Bogy
Modèle:Infobox Commune de France
Bogy est une commune française, située dans le département de l'Ardèche en région Auvergne-Rhône-Alpes. Modèle:Sommaire
Géographie
Situation et description
Bogy est située à dix kilomètres d’Annonay et à cinquante kilomètres de Valence. La commune étend ses Modèle:Unité sur le piémont nord-ardéchois, sur des surfaces cultivables. L'essentiel de sa population habite autour de l'ancien village. À l'est le hameau de Charbieux accueille notamment une communauté Emmaüs. Au sud, le hameau de Bayard a conservé les vestiges d'une ancienne ferme forte<ref name="DL-15">Articles de François Bassaget dans Le Dauphiné libéré du Modèle:Nobr.</ref>.
Communes limitrophes
Ses communes limitrophes sont :
Climat
Modèle:Article connexe Modèle:...
Hydrographie
Voies de communication
Urbanisme
Typologie
Bogy est une commune rurale<ref group=Note>Selon le zonage publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le Modèle:Date- en comité interministériel des ruralités.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>. Elle fait en effet partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee<ref>Modèle:Lien web.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>.
Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction d'Annonay, dont elle est une commune de la couronne<ref group=Note>La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.</ref>. Cette aire, qui regroupe Modèle:Unité, est catégorisée dans les aires de 50 000 à moins de Modèle:Unité<ref name="AAV2020">Modèle:Lien web.</ref>,<ref name="AAV20202b">Modèle:Lien web.</ref>.
Occupation des sols
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (71,4 % en 2018), néanmoins en diminution par rapport à 1990 (75,6 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : zones agricoles hétérogènes (66,8 %), forêts (24,3 %), cultures permanentes (4,6 %), zones urbanisées (4,2 %)<ref name="CLC">Modèle:Lien web</ref>.
L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)<ref group=Carte>Modèle:Lien web.</ref>.
Toponymie
La commune s'est successivement appelée Sanctus Blascus, Bogivo, Bognum, Bogin, Bougin, Bogi…<ref name="Ortega">Jean-Luc Ortega, Il était une fois Bogy, 2010.</ref>.
Ses habitants sont appelés les Boginois et les Boginoises. Il n'existait aucun gentilé officiel jusqu'au Modèle:Nobr, date à laquelle les habitants ont été consultés pour qu'ils se désignent un nom. Les habitants inscrits sur les listes électorales ont pu participer au référendum. Trois dénominations étaient proposées : Bogien/Bogienne, Boginois/Boginoise, et Bogicien/Bogicienne<ref>Modèle:Lien web.</ref>.
Histoire
Modèle:Article connexe L'origine du village reste mystérieuse, avec sans doute un peuplement agricole progressif sur ce plateau assez fertile. Bogy est restée longtemps dépendant de Peyraud et de Peaugres. C'est au Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle que son territoire a obtenu le titre de paroisse, et à la Révolution, il est devenu une commune autonome détachée du territoire de Peyraud.
Bogy a eu une école publique en 1889, une école privée en 1899. L'école privée a fermé en 1978, et ses bâtiments abritent maintenant la salle des fêtes et la mairie<ref name="Ortega" />.
L'école publique continue de fonctionner dans le même bâtiment, mais en « regroupement pédagogique » avec Colombier-le-Cardinal. Bogy accueille les plus jeunes.
L'église actuelle date de 1870, mais une partie de la précédente est encore visible depuis la « rue des Deux-Églises ».
La commune s'est peu à peu dotée d'équipements collectifs : salle polyvalente, salle de réunion… L'assainissement collectif a été réalisé pour les deux agglomérations principales. Le corps de sapeurs-pompiers a été maintenu et a même bénéficié de locaux agrandis en 2014<ref name="DL-15" />.
Politique et administration
Administration municipale
Liste des maires
Modèle:ÉluDébut Modèle:ÉluDonnées Modèle:Élu Modèle:Élu actuel Modèle:ÉluFin
Population et société
Démographie
Modèle:Population de France/section La population de la commune a connu la stabilité autour de Modèle:Nobr au Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle, puis un dépeuplement rural jusqu'à Modèle:Nobr en 1975. Mais l'installation de villas a fait ensuite remonter vivement la courbe. Bogy a maintenant dépassé les Modèle:Nobr. Mais la croissance devrait se ralentir à cause de la limitation des possibilités de construction<ref name="DL-15" />.
Enseignement
La commune est rattachée à l'académie de Grenoble.
Médias
Deux journaux sont distribués dans les réseaux de presse desservant la commune de Bogy :
- L'Hebdo de l'Ardèche est un journal hebdomadaire français basé à Valence. Il couvre l'actualité de tout le département de l'Ardèche.
- Le Dauphiné libéré est un journal quotidien de la presse écrite française régionale distribué dans la plupart des départements de l'ancienne région Rhône-Alpes, notamment l'Ardèche. La commune est située dans la zone d'édition d'Annonay.
Société
Une dizaine d'agriculteurs continuent de travailler sur la commune. La plupart des autres habitants travaillent à Annonay ou dans la vallée. L'intégration des nouveaux venus semble bien se faire, grâce notamment à l'école. Mais les associations locales restent encore peu nombreuses : chasseurs, parents d'élèves, sport automobile. Bogy a pu quand même conserver un centre de secours, qui s'occupe aussi de quelques territoires voisins. Son hameau de Charbieux abrite la communauté Emmaüs<ref name="DL-15" />.
Un centre de secours agrandi
La commune de Bogy a eu la chance de pouvoir garder un corps de sapeurs-pompiers. Dans le secteur, il n'en existe ni à Colombier le Cardinal, ni à Peaugres, ni à Félines, et Saint-Désirat a perdu le sien. Le centre de secours de Bogy reste donc le seul à pouvoir assurer des secours rapides dans le secteur. En 2015, le corps comprenait Modèle:Nobr volontaires, dont une infirmière. Il a effectué en 2014 une soixantaine d'opérations sur Bogy mais aussi sur le territoire alentour. Il est officiellement chargé, en particulier, de baliser les accidents sur la Modèle:Dunité d'Annonay à Serrières. Un agrandissement des locaux a été réalisé en 2014, et la caserne est désormais complète avec garage, vestiaires, bureau, salle d'alerte et salle de formation. Une amicale entretient la cordialité entre pompiers, mais aussi avec leurs familles, les anciens et la population<ref name="DL-15" />.
La communauté Emmaüs
La communauté Emmaüs, créée en 1987 à Satillieu, est maintenant installée au hameau de Charbieux et semble y avoir trouvé un bon équilibre. Les Modèle:Nobr de « compagnons » sont occupées, l'ambiance collective est bonne, et les ventes marchent bien. Sept véhicules utilitaires sont utilisés pour le ramassage à domicile (gratuit mais pas rémunéré non plus). Les objets sont triés et vérifiés, et revendus les mercredis et samedis à Charbieux, Serrières et Tournon. Ils sont parfois neufs. Des bénévoles participent à diverses tâches. Les compagnons travaillent cinq jours sur sept, ne reçoivent pas de salaire mais un argent de poche. Ils sont nourris et logés en chambres individuelles et se partagent les tâches quotidiennes. Beaucoup semblent avoir trouvé là un équilibre de vie. Un agrandissement de Modèle:Nobr était en projet en 2015<ref name="DL-15" />.
Économie
Au niveau agricole, les Modèle:Unité de la commune sont quasiment tous cultivés par une dizaine d'agriculteurs à temps complet et quelques doubles actifs. Les productions ont récemment évolué: diminution de la production de lait et de céréales traditionnelles au profit de la culture de l'abricotier et du maïs<ref name="DL-15" />.
Culture locale et patrimoine
L'église paroissiale
L'église paroissiale située au chef-lieu est dédiée à saint Blaise de Sébaste <ref name="DV">Modèle:Ouvrage.</ref>. Elle est un lieu de culte de la paroisse catholique « Bienheureux Gabriel Longueville » <ref>Site de la paroisse Saint-Christophe-lès-Annonay.</ref>,<ref name="diocèse de Viviers">Décret d’érection de la paroisse Bienheureux Gabriel Longueville</ref>.
La ferme forte de Bayard
Entre Colombier-le-Cardinal et Bogy, la route longe le site de Bayard. Ce hameau regroupe plusieurs habitations et bâtiments agricoles, à l'intérieur d'une ancienne ferme fortifiée. Le site est lié historiquement à une famille du nom de Bayas qui l'habitait dans les années 1500. Un mariage l'a fait passer à partir de 1571 à la famille du Peloux qui y a rajouté des bâtiments et des embellissements. Après les « du Peloux », le site de Bayard est passé à d'autres familles aristocrates puis a été vendu en plusieurs lots comme bien national à la Révolution. Le bâtiment le plus remarquable, robuste et soigné, en bord de route, doit dater du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle. Juste à côté se remarque un portail Renaissance<ref name="DL-15" />,<ref>Les maisons fortes du Haut Vivarais, étude d'Emmanuelle Faure, Lyon II, 1985.</ref>.
Une artiste à la campagne
C'est depuis qu'elle habite à Bogy, en 2001, que Guillemette Legros est devenue artiste. Elle et son mari voulaient seulement quitter la grande ville pour vivre à la campagne. Mais l'environnement nord ardéchois a donné à Guillemette Legros des idées de bricolage, puis d'une première sculpture de poisson à base de matériaux récupérés. L'expérience lui a plu et a trouvé peu à peu des admirateurs. Douze ans après, Guillemette en a fait son métier, expose à Paris, Lyon, Annecy…, a trouvé des clients jusqu'en Belgique et en Suisse. Ses œuvres favorites sont des animaux élégamment stylisés, poissons et oiseaux le plus souvent, à base de métal et de bois récupérés mais ouvragés avec un grand souci de perfection<ref name="DL-15" />.
Personnalités liées à la commune
Héraldique
Voir aussi
Bibliographie
- Jean-Luc Ortega, Il était une fois Bogy, 2010.
- Articles de François Bassaget dans Le Dauphiné libéré du Modèle:Nobr.
- Les maisons fortes du Haut Vivarais, étude d'Emmanuelle Faure, Lyon II, 1985.
- E. Nicod, « Le château de Bayard (commune de Bogy, canton de Serrières) », Revue historique, archéologique, littéraire et pittoresque du Vivarais illustrée, janvier 1895, Modèle:P.47-51 (lire en ligne).