António Vitorino
António Manuel de Carvalho Ferreira Vitorino, né le Modèle:Date de naissance- à Lisbonne, est un homme politique portugais membre du Parti socialiste (PS).
Biographie
Un très jeune élu
Il adhère en Modèle:Date- au Parti socialiste (PS), peu après la révolution des Œillets. Il n'y reste pas et fonde alors différents mouvements de gauche. Il participe en Modèle:Date- à la création de l'Union de la gauche pour la démocratie socialiste (UEDS).
Lors des [[Élections législatives portugaises de 1980|élections législatives de Modèle:Date-]], il postule dans le district de Porto sur la liste du Front républicain et socialiste (FRS), une coalition réunissant notamment le PS et l'UEDS et se trouve élu député à l'Assemblée de la République à l'âge de Modèle:Unité.
Il obtient en Modèle:Date- une licence en droit à l'université de Lisbonne. Il y enseigne à partir de l'année suivante.
Ascension institutionnelle
Redevenu membre du PS, il est réélu député aux [[Élections législatives portugaises de 1983|élections législatives anticipées de Modèle:Date-]]. Il est alors nommé à Modèle:Unité secrétaire d'État aux Affaires parlementaires dans le gouvernement de grande coalition de Mário Soares.
La chute de l'exécutif conduit à un nouveau scrutin parlementaire en Modèle:Date-. Désormais élu dans le district de Braga, il prend la présidence de la commission parlementaire des Affaires constitutionnelles.
Il abandonne son mandat en Modèle:Date-, lorsqu'il devient secrétaire adjoint du gouverneur de Macao. En parallèle, il obtient une maîtrise en droit et sciences politiques. Il retrouve cependant l'Assemblée de la République en Modèle:Date-, représentant le district de Guarda.
Ministre, puis commissaire européen
Lors du renouvellement du Tribunal constitutionnel de l'été Modèle:Date-, il est élu à Modèle:Unité juge constitutionnel, sur proposition du Parti socialiste.
Il remet sa démission le Modèle:Date-, pour postuler aux élections européennes en tête de la liste socialiste. Il accède ainsi au Parlement européen et prend la présidence de la commission des Libertés civiles.
Il y siège à peine un an : lors des [[Élections législatives portugaises de 1995|élections législatives de Modèle:Date-]], il est réélu député, dans le district de Setúbal. Le Modèle:Date- suivant, António Vitorino est nommé à Modèle:Unité ministre de la Présidence et ministre de la Défense nationale du [[XIIIe gouvernement constitutionnel portugais|{{#ifeq:gouvernement | s | Modèle:Siècle | XIIIe{{#if:gouvernement| gouvernement }} }} constitutionnel]], du Premier ministre António Guterres.
Accusé de fraude fiscale, il démissionne du cabinet le Modèle:Date- et se met en retrait de la vie politique. Il y revient le Modèle:Date-, quand il devient commissaire européen à la Justice et aux Affaires intérieures (JAI) dans la commission Prodi.
Derniers engagements
En Modèle:Date-, quelques semaines avant la fin de son mandat, il est pressenti pour prendre la succession d'Eduardo Ferro Rodrigues en tant que secrétaire général du Parti socialiste, mais il refuse de présenter sa candidature. Son nom est alors évoqué pour une éventuelle candidature à l'[[Élection présidentielle portugaise de 2006|élection présidentielle de Modèle:Date-]], là encore sans aboutir.
Peu après avoir quitté la Commission européenne, il est nommé coordonnateur du programme électoral du PS pour les [[Élections législatives portugaises de 2005|élections législatives anticipées de Modèle:Date-]] par le secrétaire général du parti José Sócrates. Réélu à cette occasion député de Setúbal, il suspend son mandat en Modèle:Date- et démissionne du Parlement le Modèle:Date-.
Après la politique
Avocat de profession, il a été vice-président de Portugal Telecom International, membre du conseil d'administration de Siemens Portugal, président de la fondation Res Publica Modèle:Incise et commentateur politique sur RTP 1. Il préside Notre Europe-Institut Jacques Delors, le think tank européen fondé par Jacques Delors, entre Modèle:Date- à Modèle:Date-.
En Modèle:Date-, António Vitorino est élu directeur général de l'Organisation internationale pour les migrations (OIM), un poste occupé par les États-Unis depuis la création de l'institution en 1951<ref>Modèle:Article.</ref>.
Vie privée
Il est marié et père de deux enfants.
Notes et références
Voir aussi
Articles connexes
- Politique du Portugal
- XIIIe gouvernement constitutionnel portugais
- Commission Prodi
- Parti socialiste
Liens externes
- Modèle:Autorité
- Modèle:Bases vie publique
- {{#invoke:Langue|indicationDeLangue}} CV sur les archives de la Commission européenne