Caius Terentius Varro

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Modèle:Voir homonymes Modèle:Infobox Biographie2 Caius Terentius Varro, dit Varron, est un homme d'État de la République romaine au Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle Modèle:Av JCModèle:Vérification siècle.

Biographie

Il est d'origine plébéienne, et Tite-Live lui fait une très mauvaise réputation, Modèle:Citation, il serait dit-on fils d'un boucher<ref>Tite-Live, XXII, 25 [1], 38.</ref>. Malgré les accusations de démagogie et d'ennemi du Sénat exprimées par Tite-Live, il suit un Modèle:Latin normalModèle:Sfn, et est préteur en 217 av. J.-C.

Le Carthaginois Hannibal Barca a envahi le nord de l'Itale et a infligé plusieurs défaites aux Romains. Il ravage le sud de l'Italie sans que le dictateur Fabius n'accepte de l'affronter en bataille rangée, ce qui exaspère le parti populaireModèle:Sfn.

En 216 av. J.-C., Varron est élu consul grâce au soutien populaire, avec comme collègue le patricien Paul-Émile<ref>Tite-Live, XXII, 34-36</ref>. Les deux consuls réunissent leurs forces respectives pour rencontrer Hannibal à la bataille de Cannes. Ce jour-là, Varron commande l'armée, et Plutarque souligne sa témérité et son inexpérience<ref>Plutarque, Vie de Fabius Maximus, 14-15.</ref>. La rencontre tourne au pire désastre que Rome a connu. Tandis que son collègue est tué au combat, Varron échappe à l’encerclement et se replie sur Venusia, puis il rejoint environ dix mille soldats rescapés qui se sont regroupés à Canusium. Varron envoie un courrier à Rome informer de la situation après la défaite et de la position d'Hannibal<ref>Tite-Live, Histoire romaine, XXII, 54 et 56.</ref>.

Aux yeux de la postérité, il fut chargé de la responsabilité du désastre pour avoir voulu engager la bataille contre l'avis de Paul Émile, son collègueModèle:Sfn, qui préférait la livrer en terrain accidenté plutôt qu'en plaine, trop favorable à la cavalerie numide. Toutefois, pour éviter toute division intestine dans la cité en péril, explique Tite-Live, le Sénat et les magistrats firent bon accueil à Varron à son retour à Rome.

Au début de 208, en tant que propréteur, il fut envoyé tenir garnison avec une légion à Arretium (l'actuelle Arezzo), en Étrurie<ref>Tite-Live, Histoire romaine, XXVII, 24 et 35.</ref>,<ref>Modèle:Ouvrage.</ref>.

Notes et références

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Bibliographie

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