Château de Castelnaud

{{#ifeq:||Un article de Ziki, l'encyclopédie libre.|Une page de Ziki, l'encyclopédie libre.}}

Modèle:Voir homonymes Modèle:Infobox Château

Le château de Castelnaud est une forteresse médiévale ({{#switch: -

 | e | er | = 
   Modèle:S mini-{{#ifeq: XVII|-| – | XVII }}Modèle:S mini- siècle
 | 
   Modèle:S mini-{{#ifeq: -|-| – | - }}Modèle:S mini- siècle

}}<ref>Modèle:Ouvrage.</ref>) située dans la commune française de Castelnaud-la-Chapelle, dans le département de la Dordogne.

En 1966, il a été classé au titre des monuments historiques, classement élargi à son enceinte en 1980, en même temps que son châtelet d'entrée était inscrit au titre des monuments historiques<ref name="MH">Modèle:Base POP Mérimée, consultée le Modèle:Date-.</ref>.

Le château de Castelnaud est un site privé.

Localisation

La forteresse médiévale surplombant le village de Castelnaud-la-chapelle.
La forteresse médiévale surplombant le village de Castelnaud-la-chapelle.

Situé à la confluence de la vallée de la Dordogne et de la vallée du Céou qu’il surplombe, le château de Castelnaud fait face à la forteresse de Beynac, son éternel rival médiéval, aux jardins de Marqueyssac et au village de La Roque-Gageac.

Historique

Probablement construit à la fin du Modèle:Lien siècleModèle:Vérification siècle, le château de Castelnaud (« château neuf » en occitan), est la possession de Bernard de Casnac, seigneur cathare et vassal du comte de Toulouse. En 1214, Simon de Montfort, qui mène la croisade contre les cathares, dite « croisade albigeoise », s’empare de la forteresse. Reprise par Bernard de Casnac, elle sera finalement brûlée par l’archevêque de Bordeaux en 1215.

Un nouveau château est bâti au milieu du Modèle:Lien siècleModèle:Vérification siècle sous autorité capétienne. Après le traité de Paris en 1259, Castelnaud reconnaît la suzeraineté du duc d'Aquitaine, Modèle:Souverain2. En 1368, Magne de Castelnaud épouse le seigneur Nompar de Caumont. Les Caumont deviennent alors les seigneurs de Castelnaud et de Berbiguières.

Alors que la guerre de Cent Ans débute, la famille de Caumont choisit le parti des Anglais. Durant cette longue guerre, le château change de camp de nombreuses fois au gré des alliances et des intérêts particuliers. En mars 1437, après seize années d'occupation anglaise, le château est repris par les troupes commandées par Jean de Carbonnières, bâtard de Pelvezy, avec pour associés Jean de Veyrines de Saint-Alvère et Jean d'Aynac. Mathelin de Montbrun, seigneur de Cardaillac, en réclame la restitution comme étant son bien ayant obtenu du roi l'année précédente des lettres qui lui en faisaient espérer la restitution. Le château retombe entre les mains des Anglais en mars 1439. En 1442, le roi de France, Charles VII, ordonne le siège du château alors tenu par les partisans du roi d’Angleterre. Après trois semaines de tension, les assiégés cèdent la forteresse contre Modèle:Nobr d’or. Le château de Castelnaud est définitivement repris par les Français le Modèle:Date-, qui remportent la guerre de Cent ans onze ans plus tard<ref>Modèle:Article</ref>.

À la suite du conflit, la famille de Caumont récupère le château et en reste propriétaire jusqu’à la Révolution.

Au Modèle:Lien siècleModèle:Vérification siècle, durant les guerres de Religion, Geoffroy de Vivans, capitaine huguenot, défend la place forte pour le compte des Caumont, adeptes de la religion protestante. Face à Geoffroy dit « le batailleur », craint dans tout le Périgord, et aux nouvelles fortifications (bastion et tour d’artillerie) venues renforcer les défenses du château, personne ne tente de prendre Castelnaud durant ces guerres pourtant particulièrement intenses en Périgord.

Le château est occupé par une garnison plus ou moins nombreuse jusqu'à la Révolution.

Vendu comme bien national en 1789, après la fuite de ses propriétaires, le château de Castelnaud sert de carrière de pierres. La tour d’artillerie et le corps de logis Sud perdent leur sommet. La végétation conquiert ensuite le monument, qui tombe peu à peu dans l’oubli<ref name="Bienvenue">Modèle:Lien web</ref> .

Réhabilitation

En 1965, Philippe Rossillon, ancien élève de l'ENA et diplomate, longtemps employé dans des institutions de la francophonie et maire de Beynac-et-Cazenac, rachète le château de Castelnaud avec son épouse, Véronique Rossillon, pour le rénover. En 1985, son fils, Kléber Rossillon quitte l’Aérospatiale pour prendre sa suite et ouvre le château au public. Il crée alors le musée de la guerre au Moyen Âge et se lance dans la reconstitution de machines de jet à taille réelle : trébuchet, bombarde, mangonneau, pierrière, bricole et couillard<ref name="Bienvenue"/>.

Description

Exceptionnel exemple de fortification féodale, son parti architectural est rationnel et efficace : le donjon du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle, dont les mâchicoulis datent du début du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle, à cheval sur l’enceinte au profil en forme d’éperon, protège l’entrée principale et domine une tour d'artillerie circulaire du début du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècleModèle:Sfn ; percée de nombreuses archères, la courtine fait partie d’un système défensif performant succédant à une première enceinte basse ; l'entrée de la haute cour est protège d'une barbacane défendue de fossés, d'archères, de hourds et d'un assommoir.

Musée de la guerre

Inauguré en 1985<ref>Franck Delage, « Les jardins de Marqueyssac et Castelnaud à la fête », Sud Ouest édition Dordogne, Modèle:Date-, Modèle:P..</ref>, le musée de la guerre au Moyen Âge investit les salles du logis seigneurial. Le fonds de la collection est constitué de Modèle:Nobr d’armes du {{#switch: au

 | e | er | = 
   Modèle:S mini-{{#ifeq: XVII|-| – | XVII }}Modèle:S mini- siècle
 | 
   Modèle:S mini-{{#ifeq: au|-| – | au }}Modèle:S mini- siècle

}}, en provenance de l’Europe (épées, hallebardes, armures, arbalètes, pièces d'artillerie, dont une reconstitution d'une bombarde), reconstitutions d’engins de siège ainsi qu’un ensemble mobilier. Le musée s’articule de façon dynamique selon une succession d’espaces différents : salle d’artillerie, coursives, salles d’armes, maquettes, salles vidéo, terrasses, magasin d’armes, casemates, atelier du batteur d’armure, cuisine, salle haute du donjon meublé, galerie de hourds, pour un total de quinze salles.

En 2020, le château de Castelnaud obtient la marque Qualité Tourisme pour la qualité de son accueil et de ses prestations<ref>Modèle:Lien web.</ref>.

En 2022, le château a attiré Modèle:Nombre, ce qui en fait le deuxième site touristique du département, après les fac-similés (Lascaux 2 et Lascaux 4) de la grotte de Lascaux<ref>« Le top des sites touristiques de Dordogne », Sud Ouest édition Dordogne, Modèle:Date, Modèle:P..</ref>.

Protection

Après un premier classement du château seul au titre des monuments historiques le Modèle:Date-, un nouveau classement Modèle:Incise intègre le château et son enceinte en date du Modèle:Date-, et, le même jour, le châtelet d'entrée est inscrit au titre des monuments historiques<ref name="MH"/>.

Personnalités liées au château

Notes et références

Modèle:Références

Voir aussi

Modèle:Autres projets

Bibliographie

Articles connexes

Liens externes

Modèle:Liens

Modèle:Portail