Carte SD
Modèle:Infobox Objet Une carte SD (« SD » étant le sigle de l'expression anglaise « Modèle:Lang ») est une carte mémoire amovible de stockage de données numériques créée en Modèle:Date- par une alliance formée entre les industriels Panasonic, SanDisk et Toshiba.
Les cartes SD sont utilisées pour le stockage de fichiers dans les appareils photo numériques, les caméscopes numériques, les systèmes de navigation GPS, les consoles de jeux vidéo, les téléphones mobiles dont les smartphones, ou encore les systèmes embarqués.
Depuis 2010, les cartes SD font office de standard de stockage, à la suite de l'abandon progressif des autres formats, notamment du Modèle:Lang de Sony.
Au sein des cartes SD, on distingue plusieurs normes selon les capacités de stockage des cartes : SD (jusqu'à Modèle:Unité), SDHC (Secure Digital High Capacity) (de Modèle:Unité), SDXC (Secure Digital eXtended Capacity) (de Modèle:Unité à Modèle:Unité) et SDUC (Secure Digital Ultra Capacity) (de Modèle:Unité).
Le terme carte SD regroupe Modèle:Nobr types de produits : les carte SD, carte miniSD, carte microSD.
Historique
La carte SD
En 1999, SanDisk, Matsushita et Toshiba ont choisi de développer et de commercialiser la carte mémoire Secure Digital (SD), dérivée de la carte MultiMediaCard (MMC), qui assure la gestion des droits numériques selon la norme Secure Digital Music Initiative (SDMI).
Elle a été conçue pour concurrencer la Memory Stick, un produit DRM que Sony avait lancé l'année précédente. Les concepteurs ont estimé que la prise en charge des DRM induirait une large utilisation par les fournisseurs de musique préoccupés par le piratage.
Le logo SD a été développé à l'origine pour le disque Super Density Disc, qui a échoué dans la guerre du format DVD. C'est pourquoi le D du logo ressemble à un disque optique.
Lors du Consumer Electronics Show (CES) de 2000, les trois sociétés ont annoncé la création de la SD Association (SDA) afin de promouvoir les cartes SD. La SD Association, dont le siège est situé à San Ramon, en Californie (États-Unis), comptait une trentaine de sociétés, à sa création, et compte aujourd'hui environ Modèle:Nb qui produisent des cartes et des périphériques interopérables. Les premiers échantillons de la carte SD furent disponibles au premier trimestre 2000, et Modèle:Nb des cartes de Modèle:Unité apparaissaient sur le marché.
La carte miniSD
Le format miniSD a été créé en 2003 par la SD Association. Il est dérivé du format SD classique, mais est physiquement plus petit. Contrairement au format SD, prévu pour une utilisation dans les appareils photo numériques, le format miniSD a été créé pour être utilisé essentiellement dans les téléphones mobiles et les smartphones.
Les cartes miniSD sont totalement compatibles avec les cartes SD, à travers un adaptateur mécanique, généralement fourni avec les cartes.
Le format miniSDHC existe aussi : il est dérivé des cartes SDHC et offre les mêmes avantages que ce dernier.
La carte microSD
Le format microSD a été créé en 2005 par la SD Association. Il s'agit d'une adaptation de la norme TransFlash (T-Flash ou TF), format de cartes mémoire créé par SanDisk. Il est dérivé du format SD classique, mais est physiquement plus petit. Le format SD visait un usage dans les appareils photo numériques et un remplacement éventuel des clés USB ; le format microSD cible les téléphones mobiles, smartphones, et tablettes. Il a remplacé rapidement le format miniSD, car il est plus petit et offre les mêmes avantages. Le format microSD est utilisé en 2012 par la majorité des constructeurs de téléphones.
Les cartes microSD sont totalement compatibles avec les cartes SD et les cartes miniSD, à travers un adaptateur mécanique, souvent fourni avec les cartes.
Apparence
On distingue plusieurs formes :
- La carte SD : Modèle:Tunité, et pèse Modèle:Unité. Son volume est de Modèle:Unité
- La carte miniSD : Modèle:Tunité. Son volume est de Modèle:Unité
- La carte microSD : Modèle:Tunité. Son volume est de Modèle:Unité
En 2019, sur le marché on remarque une sur-représentation du format microSD. Le format miniSD est marginal.
Interopérabilité entre les formats
Afin d'assurer la compatibilité entre les différents formats de carte SD, il existe des adaptateurs permettant de transformer une carte SD de plus petite taille en une carte SD de plus grande taille.
-
Carte miniSD et adaptateur vers carte SD
-
Adaptateur MicroSD vers SD (démonté). La carte MicroSD illustre la position des contacts.
Fonctionnalités
Modèle:Section à sourcer Compatible avec la carte MMC, elle s’en distingue par la possibilité de chiffrer les données et de gérer les « droits d’auteurs » via le standard Modèle:Lang.
À la différence des mini SD et Micro SD, la carte SD dispose d’une petite glissière sur le côté, permettant d'indiquer que l'utilisateur veut la protéger en écriture. Ce dispositif mécanique, en pratique n'est pas relié à l'électronique de la carte. Il faut donc que le lecteur de carte le détecte et que le système d'exploitation soit conçu pour qu'il offre une réelle protection.
Il existe dans la norme plusieurs moyens de protection électronique du contenu de la carte, entre autres, par l'intermédiaire d'activation de bit dans le registre CSD de la carte. On peut avoir deux types de protection contre l'écriture :
- de manière temporaire avec le bit « Tmp_Write_Protect<ref>DIY : Comment protéger vraiment vos cartes SD des écritures ?, sur semageek.com du 28 avril 2014, consulté le 18 janvier 2019</ref> »,
- définitive avec le bit « Modèle:Lang<ref>page 301 : Advanced PIC Microcontroller Projects in C : From USB to RTOS with the PIC.</ref> ». Cette protection étant gérée directement au niveau de la carte SD, toute écriture se trouve interdite, quelle soit la position de la petite glissière ou le système d'écriture utilisé.
Capacité de stockage
| SD | SDHC | SDXC | SDUC | ||
|---|---|---|---|---|---|
| Logo | Fichier:SD-Logo.svg | Fichier:SDHC-Logo.svg | Fichier:SDXC-Logo.svg | Fichier:SDUC.svg | |
| Capacité | Minimal | 128 Mo | 2 Go | 32 Go | 2 To |
| Maximal | Modèle:Unité<ref>Modèle:Lien web</ref> | Modèle:Unité<ref name="capacity"/> | Modèle:Unité<ref name="capacity"/> | Modèle:Unité<ref name="capacity"/> | |
| Système de fichiers
typique |
FAT16 (et FAT12<ref name="capacity"/>) | FAT32 | FAT32/exFAT | exFAT | |
Le standard SD originel (parfois appelé SDSC, Modèle:Lang) permettait de réaliser des cartes d'une capacité jusqu'à Modèle:Unité<ref name="capacity"/>. Mais, en 2014, SanDisk a commercialisé une carte SD de Modèle:UnitéModèle:Refsou.
En 2006, une nouvelle spécification voit le jour : SDHC (Modèle:Lang, soit haute capacité). Les cartes SDHC peuvent contenir de Modèle:Unité à Modèle:Unité<ref name="capacity" />. Le standard SDHC préconise l'utilisation du système de fichier FAT32. En principe, tout lecteur SD sur lequel rien n’est indiqué quant à la compatibilité SDHC devrait accepter uniquement les cartes SD.
En 2009, la spécification SDXC (Modèle:Lang, signifiant « capacité étendue ») propose une capacité maximale de Modèle:Unité, et des débits en lecture/écriture allant jusqu'à Modèle:Unité (avec un objectif ultérieur fixé à Modèle:Unité, grâce à la spécification Modèle:Nobr). Le standard préconise le système de fichiers exFAT pour les SDXC.
Depuis 2010, les cartes SDXC de capacité de Modèle:Unité/2 sont disponibles sur le marché<ref>{{#invoke:Langue|indicationDeLangue}} Modèle:LangModèle:Pdf, sur le site panasonic.net, 5 janvier SDcard], sur panasonic.net, consulté le 15 mars 2019</ref>.
En 2013, des SDXC ayant pour capacité Modèle:Unité de différentes marques sont disponibles dans le commerce.
En Modèle:Date-, SanDisk annonce un modèle de Modèle:Unité.
Techniquement, il n'y a pas de différence dans la méthode de lecture/écriture sur une carte SDXC par rapport à une carte SDHC (ce qui n'est pas le cas avec les cartes SD/MMC). L'identification des cartes SDXC et SDHC est identique, mais différente des cartes SD/MMC. Pour les cartes SDXC/SDHC, à une adresse correspond Modèle:Nombre, alors que chaque octet est adressable sur les cartes SD/MMC.
Parfois, seule une adaptation du logiciel pour qu'il supporte exFAT est nécessaire. Mais si le pilote bloque les adresses au-delà des Modèle:Unité du format FAT (Modèle:Nobr pour les cartes), il doit être mis à jour.
La lecture est toujours possible, mais on peut aussi l'interdire avec une autre couche de protection utilisant le registre PWD et PWD_LEN qui permettent de définir un mot de passe. La lecture et l'écriture sont impossibles si le mot de passe n'est pas fourni via une commande CMD42. Le mot de passe est stocké de façon volatile sur Modèle:Unité maximum; il n'a pas besoin d'être en ASCII et peut être entièrement binaire (ASCII non imprimable)<ref>{{#invoke:Langue|indicationDeLangue}} Modèle:Lang Modèle:Lang, septembre 2020</ref>.
La plupart des systèmes n'utilisent pas ces protections électroniques intégrées aux cartes SD, ni le bit indiquant si les données sont une copie ou non. Les cartes SD sont vendues pré-formatées avec un système de fichiers afin de garantir la compatibilité avec les périphériques (voir le tableau). Rien n'empêche de formater ces cartes dans d'autres formats, mais elles ne seront alors reconnues que par des appareils compatibles, la norme n'obligeant pas les appareils électroniques à supporter d'autres formats que celui de la spécification.
Caractéristiques techniques
Mémoire
Les cartes mémoire utilisent de la mémoire flash NAND. La finesse de la photolithographie (ou « gravure ») de ces puces peut différer d'un fabricant à l'autre. Plus le procédé est fin, plus on peut inclure de transistors sur une galette de silicium.
Les mémoires flash NAND sont de deux types, Modèle:Lang et Modèle:Lang :
- les mémoires Modèle:Lang sont utilisées pour des cartes hautes performances ;
- les mémoires Modèle:Lang permettent d’atteindre de plus grandes capacités.
Débit
L'indice de débit en écriture des cartes SD standard était à l'origine exprimé en multiples d'un débit minimal, « 1× » équivalant à Modèle:Unité (la même façon de calculer que pour un CD). Les débits en lecture sont en général sensiblement plus élevés que ceux en écriture.
En 2006, sous l’impulsion de la Modèle:Lang (qui regroupe les constructeurs de cartes SD), il a été décidé de ne plus spécifier la vitesse d’écriture maximale supportée par les cartes SD en multiples, mais d’utiliser le terme « classe » pour indiquer la vitesse d’écriture minimale garantie par ces mêmes cartes, le numéro de classe figurant encerclé<ref>Modèle:Lien web.</ref> par un « C ».
| Classe | Fichier:SDHC Speed Class 2.svg | Fichier:SDHC Speed Class 4.svg | Fichier:SDHC Speed Class 6.svg | Fichier:SDHC Speed Class 10.svg |
|---|---|---|---|---|
| Débit écriture (Mo/s) | 2 | 4 | 6 | 10 |
| Taux | 13× | 26× | 40× | 66× |
Un « test » effectué avec un fichier de Modèle:Nombre sur une microSD SanDisk de Modèle:Nombre Modèle:Nobr peut donner un débit maximum de Modèle:Nombre en écriture — avec des débits moyens de Modèle:Nombre minimum — et Modèle:Nombre en lecture. La classe est donc une indication du débit minimum mais pas du débit crête. En effet, le débit crête dépasse de plusieurs fois le débit minimum garanti indiqué par la classe. Pour de l'enregistrement vidéo, ce débit minimum garanti peut cependant importer plus que le débit moyen.
UHS
À ces classes viennent s'ajouter les spécifications UHS-I (Modèle:Lang, ultra haute Modèle:Nobr), dont les technologies de RAM utilisées permettent un débit théorique moyen plus élevé, en fonction du périphérique utilisant la carte.
La seconde version de cette norme UHS-Modèle:II ajoute une seconde rangée de pins sur la carte, permettant une compatibilité entre les dispositifs et cartes des différentes versions même si, bien évidemment, les performances ne sont alors plus les mêmes<ref>Modèle:Lien web.</ref>.
Il n'y a donc pas d'incompatibilité entre les différentes normes de vitesses, mais uniquement en fonction de la technologie de capacité des cartes, les cartes SDXC ne pouvant pas être utilisées sur des périphériques ne gérant que SD ou SDHC.
| Interface du Bus | Logo de la carte | Logo du bus |
vitesse du bus |
Version des spécifications |
|---|---|---|---|---|
| Vitesse standard | SD SDHC SDXC | — | Modèle:Nombre | 1.01 |
| Haute vitesse | Modèle:Unité | 2.00 | ||
| Très haute vitesse 1 (Modèle:Langue-Modèle:Rom-maj) |
SDHC SDXC | Fichier:UHS-I.svg | Modèle:Nombre (SDR12) Modèle:Nombre (SDR25) Modèle:Nombre (SDR50, DDR50) Modèle:Nombre (SDR104) |
3.01 |
| Très haute vitesse 2 (Modèle:Langue-Modèle:II) |
Fichier:UHS-II.svg | Modèle:Nombre (FD156) Modèle:Nombre (HD312) |
4.00/4.10<ref>Modèle:Lien web.</ref> | |
| Très haute vitesse 3 (Modèle:Langue-Modèle:III) |
Fichier:UHS-III.svg | Modèle:Unité (FD312) Modèle:Nombre (FD624) |
6.0<ref>Modèle:Lien web</ref> | |
| express | Modèle:Unité | 7.0 |
Vitesse
Ces standards définissent la vitesse d'écriture minimale qu'assure la carte qui en est estampillée.
| Classe | Vitesse d’écriture séquentielle soutenue minimale |
Lecture aléatoire minimum |
Écriture aléatoire minimum |
|---|---|---|---|
| Fichier:Application Performance Class 1.png Modèle:Nobr | Modèle:Nombre | Modèle:Nombre | Modèle:Nombre |
| Fichier:Application Performance Class 2.png Modèle:Nobr | Modèle:Nombre | Modèle:Nombre |
Par exemple une carte neuve estampillée classe 10 U1 garantie 10 Mo minimum par seconde en lecture et en écriture. Passée dans un logiciel libre de mesure de vitesse, elle obtient un score de Modèle:Unité en lecture et Modèle:Unité en écriture soit +55% de marge à même d'assurer la garantie légale de 2 ans. Après 3 ans d'utilisation normale elle obtient Modèle:Unité et Modèle:Unité en écriture, on constate que la vitesse de lecture est inchangée (probablement seules des rayures pourraient l'altérer) et que la vitesse d'écriture est drastiquement réduite en dessous de la norme (probablement à cause de l'oxydation due à l’air ambiant). Après 5 à 30 ans la carte est tout simplement illisible et à jeter (probablement à cause de l'oxydation, les supports amovibles ne sont pas des stockages à long terme).
Capacité
Support physique
Trois tailles de cartes SD existent :
- la taille originelle, utilisée dans les appareils photo et les caméras ;
- les cartes miniSD (2003), plus petites ;
- les cartes microSD (2005), encore plus petites sont principalement utilisées dans les baladeurs audio numériques, les téléphones mobiles, les Modèle:Lang, les phablettes, les tablettes, les petites caméras d'actions et les consoles portable de jeux (JXD S7300<ref>Console Portable Android JXD S7300 7" IPS Dualcore Modèle:Nobr, Sciphone, consulté le 2 décembre 2013.</ref>,<ref>Fiche technique complète de la JXD S7300B, touch-4u.fr, consulté le 2 décembre 2013.</ref> sorti en 2013<ref>Test : JXD S7300 GamePad 2, lesnumeriques.com du 17 juillet 2013.</ref>, Archos GamePad sortie en 2013<ref>Test : Archos GamePad, une tablette qui se veut console de jeu, lesnumeriques.com du 13 février 2013.</ref>, Nvidia Shield<ref>Shield : la console portable de Nvidia spi0n.com 10 janvier 2013.</ref>, Neogeo X<ref>La console portable Neogeo X est déjà hackée ! pockett.net du 23 décembre 2012.</ref>).
On peut théoriquement trouver chacune des capacités de stockage dans chacune des trois tailles physiques.
Des adaptateurs à bas coût permettent d'utiliser les cartes micro et mini dans les lecteurs SD de taille originelle et sont même souvent fournis d'office avec une carte miniSD ou microSD.
En 2019, les capacités de stockage disponibles sur le marché vont jusqu'à Modèle:Nobr<ref>1TB microSD cards are now a thing</ref> pour les cartes SDXC (le maximum prévu par la norme étant Modèle:Nobr).
