Babouin olive
Modèle:Sous-titre/Taxon Modèle:Taxobox début Modèle:Taxobox Modèle:Taxobox Modèle:Taxobox Modèle:Taxobox Modèle:Taxobox Modèle:Taxobox Modèle:Taxobox Modèle:Taxobox Modèle:Taxobox Modèle:Taxobox Modèle:Taxobox taxon Modèle:Taxobox synonymes
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Le Babouin olive<ref name="cirad">Meyer C., ed. sc., 2009, Dictionnaire des Sciences Animales. consulter en ligne. Montpellier, France, Cirad.</ref> (Papio anubis) est un singe de la famille des Cercopithecidae. C'est l'espèce de babouins la plus répandue et la plus nombreuse : elle est présente dans 25 pays africains, du Mali à l'Éthiopie en passant par la Tanzanie. Des groupes isolés ont aussi été localisés dans certaines régions montagneuses du Sahara.
Dénominations
Le babouin olive est ainsi nommé pour son pelage qui, de loin, paraît gris-vert<ref name=Lang>Modèle:Lien web</ref>. Il est également appelé Babouin doguéra<ref name="EDM">Modèle:EDM</ref>, Babouin anubis<ref name="cirad"/>,<ref name="EDM"/> ou encore Babouin du Kenya<ref name="cirad"/>. Son nom scientifique vient du dieu égyptien à tête de chacal Anubis, dont le museau ressemble à celui du babouin.
Caractéristiques physiques
Lorsqu'on l'observe de plus près, on s’aperçoit que sa robe grisâtre possède en fait de multiples teintes noires et jaunes<ref name=Shefferly>Modèle:Lien web</ref>. Les mâles se distinguent par une crinière de poils épais. Les deux sexes diffèrent aussi par la taille et le poids<ref name=Shefferly/> : les mâles mesurent entre 60 et Modèle:Unité et pèsent 30 à Modèle:Unité tandis que les femelles mesurent entre 50 et Modèle:Unité et pèsent entre 15 et Modèle:Unité<ref name=Shefferly/>.
Comme les autres babouins, le babouin olive n’a pas une figure plate mais un long museau glabre ressemblant à celui d’un chien<ref name=Shefferly/>. Sa queue (entre 40 et Modèle:Unité) forme comme un V inversé, se dressant au-dessus du corps et se cassant pour pendre vers le bas. Ses callosités fessières sont quant à elles plus petites que chez les autres espèces de babouins<ref name=Shefferly/>. Comme la plupart des cercopithécinés, il dispose d'abajoues grâce auxquelles il peut stocker et conserver de la nourriture<ref name=Lang/>.
Habitat et distribution
Le babouin olive est présent sur un ensemble de 25 pays africains<ref name=Lang/>. Les limites exactes de cette zone sont un peu floues, les territoires des différentes espèces de babouins se superposant<ref name=Lang/>. Dans plusieurs cas, il en a résulté des croisements inter-espèces<ref name=Lang/>. Par exemple, le babouin olive se croise fréquemment avec le babouin hamadryas en Éthiopie<ref name=Lang/>, mais également parfois avec le babouin jaune et le babouin de Guinée<ref name=Shefferly/>. Bien qu’ils aient été observés, ces croisements n’ont jamais été étudiés en détail<ref name=Lang/>.
Au sein de sa répartition géographique étendue, le babouin olive peut être rencontré dans différents habitats<ref name=Shefferly/>. Il est généralement connu comme un singe des savanes, vivant dans les larges étendues de prairies<ref name=Shefferly/>. Ces dernières, spécialement celles situées à proximité de bois clairsemés, représentent une grande partie de son habitat, bien que le babouin vive également dans les jungles ou les déserts<ref name=Shefferly/>. Par exemple, en Ouganda ou en république démocratique du Congo, on peut trouver des populations de babouins olives vivant dans des forêts tropicales denses<ref name=Lang/>.
Régime alimentaire
Une des principales raisons expliquant la large diffusion de l’espèce est que le babouin olive n'est pas dépendant d'une source de nourriture unique<ref name=Lang/>. Il est omnivore, trouvant son alimentation dans n’importe quel environnement et capable de s’adapter à différentes stratégies pour trouver sa nourriture<ref name=Lang/>. Par exemple, un babouin olive vivant dans la steppe se nourrira différemment d’un autre vivant dans la forêt<ref name=Lang/>. Également, le babouin utilise l’intégralité de son environnement pour se nourrir : sur et sous le sol ou dans la canopée, alors que la plupart des animaux ne cherchent leur nourriture qu'à un seul niveau<ref name=Olejar>Modèle:Lien web</ref>.
Ainsi, une espèce arboricole comme le lémurien ne cherche jamais sa nourriture au sol. Le babouin olive cherchera dans toutes les zones possibles et mangera presque tout ce qu’il trouvera<ref name=Olejar/>. Cela inclut une grande variété de plantes, d’invertébrés et de petits vertébrés<ref name=Skelton>Modèle:Lien web</ref>. Le babouin olive mange feuilles, herbes, racines, écorces, fleurs, fruits, lichens, tubercules, graines, champignons, cormes et rhizomes<ref name=Skelton/>. Les cormes et les rhizomes sont particulièrement importants en période de sécheresse, l’herbe perdant une grande partie de sa valeur nutritionnelle<ref name=Skelton/>. Dans les régions arides, tels que les déserts du nord-est de l’Afrique, les petits invertébrés comme les insectes, les araignées et les scorpions constituent son alimentation<ref name=Skelton/>.
Le babouin olive est aussi adepte de la chasse, s’alimentant de petits rongeurs et lapins mais également parfois de mammifères, comme de petits primates<ref name=Lang/>. Sa limite est généralement les petits des antilopes tels que les faons de gazelle de Thomson ou d'impalas qui représentent 33 % de la nourriture issue de sa chasse<ref name=Lang/>. Il s’agit généralement d’une activité de groupe à laquelle participent indistinctement mâles et femelles<ref name=Lang/>.Il est intéressant de noter qu'il y a des preuves que ce comportement a été développé récemment<ref name=Strum>Modèle:Article</ref>. Dans une étude de terrain, un tel comportement a été observé comme commençant avec les mâles d’une troupe se répand pour impliquer les singes de tous âges et tous sexes<ref name=Strum/>.
Mœurs et reproduction
Le babouin olive vit en groupe de 15 à 150 individus, composés de quelques mâles, de femelles et de leurs petits<ref name=Lang/>. Il y a une hiérarchie sociale complète similaire à celle que l’on peut trouver chez d’autres primates tels que les gorilles ou les chimpanzés<ref name=Shefferly/>. Chaque babouin a un rang social dans le groupe dépendant de son degré de dominance<ref name=Lang/>. Chez les femelles, la dominance est héréditaire, les filles atteignant un rang proche de celui de leur mère<ref name=Lang/>. Les mâles doivent quant à eux établir leur dominance de manière plus brutale<ref name=Lang/>. Ils doivent essayer d’intimider les autres mâles et de les réduire à l’obéissance<ref name=Lang/>. Les combats ne sont pas rares entre les mâles, les perdants devant par la suite se soumettre aux vainqueurs<ref name=Lang/>.
Un rang social supérieur signifie un accès privilégié à la reproduction et à la nourriture, c’est pourquoi il y a naturellement un grand intérêt à lutter pour monter dans la hiérarchie, avec des jeunes mâles qui tentent constamment de gravir les échelons<ref name=Lang/>. Du fait que les femelles restent dans leur groupe leur vie entière alors que les mâles seront amenés à émigrer dans d’autres, il y a souvent un nouveau mâle défiant un plus vieux pour la dominance<ref name=Lang/>. Fréquemment, quand les plus vieux babouins chutent dans la hiérarchie, ils émigrent dans une autre tribu<ref name=Shefferly/>. En effet, il a été montré que les jeunes mâles qui les ont vaincus ont souvent tendance à les tyranniser par la suite<ref name=Shefferly/>.
Les femelles atteignent la maturité sexuelle entre 7 et 8 ans et les mâles entre 7 et 10 ans<ref name=Shefferly/>. Le début de l’ovulation chez la femelle signale au mâle qu’elle est prête pour l’accouplement. Pendant l’ovulation, la vulve des femelles gonfle et devient rouge vif<ref name=Motluk>Modèle:Article</ref>. Le gonflement rend ses mouvements difficiles et augmente les risques d’infection ou de parasitisme<ref name=Motluk/>. Cela attire également les mâles qui se battent entre eux pour définir lequel pourra s’accoupler avec la femelle<ref name=Motluk/>, les mâles les plus dominants ayant de plus grandes chances d’y parvenir puisqu’ils peuvent tenir les autres mâles à l’écart<ref name=Lang/>. La gestation dure 6 mois, chaque portée comptant un seul petit<ref>http://animaux.org/doguera.htm</ref>.
Certaines observations laissent suggérer qu’en Érythrée le babouin olive a formé une relation symbiotique avec la population menacée d’éléphants de ce pays. Les babouins s’abreuvent dans les trous d’eau creusés par les éléphants tandis que ces derniers utilisent les babouins perchés à la pointe des arbres comme un système d’alarme pour les avertir d’éventuels dangers<ref>Modèle:Lien web</ref>.
Le babouin olive et l'homme
Le Journal de Genève du 3 janvier 1960 rapporte que les autorités de la province de Bornu, dans le nord du Nigeria, ont donné des instructions aux indigènes pour l'empoisonnement des babouins olives, considérés alors comme "un fléau". 3000 babouins auraient été tués dans cette province en 1959 pour les mêmes raisons.
Notes et références
Modèle:Références Modèle:Traduction/Référence
Liens externes
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- Modèle:Fr+en Référence ITIS : Modèle:Trim Papio anubis (Lesson, 1827){{#ifeq:|nv| Non valide}}Modèle:Consulté le
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