Henri Becquerel

{{#ifeq:||Un article de Ziki, l'encyclopédie libre.|Une page de Ziki, l'encyclopédie libre.}}
(Redirigé depuis Antoine Henri Becquerel)

Modèle:Voir homonymes Modèle:Voir famille Modèle:Infobox biographie2

Antoine Henri Becquerel, né le Modèle:Date de naissance dans le [[12e arrondissement de Paris|Modèle:12e arrondissement de Paris]]<ref>État civil reconstitué de Paris, vue no 12.</ref> et mort le Modèle:Date de décès au Croisic, est un physicien français. Il découvre la radioactivité en 1896 et il est lauréat de la moitié du prix Nobel de physique de 1903 (partagé avec Marie Curie et son mari Pierre Curie)<ref name=laureat_nobel_1903/>.

C'est en son honneur que l'unité d'activité a été appelée le becquerel (Bq).

Biographie

Son père, Alexandre Edmond Becquerel, et son grand-père, Antoine Becquerel, étaient des physiciens, professeurs au muséum national d'histoire naturelle de Paris. Il naît même dans ces bâtiments, tout comme son père.

Il effectue ses études au lycée Louis-le-Grand. En 1872, il entre à l'École polytechnique, puis en 1874 obtient l'école d'application des Ponts et Chaussées.

En 1874, il se marie avec Lucie Jamin, fille de Jules Jamin, un de ses professeurs de physique à l'École polytechnique, avec qui il a un fils, Jean (1878-1953). En 1890, devenu veuf, il épouse en secondes noces Louise Lorieux (1864-1945), fille d'Edmond Lorieux, inspecteur général des Mines, et nièce du vice-président du Conseil général des ponts et chaussées.

Il obtient son diplôme d'ingénieur en 1877, et s'oriente vers la recherche. Ses premiers travaux concernent l'optique, puis il s'oriente à nouveau à partir de 1875 vers la polarisation. En 1883, il étudie le spectre infrarouge des vapeurs métalliques, avant de se consacrer, en 1886, à l'absorption de la lumière par les cristaux. Il finit par soutenir sa thèse de doctorat en 1888 (Recherches sur l'absorption de la lumière)<ref>Modèle:Lien web.</ref>.

L'année suivante, il est élu à l'Académie des sciences, comme son père et son grand-père l'avaient été avant lui. Après la mort de son père en 1892, il poursuit son travail et finit par entrer comme professeur à l'École polytechnique en 1895, où il succède à Alfred Potier.

En 1896, Becquerel découvre la radioactivité de manière inattendue, alors qu'il fait des recherches sur la fluorescence des sels d'uranium<ref>Henri Becquerel, Comptes-rendus de l'Académie des sciences, séance du 24 février 1896, « Sur les radiations émises par phosphorescence » sur le site www.bibnum.education.fr.</ref>. Sur une suggestion d'Henri Poincaré, il chercha à déterminer si ce phénomène était de même nature que les rayons X, produits artificiellement par un tube de Crookes. C'est en observant une plaque photographique mise en contact avec le matériau qu'il s'aperçoit qu'elle est impressionnée même lorsque le matériau n'a pas été soumis à la lumière du Soleil : le matériau émet son propre rayonnement sans nécessiter une excitation par de la lumière. Ce rayonnement fut baptisé hyperphosphorescence. Il annonce ses résultats le Modèle:Date-, avec quelques jours d'avance sur Modèle:Référence nécessaire. Cette découverte lui vaut la médaille Rumford en 1900.

Fichier:Section polie de pechblende. La Commanderie, Vendée, France.jpg
Section polie de pechblende.
Fichier:Radiogramme de contact de la pechlende avec ses hydroxydes d'uranium..jpg
Papier photographique impressionné par le rayonnement de la pechblende.
Fichier:Nobel Pierre et Marie Curie 1.jpg
Le diplôme de prix Nobel de physique 1903 attribué pour moitié à Pierre et Marie Curie, pour moitié à Henri Becquerel. Son nom figure dans le texte de la récompense remise au couple.

En 1897, Marie Curie choisit ce sujet pour sa thèse de doctorat. Elle révèle les propriétés ionisantes de ce rayonnement puis, avec son époux Pierre Curie, découvre les éléments chimiques qui en sont à l'origine. Elle rebaptise cette propriété radioactivité.

En 1903, après la découverte du polonium et du radium par Marie et Pierre Curie, Becquerel reçoit la moitié du prix Nobel de physique (l'autre moitié est remise aux époux Curie) Modèle:Citation. En 1908, il devient membre étranger de la Royal Society. Il meurt quelque temps plus tard, au manoir de Pen Castel, propriété que sa belle-famille, les Lorieux, possédait au Croisic.

Par ailleurs, l'unité physique de la radioactivité, le becquerel (Bq), fut nommée en son honneur.

Depuis 1999, le Laboratoire National Henri Becquerel (LNHB), issu de la fusion en 1999 du LMRI et du LPRI<ref>Historique LNHB.</ref>, du Commissariat à l'énergie atomique et aux énergies alternatives (CEA), porte son nom.

Œuvres

  • Notice sur Charles-François de Cisternai Du Fay, physicien, intendant du Jardin royal des Plantes (1698-1739),1893
  • Leçon d'ouverture du cours de physique appliquée à l'histoire naturelle, au Muséum. Principaux travaux des anciens professeurs, 1892
  • Recherches sur l'absorption de la lumière (Gauthier-Villars, Paris), 1888

Famille

Notes et références

Modèle:Références

Annexes

Modèle:Autres projets

Bibliographie

Article connexe

Liens externes

Bases de données et dictionnaires

Modèle:Liens

Modèle:Début dynastie Modèle:Insérer dynastie Modèle:Fin dynastie Modèle:Palette Modèle:Portail