Champfromier

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Modèle:Sources à lier Modèle:Infobox Commune de France Champfromier est une commune française, située dans le département de l'Ain en région Auvergne-Rhône-Alpes.

Modèle:Sommaire

Géographie

Champfromier (Ain), distante d'une quinzaine de kilomètres de Bellegarde-sur-Valserine, se situe sur la route d'accès au col de la Faucille par le sud-ouest du Jura. Le village se trouve à l'entrée de la vallée de la Valserine et fait partie du parc naturel régional du Haut-Jura (massif du Haut Jura Sud).

Communes limitrophes

Urbanisme

Typologie

Champfromier est une commune rurale<ref group=Note>Selon le zonage publié en décembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le Modèle:Date- en comité interministériel des ruralités.</ref>,<ref>Modèle:Lien web</ref>. Elle fait en effet partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee<ref>Modèle:Lien web</ref>,<ref>Modèle:Lien web</ref>. La commune est en outre hors attraction des villes<ref name="AAV2020">Modèle:Lien web</ref>,<ref name="AAV20202b">Modèle:Lien web.</ref>.

Occupation des sols

L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des forêts et milieux semi-naturels (91 % en 2018), une proportion sensiblement équivalente à celle de 1990 (89,5 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : forêts (89,1 %), prairies (7 %), zones urbanisées (2 %), milieux à végétation arbustive et/ou herbacée (1,9 %)<ref name="CLC">Modèle:Lien web</ref>.

L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)<ref group=Carte>Modèle:Lien web.</ref>.

Carte en couleurs présentant l'occupation des sols.
Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

Histoire

Préhistoire

Si l’homme fut présent au niveau de Champfromier aux temps préhistoriques les plus anciens, le dernier glacier du Jura en a emporté toutes traces... Une présence au Mésolithique et au Néolithique est présumée, mais sans preuves explicites à Champfromier.

Antiquité

Une occupation territoriale par les Romains n’est pas non plus attestée. Un tombeau renfermant deux squelettes dits burgondes fut mis au jour en 1891 à proximité de l’église<ref>Chanoine Joseph Tournier, Revue Gorini n° 39 (juillet 1913), pages 219-236.</ref>.

Moyen Âge

Paroisse (Ecclesia sancti Martini Altissiodorensis, Chamfromier) sous le vocable de saint Martin d'Auxerre. Le prieur de Nantua présentait à la cure.

Vers 935, Champfromier fut donné à l'abbaye de Nantua par un comte Albitius et son épouse Odda. L'église était déjà sous le vocable de saint Martin d'Auxerre. Cette église subit de grandes réparations dans le cours du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle. Le clocher fut rebâti en 1611 et la grande nef voûtée, en 1652. En 1777, elle fut agrandie par les soins de l'abbé Genolin. Au commencement de notre siècle elle menaçait ruine et fut entièrement démolie, pour être réédifiée, en 1825, sur les plans de Modèle:M., architecte à Bourg.

Les habitants de Champfromier étaient taillables et main-mortables du prieuré de Nantua. Un arrêt de la chambre des requêtes du palais de Dijon, en date du Modèle:Date-, les maintint dans cette condition, à laquelle ils voulaient échapper.

La paroisse de Champfromier était englobée dans les terres de Nantua (abbaye puis simple prieuré relevant de Cluny à partir de l’an 1100). Le prieur de Nantua était le seigneur de Champfromier. Cette paroisse comporta quatre villages : Champfromier chef-lieu, Monnetier (jadis Monestier, toponyme tendant à évoquer un monastère, Communal et Giron-Devant (mais pas Giron-Derrière, rattaché à Échallon, relevant toutefois aussi de Nantua). Giron-Devant ne fut totalement détaché de Champfromier (pour les tailles) qu’à partir de la Révolution française (et se regroupa alors avec Giron-Derrière pour créer la nouvelle commune de Giron).

La combe d'Evuaz, partie la plus septentrionale de Champfromier et des Terres de Nantua, n’a jamais constitué un village à part entière mais sa délimitation nord (aujourd’hui séparant les départements de l’Ain et du Jura, et même les régions de Rhône-Alpes et de Franche-Comté) a fait l’objet de tractations innombrables depuis le Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle avec les arbitrages entre Nantua d’une part, et les abbayes de Chézery et de St-Oyen-de-Joux (Saint-Claude) d’autre part.

Au civil, Champfromier avait été sous la domination de la Savoie durant deux siècles (de 1400 environ à 1601). De cette époque, il ne reste plus de témoignages que quelques jolis éléments d’architecture (linteaux à la Croix de Savoie) dans la plus vieille rue du village, la rue de la Fruitière.

Les premières mentions manuscrites attestant de Champfromier (diplôme de Charlemagne et donation d’Odon en 930) sont maintenant reconnues pour émaner de faux diplômes, et ce n’est donc qu’en 1275 (pouillé des décimes) que Chamformier est textuellement cité pour la première fois.

Sont-ce vraiment les Hongres qui détruisirent Nantua (et l’hypothétique monastère de Monestier) vers 934 à 955 ? On évoque aussi les Sarrasins. Par contre, il est admis que Champfromier fut ravagé par les troupes du seigneur de Gex, allié du sire de Thoire-Villars en 1230 (ou 1240 ou 1248), pillé pour le compte de l’abbaye de Chézery peu avant 1335, en 1357, par celles de Nicolas, abbé de Chézery, pillé encore en 1590 au passage des Genevois devenus protestants (épisode la Combe des Huguenots), atteint encore en vies humaines et maisons brûlées lors des picorées de 1634 à 1646, par les Francs-Comtois, avec représailles au fameux Pont d’Enfer.

Renaissance

Il fut encore question de limites territoriales après le traité de Lyon (1601) entre le Bugey devenu français et la Bourgogne, pour preuve les nombreuses bornes-frontière (1613) qui subsistent encore de nos jours.

Révolution française

La Révolution porta un rude coup à Champfromier, commune rurale de basse montagne à l’habitat dispersé, créée sans aucune ressource (le bois n’était pas encore une filière commerciale). Après la cure vendue, l’église tombant en ruine à la suite de la dépose des cloches pour les besoins de la guerre, une forêt indivise pillée par absence de gestion autonome et les sévères exigences des révolutionnaires, très actifs au district de Nantua (Albite), il fallut des décennies pour racheter la cure, reconstruire à très grands frais l’église et arriver enfin au partage de la forêt avec Giron. La population, très éparse, descendit vers le village puis partit vers d’autres horizons.

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}}

}} === La population passa de 1 360 habitants environ en 1806, à seulement 326 habitants en 1975, avant de remonter sous l’impulsion d’une création de l'usine MGI Coutier à 606 habitants en 2006<ref>Modèle:Lien web.</ref>.

Politique et administration

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Mairie.

Modèle:ÉluDébut Modèle:Élu Modèle:Élu actuel Modèle:Élu actuel Modèle:ÉluDonnées Modèle:ÉluFin

Population et société

Démographie

Modèle:Article détaillé Modèle:Population de France/introduction

Jumelages

Économie

Sur le territoire de la commune est implanté le siège social, ainsi qu'une usine MGI COUTIER, équipementier automobile d'envergure mondiale.

Comme d'autres communes de la vallée, Champfromier tire également partie de la filière bois, grâce à son importante forêt et aux scieries implantées sur son territoire.

Un projet de carrière de roche d'une superficie de Modèle:Unité était à l'étude, avant d'être rejeté par délibération du conseil municipal le Modèle:Date-, à la suite d'une forte opposition des habitants.

La commune de Champfromier fait partie intégrante des 146 communes de la zone d’emploi du Genevois Français<ref>Modèle:Lien web</ref>.

Culture locale et patrimoine

Lieux et monuments

Fichier:Église St Martin Champfromier 4.jpg
Église Saint-Martin.
  • La borne de la Buna (à la Combe d'Evuaz) datant de 1613 (ne pas confondre avec la Borne au Lion dite des Trois Empires, bien plus connue, mais classée MH de Chézery, le même jour), fait l’objet d’un classement au titre des monuments historiques depuis le Modèle:Date<ref>Modèle:Base Mérimée.</ref>. Récemment une autre borne frontière de 1613 a été retrouvée : la « borne du Remblan ». Ayant été détournée de son usage pour servir de pierre d'angle dans ce qui apparait aujourd'hui comme une ruine, elle a été préservée des aléas pendant quatre siècles ce qui en fait la borne la mieux conservée<ref>Bulletin des Nouvelles Annales de l'Ain 2011.</ref>.
  • Église Saint-Martin
  • Haute Crête
  • Crêt de l'Auger
  • Forêt de Champfromier

Personnalités liées à la commune

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Notes et références

Notes et cartes

  • Notes

Modèle:Références

  • Cartes

Modèle:Références

Références

Modèle:Références

Voir aussi

Modèle:Autres projets Modèle:Catégorie détaillée

Bibliographie

Sur le hameau de La Combe d'Évuaz :

  • Modèle:Ouvrage
  • Abbé L-E. Genolin et le chanoine C-L. Alloing : Histoire de Champfromier -1918

Article connexe

Lien externe

Modèle:Palette Modèle:Portail