Beni Maouche

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{{#invoke:Bandeau|ébauche}} Modèle:Infobox Commune d'Algérie Beni Maouche ou Aīt Maouche (en kabyle : Modèle:Langue, en arabe : بني معوش) est une commune algérienne de la wilaya de Béjaïa, en Kabylie.

Située au pied du mont Ouchtoug. L'activité principale de la commune est l'agriculture, elle est connue par la production de la figue sèche et de l'huile d'olive.

Géographie

Localisation

Modèle:Communes limitrophes

Lieux-dits, écarts et quartiers

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Vue du village de Tiwal
Fichier:Stade de proximité d'Ath khiyar - Ait (beni) Maouche.jpg
Stade de proximité d'Ath Khiyar

Beni Maouche est composée des localités suivantes<ref name="JO67">Modèle:Article.</ref> :

Chef lieu: Letnayen

Aguemmoun, Tiwal, Bouikni, Aït Adjissa, Tizeght, Aït Ouamar, Taourirt, Ighil Ouatou, Igheldan, Djabia Kelaa, Akour, Tagounitt n Yighil, Boubirek, Iamarèn, Iboudraan, Ibaazizèn, Imaziten, Laazib Oualouach, Idjedarèn, Amegroud, Aourir, Tik°sarine, Taazibt, Tala n Tinzar, Laazib Sidi Sadek, Ighzer Oubelout, Trouna (issue de nom berbère outrounen qui signifie habitants proches des Étoiles)

Histoire

Avant l'époque coloniale française, l'appellation Laarache, fraction de la tribu des It-3idel, une confédération de tribus qui englobe les tribus suivante (Aqerruy n Tala n Tinzar, Chebana et "kaf It khiar". Cette dernière compte sept villages d'Aguemoun, Utrunen, Tizekht, ledjabia, Imaziten et It wem3uc qui englobe deux bourgs (Tagunitt n yighil et Bubirek).

À l'instauration de régime civil par l'administration coloniale française, la localité a été rattachée à la commune mixte de Guergour. L'administration a donné au départ le nom Kaf beni khyar, ensuite Beni Maouche siége du Caïd et la commune porte toujours ce nom des habitants de Tagunitt n Yighil<ref> >recueil auprès de des habitants du village.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>.

Letnayen était un petit village et grandit sans cesse avec l'extension de nouveaux quartiers.

Fichier:Ait Maouche Beni maouche krim belkacem boudiaf ait ahmed si hmimi et autres a Ait Maouche en 1962.jpg
Krim Belkacem, Mohammed Boudiaf, Hocine Aït Ahmed, Mohand Oulhadj et Si Hmimi Oufadel à Beni Maouche en 1962

La région a vu beaucoup de ses enfants donner leurs vie à la cause nationaliste durant la guerre d’Algérie, elle compte pas moins de 1014 maquisards morts au combat (chahids). Connue pour être un fief inexpugnable du combat pour l’indépendance de l’Algérie, beaucoup de maquisards notoires sont issus de la région tels que le commandant Si Hmimi Oufadhel, Si Arezki l'aures, Boukider Slimane, Bourdouz Abderrahamane, Ounas Arab, Chellah Mohand El Mouloud, Hilem Saad et autres.

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Lieu du tournage du premier film kabyle La Colline oubliée

Le 10 novembre 2000, la région a été ébranlée par un séisme d'une magnitude de 5.4 sur l'échelle de Richter dont l'épicentre était localisé à Beni Ourtilane.

Toponymie

À l'époque coloniale française, l'administration française, à travers ses « bureaux arabes », procède à l'arabisation et à la latinisation aussi des noms des lieux pour faciliter la prononciation. C'est ainsi que, par exemple, It imaouch est transformé en beni maouche, imazithen devient m'zita ou encore le mont achtoug en djebel trouna, enfin trouna est la forme arabisée d'othronen.

Économie

En plus des infrastructures laissées par les colons (quelques habitations, l'ancien siège de Daïra), le chef-lieu communal, Letnayen, connait un grand développement démographique et économique et contribue fortement aux caisses de la commune par les divers commerces installés par ses habitants et par ceux venant des autres communes avoisinantes. L'habitat est également un secteur dynamique (construction de villas, immeubles, etc.). Le souq n letnayen (marché du lundi) ensuite le mardi est considéré comme l’un des plus importants de la région.

Beni Maouche est célèbre pour la qualité de sa figue sèche. Il aura suffi d’une participation, en 1986, à la foire de Cherbourg pour que la figue de la région obtienne la reconnaissance des spécialistes et remporte le premier prix au concours organisé lors de la foire<ref>Modèle:Lien web.</ref>. Alors que l’exportateur Tamzali exportait ce produit, jusqu'à la fin des années 1960, dans quatorze pays européens. Une surface de près de Modèle:Unité est consacrée exclusivement à la culture biologique de la figue sèche, la récolte annuelle est estimée à 9000 quintaux. La figue sèche de Beni Maouche a obtenu le Modèle:Date- le label IG (Indication géographique) en même temps que la Deglet Nour de Tolga.

Le safran est cultivé dans la commune dans plusieurs safranières<ref>https://www.horizons.dz/amp/developpement-de-la-culture-du-safran-la-fievre-de-lor-rouge-sempare-de-bejaia/.</ref>.

Le lait coule en abondance dans cette localité classée « première, question production laitière ».

Climat

Le territoire de la commune étant d’une manière générale constitué d’un relief accidenté dont les creux et les monts sont très prononcés représentant des crêtes le long desquels sont fondés des villages. Le point culminant est Achtoug Modèle:Unité d'altitude, l'ancien village Othronen Modèle:Unité, ath kheyar avec Modèle:Unité d’altitude, Tizekht Modèle:Unité, Aguemoune Modèle:Unité, ath adjissa Modèle:Unité, tiwal Modèle:Unité, et laazib sidi sadek Modèle:Unité.

Le réseau hydrographique dont dispose la région est constitué essentiellement de l’oued Bou Sellam et de plusieurs cours d’eau temporaires. La commune dispose seulement de deux retenues colinéaires opérationnelles, de plusieurs puits et sources à usage surtout domestique. L’indisponibilité d’importants aquifères pose d’énormes problèmes, plusieurs puits arrivent à épuisement en période estivale. Quant au climat de la région, il est en général à tendance continentale semi-aride car la chaîne du Djurdjura amortit l’influence de la Méditerranée, et les précipitations sont caractérisées par l’irrégularité et l’agressivité ; elles sont suffisantes en hiver et faibles en été. Pour ce qui est des températures, elles sont très variables, avec un hiver rigoureux et un été très chaud et sec.

Personnalités liées à la commune

  • le commandant Si Hmimi Oufadel, natif du village aguemoune, chargé par le colonel Amirouche, de la sécurité du Congrès de la Soummam, le 20 août 1956 à Ifri
  • Arezki Laures, natif du village Tala N'Tinzar faisait partie du groupe de Mostefa Ben Boulaïd activant dans les Aurès. Ben Boulaïd l’avait affecté dans la vallée de la Soummam.
  • Boukider Slimane, natif du village Tiwel, maquisard, chef de la région 3.
  • Bourdouz Abderrahamane, commissaire politique, natif de Tagounith-Ighil, son nom a été donné à l’école des cadets de la nation de Béjaïa.
  • Battache Ali, natif d'Aguemoune, historien, et écrivain auteur d’études sur la confrérie Tariqa Rahmania.
  • Akli Kebaili, natif du village Tiwal, écrivain et militant de la cause berbère.
  • Lamari Idris, natif d'Aguemoune militant de la cause berbère, il faisait partie des 24 détenus du printemps berbère, le 20 avril 1980.
  • Cherif Hamia, natif du village Ait-Adjissa, champion du monde de boxe, il a remporté les prestigieux Golden Gloves le 16 juin 1953 au Chicago Stadium (USA).

Références

Modèle:Références

Modèle:Palette Modèle:Portail