Ben Johnson (athlétisme)

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Benjamin Johnson, dit Ben Johnson est un sprinteur canadien, spécialiste du Modèle:Unité, né le Modèle:Date à Falmouth en Jamaïque, dans la paroisse laïque de Trelawny.

Il est surtout connu pour avoir été reconnu coupable de dopage aux stéroïdes après sa victoire sur Modèle:Unité lors des Jeux olympiques de Séoul en 1988.

Biographie

Jeunesse et débuts

Ben Johnson arrive au Canada à l'âge de 15 ans, à Scarborough en Ontario, avec sa mère et ses cinq frères. Son père reste à Falmouth. Il rencontre l’entraîneur de l'Université York, Modèle:Lien, ancien champion du Canada du 100 mètres, et intègre le club des Scarborough OptimistsModèle:Refnec.

Il intègre l'équipe du Canada en 1980, qui ne participe pas aux Jeux olympiques de Moscou du fait du boycott des Jeux olympiques de 1980. Il remporte sa première médaille internationale aux Jeux du Commonwealth de 1982, où il termine deuxième du 100 mètres en 10 s 05, entre les Écossais Allan Wells et Cameron Sharp, dans une course avec un vent fort favorable de Modèle:UnitéModèle:Refnec.

Carrière sportive (1984 à 1988)

Aux Jeux de Los Angeles, Ben Johnson termine troisième du 100 mètres en 10 s 22 derrière Carl Lewis et Sam Graddy. Il remporte une seconde médaille de bronze olympique avec le relais canadien composé de Tony Sharpe, Desai Williams et Sterling HindsModèle:Refnec.

Il bat le record du Canada de Desai Williams le Modèle:Date- lors du meeting de Zürich, le passant de 10 s 17 à 10 s 12Modèle:Refnec.

Il devient champion du monde aux mondiaux de Rome en 1987, battant Carl Lewis et établissant un nouveau record du monde en 9,83 s (le précédent record de Calvin Smith était en 9,93 s)<ref name=Yahoo>« Il était une fois les Jeux - 8 », Yahoo.com.</ref>.

Il gagne la finale du 100 mètres masculin aux Jeux olympiques d'été de 1988 à Séoul en 9,79 s, devant Carl Lewis, son grand rival. Mais il est rapidement reconnu coupable de dopage au stanozolol (un stéroïde anabolisant), au moyen d'une analyse par chromatographie en phase gazeuse couplée à la spectrométrie de masse en tandem (GC/MS/MS), ce qui invalide ce nouveau record du monde. Ce contrôle positif brisera sa carrière et sa réputationModèle:Refnec.

Suspendu deux ans, il ne reviendra jamais au plus haut niveau mondial. Il affirmera plus tard avoir été dopé à son insu par un certain André Jackson, missionné selon lui par le « clan Lewis »<ref>« Ben Johnson accuse maintenant son ex-équipementier », Le Monde.fr, 19 mai 2014.</ref>.

Retour à la compétition et expérience d'entraîneur

Ben Johnson tente un retour en 1991. Aux Championnats du monde en salle, il termine quatrième du 60 mètres. Il ne se qualifie pas pour le 100 mètres des Championnats du monde à Tokyo, mais fait partie de l'équipe canadienne du 4 × 100 mètres. Avec Mike Dwyer, Cyprian Enweani et Peter Ogilvie, ils battent le record national lors des demi-finales. En finale, le quatuor termine huitième de la courseModèle:Refnec.

En 1992, il n'atteint que les demi-finales aux JO de Barcelone. Il est à nouveau reconnu positif à Montréal et Grenoble en 1993. L'IAAF le bannit alors à vie<ref name="Yahoo"/>. Le ministre des sports canadien, Pierre Cadieux, lui recommande alors de rentrer sur son île<ref>« La Commission Dubin et ce qui a suivi », radio-canada.ca, 21 septembre 2006.</ref>.

Son record, invalidé, sera battu en 2002 par Tim Montgomery en 9 s 78 au stade Charléty de Paris. Cependant, on apprit plus tard que celui-ci était également dopé et ce record fut lui aussi invalidé. C'est finalement Asafa Powell qui battra son temps le 14 juin 2005, avec 9 s 77.

En Modèle:Date-, il affirme avoir été victime d'un coup monté aux Jeux de SéoulModèle:Refnec.

En 1994, il est brièvement chargé de l'entraînement de Diego MaradonaModèle:Refnec.

En 1999, il est engagé par le dirigeant libyen Mouammar Khadafi comme préparateur physique de son fils, Al-Saadi, qui venait de rejoindre le club italien de Pérouse alors en Série A. Mais celui-ci ne disputera qu'un seul match, évoluant durant 15 minutes contre la Juventus, le reste du temps étant au mieux sur le banc des remplaçants avant d'être à son tour contrôlé positif. Quant à Ben Johnson, il se fera dérober, dans une rue de Rome, la valise contenant sa paie de préparateur physiqueModèle:Refnec.

Palmarès

Jeux olympiques

Championnats du monde en salle

Distinctions

Notes et références

Modèle:Références

Voir aussi

Bibliographie

Modèle:Article.

Liens externes

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