Angliers (Vienne)
Modèle:Voir homonymes Modèle:Infobox Commune de France
Angliers est une commune du Centre-Ouest de la France, située dans le département de la Vienne en région Nouvelle-Aquitaine. Modèle:Sommaire
Géographie
Géologie et relief
La région d'Angliers présente un paysage de plaines vallonnées plus ou moins boisées et des plaines de champs ouverts. Le terroir se compose :
- de sables verts pour 39 % et d'argilo pour 5 % sur les collines et dépressions sableuses des bordures du Bassin parisien ; les sables verts ou varennes sont constitués d’épais dépôts sableux sur lesquels se sont formées des sols sableux à argilo-sableux intercalés de niveaux marneux, profonds, acides ou neutres selon les secteurs, et tantôt arides ou tantôt hydromorphes. Ce sont des sols caractéristiques du Loudunais ;
- de calcaire pour 6 % dans les vallées et terrasses alluviales ;
- de groies pour 18 % dans les plaines calcaires : les groies sont des terres du Sud-Ouest de la France, argilo-calcaires, peu profondes - en général de moins de Modèle:Unité d’épaisseur – et plus ou moins riches en cailloux. Elles sont fertiles et saines et donc, propices à la polyculture céréalière mais elles s’assèchent vite ;
- d'argilo pour 37 % sur les terres de Doucins (c’est une terre argilo-limoneuse propre à la région) et les landes de la bordure Aquitaine<ref>Chambre Régionale d'agriculture de Poitou-Charentes - 2007</ref>.
Communes limitrophes
Hydrographie
La commune est traversée par La Briande sur une longueur de Modèle:Unité.
Climat
Le climat qui caractérise la commune est qualifié, en 2010, de « climat océanique altéré », selon la typologie des climats de la France qui compte alors huit grands types de climats en métropole<ref name=Joly>Modèle:Article</ref>. En 2020, la commune ressort du même type de climat dans la classification établie par Météo-France, qui ne compte désormais, en première approche, que cinq grands types de climats en métropole. Il s’agit d’une zone de transition entre le climat océanique, le climat de montagne et le climat semi-continental. Les écarts de température entre hiver et été augmentent avec l'éloignement de la mer. La pluviométrie est plus faible qu'en bord de mer, sauf aux abords des reliefs<ref>Modèle:Lien web</ref>.
Les paramètres climatiques qui ont permis d’établir la typologie de 2010 comportent six variables pour les températures et huit pour les précipitations, dont les valeurs correspondent à la normale 1971-2000Modèle:Note. Les sept principales variables caractérisant la commune sont présentées dans l'encadré ci-après.
|
Avec le changement climatique, ces variables ont évolué. Une étude réalisée en 2014 par la Direction générale de l'Énergie et du Climat<ref>Modèle:Lien web.</ref> complétée par des études régionales<ref>Modèle:PdfModèle:Lien web</ref> prévoit en effet que la température moyenne devrait croître et la pluviométrie moyenne baisser, avec toutefois de fortes variations régionales. Ces changements peuvent être constatés sur la station météorologique de Météo-France la plus proche, « Martaize », sur la commune de Martaizé, mise en service en 1993<ref>Modèle:Lien web</ref> et qui se trouve à Modèle:Unité à vol d'oiseau<ref>Modèle:Lien web.</ref>,<ref group=Note>La distance est calculée à vol d'oiseau entre la station météorologique proprement dite et le chef-lieu de commune.</ref>, où la température moyenne annuelle est de Modèle:Tmp et la hauteur de précipitations de Modèle:Unité pour la période 1981-2010<ref>Modèle:Lien web.</ref>. Sur la station météorologique historique la plus proche<ref group=Note>Par station météorologique historique, il convient d'entendre la station météorologique qui a été mise en service avant 1970 et qui est la plus proche de la commune. Les données s'étendent ainsi au minimum sur trois périodes de trente ans (1971-2000, 1981-2010 et 1991-2020).</ref>, « Poitiers-Biard », sur la commune de Biard, mise en service en 1921 et à Modèle:Unité<ref>Modèle:Lien web.</ref>, la température moyenne annuelle évolue de Modèle:Tmp pour la période 1971-2000<ref>Modèle:Lien web</ref> à Modèle:Tmp pour 1981-2010<ref>Modèle:Lien web</ref>, puis à Modèle:Tmp pour 1991-2020<ref>Modèle:Lien web</ref>.
Urbanisme
Typologie
Angliers est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee<ref group=Note>Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le Modèle:Date- en comité interministériel des ruralités.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>.
Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Loudun, dont elle est une commune de la couronne<ref group=Note>La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.</ref>. Cette aire, qui regroupe Modèle:Nobr, est catégorisée dans les aires de moins de Modèle:Unité<ref name="AAV2020">Modèle:Lien web.</ref>,<ref name="AAV20202b">Modèle:Lien web.</ref>.
Occupation des sols
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (78 % en 2018), une proportion identique à celle de 1990 (78 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : terres arables (50 %), zones agricoles hétérogènes (21,8 %), forêts (17,1 %), prairies (6,2 %), milieux à végétation arbustive et/ou herbacée (3,1 %), zones urbanisées (1,8 %)<ref name="CLC">Modèle:Lien web</ref>. L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)<ref group=Carte>Modèle:Lien web.</ref>.
Risques majeurs
Le territoire de la commune d'Angliers est vulnérable à différents aléas naturels : météorologiques (tempête, orage, neige, grand froid, canicule ou sécheresse), mouvements de terrains et séisme (sismicité modérée). Il est également exposé à un risque technologique, le transport de matières dangereuses<ref name=Géorisques>Modèle:Lien web</ref>. Un site publié par le BRGM permet d'évaluer simplement et rapidement les risques d'un bien localisé soit par son adresse soit par le numéro de sa parcelle<ref>Modèle:Lien web</ref>.
Risques naturels
Les mouvements de terrains susceptibles de se produire sur la commune sont des tassements différentiels<ref>Modèle:Lien web, chapitre Mouvements de terrain.</ref>. Le retrait-gonflement des sols argileux est susceptible d'engendrer des dommages importants aux bâtiments en cas d’alternance de périodes de sécheresse et de pluie<ref>Modèle:Lien web</ref>. 70 % de la superficie communale est en aléa moyen ou fort (79,5 % au niveau départemental et 48,5 % au niveau national)<ref group=Carte>Modèle:Lien web</ref>. Depuis le Modèle:Date-, en application de la loi ÉLAN, différentes contraintes s'imposent aux vendeurs, maîtres d'ouvrages ou constructeurs de biens situés dans une zone classée en aléa moyen ou fort<ref group=Note>Dans les zones classées en aléa moyen ou fort, différentes contraintes s'imposent :
- au vendeur d'informer le potentiel acquéreur du terrain non bâti de l’existence du risque RGA ;
- au maître d’ouvrage, dans le cadre du contrat conclu avec le constructeur ayant pour objet les travaux de construction, ou avec le maître d'œuvre, le choix entre fournir une étude géotechnique de conception et le respect des techniques particulières de construction définies par voie réglementaire ;
- au constructeur de l'ouvrage qui est tenu, soit de suivre les recommandations de l’étude géotechnique de conception, soit de respecter des techniques particulières de construction définies par voie réglementaire.</ref>,<ref>Modèle:Lien web</ref>.
La commune a été reconnue en état de catastrophe naturelle au titre des dommages causés par les inondations et coulées de boue survenues en 1982, 1999, 2005, 2010 et 2013, par la sécheresse en 1989 et par des mouvements de terrain en 1999 et 2010<ref name=Géorisques/>.
Toponymie
Modèle:… Le nom de la localité est attesté sous les formes Anglarias dès 644<ref>Dans un document non authentifié imputé à Clovis {{#ifeq: | s | Modèle:Siècle | IIe{{#if:| }} }}, fils de Dagobert</ref>,<ref>Ernest Nègre - Toponymie générale de la France - Page 385 - Modèle:ISBN.</ref>, Terra de Anglerio en 1100.
Ce toponyme dériverait du latin Angularias (angle, coin). Ernest Nègre pense que cela pourrait être lié à des maisons, ou terres en forme de coins.
Histoire
Politique et administration
Liste des maires
Modèle:ÉluDébut Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:ÉluFin
instances judiciaires et administratives
La commune relève du tribunal d'instance de Poitiers, du tribunal de grande instance de Poitiers, de la cour d'appel Poitiers, du tribunal pour enfants de Poitiers, du conseil de prud'hommes de Poitiers, du tribunal de commerce de Poitiers, du tribunal administratif de Poitiers et de la cour administrative d'appel de Bordeaux, du tribunal des pensions de Poitiers, du tribunal des affaires de la Sécurité sociale de la Vienne, de la cour d’assises de la Vienne.
Services publics
Les réformes successives de La Poste ont conduit à la fermeture de nombreux bureaux de poste ou à leur transformation en simple relais. Toutefois, la commune a pu maintenir le sien.
Politique environnementale
Protection de l’environnement
Depuis le Modèle:Date-, la commune est signataire de la charte Terre Saine - votre commune sans pesticides. La charte Terre Saine Poitou-Charentes invite les communes et les établissements publics intercommunaux à participer à la réduction des pesticides et à la préservation d'un environnement sain en région Poitou-Charentes.
Démographie
Le Modèle:Date-, ses habitants ont choisi comme gentilé Anglésiens (Modèle:Nobr) contre Anglésois (Modèle:Nobr) et Anglois (Modèle:Nobr).
Modèle:Population de France/section
En 2008, selon l’INSEE, la densité de population de la commune était de Modèle:Unité, Modèle:Unité pour le département, Modèle:Unité pour la région Poitou-Charentes et Modèle:Unité pour la France.
Économie
Selon la direction régionale de l'Alimentation, de l'Agriculture et de la Forêt de Poitou-Charentes<ref name="KG0kdQ">Fiches communales 2000 - 2010 de la Vienne</ref>, il n'y a plus que douze exploitations agricoles en 2010 contre 22 en 2000.
Les surfaces agricoles utilisées sont passées de Modèle:Unité à Modèle:Unité en Modèle:Nobr. 50 % sont destinées à la culture des céréales (blé tendre essentiellement mais aussi orges et maïs), 28 % pour les oléagineux (2/3 de tournesol et 1/3 de colza)<ref name="KG0kdQ" />.
L'élevage a disparu en 2010, alors qu'en 2000, celui-ci représentait Modèle:Unité de caprins et Modèle:Nobr de bovins. Quelques volailles étaient aussi élevées (Modèle:Nobr)<ref name="KG0kdQ" />. La disparition de l'élevage des caprins est révélatrice de l’évolution qu’a connu, en région Poitou-Charentes, cet élevage au cours des deux dernières décennies: division par trois du nombre d’exploitations, augmentation des effectifs moyens par élevage (38 chèvres en 1988, 115 en 2000), division par 10 des chèvreries de 10 à 50 chèvres qui représentaient 50 % des troupeaux en 1988, et multiplication par six des élevages de plus de 200 chèvres qui regroupent, en 2000, 45 % du cheptel. Cette évolution a principalement pour origine la crise de surproduction laitière de 1990-1991 qui, en parallèle des mesures incitatives, a favorisé des départs d’éleveurs en préretraite<ref>Agreste – Bulletin Modèle:N° de décembre 2005</ref>.
Culture locale et patrimoine
Lieux et monuments
Patrimoine religieux
- Église dédiée à saint Martin comme à peu près 4 000 autres édifices en France (8 000 en Italie). Saint Martin était très populaire au Moyen Âge. L'église Saint-Martin a été donnée en 1104 par Pierre II, évêque de Poitiers, à l'abbaye bénédictine de Marmoutiers. Le clocher est du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle. Avec sa flèche à huit pans, il fait Modèle:Unité de haut. Le portail est agrémenté de petites colonnes qui supportent des chapiteaux. Dans la partie supérieure, un décor végétal met en valeur une petite tête d'ange au sommet. L'église n'avait qu'une nef à l'origine. Une deuxième est construite en 1850. Cette nef est dite nef de la Sainte Vierge.
Patrimoine civil
- Le Donjon de Saint-Cassien.
- L'imposant château d'Angliers du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle.
Patrimoine naturel
Deux zones naturelles d'intérêt écologique, faunistique et floristique (ZNIEFF)<ref>Secrétariat scientifique de l'inventaire des ZNIEFF, DREAL Poitou-Charentes, 2011</ref> couvrent 84 % du territoire de la commune:
- la forêt de Scevolles,
- les plaines du Mirebalais et du Neuvillois.
La plaine de Saint-Jean de Sauves est classée comme zone Importante pour la conservation des oiseaux (ZICO)<ref>MNHN, DREAL Poitou-Charentes, 2011</ref>.
La forêt de Scévolles qui couvre 17 % du territoire communal est considéré comme un espaces naturels sensibles (ENS).
Plaines du Mirebalais et du Neuvillois
Les arbres remarquables
Selon l'Inventaire des arbres remarquables de Poitou-Charentes<ref>Poitou-Charentes Nature, 2000</ref>, il y a un arbre remarquable sur la commune qui est un tilleul à grandes feuilles qui se situe avenue Prince-d'Auvergne.
Personnalités liées à la commune
Jeanne Chalumeau (1920 - 2017) a tenu l'épicerie du village durant 57 ans, tout d'abord avec son mari, puis seule après le décès de ce dernier et de son fils. Elle a été décorée en Modèle:Date de l'ordre national du mérite par Jean-Pierre Raffarin et René Monory. Elle a pris sa retraite à 83 ans<ref>Modèle:Lien web</ref>, à contrecœur<ref>Modèle:Lien web</ref>,<ref>Modèle:Article</ref>.
En 1871, Henri de La Tour d'Auvergne-Lauraguais, ministre du Second-Empire décède au château d'Angliers. Ce château appartient à son épouse Émilie-Céleste Montault des Isles (1822-1857) qui en a hérité. Cette dernière est apparentée à une famille de notables angevins et compte dans ses proches parents, un préfet, un évêque et un prélat.
Le cardinal de Richelieu était propriétaire du donjon de Saint-Cassien.
En 1438, Anne de Fontenay, fille d'Amboise de Fontenay, Seigneur de Saint-Cassien, épouse Pierre de Beauvau du Rivau, conseiller et chambellan de Charles VII.
Héraldique
Voir aussi
Bibliographie
Articles connexes
Liens externes
Modèle:Autres projets Modèle:GeoGroup
Notes et références
Notes et cartes
- Notes
- Cartes