Carl Lang
Modèle:Voir homonymes Modèle:Infobox Personnalité politique
Carl Lang, né le Modèle:Date de naissance- à Vernon (Eure), est un homme politique français.
Après avoir été un militant et dirigeant du Front national (FN) de 1978 à 2008, il crée en 2009 le Parti de la France (PDF).
Biographie
Famille et jeunesse
Jeune orphelin de père, employé de la RATP, Carl Lang, après avoir envisagé une carrière de militaire, obtient le diplôme d'État de masseur-kinésithérapeute, à l'image de son beau-père<ref name="LaMachine">Modèle:Lien web.</ref>, Guy Dugrès<ref name="Viviant">Modèle:Lien web.</ref>. En 2010, après l'expiration de tous ses mandats politiques, il reprend l'exercice de ce métier<ref name="Dély2017">Modèle:Ouvrage.</ref> dans un établissement public de santé<ref>Modèle:Lien web.</ref>.
Front national
Carl Lang commence à militer au Front national en 1978<ref name="LaMachine" />, Modèle:Citation et par opposition à la Modèle:Citation, jugeant à l'époque que Jean-Marie Le Pen a le potentiel pour être Modèle:Citation<ref name="RécupérerLesDécçus">Modèle:Lien web.</ref>. Il s'engage également à la suite de l'émotion provoquée par l'assassinat de François Duprat<ref name="Viviant" />. Il devient secrétaire départemental du parti dans l'Eure<ref name="CE">« Le faux frère », Les dossiers du Canard enchaîné - Les dégâts de la Marine, Modèle:N°, juillet 2011, pages 44-45.</ref>, aux côtés d'Yves Dupont<ref>Modèle:Lien web</ref>.
En 1983, il est directeur de la campagne de Jean-Marie Le Pen lors des élections municipales à Paris<ref name="LaMachine" /> ; c'est alors qu'il fait la connaissance de Serge Ayoub<ref name="SergeBatskinAyoub" />.
Il participe, avec Martial Bild, à la restructuration du Front national de la jeunesse (FNJ)<ref name="LaMachine" />, qu'il dirige entre 1983 et 1986<ref name="Igounet">Modèle:Chapitre.</ref>. Chargé de former les jeunes militants, le FNJ emprunte sous son impulsion aux techniques d'apprentissage du militantisme communiste, le Parti communiste français étant longtemps resté le seul mouvement à organiser une université d'été pour ses jeunes<ref name="Igounet" />.
Également chargé du service d'ordre (SO) du parti<ref name="SergeBatskinAyoub">Modèle:Lien web.</ref>, il devient membre du bureau politique en 1985<ref name="LaMachine" />.
En 1987, il cofonde, à Athènes et avec Martial Bild, Yves Dupont et Jean-Pierre Gendron<ref>Modèle:Lien web.</ref>, le Mouvement de la jeunesse d'Europe, regroupant des mouvements nationalistes<ref name="LaMachine" />, qui édite Perspectives pour l'Europe des patries. L'année suivante, après la mort accidentelle de Jean-Pierre Stirbois, il devient secrétaire général du FN<ref name="LaMachine" />.
Il déclare en 1990 : Modèle:Citation.
En 1992, il est élu conseiller régional du Nord-Pas-de-Calais<ref name="CE" />. La même année, il se présente aux élections sénatoriales dans le Nord mais n'est pas élu, sa liste récoltant 1,29 % des voix<ref>Modèle:Lien web.</ref>
Candidat aux élections législatives de 1993 dans la [[première circonscription du Nord|Modèle:1re circonscription du Nord]], il n'est pas qualifié pour le second tour, avec 15,48 % des suffrages exprimés<ref>Modèle:Lien web</ref>.
Il est ensuite élu, en 1994, député européen, et le reste durant trois mandats, jusqu'en 2009. Au Parlement européen, il siège parmi les non-inscrits de 1994 à 1999, puis est membre du Groupe technique des indépendants (GTI) de 1999 à 2001, puis du groupe Identité, tradition, souveraineté (ITS) en 2007, et siège de nouveau en tant que non-inscrits jusqu'en 2009.
Lors des municipales de 1995, il est élu conseiller municipal de Lille<ref name="LaMachine" />. La même année, il démissionne du secrétariat général<ref name="LaMachine" />.
Il se présente aux élections législatives de 1997, cette fois dans la [[huitième circonscription du Nord|Modèle:8e circonscription du Nord]]. Il est battu au second tour, dans le cadre d'une triangulaire, avec 17,62 % des suffrages exprimés<ref>Modèle:Lien web</ref>.
En Modèle:Date-, il est chargé des affaires sociales dans le contre-gouvernement du FN supervisé par Jean-Claude Martinez<ref>Modèle:Lien web.</ref>.
Lors de la scission du FN en 1998, il est l'un des proches fidèles de Jean-Marie Le Pen ; il est alors nommé délégué général, avant de retrouver son poste de secrétaire général<ref name="LaMachine" />.
Lors de l'élection présidentielle de 2002, il assure l'animation de la campagne de Le Pen<ref name="LaMachine" />. Candidat à la députation dans la [[Vingtième circonscription du Nord|Modèle:20e du Nord]] en aux élections législatives concomitantes, il recueille 18,66 % des voix au premier tour, mais ne peut se maintenir au second<ref>Modèle:Lien web.</ref>. Lors des élections législatives de 2007, il obtient 11,60 % des voix dans la [[Vingt-troisième circonscription du Nord|Modèle:23e du Nord]]<ref>Modèle:Lien web.</ref>.
Le Modèle:Date-, il est suspendu du FN par le bureau exécutif, alors qu'il se présente aux élections européennes contre Marine Le Pen, Modèle:Citation dans sa région<ref>Modèle:Lien web.</ref>. Jean-Claude Martinez subit le même traitement<ref>Modèle:Ouvrage.</ref>.
Parti de la France
Le Modèle:Date-, Carl Lang fonde le Parti de la France (PDF), ralliant à lui des historiques du Front national comme Martial Bild, Martine Lehideux, Bernard Antony, Pierre Descaves, Jean-Claude Martinez, Jean Verdon, Fernand Le Rachinel, Myriam Baeckeroot, Christian Baeckeroot, ainsi qu'une quarantaine de conseillers régionaux.
En vue des élections européennes de 2009, il décide de conduire une liste dissidente au FN, en réaction à la désignation de Marine Le Pen comme tête de liste pour la circonscription Nord-Ouest, dont il est le député sortant. Le Modèle:Date, sa liste réalise 1,52 % des suffrages.
Aux élections régionales de Modèle:Date-, le Parti de la France présente des listes dans quatre régions et s'allie ou soutient les listes d'union des nationaux et des identitaires dans trois autres.
Le Modèle:Date-, il annonce sa candidature à l'élection présidentielle de 2012<ref>Modèle:Lien web.</ref>, dans le cadre d'une coalition de partis de droite nationale, l'Union de la droite nationale (UDN), associant des membres du Parti de la France (PDF), du Mouvement national républicain (MNR), de la Nouvelle droite populaire (NDP), et soutenue par l'hebdomadaire Rivarol, de même que l'organisation des Jeunesses nationalistes (JN, groupement non électoral) et de l'Œuvre française. Il ne parvient cependant pas à recueillir les 500 parrainages d'élus nécessaires.
Dans le cadre des élections législatives de 2012, Carl Lang est candidat dans la cinquième circonscription de l'Eure, où il obtient 1,10 % des suffrages exprimés. Lors du second congrès du PDF en Modèle:Date-, il est réélu président du parti à l'unanimité. En 2014, il affirme Modèle:Citation<ref>Modèle:Lien web.</ref>.
En 2015, il renoue le contact avec Jean-Marie Le Pen. Ambitionnant d'incarner Modèle:Citation face à Marine Le Pen qu'il considère comme une Modèle:Citation, il envisage de se présenter à l'élection présidentielle de 2017 (Modèle:Citation) et de présenter des candidats aux élections législatives de la même année<ref name="RécupérerLesDécçus" />.
À la primaire des Républicains de 2016, il appelle à Modèle:Citation, tout en présentant François Fillon comme Modèle:Citation<ref>Modèle:Lien web.</ref>.
Il est candidat aux élections législatives de 2017 dans la cinquième circonscription de l'Eure, où il recueille 1,09 % des suffrages exprimés<ref>Modèle:Lien web.</ref>.
En novembre 2019, il quitte la présidence du PDF ; Thomas Joly, seul candidat, lui succède<ref>Modèle:Lien web.</ref>.
Vie privée
Marié civilement une première fois et selon un rite païen<ref>Modèle:Ouvrage.</ref>, avec une Suédoise<ref>Modèle:Lien web.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref> et père de quatre enfants, Carl Lang s'est remarié religieusement, selon le rite catholique traditionaliste, en 2008Modèle:Refnec.
Position politique
Pascal Perrineau le situe dans la famille nationaliste<ref>Modèle:Article.</ref>.
Le Réseau d'étude, de formation et de lutte contre l'extrême droite et la xénophobie (REFLEXes) considère qu'il représente, avec Bruno Gollnisch, le courant Modèle:Citation du FN<ref>Modèle:Lien web.</ref>.
Synthèse des mandats
- 1995-1996 : conseiller municipal de Lille
- 1994-2009 : député européen
- 1992-2010 : conseiller régional du Nord-Pas-de-Calais
- Ancien président du groupe FN au conseil régional du Nord-Pas-de-Calais
- Ancien président du groupe « Réunir » au conseil régional du Nord-Pas-de-Calais
- 1986-1992 : conseiller régional de Haute-Normandie
- Responsabilités politiques au sein du Front national
- Adhésion au Front national en 1978, après l'assassinat de François Duprat
- Secrétaire fédéral du département de l’Eure (1978-1983)
- Directeur de campagne de Jean-Marie Le Pen en 1983 pour l’élection municipale du [[20e arrondissement de Paris|Modèle:20e de Paris]]
- Directeur national du Front national de la jeunesse (FNJ) (1983-1986)
- Secrétaire général du FN (1988-1995)
- Vice-président chargé des Affaires sociales de 1998 à Modèle:Quand
- Délégué général du FN de Modèle:Date- à Modèle:Date-
- Secrétaire général du FN de Modèle:Date- à Modèle:Date-
- Vice-président du FN, membre du bureau exécutif
- Élu au comité central en 1982
- Réélu en 1985, 1990, 1994, 1997, 2000, 2003
- Coopté au bureau politique en 1984
- Élu au bureau politique en 1985, réélu en 1990, 1994, 1997, 2000, 2003
- Membre du bureau exécutif du Front national
- Responsabilités au sein du Parti de la France
- Président du Parti de la France (2009-2019)
Ouvrage
Notes et références
Annexes
Bibliographie
- Modèle:Chapitre.
- Nicolas Lebourg et Joseph Beauregard, Dans l'Ombre des Le Pen. Une histoire des numéros 2 du FN, éd. Nouveau monde, 2012.