Barrois mouvant
Modèle:Confusion {{#invoke:Bandeau|ébauche}}
Le Barrois mouvant, également appelé Barrois royal, est la partie occidentale du Barrois dans la mouvance du royaume de France<ref name="Académie">Modèle:Académie (Modèle:Nobr, Barrois mouvant).</ref>.
À partir de 1301, cette partie du duché de Bar située sur la rive gauche de la Meuse est sous suzeraineté du roi de France, dont le duc de Bar est par conséquent le vassal, tandis que la partie située sur la rive droite, dite Barrois non mouvant, reste sous la suzeraineté de l'empereur du Saint-Empire romain germanique. Le Barrois mouvant relève par conséquent du Parlement de Paris, tandis que le reste du duché relève de celui de Nancy. Cette situation se poursuit après l'intégration du duché de Lorraine dans le royaume de France en 1766, et ce jusqu'à la Révolution française<ref>Modèle:Lien web.</ref>.
Suzeraineté française
Traité de Bruges
Le Modèle:Date-<ref>Modèle:Ouvrage</ref>, l'empereur Albert de Habsbourg abandonna à Philippe IV le Bel, par le traité de Bruges, à la suite de la célèbre entrevue des Quatre-Vaux, à l'été 1299, dans ce lieu-dit situé sur la commune de Rigny-Saint-Martin, toutes prétentions du Saint-Empire romain germanique sur cette partie du Barrois.
Contexte
Le comte Henri III de Bar, prisonnier du comte de Flandres depuis 1297, est libéré et se voit contraint de se reconnaître vassal du roi de France pour ses terres situées à l'ouest de la Meuse ; il se fait ainsi homme lige du roi de France Modèle:Citation<ref>M. Merlin, Répertoire universel et raisonné de jurisprudence, Modèle:5e édition, volume 2, Bruxelles, Tarlier, 1828, Modèle:Pp. (lire en ligne)</ref>. Modèle:Citation<ref>Michel Bur, Lorraine-Champagne : osmose et confrontation in Lorraine et Champagne, mille ans d'histoire, sous la direction de Michel Bur et François Roth. Comité d'histoire régionale - Annales de l'Est. Modèle:6e série - Modèle:59e année - Numéro spécial - 2009. Modèle:ISSN. Modèle:P.</ref>.
Partitions du Barrois
Une partie du village de Domrémy Modèle:Incise dépendait de la châtellenie de Gondrecourt en Barrois non mouvant, tandis que l'autre partie relevait du comté de Champagne.
Cas particuliers, le Clermontois (région de Clermont-en-Argonne) et le Viennois (région de Vienne-le-Château) étaient détenus par le comte de Bar en fief de l'évêque de Verdun relevant de l'empereur. Leurs habitants utilisèrent souvent cette situation pour jouir d'une quasi-indépendance, entre le royaume de France et l'Empire.
Divisions administratives
Le Barrois mouvant était, avant l'édit de juin 1751, divisé en deux territoires : la partie Bar et l'autre du Comté de Bassigny. Le Duché de Bar, partie mouvante, était constitué de 2 bailliages. Le bailliage de Bar et le bailliage de Saint-Mihiel, qui était mi-mouvant, mi-non mouvant.
Le bailliage de Bar-le-Duc était subdivisé en plusieurs prévôtés. En 1708, il y en avait 6. Celle de Bar, celui de Souilly, de Pierrefitte, de Ligny, de Morlay et Longeville. Certains villages de la prévôté de Bar était mi-Barrois mi-terre de Ligny. D'autres dépendaient aussi d'Ancerville.
En 1708, Le Bassigny mouvant était composé de trois bailliages. La Marche, Gondrecourt et Bourmont. Eux-mêmes divisés en six châtellenies et prévôtés : La Marche, Conflans, Châtillon, Gondrecourt, La Mothe et Bourmont<ref>Modèle:Ouvrage.</ref>.
Après l'édit de juin 1751, il se composait du Bailliage de Bar et du Bailliage de La Marche.
Notes et références
Voir aussi
Sources primaires
- Modèle:Lien web, dans Modèle:Ouvrage.
- Modèle:Lien web, dans Modèle:Ouvrage.