CDS – Parti populaire
Modèle:Voir homonymes {{#invoke:Bandeau|ébauche}} Modèle:Infobox modulaire/Début Modèle:Infobox Parti politique Modèle:Infobox Parti politique/Représentation Modèle:Infobox modulaire/Fin
Le CDS – Parti populaire (en Modèle:Lang-pt<ref>L'article premier de ses statuts dispose Modèle:Citation étrangère</ref>, sigle officiel CDS-PP), est un parti politique portugais, fondé le 19 juillet 1974, conservateur. Au niveau international, il est membre de l'Union démocrate internationale et du Parti populaire européen<ref>Modèle:Lien web.</ref> après avoir fait partie des Démocrates européens.
Histoire
Fondation
Le Parti du Centre démocratique et social (Modèle:En lang, CDS) est fondé le Modèle:Date-, à peine trois mois après la révolution des Œillets. Il se revendique alors de la démocratie chrétienne, du conservatisme et du libéralisme classique. Parmi ses principaux fondateurs se trouvent Diogo Freitas do Amaral, Modèle:Lien et Adelino Amaro da Costa.
Le CDS se déclare alors au centre, dans la mesure où la chute de l'État nouveau a été principalement menée par la gauche et l'extrême gauche. Inscrit au Tribunal suprême de justice le Modèle:Date-, le parti organise son premier congrès douze jours plus tard à Lisbonne. Celui-ci sera perturbé par des militants d'extrême gauche, qui encercleront le bâtiment. Avec le Parti socialiste (PS) et le Parti populaire démocratique (PPD), il participe de la stabilisation du Processus révolutionnaire en cours (PREC).
De l'opposition à la coalition gouvernementale
Après l'échec du coup d'État d'extrême gauche du Modèle:Date-, le CDS se déclare parti d'opposition. Il n'obtient que 7,6 % des voix aux [[Élections constituantes portugaises de 1975|élections constituantes du Modèle:Date-]] suivant, soit Modèle:Nombre sur 250. Il vote ainsi contre la nouvelle Constitution dans la mesure où elle décrit le Portugal comme Modèle:Citation.
Les [[Élections législatives portugaises de 1976|élections législatives du Modèle:Date-]] marquent une progression certaine du CDS, qui atteint 16 % des suffrages exprimés et Modèle:Nombre sur 263 à l'Assemblée de la République. Le Modèle:Date-, les chrétiens-démocrates entrent en coalition avec les socialistes, pour former le [[IIe gouvernement constitutionnel portugais|{{#ifeq: | s | Modèle:Siècle | IIe{{#if:| }} }} gouvernement constitutionnel]] sous l'autorité de Mário Soares, obtenant le ministère des Affaires étrangères, le ministère de la Réforme administrative et le ministère du Commerce et du Tourisme. Le conseil national du CDS rappelle ses ministres dès le Modèle:Date-, et le président de la République destitue l'exécutif à peine trois jours plus tard.
Alliance démocratique
En 1979, le CDS propose au Parti social-démocrate (PPD/PSD) et au Parti populaire monarchiste (PPM) de constituer une coalition électorale de centre droit. Celle-ci prend le nom d'Alliance démocratique (Modèle:En lang, AD). Aux [[Élections législatives portugaises de 1979|élections législatives du Modèle:Date-]] de cette même année, l'AD remporte 42,5 % des voix et Modèle:Nombre sur 250, dont 43 pour les chrétiens-démocrates. Quand Francisco Sá Carneiro forme le [[VIe gouvernement constitutionnel portugais|{{#ifeq: | s | Modèle:Siècle | VIe{{#if:| }} }} gouvernement constitutionnel]] le Modèle:Date-, le CDS obtient le ministère des Affaires étrangères, le ministère de la Défense nationale, le ministère des Affaires sociales, le ministère du Commerce et le ministère des Travaux publics, ainsi que le poste de Vice-Premier ministre.
Les [[Élections législatives portugaises de 1980|élections législatives du Modèle:Date-]] confirment la domination de l'AD, qui obtient Modèle:Nombre dont 46 pour le CDS, ce qui constitue la plus importante représentation parlementaire de son histoire. Le Modèle:Date-, le Premier ministre Sá Carneiro et le ministre de la Défense Amaro da Costa meurent dans un accident d'avion. Le Vice-Premier ministre Freitas do Amaral prend l'intérim de la direction du gouvernement. Le ministre adjoint Francisco Pinto Balsemão est alors nommé chef de l'exécutif et constitue le [[VIIe gouvernement constitutionnel portugais|{{#ifeq: | s | Modèle:Siècle | VIIe{{#if:| }} }} gouvernement constitutionnel]], dans lequel le CDS obtient le poste de ministre d'État adjoint du Premier ministre, le ministère de la Défense nationale, le ministère des Finances, le ministère de l'Industrie et le ministère des Travaux publics. Dans le [[VIIIe gouvernement constitutionnel portugais|{{#ifeq: | s | Modèle:Siècle | VIIIe{{#if:| }} }} gouvernement constitutionnel]], constitué le Modèle:Date- par Pinto Balsemão, le parti reçoit le ministère de la Défense nationale, le ministère des Affaires sociales, le ministère de l'Agriculture, le ministère de l'Industrie, le ministère de la Culture et le titre de Vice-Premier ministre.
Effondrement
L'AD n'est finalement pas reconduite pour les [[Élections législatives portugaises de 1983|élections législatives anticipées du Modèle:Date-]], après son échec aux élections locales de Modèle:Date-. En Modèle:Date-, Diogo Freitas do Amaral abandonne la présidence du CDS, Francisco Lucas Pires étant élu à sa suite face à Luís Barbosa. Avec un total de 12,6 %, les chrétiens-démocrates font élire Modèle:Nombre et se trouvent alors dans l'opposition du fait de la formation d'une grande coalition entre socialistes et libéraux. Le parti recule encore aux [[Élections législatives portugaises de 1985|élections législatives anticipées du Modèle:Date-]] à 10 % des voix, soit Modèle:Nombre. Pires renonce alors à en assumer la direction, Modèle:Lien lui succédant.
Ce dernier amène le CDS au plus mauvais résultat de son histoire, à savoir 4,4 % des suffrages et quatre députés sur 250 à l'Assemblée de la République au cours des [[Élections législatives portugaises de 1987|élections législatives anticipées du Modèle:Date-]]. Il décide de ne pas postuler à sa succession et Freitas do Amaral reprend le contrôle de la formation chrétienne-démocrate. Il échoue à la redresser lors des [[Élections législatives portugaises de 1991|élections législatives du Modèle:Date-]], où il se contente de 4,4 % des voix et 5 élus sur 230.
Parti populaire et la récupération
En Modèle:Date-, Amaral laisse de nouveau la présidence du parti. L'ancien dirigeant de la Jeunesse centriste Modèle:Lien, âgé de Modèle:Nombre, prend alors sa suite en battant Basílio Horta et Modèle:Lien. Il entame alors un virage idéologique majeur, notamment sur les questions européennes puisqu'il rejette l'idée d'une Europe fédérale au profit d'une Europe des Nations. Il organise également le changement de nom du parti, qui devient en Modèle:Date- le Parti du centre démocratique et social – Parti populaire (Modèle:En lang, CDS-PP). Il change définitivement de nom en Modèle:Date-, devant le Parti populaire (Modèle:En lang, CDS–PP).
Les [[Élections législatives portugaises de 1995|élections législatives du Modèle:Date-]] suivant voient le CDS-PP fortement se redresse avec 9,1 % des voix et Modèle:Nombre à l'Assemblée de la République. Monteiro se maintient alors à la direction de la formation, mais l'échec aux élections locales de 1997 le conduit à y renoncer. Paulo Portas est alors élu président du parti en Modèle:Date- contre la candidate de son prédécesseur, Maria José Nogueira Pinto. Aux [[Élections législatives portugaises de 1999|élections législatives du Modèle:Date-]], la formation recule à 8,4 % mais conserve ses Modèle:Nombre.
Retour au gouvernement
À l'occasion des [[Élections législatives portugaises de 2002|élections législatives anticipées du Modèle:Date-]], le CDS–PP recueille 8,7 % des suffrages et 14 parlementaires. Il passe alors un accord de coalition avec le Parti social-démocrate (PPD/PSD) et intègre le Modèle:Date- le [[XVe gouvernement constitutionnel portugais|{{#ifeq: | s | Modèle:Siècle | XVe{{#if:| }} }} gouvernement constitutionnel]] de José Manuel Durão Barroso, occupant le ministère de la Défense nationale, le ministère de la Justice et le ministère du Travail. Après que Pedro Santana Lopes a remplacé Barroso et formé le [[XVIe gouvernement constitutionnel portugais|{{#ifeq: | s | Modèle:Siècle | XVIe{{#if:| }} }} gouvernement constitutionnel]] le Modèle:Date-, le CDS–PP obtient le ministère de la Défense nationale, le ministère des Finances, le ministère de l'Environnement et le ministère du Tourisme.
Deux années d'instabilité
Le nouvel exécutif se révélant miné par des divisions, les [[Élections législatives portugaises de 2005|élections législatives anticipées du Modèle:Date-]] sont convoquées. Portas, ministre de la Défense sortant, impose alors quatre objectifs à son propre parti : rester la troisième force politique, devancer les communistes, dépasser 10 % des voix et empêcher une majorité absolue du Parti socialiste. Au soir du scrutin, le Parti populaire se contente de 7,2 % des voix, terminant quatrième derrière le PCP alors que les socialistes conquièrent plus de la moitié des sièges à l'Assemblée de la République.
Prenant acte de son échec, Paulo Portas renonce à présider la formation après sept ans de mandat, le plus long après le premier de Diogo Freitas do Amaral. Le congrès du CDS–PP, convoqué à Lisbonne en Modèle:Date- suivant consacre l'élection de José Ribeiro e Castro sur Telmo Correia, candidat soutenu par le chef sortant. Ribeiro e Castro sera réélu dès Modèle:Date- au cours d'élections directes où il sera le seul candidat. Le congrès organisé en Modèle:Date- lui permet de défaire le président de la Jeunesse populaire, João Almeida, et conserver la direction du CDS–PP.
Les relations tendues entre Ribeiro e Castro et le groupe parlementaire, formé de fidèles de Portas, vont alors croissantes, jusqu'à la démission de son président Nuno Melo au début de l'année 2007.
Deuxième présidence Portas
Portas décide alors de revenir dans le jeu politique et défie son successeur pour la présidence du CDS–PP. Le premier défend des élections directes, le second estimant que seul un congrès peut attribuer le poste de président du parti. Après un conseil national marqué par des agressions physiques et verbales, les militants sont appelés à voter et désignent Paulo Portas par 75 % des voix.
Lors d'un conseil national convoqué le Modèle:Date-, la formation change une nouvelle fois de nom et décider de se baptiser CDS – Parti populaire (Modèle:En lang, CDS-PP). Les [[Élections législatives portugaises de 2009|élections législatives du Modèle:Date-]] suivant amènent à un redressement certain du parti, qui cumule 10,4 % des suffrages exprimés et Modèle:Nombre. L'absence de majorité parlementaire stable conduit à la tenue des [[Élections législatives portugaises de 2011|élections législatives du Modèle:Date-]]. Avec Modèle:Nombre et 11,7 % des voix, il atteint son meilleur résultat en trente ans.
Un nouvel accord de coalition est passé avec les libéraux. Dans le [[XIXe gouvernement constitutionnel portugais|{{#ifeq: | s | Modèle:Siècle | XIXe{{#if:| }} }} gouvernement constitutionnel]], formé par Pedro Passos Coelho le Modèle:Date-, le CDS–PP obtient le ministère des Affaires étrangères, le ministère de l'Agriculture et de l'Environnement, et le ministère de la Sécurité sociale. Le remaniement ministériel orchestré le Modèle:Date- lui accorde le poste de Vice-Premier ministre, le ministère de l'Économie, le ministère de l'Agriculture et le ministère de l'Emploi.
2016, le nouveau changement de génération
Pour les [[Élections législatives portugaises de 2015|élections législatives Modèle:Date-]], les chrétiens-démocrates acceptent de constituer une coalition électorale avec les libéraux, baptisée Modèle:Citation (Modèle:En lang, PàF). L'alliance obtient 36,9 % des voix et Modèle:Nombre, dont seulement 18 pour le CDS–PP. Bien qu'il soit minoritaire, Passos est reconduit par le président de la République et forme le [[XXe gouvernement constitutionnel portugais|{{#ifeq: | s | Modèle:Siècle | XXe{{#if:| }} }} gouvernement constitutionnel]], le CDS – Parti populaire se voyant attribuer le même portefeuille. Ce cabinet n'obtient pas l'investiture de l'Assemblée de la République et le CDS–PP retourne dans l'opposition.
Portas renonce une nouvelle fois à la présidence de la formation chrétienne-démocrate. Le Modèle:Date-, l'ancienne ministre de l'Agriculture et seule candidate Assunção Cristas est élue présidente du CDS–PP, devenant la première femme à exercer cette fonction.
Pour les élections législatives de 2019, le CDS–PP ne renouvelle pas sa coalition avec le PSD. Le parti tombe à 4,25 % des suffrages, et n'obtient que 5 élus. Sa dirigeante, Assunção Cristas, annonce sa démission<ref>Modèle:Lien web.</ref>.
Idéologie
Dirigeants
Présidents du CDS-PP
- Diogo Freitas do Amaral (1974-1983)
- Francisco Lucas Pires (1983-1985)
- Modèle:Lien (1985-1987)
- Diogo Freitas do Amaral (1987-1992)
- Modèle:Lien (1992-1998)
- Paulo Portas (1998-2005)
- José Ribeiro e Castro (2005-2007)
- Paulo Portas (2007-2016)
- Assunção Cristas (2016-2020)
- Francisco Rodrigues dos Santos (2020-2022)
- Nuno Melo (2022-)
Résultats électoraux
Élections parlementaires
Année | Voix | % | Sièges | Rang | Gouvernement |
---|---|---|---|---|---|
1975 | 434 879 | 7,61 | Modèle:Infobox Parti politique/Sièges | Modèle:4e | |
1976 | 876 007 | 15,98 | Modèle:Infobox Parti politique/Sièges | Modèle:3e | Opposition (1976-1978), [[IIe gouvernement constitutionnel portugais|{{#ifeq: | s | Modèle:Siècle | IIe{{#if:| }} }}]] (1978) et opposition (1978-1979) |
1979 | au sein de l'AD | Modèle:Infobox Parti politique/Sièges | |||
1980 | au sein de l'AD | Modèle:Infobox Parti politique/Sièges | [[VIe gouvernement constitutionnel portugais|{{#ifeq: | s | Modèle:Siècle | VIe{{#if:| }} }}]] (1980-1981), [[VIIe gouvernement constitutionnel portugais|{{#ifeq: | s | Modèle:Siècle | VIIe{{#if:| }} }}]] (1981) et [[VIIIe gouvernement constitutionnel portugais|{{#ifeq: | s | Modèle:Siècle | VIIIe{{#if:| }} }}]] (1981-1983) | ||
1983 | 716 705 | 12,56 | Modèle:Infobox Parti politique/Sièges | Modèle:4e | Opposition |
1985 | 577 580 | 9,96 | Modèle:Infobox Parti politique/Sièges | Modèle:5e | Soutien le [[Xe gouvernement constitutionnel portugais|{{#ifeq: | s | Modèle:Siècle | Xe{{#if:| }} }}]] (1985-1987) |
1987 | 251 987 | 4,44 | Modèle:Infobox Parti politique/Sièges | Modèle:5e | Opposition |
1991 | 254 317 | 4,43 | Modèle:Infobox Parti politique/Sièges | Modèle:4e | Opposition |
1995 | 534 470 | 9,05 | Modèle:Infobox Parti politique/Sièges | Modèle:3e | Opposition |
1999 | 451 643 | 8,34 | Modèle:Infobox Parti politique/Sièges | Modèle:4e | Opposition |
2002 | 477 350 | 8,72 | Modèle:Infobox Parti politique/Sièges | Modèle:3e | [[XVe gouvernement constitutionnel portugais|{{#ifeq: | s | Modèle:Siècle | XVe{{#if:| }} }}]] (2002-2004) et [[XVIe gouvernement constitutionnel portugais|{{#ifeq: | s | Modèle:Siècle | XVIe{{#if:| }} }}]] (2004-2005) |
2005 | 416 415 | 7,24 | Modèle:Infobox Parti politique/Sièges | Modèle:4e | Opposition |
2009 | 592 778 | 10,43 | Modèle:Infobox Parti politique/Sièges | Modèle:3e | Opposition |
2011 | 653 888 | 11,71 | Modèle:Infobox Parti politique/Sièges | Modèle:3e | [[XIXe gouvernement constitutionnel portugais|{{#ifeq: | s | Modèle:Siècle | XIXe{{#if:| }} }}]] |
2015 | au sein de PàF | Modèle:Infobox Parti politique/Sièges | [[XXe gouvernement constitutionnel portugais|{{#ifeq: | s | Modèle:Siècle | XXe{{#if:| }} }}]] (2015) et opposition (2015-2019) | ||
2019 | 221 774 | 4,22 | Modèle:Infobox Parti politique/Sièges | Modèle:5e | Opposition |
2022 | 89 181 | 1,60 | Modèle:Infobox Parti politique/Sièges | Modèle:8e | Extra-parlementaire |
Élections européennes
Année | % | Sièges | Tête de liste | Groupe |
---|---|---|---|---|
1987 | 15,4 % | Modèle:Infobox Parti politique/Sièges | Francisco Lucas Pires | PPE |
1989 | 14,1 % | Modèle:Infobox Parti politique/Sièges | Francisco Lucas Pires | PPE |
1994 | 12,5 % | Modèle:Infobox Parti politique/Sièges | Modèle:Lien | UEN |
1999 | 8,1 % | Modèle:Infobox Parti politique/Sièges | Paulo Portas | UEN |
2004 | <ref>33,2 % en coalition avec le Parti social-démocrate qui a obtenu sept élus.</ref> | Modèle:Infobox Parti politique/Sièges | PPE-DE | |
2009 | 8,3 % | Modèle:Infobox Parti politique/Sièges | Nuno Melo | PPE |
2014 | <ref>27,7 % en coalition avec le Parti social-démocrate qui a obtenu six élus.</ref> | Modèle:Infobox Parti politique/Sièges | PPE | |
2019 | 6,2 % | Modèle:Infobox Parti politique/Sièges | Nuno Melo | PPE |
Notes et références
Modèle:Traduction/Référence Modèle:Références