Autoradiographie

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Fichier:Autoradiography of a brain slice from an embryonal rat - PMID19190758 PLoS 0004371.png
« Autoradiogramme » (ou « autoradiographie ») d'une coupe (coronale) de cerveau embryonnaire de rat. Le marquage radioactif a été fait avec des séquences oligonucléotidiques conjugués avec de l'35S-dATP (désoxyadénosine triphosphate) qui se lie à du GAD67, acide glutamique Modèle:Nobr radiomarqué. Cet acide se montre ici surexprimé dans deux zones situées dans l'espace sous-ventriculaire du cerveau (zones noires correspondant aux niveaux élevés de radioactivité qui ont marqué la pellicule).
La barre d'échelle noire (en bas à gauche de l’image) correspond à une longueur de Modèle:Nombre. Elle est utilisée notamment pour observer le rôle de l'hypothalamus.

L’autoradiographie est une technique d'imagerie d'émission réalisée à partir d'une source radioactive placée au contact d'une émulsion ou d'un film photographique<ref name="Techn79">{{#invoke:Langue|indicationDeLangue}}Rogers, Andrew W (1979). Modèle:Lang. New York: Modèle:Lang. Modèle:ISBN.</ref>. Comme l'indique le préfixe auto-, à la différence de la microradiographie, la source de rayonnement n'est pas une source externe (de rayons X par exemple), mais elle est incluse dans l'échantillon dont on produit une image<ref name="Techn79" />. En cela elle diffère fortement des techniques radiographiques classiques qui sont des techniques d'imagerie de transmission.

Utilisations

L'autoradiographie est utilisée Modèle:Lang ou Modèle:Lang :

  • Dans l'industrie : notamment dans l'industrie nucléaire par exemple pour la détection de microfissures laissant passer du tritium ou pour l'étude de microstructures métalliques interagissant avec un environnement radioactif<ref name="TheseLelievre98">G Lelièvre (1998), Étude du rôle des précipités intermétalliques dans l'absorption d'hydrogène lors de la corrosion aqueuse d'alliages de zirconium / Modèle:Lang ; Thèse universitaire (Doctorat) ; 1998 Note(s) : 149Modèle:Nb p. (bibl.: 194 ref.) Ref Modèle:N° GRE1 0174 (résumé INIST/CNRS, Cote INIST : T 123239.</ref> pour connaître la distribution de la radioactivité d'un matériau.
    C'est dans ce cas une technique d'imagerie complémentaire (ou de substitution) aux techniques d'imagerie ionique (SIMS), et de la microanalyse nucléaire<ref name="TheseLelievre98" /> ;
  • En imagerie médicale : pour déterminer la biodistribution d'une substance radioactive dans un organe<ref>Jean Dutreix, Biophysique des radiations et imagerie médicale, Masson, 1997 Modèle:ISBN.</ref>. Elle a été découverte dans ce contexte conjointement par Jeanne Ferrier et Antoine Lacassagne en 1924.
  • En recherche : afin de détecter et quantifier une protéine spécifique dans un échantillon. En particulier après avoir effectué un western blot.

Notes et références

Modèle:Références

Modèle:Portail