Biver (Bouches-du-Rhône)
{{#invoke:Bandeau|ébauche}} Modèle:Infobox Localité de France
Biver est un quartier de Gardanne, dans le département français des Bouches-du-Rhône. C'est une ancienne cité minière.
Géographie
Histoire
L’histoire de Biver est liée à l’exploitation minière du charbon, depuis la deuxième moitié du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle.
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Selon Matthieu, ingénieur en chef des Mines, l’exploitation des mines à Gardanne aurait été commencée vers 1700. Les premiers sites d’extraction consistaient en descenderies suivant la pente de la couche, jusqu’à ce que les eaux envahissent le chantier, obligeant les mineurs à l’abandonner. Le sortage du charbon se faisait par des enfants de Modèle:Unité/2 appelés « mendits »<ref>Matthieu, rapport écrit du 9 Floréal, An XII (29 avril 1804)</ref>.
Dès 1782, il est question de remplacer le bois par le charbon.
En 1827, on peut lire dans un mémoire adressé en aux autorités départementales : Modèle:Citation
En 1854, Ernest Biver est un jeune ingénieur des Mines, capitaine d’Etat-major de l’armée belge, il décide de faire carrière dans l’industrie. Arrivé dans les Bouches-du-Rhône pour un poste dans les mines de lignite, il impose rapidement de nouvelles techniques d’exploitation et de gestion, le bassin connait l’essor économique. En 1889, le ministre des Travaux Publics déclare d’utilité publique le projet d’une galerie partant des mines de Gardanne et allant aboutir à la Madrague. Il y a aussitôt plusieurs attaques simultanées de ce tunnel.
En Modèle:Date-, Ernest Biver découvre le puits de mine, qui est foncé en 1893 : le village qui prend son nom : Puits Biver en 1926, Cité Biver en 1946. Il meurt Modèle:Nombre avant l’achèvement de sa grande réalisation, la galerie de la Mer, creusée de Biver à La Madrague, pour évacuer les eaux qui envahissent les puits de mine.
Début du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle
En 1905, la rencontre entre les deux attaques, c’est-à-dire le percement définitif de la galerie, est opérée exactement au passage de la faille dite du Pilon du Roi. Dès lors, l’exploration de Gardanne peut en profiter pour faire couler naturellement les eaux. La galerie parcours Modèle:Nombre depuis la mer à la Madrague, jusqu’aux mines de Gréasque-Fuveau.
En 1930, Modèle:Nombre vivent dans Modèle:Nombre et Modèle:Nombre de la Cité Biver.
En 1942 : le fonçage du Puits Gérard est entrepris pour développer l’exploitation de la « grande mine » ; ses Modèle:Nombre de profondeur et son diamètre de plus de Modèle:Nombre sont utilisés à partir de 1950. Il aura coûté Modèle:Nombre de francs de l’époque.
Fin du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle
En 1960, la Cité Biver compte 45 % d'Italiens venus notamment du Piémont, 16,5 % de Français, 12 % d'Espagnols, 8 % de Polonais, 8 % de Nord-Africains, 7,5 % d'Arméniens, 3 % de Tchèques, et en 1970, une population de Modèle:Nombre y réside (programme HLM).
En 1984, les Houillères du bassin de Provence emploient Modèle:Nombre. En 1996, ils sont Modèle:Nombre dont Modèle:Nombre à la centrale thermique de Provence. En 2003 les mines de Provence sont fermées.
Culture et sports
Biver fut souvent considéré par ses habitants comme n'appartenant pas à la ville de Gardanne mais, comme une annexion forcée par cette dernièreModèle:Refnec. La rivalité entre les deux entités s'exprimait notamment lors de matchs de football entre leurs équipes respectives. Le Biver Sport étant le club de football du village.