Bernard Lafay

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Bernard Lafay, né le Modèle:Date de naissance à Malakoff (Seine) et mort le Modèle:Date de décès dans le Modèle:16e arrondissement de Paris<ref>État civil sur le fichier des personnes décédées en France depuis 1970</ref>, est un docteur en médecine et docteur ès sciences, membre de l'Académie de médecine et homme politique français.

Biographie

Père du docteur Philippe Lafay, Bernard Lafay est médecin généraliste et se fait remarquer par ses travaux. Mobilisé en 1939, il met ses connaissances professionnelles au service de la Résistance comme membre du Comité médical de la Résistance avec Gabriel Richet ce qui lui permet d'être élu en 1945 au Conseil municipal de Paris. Ses candidatures aux élections des deux Assemblées constituantes de 1945 et 1946 (à Paris) et de la première Assemblée nationale de Modèle:Date- (dans le Tarn), sous l'étiquette du parti radical sont des échecs. Il est cependant élu par cette Assemblée au Conseil de la République en 1946. Il est réélu au Sénat en Modèle:Date-.

Il en démissionne le Modèle:Date-, après avoir été élu député de la Modèle:2e de la Seine (partie ouest de la rive droite de Paris), à la tête d'une liste RGR-PR, avec Pierre de Léotard. Ils sont tous deux réélus en 1956.

Brièvement secrétaire d'État d'Edgar Faure, il devient l'année suivante son secrétaire d'État aux Affaires économiques dans le gouvernement de Joseph Laniel. Edgar Faure, devenu président du Conseil le rappelle en 1955 comme ministre de la Santé publique et de la Population.

Il entre à l'Académie de médecine en Modèle:Date-.

Bernard Lafay est battu de peu, lors des élections de Modèle:Date-, dans la [[Vingt-troisième circonscription de Paris de 1958 à 1986|Modèle:23e]] de Paris, par l'UNR Guy Vaschetti. Il retrouve cependant le Luxembourg en 1959. Il démissionne à nouveau en 1967 afin de se présenter aux élections législatives. Élu centriste PDM contre le député gaulliste sortant Jacques Sanglier, il se présente à nouveau l'année suivante, après la dissolution de l'Assemblée, mais cette fois sous les couleurs de l'UDR, avec, comme suppléant, son ancien adversaire Jacques Sanglier. Ce dernier reprend d'ailleurs son siège lorsque Lafay est nommé secrétaire d'État dans le gouvernement de Jacques Chaban-Delmas.

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Tombe de Bernard Lafay au cimetière du Montparnasse (division 2).

Il est président du conseil municipal de Paris et secrétaire général du Centre républicain de 1960 à 1968, membre du comité directeur du Centre républicain. Le centre républicain fut un ardent défenseur de l'Algérie française. Il est d'ailleurs membre en 1960 du Front national pour l'Algérie française<ref>https://abonnes.lemonde.fr/archives/article/1960/07/23/m-lanet-denonce-l-evolution-du-centre-republicain_2102447_1819218.html.</ref>.

Il est à l'origine de la réforme du statut de Paris et a été le dernier président du Conseil de Paris (1975-1977).

Impliqué dans la bataille municipale de 1977 au côté de Jacques Chirac, il meurt d'une crise cardiaque en pleine campagne électorale<ref> Très critiqué par la presse pour avoir osé se présenter dans le XVIIe arrondissement au nom des Républicains indépendants, face à Bernard Lafay, l'ancien ministre Michel d'Ornano se désiste au profit du docteur Philippe Lafay, fils du défunt sénateur et se replie sur le XVIIIe arrondissement, fief de gauche, où il est battu sans surprise.</ref>.

Il est inhumé au cimetière du Montparnasse (division 2), quasi-en face de la tombe de son ancien concurrent Jacques Chirac.

Fonctions gouvernementales

Hommages

Annexes

Notes et références

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Liens externes

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