Catherine de Francheville

{{#ifeq:||Un article de Ziki, l'encyclopédie libre.|Une page de Ziki, l'encyclopédie libre.}}

Modèle:Sources à lier

Modèle:Voir homonymes Modèle:Infobox Biographie2

Catherine de Francheville, née le Modèle:Date au château de Truscat<ref name="SdF">Modèle:Lien web</ref>, en Sarzeau et décédée le Modèle:Date à Vannes<ref name="SdF"/>, est une religieuse bretonne du Modèle:Lien siècleModèle:Vérification siècle, qui, après avoir fait elle-même les Exercices spirituels de saint Ignace de Loyola, fonda à Vannes la première "maison de retraite" pour femmes au monde.

Biographie

Catherine de Francheville est la fille de Daniel de Francheville, seigneur de Truscat, de La Motte-Rivault, de La Cour et du Pelinec, procureur du roi, sénéchal de Rhuys, et de Julienne Cillart, dame de Kerampoul.

Catherine de Francheville, se rendant depuis le château familial de Truscat (en Sarzeau) à Rennes pour y épouser un conseiller au Parlement de Bretagne, vit son carrosse heurter dans un faubourg de Rennes un cercueil, c'était celui de son futur mari. Ce traumatisme fut pour elle une révélation : elle renonça à mener la vie mondaine à laquelle sa fortune semblait la destiner et se mit à parcourir la Bretagne pour y fonder des maisons de retraite destinées à devenir des citadelles de la foi chrétienne<ref>Modèle:Ouvrage.</ref>.

Fondatrice avec Claude-Thérèse de Kerméno de la communauté religieuse<ref>Celle-ci ne deviendra formellement congrégation religieuse qu'après la Révolution française.</ref> des « Sœurs de La Retraite », Catherine de Francheville s'inspira de ce qu'avait fait le Père jésuite Vincent Huby, qui dirigea la première maison pour hommes en 1663. Émue par la profonde détresse spirituelle des femmes du Modèle:Lien siècleModèle:Vérification siècle elle veut rendre possible aux femmes de son temps l'expérience des Exercices spirituels d'Ignace de Loyola, déjà accessible aux hommes. Elle fait donc partie de ce mouvement spirituel du Modèle:Lien siècleModèle:Vérification siècle que l'on appelle les « Missions bretonnes ».

On lui doit notamment l'organisation, à partir du dernier tiers du Modèle:Lien siècleModèle:Vérification siècle, des premières retraites pour femmes — la première maison de Retraites ouvrira le Modèle:Date — proposant à des femmes de chercher Dieu dans le quotidien de leur vie familiale et sociale, avec des retraites en français, et aussi en breton. Une communauté religieuse se constitue pour l'animer. Peu de temps après, d'autres femmes l'imiteront à Quimper, puis en bien d'autres lieux.

Souvenir et vénération

L'ouverture de sa cause en béatification a été autorisée par le pape Pie X le Modèle:Date, lui attribuant ainsi (selon les règles canoniques alors en vigueur) le titre de « vénérable »<ref>Modèle:Lien web</ref>.

Notes et références

<references/>

Bibliographie

  • P. Champion, La vie des fondateurs des Maisons de retraites : Monsieur de Kerlivio, le P. Vincent Huby, de la Compagnie de Jésus et Mademoiselle de Francheville, Nantes, Jacques Mareschal, 1698. Réédité en 1883 à Lille par le P. Watrigant.
  • Vie de la vénérable Catherine de Francheville fondatrice de la Retraite de femmes et de la congrégation des filles de la Sainte Vierge de la retraite de Vannes, publiée par le postulateur de la cause, Rome, 1907.
  • Paul Debuchy, La vénérable Catherine de Francheville, initiatrice des retraites de femmes, Bibliothèque des Exercices, Enghien, 1908.
  • Louis Martin-Chauffier, « La fondation de la première maison de retraite. Vannes (1660) », Mémoires de la Société d'histoire et d'archéologie de Bretagne, 1922, p.313-332.
  • Jean-Vincent Bainvel, La vie des fondateurs des maisons de retraite : M. de Kervilio - le père Vincent Huby - Mlle de Francheville, rééditée d'après le texte original, Éd. Bauchesne, 1929.
  • Gabriel Théry, Contribution à l'histoire religieuse de la Bretagne au Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle — Catherine de Francheville, Fondatrice à Vannes de la Première Maison de Retraites de Femmes. Tours, Mame, 1956, 2 vol. in-8, 352-372 pp., Tome 1 (1620-1674), Famille, adolescence et première période des retraites de Femmes. Tome 2 (1674-1689). La grande période de la Retraite.
  • Henry Marsille, « La Retraite de Vannes », Bulletin et mémoires de la Société polymathique du Morbihan, 1953.
  • Jacqueline Heduit, Catherine de Francheville, Sa vie (1620-1689), Son œuvre - La Retraite de Vannes, Préface du Père Gabriel Théry, Mame, Tours, 1957.
  • Jehanne Maraval, À propos du troisième centenaire de la mort de Catherine de Francheville (23 mars 1689), Revue Archéologie, 1989, pp 38-39.
  • J. Quéniart, « La “retraite de Vannes” à la fin du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle », Revue de l’histoire des religions, t. 217, 2000, p. 547-561. Lire en ligne sur persee.fr

Liens externes

Modèle:Liens


Modèle:Portail