modèle:100e de la ville.

Le maire Ulrick Chérubin (mort en fonction en Modèle:Date-) était, avec Michel Adrien (maire de Mont-Laurier), un des deux seuls maires issus d'une minorité ethnique (haïtien) au Québec<ref>Modèle:Lien web </ref>. Lors de ses mandats Ulrick Chérubin était un ardent défenseur de la création d'une passerelle reliant les deux rives de la rivière Harricana qui traverse la ville. La passerelle fut construite en son honneur et officialisée en 2018<ref>Modèle:Lien web</ref>.

Les élections municipales se font en bloc pour le maire et les six conseillers<ref name="DGEQ">Modèle:Lien web</ref>.

Selon les données statistiques annuelles compilées par le MAMH (Ministère des affaires municipales et de l'Habitation du Québec), la valeur foncière totale des bâtiments et terrains taxables sis sur le territoire de la Ville d'Amos (valeur uniformisée) s'établissaient à Modèle:Nombre ($CAD) en 2019 et Modèle:Nombre ($CAD) en 2020, soit un bond de Modèle:Nobr ($CAD)<ref>Modèle:Lien web</ref>.

Amos
Maires depuis 2002
Élection Maire Qualité Résultat
2002 Ulrick Chérubin Voir
2005 Voir
2009 Voir
2013 Voir
2015 Sébastien D'Astous Voir
2017 Voir
2021 Voir
Élection partielle en italique
Depuis 2005, les élections sont simultanées dans toutes les municipalités québécoises

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Sports

Amos a accueilli les Jeux du Québec durant l'hiver 1978 ainsi que pendant l'été 2005, soit du 5 au Modèle:Date-<ref>Modèle:Lien web</ref>.

La ville est représentée par les Forestiers dans la ligue de hockey midget AAA du Québec depuis la saison 1990-91. Les équipes Kodiak de l'école secondaire La Calypso et de la Polyvalente de la Forêt évoluent dans plusieurs domaines tels le basket-ball, la gymnastique et le volleyball. La natation quant à elle est représentée par le club de Aquamos, le cyclisme est représenté par le Club Cycliste d'Amos et le vélo de montagne par le Club Vélo-XTRM Amos.

Culture

Fichier:Maison de la culture d'Amos.jpg
Maison de la culture d'Amos, Québec

Amos possède une école de théâtre (l'école d'arts La Rallonge) ainsi que plusieurs équipes d'improvisation Modèle:Référence nécessaire<ref>Modèle:Lien web.</ref>.

Depuis 2007, le festival estival annuel H20 a lieu dans la ville d'Amos. Lors de cet évènement, les festivaliers peuvent notamment assister à des spectacles de musique, participer à des courses de bateaux et expérimenter de nombreux divertissements familiaux. En 2018, il y a eu un achalandage record de Modèle:Nombre et 388 bénévoles<ref>Modèle:Lien web</ref>.

Depuis 2013, la ville est l'hôte de la fête éclectique envahissante de l'Abitibi-Témiscamingue. Comme le dit son nom, cet événement célébrera l'éclectisme culturel, en envahissant des espaces de diffusion alternatifs et inusités sur le territoire de la MRC Abitibi. Modèle:Référence nécessaire. Le festival existait toujours en 2016<ref>Modèle:Lien web.</ref>.

Le Conseil de la culture de l'Abitibi-Témiscamingue est le conseil régional de la culture qui accompagne le développement des artistes professionnels et des organismes culturels sur tout le territoire de la région, incluant la ville d'Amos<ref>Modèle:Lien web</ref>.

La ville d'Amos a également une bibliothèque municipale se trouvant dans la Maison de la culture d'Amos. Le Centre d'exposition d'Amos est également présent dans ce bâtiment.

À Amos se trouve aussi la maison Hector-Authier, construite en 1912. Cette demeure, d'un grand intérêt patrimonial, est aujourd'hui un lieu d'interprétation.

Personnalités connues

Évêché

Pensionnat autochtone d'Amos (Saint-Marc-de-Figuery)

L'ancien pensionnat indien d'Amos (IRS) était situé à Saint-Marc-de-Figuery à une quinzaine de kilomètres au sud d’Amos. Il faisait partie de l'un des 139 pensionnats pour Autochtones du Canada (12 au Québec). Ouvert en 1955, l'école et le pensionnat ont fermés le Modèle:Date-<ref>Modèle:Lien web</ref>.

Communautés avoisinantes

Littérature

La Cathédrale Sainte-Thérèse-d'Avila, son architecture, son histoire, sa crypte où sont inhumés les pères fondateurs d'Amos, voire de l'Abitibi elle-même, [[Mgr Dudemaine|Modèle:Mgr Joseph-Oscar-Viateur Dudemaine]] et Hector Authier, sont avantageusement mis de l'avant dans le roman arthurien L'ultime trésor<ref>Modèle:OuvrageModèle:Citation bloc</ref> écrit par Joël Pagé en 2017. Il en est également de même de deux autres particularismes patrimoniaux de cette ville, soit son hôpital régional spécialisé en traumatologie, l'Hôtel-Dieu d'Amos, de même que la rivière Harricana qui traverse du sud au nord cette ville.

Notes et références

Modèle:Références

Annexes

Modèle:Autres projets

Articles connexes

Liens externes

Modèle:Palette Modèle:Portail