Atomium

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Modèle:Voir homonyme Modèle:Infobox Monument

L’Atomium est un monument de Bruxelles, en Belgique, construit à l'occasion de l'Exposition universelle de 1958 et représentant la maille conventionnelle du cristal de fer (structure cubique centrée) agrandie Modèle:Nombre de fois. Il est situé à Laeken sur le plateau du Heysel où eut lieu cette exposition.

Description

L’Atomium a été créé par l’ingénieur André Waterkeyn et érigé par les architectes André et Jean Polak pour l’Exposition universelle de 1958 à Bruxelles en Belgique. Il est devenu, au même titre que le Manneken-Pis et la Grand-Place, un symbole de la capitale de la Belgique. Modèle:Refnec

Fichier:Atomium Bruxelles 03.jpg
Descriptif de l'Atomium

C’est un édifice à mi-chemin entre la sculpture et l’architecture qui culmine à Modèle:Unité, dont la masse en 1958 est de Modèle:Nombre (Modèle:Nombre en 2006). Il se compose d’une charpente d’acier et de trois piliers bipodes portant neuf sphères de Modèle:Unité de diamètre pour environ Modèle:Unité (une à chacune des 8 points et une au milieu) reliées entre elles par 20 tubes de Modèle:Unité de diamètre (12 de Modèle:Unité de long pour les arêtes du cube et 2 tubes de Modèle:Unité de long pour les 4 diagonales) et revêtues, à l'origine, d’aluminium.

Sur les neuf sphères, six sont rendues accessibles au public, chacune comportant deux étages principaux et un plancher inférieur réservé au service.

Le Tube central contient l’ascenseur le plus rapide de l’époque (Modèle:Unité) installé par la succursale belge de la firme suisse Schlieren (reprise plus tard par Schindler)<ref>Modèle:Lien web</ref>. Il permet à Modèle:Nombre d’accéder au sommet en Modèle:Nombre. Les escaliers mécaniques installés dans les tubes obliques, comptent parmi les plus longs d’Europe. Le plus grand mesure Modèle:Unité de long.

Construction

La construction de l’Atomium fut une prouesse technique<ref>Modèle:Lien web</ref>,<ref>Modèle:Lien web</ref>.

Le peintre Roger Hebbelinck (1912 -1987) et le sculpteur Ernest Salu (1909 -1987) filment avec des droits exclusifs la construction de l’Atomium. Le documentaire « Construction de l’Atomium » (1957 - 26′- réalisation : E. Salu et R. Hebbelinck, musique : Christian Leroy)<ref>Modèle:Lien web</ref> est primé à Anvers en 1958. Un reportage de la télévision belge (RTBF) de Francis Drapier réalisé en 1988 reproduit de larges extraits de ce documentaire<ref>Modèle:Lien web.</ref>.

Conservation

Modèle:Section à sourcer L’Atomium, conçu pour durer six mois, n’était pas destiné à survivre à l’Exposition universelle de 1958<ref>Modèle:Lien web</ref>, mais sa popularité et son succès en ont fait un élément majeur du paysage bruxellois. Sa destruction fut donc reportée d’année en année jusqu'à ce que l'on y renonce.

Détail de la boule centrale de l'Atomium durant sa rénovation, 2005.
Détail de la boule centrale de l'Atomium durant sa rénovation, 2005.

Durant les Modèle:Nobr, l’urgence d’une rénovation en profondeur devint une évidence. Devant l’importance des investissements nécessaires, la question de la conservation d’une construction qui n’était à l’origine destinée qu’à durer quelques mois fut à nouveau posée. Personne ne souhaitait une démolition. Une alternative prévoyait de ne réparer que les surfaces extérieures et d’abandonner l’exploitation de l’édifice. Devant les vives réactions suscitées par ces deux éventualités, il fut décidé de procéder à une complète réhabilitation.

L'Atomium, au seuil du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle, présentait un aspect terni, il était fortement dégradé par l’œuvre du temps, son étanchéité extérieure devenue inefficace et les éléments intérieurs de décoration et de mobilier au charme des Modèle:Nobr très abîmés. Seule la structure pouvait être conservée.

En 2001, le projet de rénovation est enfin lancé grâce à un partenariat entre l’État fédéral belge, la Région de Bruxelles-Capitale et Bruxelles-ville.

Réalisée par les sociétés BESIX et sa filiale Jacques Delens<ref>Modèle:Lien web</ref>, la rénovation a été entamée en Modèle:Date et a pris fin en Modèle:Date. La couverture originelle en aluminium a été remplacée par une nouvelle, plus résistante, en acier inoxydable, laquelle, en outre, est tout indiquée pour un monument symbolique du fer. Chaque sphère était recouverte à l’origine d’environ Modèle:Nombre d’aluminium. Une partie d’entre eux a été mise en vente en guise de souvenir. Tous ont été remplacés, pour chaque sphère, par Modèle:Nombre triangles en acier inoxydable. En outre, ces nouvelles plaques sont plus résistantes que les anciennes. Elles leur ressemblent cependant car elles portent le dessin des triangles originels qu'elles remplacent, cela afin de conserver à l'Atomium l'aspect que l'on avait appris à connaître depuis 1958. Comme à l'origine, sur chacune des neuf sphères, des réseaux électriques animent celle-ci de points lumineux animés de rapides mouvements circulaires reproduisant les électrons qui gravitent autour du noyau atomique. Le travail de montage de ce nouveau revêtement a été effectué par une grue qui amenait les plaques à leur emplacement où elles étaient mises en place par une équipe de cordistes, procédé utilisé pour éviter l'installation d'énormes échafaudages.

Le pavillon d'accueil est conçu par l'architecte Christine Conix (Conix Architecten) et construit entre décembre 2005 et juillet 2006

Réouverture

L’inauguration de la structure rénovée a eu lieu le Modèle:Date.

Pour fêter la rénovation de l’Atomium, une [[Pièce commémorative de 2 euros|pièce commémorative de Modèle:Nombre]] a été frappée en Modèle:Date.

Aménagement intérieur

Vue intérieure de l'Atomium.
Vue intérieure de l'Atomium.

Des six sphères accessibles au public, la sphère de base est réservée à l’exposition permanente consacrée aux Modèle:Nobr, l’Exposition universelle et la construction de l’Atomium. Une autre accueille des expositions temporaires, une troisième à vocation polyvalente permet l’organisation de différentes animations, films, concerts, fêtes ou conférences.

Dans la sphère centrale, un bar et dans la sphère supérieure, en plus du panorama, un restaurant. La sixième sphère est la boule des enfants, destinée à l’organisation d’ateliers de pédagogie urbaine, permettant aux enfants de six à douze ans d’y passer la nuit.

Le designer Ingo Maurer a dessiné des luminaires intérieurs de l’édifice.

Exploitation

De 1960 à 1962, un Grand Prix de Bruxelles automobile fut organisé non loin de celui-ci.

En 2013, la chaîne de télévision américaine CNN International a considéré l'Atomium comme monument le plus Modèle:Citation d'Europe devant la Modèle:Lien et la Casa Milà<ref>L'Atomium, monument le plus bizarre en Europe selon CNN, Le Vif, 23 janvier 2012.</ref>,<ref>{{#invoke:Langue|indicationDeLangue}}Modèle:Lang, CNN, publié le 18 janvier 2013.</ref>.

Une pièce de deux euros d'origine belge émise en 2006 représente ce monument.

Droit d'auteur et l'interdiction des représentations

Fichier:Atomium 010-censored.png
Photo avec l'Atomium effacé.

La Société belge des auteurs, compositeurs et éditeurs revendique jusqu'en 2016 la défense du droit d'auteur de l'Atomium et, comme représentant des ayants droit, en interdit alors la publication d'images sans contrepartie financière.

Bart Somers, ancien président des Libéraux et démocrates flamands (VLD) et bourgmestre de Malines, organise en 2008 un concours de photos dont sont « effacées » les représentations de l'Atomium. Le but revendiqué est de lutter contre les droits d'auteurs jugés trop importants sur les représentations du monument<ref>Modèle:Lien web.</ref>.

La liberté de panorama entrée en application en Belgique le 15 juillet 2016 permet la diffusion de photographies de l'Atomium à partir de cette date<ref>Modèle:Lien web</ref>.

Dénomination et usage grammatical

Le mot Atomium est un mot-valise combinant les mots atome et aluminium, métal dont les sphères étaient initialement recouvertes<ref>Modèle:Lien web</ref>.

En français, il est employé aussi bien au masculin<ref>Modèle:Lien web</ref> qu'au féminin<ref name=":0">Modèle:Lien web</ref>, même si l'équipe officielle du monument préfère le féminin<ref name=":0" />.

En néerlandais, la question ne se pose pas puisque le mot est neutre : het Atomium.

Croyance populaire

Une croyance populaire veut que les neuf boules de l'Atomium représentent également les neuf provinces de Belgique, qui étaient les plus grandes divisions administratives du Royaume lors de sa construction pour l'exposition universelle de 1958, lorsque les entités fédérées (Communautés, Régions administratives et régions linguistiques) n'existaient pas encoreModèle:Référence à confirmer <ref>Modèle:Lien web</ref>. Il s'agit cependant d'une pure coïncidence car la structure avait initialement une dimension strictement scientifique.

Galerie d'images

Notes et références

Modèle:Références

Voir aussi

Modèle:Autres projets

Articles connexes

  • Il a construit l’Atomium, Trends/Tendances, 5 mai 2022, p. 19. Annonce le décès de Jan Cools, 92 ans, ingénieur originaire de Tessenderlo, qui a participé à la construction de l'Atomium et du Viaduc de Vilvoorde.

Concernant les cas similaires d'architectes interdisant la reproduction photographique de leurs œuvres :

Liens externes

Modèle:Palette Modèle:Portail