Bovelles

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Modèle:Infobox Commune de France

Bovelles est une commune française située dans le département de la Somme en région Hauts-de-France. Modèle:Sommaire

Géographie

Description

Fichier:Bovelles cimetière coucher de soleil 1.jpg
Le village aurait été jadis (principalement ou exclusivement) autour de la chapelle et de son cimetière circulaire, à la jonction de la route menant à Picquigny avec celle menant à Saisseval.

Modèle:…

En 2019, Bovelles est desservie par la ligne d'autocars Modèle:N° (Blangy-sur-Bresle - Amiens) du réseau Trans'80, Hauts-de-France, chaque jour de la semaine sauf le dimanche et les jours fériés<ref>Modèle:Lien web.</ref>. Elle est maintenant aussi desservie par la ligne Ametis appelée R63 en direction de Creuse.

Communes limitrophes

Modèle:Communes limitrophes

Urbanisme

Typologie

Bovelles est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee<ref group=Note>Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le Modèle:Date- en comité interministériel des ruralités.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>.

Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction d'Amiens, dont elle est une commune de la couronne<ref group=Note>La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.</ref>. Cette aire, qui regroupe Modèle:Unité, est catégorisée dans les aires de 200 000 à moins de Modèle:Unité<ref name="AAV2020">Modèle:Lien web.</ref>,<ref name="AAV20202b">Modèle:Lien web.</ref>.

Occupation des sols

L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (74,1 % en 2018), une proportion sensiblement équivalente à celle de 1990 (74,5 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : terres arables (74,1 %), forêts (21,5 %), zones urbanisées (4,4 %)<ref name="CLC">Modèle:Lien web</ref>. L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)<ref group=Carte>Modèle:Lien web.</ref>.

Carte en couleurs présentant l'occupation des sols.
Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

Toponymie

Le nom de la localité est attesté sous les formes Bovella en 1178 ; Bouel en 1286 ; Bove en 12.. ; Bovele en 1301 ; Bovelle en 1487 ; Bovelle en 1507 ; Boüelle en 1648 ; Boüelles en 1692 ; Bovesles en 1726 ; Bovelles de Bricquemesnil en 1726 ; Brouelle en 1761<ref>Jacques Garnier, Dictionnaire topographique de la Somme, t. 1, Paris / Amiens 1867 - 1878, p. 159 (lire en ligne sur DicoTopo) [1].</ref>.

Diminutif du nom de lieu voisin Boves<ref>Modèle:Ouvrage.</ref>.

  • Sens du toponyme : « plusieurs petits Boves » (souterrain), ou Bovels. Dans les départements du Nord de la France, on retrouve cette association graphie/sens. Par exemple, les boves d'Arras ou du canton de Vailly-sur-Aisne, de bova (souterrain en forme de boyau), sont des grottes allongées en forme de boyau, qui ont servi d'habitat depuis le néolithique et pendant toute l'époque gauloise au moins, creusées dans le massif calcaire. Les bovettes : ou bovelles, sont des fermes construites autour des boves et qui comportent toutes un souterrain. À cause de ces boves, de multiples effondrements se sont déroulés près de l'ancienne caserne de pompiers.
  • Interprétation locale du toponyme : seule la tradition orale va dans ce sens, mais aucune découverte ne l'a confirmée (peut-être cherchait-on de grands souterrains).

Histoire

Moyen Âge

Selon la tradition orale, au Moyen Âge, des souterrains mèneraient du cimetière jusque dans le « Fond de Picquigny » ou Picquigny même. Les connaissances à ce jour ne permettent pas de savoir si le site actuel du village était occupé par un quelconque habitat, éloigné d'environ un kilomètre de la chapelle primitive.

Époque moderne

Vers 1600-1680 : abandon (soudain ou progressif ?… pour cause(s) inconnue(s) !) des habitations entourant le cimetière.

1) Les dévastations de toute la région à l'époque de la guerre contre les Espagnols et de la prise de Corbie (1636) auraient-elles été dramatiquement illustrées à Bovelles par le pillage puis l'incendie général du village serré autour de sa chapelle qu'entoure le cimetière ?
2) La permanence ou la fréquence d'un foyer de peste.

Le château est construit après 1750. La vie du village semble en avoir alors été transformée, économiquement et sociologiquement : ampleur du chantier… donc durée des travaux et présence prolongée d'artisans, ouvriers et manœuvres extérieurs au village. Une fois terminés la construction et l'aménagement du château, le train de vie du maître des lieux (pourtant temporairement tombé en disgrâce), ingénieur militaire, maréchal de camp et inspecteur de l'artillerie, contribue particulièrement à l'animation du village.

Époque contemporaine

Bovelles est temporairement, chef-lieu de canton pendant la Révolution française<ref name="Cassini"/>.

Fichier:Bovelles église date.jpg
136 ans (février 2006) après l'inauguration, le gel se mit à ronger le bord inférieur du trèfle de pierre.

Modèle:Référence nécessaire

Première Guerre mondiale
Fichier:Convoi d'artillerie indienne croisant le 120e bataillon de chasseurs à pied bpt6k62364549 153.jpg
Convoi d'artillerie indienne croisant le Modèle:120e de chasseurs à pied à Bovelles, vers avril 1918.

Modèle:...

Seconde Guerre mondiale

Modèle:Référence nécessaire Modèle:Article détaillé

Politique et administration

Intercommunalité

Avec quelques autres villages voisins, Bovelles rejoint en 2004 la communauté d'agglomération Amiens Métropole, un établissement public de coopération intercommunale (EPCI) à fiscalité propre créé en 1994.

Liste des maires

Modèle:ÉluDébut Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:ÉluDonnées Modèle:Élu actuel

Modèle:Élu actuel Modèle:ÉluFin

Population et société

Démographie

Modèle:Article connexe Modèle:Population de France/section

Modèle:Article connexe

Enseignement

La commune prend en charge les enfants d'âge scolaire au sein d'un regroupement pédagogique intercommunal.

À la rentrée 2014, Guignemicourt accueille les très petits/petits, Seux les moyens, Pissy la grande section, Bovelles les CP et les CM1, Briquemesnil les CE1 et des CE2, Ferrières des CE2 et les CM2<ref>Modèle:Référence incomplète.</ref>.

Si la cantine siège à Pissy, des garderies sont mises en place à Ferrières et Guignemicourt.

Cultes

Pour ce qui concerne le culte catholique, par décision de l'évêque d'Amiens, depuis le Modèle:1er janvier 2003, Bovelles dépend de la paroisse Saint-Simon du Molliénois<ref>Site paroissial (22 communes), régulièrement mis à jour par l'abbé Jean-Pierre Dalibot</ref>.

Culture locale et patrimoine

Lieux et monuments

Fichier:Bovelles cérémonie coq restauré (enfants) 1.jpg
Cérémonie de réinstallation du coq sur le paratonnerre de l'église, en 2006.

dans la localité elle-même

  • Église Notre-Dame-de-la-Nativité, inaugurée et consacrée en 1870.
Une reproduction de L'Ange pleureur (de la cathédrale Notre-Dame d'Amiens) est installée dans le transept nord, près de l'autel dédié à saint Joseph.
Le coq, qui avait déjà été provisoirement descendu de la flèche vers 1955, avait eu sa fixation endommagée lors de la tempête de décembre 2004. Le 19 octobre 2006, parfaitement restauré, il fut réinstallé spectaculairement grâce à une grue gigantesque, après une cérémonie ayant réuni les enfants de l'école et tous les habitants disponibles.
  • Le château de Gribeauval, terminé quelques années avant la Révolution française.
  • Mairie et école devant l'ancienne « Grand mare ».
  • Ancienne école (aujourd'hui propriété privée).
  • Ancienne école de filles (aujourd'hui propriété privée).
  • Ancien presbytère, construit en 1870 et transformé en logements communaux en 2017.
  • Ancien manoir seigneurial aussi appelé château Perdu.
  • Calvaire de la place Centrale.
  • Ancien puits (sur la place Centrale).
  • Ancienne « cabane à pompe (à incendie) », bâtie en 1869 (sur la place Centrale).
  • Calvaire ou croix de mission ou croix de la musique (à la limite du village, après le château, en direction du cimetière).

à l'extérieur du village

Personnalités liées à la commune

Bovelles dans les arts

  • La Femme-enfant (sorti en 1980), film de Raphaëlle Billetdoux (acteurs : Klaus Kinski, Pénélope Palmer, etc.), qui fut présenté en 1980, au Festival de Cannes, dans la série « Un certain regard ».
    Le film est tourné à l'automne 1979, entrainant une animation exceptionnelle dans le village. Deux rues, le café installé à leur croisement et surtout l'église (son intérieur et ses orgues) servent de décor à plusieurs séquences du film. cinq ou six habitants y apparaissent comme figurants.
    Bovelles partage avec Belloy-sur-Somme (80) et un Modèle:3e de la région (pour les séquences de l'école), le « privilège » d'entre-apercevoir le grand acteur Klaus Kinski, qui fidèle à sa réputation de « caractériel fantasque » ne daignera guère se montrer… accessible.

Pour approfondir

Modèle:Autres projets

Articles connexes

Liens externes

https://gallica.bnf.fr/services/engine/search/sru?operation=searchRetrieve&version=1.2&startRecord=0&maximumRecords=15&page=1&collapsing=disabled&query=dc.relation%20all%20%22cb42786981c%22%20sortby%20dc.title%2Fsort.ascending

Bibliographie

  • pages 310 à 315 : Abbé Charlier et L. Ledieu, "Canton de Molliens-Vidame" in Dictionnaire Historique et Archéologique de la Picardie - Tome 2 - Arrondissement d'Amiens, 458 pages, éd. Société des Antiquaires de Picardie (Fondation Ledieu) - 4 tomes (1912) - Réimpression : Éditions Culture et Civilisation, Bruxelles, 1979.
  • pages 167 et 168 : Philippe Seydoux, Gentilhommières en Picardie - Tome II : Ponthieu et Vimeu, éd. de la Morande, 2002.

Notes et références

Notes

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Cartes

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Références

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