Boécourt
Modèle:À sourcerModèle:Infobox Commune de Suisse
Boécourt est une commune suisse du canton du Jura, située dans le district de Delémont.
Elle est composée également des petits villages de Séprais et Montavon.
Géographie
La commune se trouve au sud du col des Rangiers<ref name=":1">Modèle:DHS</ref>, à Modèle:Nombre au nord de la gare de Glovelier, sur la route cantonale menant de Porrentruy à Bienne<ref>Modèle:Dictionnaire géographique de la Suisse Modèle:Lire en ligne</ref>.
Le territoire de Boécourt s'étend sur Modèle:Superficie suisseModèle:Référence superficie suisse. Lors du relevé de Modèle:Période relevé superficie suisse, les surfaces d'habitations et d'infrastructures représentaient Modèle:Utilisation sol suisse de sa superficie, les surfaces agricoles Modèle:Utilisation sol suisse, les surfaces boisées Modèle:Utilisation sol suisse et les surfaces improductives Modèle:Utilisation sol suisseModèle:Référence superficie suisse par domaine.
Toute l'eau de la municipalité est dans les lacs.
La municipalité est située dans la région de Delémont, au sud de la jonction Les Rangiers sur la route Glovelier - Porrentruy. Elle se compose des villages de Boécourt, Séprais et Montavon.
Les communes de Bassecourt, Boécourt, Courfaivre, Glovelier, Saulcy, Soulce et Undervelier envisagent une fusion à une date ultérieure dans la nouvelle commune de Haute-Sorne.
Toponymie
Le nom de la commune se compose d'un nom de personne germanique qui ne peut être déterminé avec certitude, de type Bodigast, Bodogast ou Bodogis, et du substantif roman corte (ferme, domaine agricole ou hameau, du latin Modèle:Latin, espace clos). Il signifie donc « village de Bodigast, Bodogast ou Bodogis »<ref name=":0">Modèle:Toponymes.ch</ref>.
Sa première occurrence écrite date de 1141, sous la forme de Boescort<ref name=":0" />.
Ses anciens noms allemands sont Modèle:Allemand et Modèle:Allemand<ref name=":0" />.
Population et société
Surnom
Les habitants de la commune sont surnommés les Boélons (lé Bouè Lun en patois jurassien, soit les tripes longues, une maladie touchant les poules)<ref name=":03">Modèle:Ouvrage</ref>.
Démographie
Évolution de la population
Modèle:Section démographie commune suisse
Pyramide des âges
Modèle:Section pyramide des âges commune suisse
La migration représentait 1,8 %, tandis que les naissances et les décès représentaient -0,4 %.
La majorité de la population (en 2000) parle le français (744 ou 91,4 %) comme première langue, l'allemand est la deuxième langue la plus courante (32 ou 3,9 %) et l'italien la troisième (16 ou 2,0 %). Il y a trois personnes qui parlent le romanche.
En 2000, il y avait Modèle:Nobr célibataires et jamais mariées dans la municipalité. Il y avait Modèle:Nobr mariées, Modèle:Nobr ou veufs et Modèle:Nobr divorcées.
En 2000, la municipalité comptait Modèle:Nobr privés et une moyenne de Modèle:Nobr par ménage. Il y avait Modèle:Nobr composés d'une seule personne et Modèle:Nobr de cinq personnes ou plus. En 2000, Modèle:Nobr (86,3 % du total) étaient occupés de façon permanente, tandis que Modèle:Nobr (10,3 %) étaient occupés de façon saisonnière et Modèle:Nobr (3,4 %) étaient vides. En 2009, le taux de construction de nouveaux logements était de Modèle:Nobr pour Modèle:Nombre. Le taux d'inoccupation de la commune, en 2010, était de 2,07 %.
Histoire
La première mention de Boécourt date de 1141, sous le nom de Biestingen, avec la fondation du couvent de Bellelay auquel la paroisse de Boécourt fut donnée.
Les localités sont apparues bien plus tard, sous la forme de petits bourgs agricoles. On relevait toutefois la présence de quelques moulins.
L’industrie horlogère et l'extraction importante de minerais de fer, jusqu'à la deuxième moitié du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle, ont provoqué la diminution du nombre d'agriculteurs.
Armoiries
Le blason des armoiries municipales est d'azur, un costume d'or rubané et arqué avec trois mulets [de six] de même.
Politique
Lors des élections fédérales de 2007, le parti le plus populaire était le PS qui a obtenu 29,12 % des voix. Les trois partis suivants les plus populaires étaient le PDC (24,83 %), l’UDC (17,61 %) et le PLR (17,38 %). Aux élections fédérales, Modèle:Nobr au total ont été exprimées et le taux de participation a été de 38,0 %.
Maires
Modèle:Section vide ou incomplète
- depuis 2022 : Thierry Bourquard (PLR)<ref>Modèle:Lien web</ref>
- 2005 - 2022 : Michel Tobler (PLR)<ref>Modèle:Lien web</ref>
- 1997 - 2005 : Pierre Lovis (PLR)<ref>Modèle:Lien web</ref>,<ref>Modèle:Lien web</ref>
- - 1996 (?) André Mazzarini (Parti socialiste)<ref>Modèle:Lien web</ref>
- ...
- 1985<ref>Modèle:Article</ref> - 1990 (?) : André Crevoisier (PS)
- ...
- 1973 - : Noël Schaffner<ref>Modèle:Lien web</ref>
- - 1973 : Paul Hernikat
Économie
En 2010, Boécourt avait un taux de chômage de 3,9 %. En 2008, Modèle:Nobr étaient employées dans le secteur économique primaire, avec une quinzaine d'entreprises impliquées dans ce secteur. Modèle:Nobr étaient employées dans le secteur secondaire pour Modèle:Nobr. Modèle:Nobr étaient employées dans le secteur tertiaire, avec Modèle:Nobr dans ce secteur. Il y avait Modèle:Nobr de la municipalité qui étaient employés dans une certaine mesure, dont les femmes représentaient 40,0 % de la main-d'œuvre.
En 2008, le nombre total d'emplois équivalents temps plein était de 383. Le nombre d'emplois dans le secteur primaire était de 26, tous dans l'agriculture. Le nombre d'emplois dans le secteur secondaire était de 324, dont 290 (89,5 %) dans l'industrie manufacturière et 32 (9,9 %) dans la construction. Le nombre d'emplois dans le secteur tertiaire était de 33. Dans le secteur tertiaire; 5 ou 15,2 % étaient dans la vente en gros ou au détail ou la réparation de véhicules automobiles, 2 ou 6,1 % étaient dans le mouvement et l'entreposage de marchandises, 7 ou 21,2 % étaient dans un hôtel ou un restaurant, 2 ou 6,1 % étaient des techniciens ou des scientifiques 7 ou 21,2 % étaient scolarisés.
En 2000, il y avait Modèle:Nobr qui faisaient la navette dans la municipalité et Modèle:Nobr qui faisaient la navette. La municipalité est un importateur net de travailleurs, avec environ Modèle:Nobr entrant dans la municipalité pour chaque départ. Environ 19,4 % de la main-d'œuvre entrant à Boécourt provient de l'étranger. 7,7 % de la population active a utilisé les transports en commun pour se rendre au travail et 63% a utilisé une voiture privée.
Religion
La paroisse, mentionnée à partir du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle, est rattachée à celle de Bassecourt en 1412, puis rétablie. Elle comprend à partir de 1611 la paroisse Saint-Martin avec Montavon. Un religieux de Bellelay dessert Boécourt de 1692 à la Révolution française. La paroisse est rétablie en 1802 après le concordat<ref name=":1" />.
D'après le recensement de 2000, 641 ou 78,7 % étaient catholiques romains, tandis que 61 ou 7,5 % appartenaient à l'Église réformée suisse. Du reste de la population, Modèle:Nobr (soit environ 4,05 % de la population) appartenaient à une autre église chrétienne. Il y avait Modèle:Nobr qui était islamique. 72 (soit environ 8,85 % de la population) n'appartiennent à aucune église, sont agnostiques ou athées, et Modèle:Nobr (soit environ 2,70 % de la population) n'ont pas répondu à la question.
Éducation
À Boécourt, environ 242 ou (29,7 %) de la population ont achevé le deuxième cycle de l'enseignement secondaire non obligatoire, et 69 ou (8,5 %) ont achevé des études supérieures supplémentaires (soit à l'université soit dans une haute école spécialisée). Sur les Modèle:Nobr de l'enseignement supérieur, 60,9 % étaient des Suisses, 29,0 % des étrangers.
Le système scolaire du canton du Jura prévoit deux années de maternelle non obligatoire, suivies de six années d'école primaire. Elles sont suivies de trois années obligatoires de premier cycle du secondaire où les élèves sont séparés selon leurs capacités et leurs aptitudes. Après le premier cycle du secondaire, les élèves peuvent fréquenter un lycée facultatif de trois ou quatre ans, suivi d'une certaine forme d'enseignement supérieur, ou ils peuvent entrer en apprentissage.
Au cours de l'année scolaire 2009-2010, aucun élève ne fréquentait l'école à Boécourt. En 2000, 71 élèves de Boécourt fréquentaient des écoles à l'extérieur de la municipalité.