Bicqueley
Modèle:Infobox Commune de France
Bicqueley est une commune française située dans le département de Meurthe-et-Moselle en région Grand Est.
Géographie
Le village de Bicqueley, de type village-rue, (zonage cadastral AB) est située à quelques kilomètres au sud-est de Toul dans la basse vallée de la Bouvade (qui prend sa source à Crézilles), juste en amont du confluent de cette rivière avec la Moselle.
Le ban communal, d'une superficie de 1682 hectares, est globalement de la forme d'un triangle dont l'un des côtés (ouest) est limité par la route départementale 674 (Toul - Colombey-les-Belles) le sud s’étend jusqu'à l'affluence du ruisseau Le Poisson<ref>Modèle:Lien web.</ref> avec la Bouvade. L'Est de la commune est bordé de massifs forestiers (zonage cadastral OD, OF) partagés avec les communes d'Ochey et Pierre-la-Treiche , ce dernier village délimite le nord de Bicqueley.
Ce massif boisé est traversé (du sud au nord) par le ruisseau de l'Arot<ref>Modèle:Lien web.</ref> (parfois orthographié Larot et Arrot<ref>Modèle:Lien web.</ref>) qui se jette dans la Moselle.
L'altitude moyenne du territoire communal est de 220 mètres environ.
Urbanisme
Typologie
Bicqueley est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee<ref group=Note>Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le Modèle:Date- en comité interministériel des ruralités.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>.
Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Nancy, dont elle est une commune de la couronne<ref group=Note>La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.</ref>. Cette aire, qui regroupe Modèle:Unité, est catégorisée dans les aires de 200 000 à moins de Modèle:Unité<ref name="AAV2020">Modèle:Lien web.</ref>,<ref name="AAV20202b">Modèle:Lien web.</ref>.
Occupation des sols
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (55,1 % en 2018), néanmoins en diminution par rapport à 1990 (56,6 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : forêts (40,7 %), terres arables (29 %), prairies (15,3 %), zones agricoles hétérogènes (10,8 %), zones urbanisées (3,6 %), eaux continentales<ref group="Note">Les eaux continentales désignent toutes les eaux de surface, en général des eaux douces issues d'eau de pluie, qui se trouvent à l'intérieur des terres.</ref> (0,3 %), milieux à végétation arbustive et/ou herbacée (0,2 %)<ref name="CLC">Modèle:Lien web</ref>. L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)<ref group=Carte>Modèle:Lien web.</ref>.
Toponymie
Anciennes mentions : Buculiaco en 922-962<ref name="Wirth 2004"/>, Bucculiacum au Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle (Hist. épiscopale de Toul), Buchuliacum (sans date), Bucheleium en 1127-1168, Buchaillei en 1184 (charte. de l'abbaye. de Clairlieu), Bicquilley en 1607<ref>Henri Lepage, Dictionnaire topographique du département de la Meurthe, Paris, Imprimerie impériale, 1862</ref>.
Le toponyme est formé de l'anthroponyme latin Bucculius et du suffixe gallo-romain -acum, formation typique de l'Antiquité tardive et de l'époque mérovingienne<ref name="Wirth 2004">Modèle:Ouvrage.</ref>.
Histoire
Origines
Au lieu-dit "Trait de la Meix", la carte archéologique de la Gaule<ref>Modèle:Ouvrage.</ref> indique la découverte de vestiges d'habitations et tuiles à rebords trahissant une possible présence gallo-romaine. Vers 1860, découverte d'un vase antique, dans une propriété dépendant du château.
Jules Beaupré indique dans son répertoire archéologique :
<ref>Modèle:Ouvrage.</ref> Le chemin de grande communication de Toul à Colombey s'appelle encore La voie romaine . Elle reliait Langres à Toul par Neufchâteau. Il existe un vieux chemin, pavé en pierres debout, dit Vieille route, séparant le ban de Bicqueley de celui de Pierre-la-treiche, suivant une direction parallèle à la route n° 3, et à 1,500 mètres au Nord. Un chemin Charlemagne relie Bicqueley à la vieille route, dans la direction de Toul. Une ancienne voie dite Chemin de Charmes-la-Côte semble prolonger le Chemin Brabant.
La toponymie des cartes modernes mentionne encore une rue de la voie romaine Modèle:Coord, mais les chemins ruraux dits chemin de Charlemagne<ref>Modèle:Lien web.</ref> et chemin Brabant<ref>Modèle:Lien web.</ref>, n’apparaissent que sur d'anciennes feuilles cadastrales.
Époque moderne
Bicqueley subit régulièrement des inondations<ref>reportages journaux télévisés du 4 mai 2013</ref>. Dans la nuit du 3 au 4 mai 2013, une crue exceptionnelle<ref name=brgm>Rapport hydrogéologique sur les inondations à Bicqueley (54), Lorraine, Nguyen-Thé D, novembre 2013</ref> de la Bouvade a inondé le village<ref>La crue réveille Bicqueley, Stéphanie Mansuy, l'Est républicain, 5 mai 2013</ref>. Selon un rapport du BRGM, cette inondation hors normes s'explique par une hauteur importante de la nappe souterraine dans le réseau karstique cette année-là, cumulée à une pluviométrie élevée mais non exceptionnelle<ref name=brgm/>. L'état de catastrophe naturelle a été reconnu par arrêté du ministère de l'Intérieur du 21 janvier 2014<ref>Reconnaissance de l’état de catastrophe naturelle</ref>.
Politique et administration
Modèle:ÉluDébut Modèle:ÉluDonnées Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu actuel Modèle:ÉluFin
Population et société
Démographie
Modèle:Population de France/section
Économie
E. Grosse indique, en 1836, dans son dictionnaire statistique, quelques chiffres économiques :
«Surface territ. Modèle:Unité, dont 813 en terres labourables, 607 en forêts et 87 en vignes peu renommées»<ref>Modèle:Ouvrage.</ref> (Modèle:Cf. carte historique du vignoble lorrain).
Secteur primaire ou Agriculture
Le secteur primaire comprend, outre les exploitations agricoles et les élevages, les établissements liés à l’exploitation de la forêt et les pêcheurs.
D'après le recensement agricole 2010 du Ministère de l'agriculture (Agreste<ref>Modèle:Lien web.</ref>), la commune de Bicqueley était majoritairement orientée<ref group="Note">Orientation technico-économique de la commune : production dominante de la commune, déterminée selon la contribution de chaque surface ou cheptel de l'ensemble des exploitations agricoles de la commune à la production brute standard.</ref> sur la polyculture et le poly-élevage (auparavant production de céréales et d'oléagineux ) sur une surface agricole utilisée<ref group="Note">Superficie agricole utilisée : superficies des terres labourables, superficies des cultures permanentes, superficies toujours en herbe, superficies de légumes, fleurs et autres superficies cultivées de l'exploitation agricole.</ref> d'environ 224 hectares (inférieure à la surface cultivable communale) en baisse depuis 1988 - Le cheptel en unité de gros bétail s'est faiblement réduit de 169 à 155 entre 1988 et 2010. Il n'y avait plus que 4 exploitations agricoles ayant leur siège dans la commune employant 5 unités de travail<ref group="Note">Unité de travail annuel : mesure en équivalent temps complet du volume de travail fourni par toutes les personnes intervenant sur l'exploitation. Cette notion est une estimation du volume de travail utilisé comme moyen de production et non une mesure de l'emploi sur les exploitations agricoles.</ref>.(10 en 1988)
Culture locale et patrimoine
Lieux et monuments
- Vestiges de voie romaine.
- Château reconstruit au Modèle:Lien siècleModèle:Vérification siècle avec colombier, édifice inscrit au titre des monuments historiques depuis 2012<ref name="PA54000074">Modèle:Base Mérimée.</ref>.
- Deux ponts Modèle:Lien siècleModèle:Vérification siècle sur le ruisseau des Bouvades.
- Fontaine de la Deuille, à la frontière avec Ochey.
- Église Saint-Martin Modèle:Lien siècleModèle:Vérification siècle : autel, grille de communion, chaire de chêne sculpté.
- Chapelle Notre-Dame-de-Gare-le-Col Modèle:Lien siècleModèle:Vérification siècle, construite à l'emplacement de l'autel rural Notre-Dame-des-Misères.
-
Chapelle Notre-Dame-de-Gare-le-Col.
-
Château de Bicqueley.
-
Cadran solaire du château.
Circuit de randonnée pédestre
L'association Les Sentiers des Deuilles, adhérent de la Fédération française de randonnée pédestre, a développé un circuit sur le territoire communal<ref>Modèle:Lien web.</ref> :
- Circuit de la Bouvade (Modèle:Unité).
Personnalités liées à la commune
- Nicolas François de Neufchâteau (1750-1828), homme politique, magistrat, poète et agronome, a tenu des réunions dites « illicites » à Bicqueley les 6 et Modèle:Date avec 45 délégués du Toulois, pour faire adopter la création de milices communales et de « greniers d'abondance » (stocks de céréales pour éviter la spéculation et la disette)<ref>Modèle:Lien web.</ref>.
Héraldique
Voir aussi
Bibliographie
- G. Hamm, Carte Archéologique de la Gaule. 54. La Meurthe-et-Moselle, Paris, 2005.
Articles connexes
Liens externes
- Site internet de la commune
- Modèle:Lien web
- Bicqueley sur le site de l'Institut géographique national