Anabaena

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Modèle:Lang est un genre de cyanobactéries filamenteuses (anciennement appelées algues bleues) de la famille des Nostocaceae, que l'on trouve dans le plancton.

Écologie, biologie

Fichier:Anabaena sp. 1.jpg
Colonie d'Anabaena à La Réunion.

Ces cyanobactéries sont connues pour leur capacité à fixer l'azote, et elles forment une relation de symbiose avec certaines plantes, telles les fougères aquatiques (du genre Modèle:Lang). Pour cette raison ce sont des organismes de laboratoires qui ont été utilisés pour étudier la capacité de certains polluants (pétroliers notamment<ref name=PollPetrol91/>) à inhiber la fixation de l'azote (ou d'ailleurs d'autres gaz)<ref name=PollPetrol91>Singh, A. K.; Gaur, J. P. Inhibition of NO3-, NH4+, and PO43- uptake in Anabaena doliolum exposed to a petroleum oil. Ecotoxicology and Environmental Safety. April 1991; 21 (2):103-108. </ref>,<ref>Singh, A. K.; Kumar, H. D. Inhibitory effect of petroleum oil on photosynthetic electron trans[fer] system in the cyanobacterium Anabaena doliolum. Bulletin of Environmental Contamination and Toxicology. December 1991; 47 (6):890-895.</ref>

C'est l'un des quatre genres de cyanobactéries produisant des neurotoxines qui peuvent dans certaines conditions s'avérer dangereuses tant pour la vie sauvage ou pour les animaux d'élevage et les animaux de compagnie.

Identification, taxonomie

En 1999, un projet de séquençage ADN a été mené, et a permis de décoder le génome complet d'Anabaena, qui est constitué de 7,2 millions de paires de bases.
L'étude s'est concentrée sur les hétérocystes, qui transforment l'azote en ammoniaque. Certaines espèces d'Modèle:Lang ont été utilisées dans des rizières, prouvant qu'elles constituent un engrais naturel efficace.

Leur identification, comme celle des cyanobactéries en général<ref>Rippka, R. (1988). Recognition and identification of cyanobacteria. Methods Enzymol 167, 28-67.</ref>, relève de spécialistes.
La réaction en chaîne par polymérase (PCR) commence à pouvoir être utilisée pour identifier les espèces par leur ADN<ref>Rasmussen, U. & Svenning, M. M. (1998). Fingerprinting of cyanobacteria based on PCR with primers derived from short and long tandemly repeated repetitive sequences. Appl Environ Microbiol 64, 265-272.</ref>.
Sur la base de premières analyses phylogénétiques (basées sur l'étude de l'ARN)<ref>Pirjo Rajaniemi, Pavel Hrouzek, Klára Kaštovská, Raphaël Willame, Anne Rantala, Lucien Hoffmann, Jiří Komárek et Kaarina Sivonen, Phylogenetic and morphological evaluation of the genera Anabaena, Aphanizomenon, Trichormus and Nostoc (Nostocales, Cyanobacteria) ; doi: 10.1099/ijs.0.63276-0 IJSEM January 2005 vol. 55 no. 1 11-26 (Résumé)</ref>, il existe des formes stables correspondant à chaque cluster phylogénétique (ex : longueur et largeur des akinètes qui pourraient être utiles pour classer les différentes souches d'Anabaena/Aphanizomenon), les analyses ARN montrant que la classification des anabaenoidés doit être révisée.

Liste des espèces et sous-espèces

Certaines classificationsModèle:Bioref,Modèle:Bioref préfèrent appeler ce genre Romanoa, cependant Anabaena demeure utilisé par la plupart des bases de données de référence, comme AlgaeBaseModèle:Bioref.

Selon Modèle:Bioref : Modèle:Colonnes


Voir aussi

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Articles connexes

Modèle:Colonnes

Références taxinomiques

Références

Modèle:Références

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