Anapsida

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Les anapsides (Anapsida) forment une sous-classe de vertébrés tétrapodes. Le terme anapside leur est attribué à cause de l'absence de fentes temporales au niveau du crâne et par opposition aux animaux synapsides (1 fosse) et diapsides (2 fosses). On considérait auparavant que les tortues, l'ordre des Testudines, appartenait à cette sous-classe. Aujourd'hui certains auteurs considèrent les testudines comme des diapsides ayant perdu leurs fosses temporales<ref>Modèle:Article</ref>.

Ancrage des tortues au sens des anapsides

Alors que l'on parlait traditionnellement de reptiles anapsides comme s'il s'agissait d'un groupe monophylétique, il a été suggéré que plusieurs groupes de reptiles ayant un crâne d'anapside pourraient être liés de façon lointaine. Les scientifiques discutent encore de la relation exacte entre les reptiles basaux (originaux) apparus pour la première fois dans le Carbonifère tardif et les divers reptiles du Permien qui avaient un crâne anapside et les tortues. Cependant, il a été suggéré par la suite que le crâne de tortue ressemblant à une anapside était dû à la réversion plutôt qu'à une descente anapside. La majorité des paléontologues modernes croient que les Testudines sont des descendants de reptiles diapsides ayant perdu leur fenêtre temporale. Des études phylogénétiques morphologiques plus récentes dans cet esprit ont placé les tortues fermement dans les diapsides<ref name=debraga&rieppel1997>Modèle:Article</ref>,<ref name=Parareptilia1>Modèle:Article</ref>,<ref name=Parareptilia2>Modèle:Article</ref>, certaines tortues locales constituant un groupe-frère pour les archosaures existants<ref name="Evans2009">Modèle:Article.</ref>,<ref name="Borsuk−Białynicka2009">Modèle:Article</ref> ou, plus communément, chez les Lepidosauromorpha<ref name = "Rieppel">Modèle:Article</ref>,<ref name="Li2008">Modèle:Article</ref>,<ref name=Bickelmann09>Modèle:Article</ref>,<ref name=Orovenator>Modèle:Article</ref>,<ref name=Sinosaurosphargis>Modèle:Article</ref>.

Position phylogénetique

Fichier:Cladogram Amniota A.jpg
Cladogramme des amniotes.

Toutes les études moléculaire ont fortement confirmé le placement des tortues chez les diapsides, et plus précisément chez les Archosauria (groupe incluant les Dinosauria) ou en faire un groupe-frère<ref name = "Mannen">Modèle:Article</ref>,<ref name = "Zardoya">Modèle:Article</ref>,<ref name = "Iwabe">Modèle:Article</ref>,<ref name = "Roos">Modèle:Article</ref>,<ref name = "Katsu">Modèle:Article</ref>,<ref name=Crawford12>Modèle:Article</ref>. Cependant, l'une des études moléculaires les plus récentes, publiée le 23 février 2012, suggère que les tortues sont des diapsides lépidosauromorphes, plus étroitement apparentées aux Lepidosauria, Lacerticia ou encore les Serpentes<ref name ="turtlelizard">Modèle:Article</ref>.

La réanalyse de phylogénies antérieures suggère qu’elles classent les tortues comme des anapsides, à la fois parce qu’elles ont assumé cette classification (la plupart d’entre elles étudient le type de tortues anapsides) et parce qu’elles n’ont pas échantillonné suffisamment de taxons existants et fossiles pour construire le cladogramme. Il est suggéré que Testudines se soit écarté d'autres diapsides, il y a entre 200 et 279 millions d'années, bien que le débat soit loin d'être réglé<ref name = "Rieppel"/>,<ref name = "Zardoya"/>,<ref>Modèle:Ouvrage, 3rd ed. 2004 Modèle:ISBN</ref>. Bien que procolophonidés ait réussi à survivre dans le Trias, la plupart des autres reptiles dotés de crânes anapsides, y compris les millerettidés, nycteroleteridés, et pareiasaures, se sont éteints lors de l'extinction Permien-Trias.

Malgré les études moléculaires, certaines preuves contredisent leur classification en tant que diapsides. Tous les diapsides connus excrètent de l'acide urique sous forme de déchets azotés, et il n'y a aucun cas connu de diapside revenant à l'excrétion d'urée, même lorsqu'ils reviennent à un mode de vie semi-aquatique. Les crocodiliens, par exemple, sont toujours uricotéliques, bien qu’ils soient également en partie ammonotéliques, ce qui signifie qu’ils excrètent une partie de leurs déchets sous forme d’ammoniac. L'uréotélisme semble être la condition ancestrale chez les amniotes primitifs et il est conservé par les mammifères, qui ont probablement hérité de l'uréotélisme de leurs ancêtres synapsides. L'ulotélisme suggérerait donc que les tortues étaient plus susceptibles d'être des anapsides que des diapsides. Le seul chélonien uricotélique connu est la tortue du désert, qui l'a probablement développée récemment pour s'adapter aux habitats du désert. Certains mammifères désertique sont aussi des uricotéliciens. Ainsi, puisque pratiquement tous les mammifères connus sont des uréotéliques, l'adaptation uricotélique est probablement le résultat de la convergence entre les espèces du désert. Par conséquent, les tortues devraient être le seul cas connu de reptile uricotelique redevenant uréotélique.

Notes

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Articles connexes

Liens externes

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