Bouverans
Modèle:Infobox Commune de France
Bouverans est une commune française située dans le département du Doubs, en région Bourgogne-Franche-Comté.
Ses habitants sont appelés les Vairons et Vaironnes.
Géographie
Modèle:... Modèle:Multiple image
Communes limitrophes
Urbanisme
Typologie
Bouverans est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee<ref group=Note>Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le Modèle:Date- en comité interministériel des ruralités.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>.
Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Pontarlier, dont elle est une commune de la couronne<ref group=Note>La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.</ref>. Cette aire, qui regroupe Modèle:Unité, est catégorisée dans les aires de moins de Modèle:Unité<ref name="AAV2020">Modèle:Lien web.</ref>,<ref name="AAV20202b">Modèle:Lien web.</ref>.
Occupation des sols
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (39 % en 2018), néanmoins en diminution par rapport à 1990 (42,7 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : prairies (39 %), forêts (37,2 %), zones humides intérieures (17 %), eaux continentales<ref group="Note">Les eaux continentales désignent toutes les eaux de surface, en général des eaux douces issues d'eau de pluie, qui se trouvent à l'intérieur des terres.</ref> (4,2 %), zones urbanisées (2,7 %)<ref name="CLC">Modèle:Lien web</ref>. L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)<ref group=Carte>Modèle:Lien web.</ref>.
Toponymie
Boverens, Boleranni au Modèle:Lien siècleModèle:Vérification siècle ; Boverans en 1258, 1314 ; Bourg de Boverrens en 1318 ; Bovorrens en 1343 ; Boveranni en 1352 ; Bouverrens en 1460 ; Boveranco en 1515<ref>Modèle:Ouvrage.</ref>.
Histoire
La première mention du village apparaît en 1262 lorsque Henry II, sire de Joux, faisait à [[Jean Ier de Chalon|Jean {{#ifeq: | s | Modèle:Siècle | Ier{{#if:| }} }} de Chalon]] la reprise de fief pour les châteaux de Joux, Usie et Bouverans. Le village devait exister à la fin du Modèle:Lien siècleModèle:Vérification siècle car l'archevêque Hugues III donnait l'autel de Bouverans (« altare de Boleranni ») à l'abbaye de Saint-Vincent de Besançon. En 1275, la comtesse Laure de Commercy achetait de Henry et Jean, fils d'Amadry de Pontarlier ce qu'ils possédaient à Bouverans<ref name="PONTARLIER">Recherches historiques sur la ville et l'arrondissement de Pontarlier</ref>.
Toute la localité n'appartenait pas à la maison de Chalon-Arlay, elle devait la partager avec des co-seigneurs qui en prenaient parfois le nom. Il y avait la seigneurie des Tailles-de-Montjeon, celle de Jean Darbon, des Montrichard, des Chancey (ou Claudet), des Vaythe, des Valion, des Prieur et surtout des Montjoie. En 1396, Jean {{#ifeq: | s | Modèle:Siècle | Ier{{#if:| }} }} de Montjoie l'avait assignée pour Modèle:Unité, en argent et en chevaux, à Perrin dit Caisel, écuyer de La Cluse. En 1402, Jean III de Chalon-Arlay achetait à celui-ci pour Modèle:Unité tous ses droits sur Bouverans<ref name="PONTARLIER"/>.
Les villageois étaient soumis aux droits féodaux en vigueur dans la région ; en plus des dîmes, des corvées et des censes ils devaient faire les réparations du pont de Bouverans et de l'étang de la Rivière. En 1356, Jean II de Chalon-Arlay accordait aux habitants du bourg qui lui étaient soumis un acte d'affranchissement général pour la somme de Modèle:Unité. Cette franchise s'étendait au fur et à mesure aux nouveaux habitants que ce seigneur acquérait, petit à petit les villageois se voyaient libérés de toutes corvées, sauf celles de « charnaiges » et de « sommart », sous réserve de payer quatre florins d'or et de participer aux réparations du château et du bourg de La Rivière. Louis II de Chalon-Arlay donnait, pour sa part, le droit d'usage dans ses forêts depuis le chemin de Mouthe jusqu'au bout de la roche à Chantegrue à condition de ne pas distribuer de bois en dehors de leur village. Il leur permettait en 1425 d'« essarter » et de « mettre à plain » leurs héritages boisés en dehors des bois banaux. En 1379, Hugues II de Chalon-Arlay leur accordait le four du village (nommé le Four-Marandin) à condition de le réparer à leur frais et de payer deux livres de cire par an, quelque temps plus tard ils obtenaient le droit d'avoir des fours dans leurs maisons<ref name="PONTARLIER"/>.
Jean III de Chalon-Arlay faisait le don annuel le Modèle:Date- de Modèle:Nombre d'huile à l'église du village pour l'entretien d'une lampe devant être allumée jour et nuit devant « l'image » de Notre-Dame. En 1442 il faisait le don de la seigneurie à Pierre de Jougne, Antoine Gléresse et Catherine de Jougne, ses descendants, vendaient le fief à Claude de Montrichard ; Philiberte de Luxembourg, épouse de Jean IV de Chalon-Arlay, usait de son droit de retrait féodal<ref name="PONTARLIER"/>.
Bouverans était épargné par Bernard de Saxe-Weimar pendant la guerre de Trente Ans, en effet un nommé Vuillaume aurait rendu service à quelques-uns de ses cavaliers en ferrant leurs chevaux, cette famille existait encore au Modèle:Lien siècleModèle:Vérification siècle sous le nom de Chez-les-Maréchaux<ref name="PONTARLIER"/>.
Politique et administration
Modèle:ÉluDébut Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu actuel Modèle:ÉluDonnées Modèle:ÉluFin
Démographie
Modèle:Population de France/section
Lieux et monuments
- L'église de l'Assomption du Modèle:Lien siècleModèle:Vérification siècle recensée dans la base Mérimée<ref>Modèle:Base Mérimée</ref>.
- La chapelle Notre-Dame-du-Lac<ref>Modèle:Base Mérimée.</ref>, sur la route de Bonnevaux et en limite de la commune de Bouverans, construite en 1865 en remplacement d'une petite chapelle qu'il fallait détruire pour élargir la route. Elle renferme une statue en bois d'une Vierge à l'Enfant, encore appelée « la Marie du Lac », dont la légende rapporte qu'elle a été à l'origine de nombre de miracles<ref>Modèle:Base Palissy.</ref>,<ref>Source : panneau explicatif sur le site tout proche de Chatel-Véron</ref>.
- La chapelle du village<ref>Modèle:Base Mérimée.</ref> inscrite dans la base Mérimée
- La croix de cimetière de Bouverans du Modèle:Lien siècleModèle:Vérification siècle, inscrite aux monuments historiques en 1993.
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Église de l'Assomption.
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Chapelle Notre-Dame-du-Lac.
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Chapelle du village.
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Croix de Bouverans.
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Mairie.
- Fort Bachin, gisement de vestiges archéologiques du haut Moyen Âge, inscrit aux monuments historiques en 1992.
- La Réserve naturelle régionale des Tourbières de Frasne-Bouverans.
- Le lac de l'Entonnoir.
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Fort Bachin.
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Tourbières de Frasne-Bouverans.
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Lac de l'Entonnoir.
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Passerelle piétonne.
Personnalités liées à la commune
Notes et références
Notes
Cartes
Références
Voir aussi
Bibliographie
- Jean Ignace Joseph Bourgon, Recherches historiques sur la ville et l'arrondissement de Pontarlier, 1841, Modèle:P.321 à 326 books.google.fr