Champigny-sur-Veude

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Modèle:Voir homonymes Modèle:Infobox Commune de France

Champigny-sur-Veude est une commune française du département d'Indre-et-Loire, en région Centre-Val de Loire. Modèle:Sommaire

Géographie

La commune se situe aux marches de la Touraine, sur la route de Chinon à Châtellerault, dans une vaste vallée au confluent de deux petites rivières : la Veude et le Mâble.

Modèle:Communes limitrophes

Fichier:Map commune FR insee code 37051.png
Carte de la commune.

Hydrographie

Fichier:37051-Champigny-sur-Veude-Cours eau.jpg
Réseau hydrographique de Champigny-sur-Veude.

Le réseau hydrographique communal, d'une longueur totale de Modèle:Unité, comprend deux cours d'eau notables, la Veude (Modèle:Unité) et la Mable (Modèle:Unité), et huit petits cours d'eau pour certains temporaires<ref name="SIGES-fiche">Modèle:Lien web.</ref>,<ref name="Geoport-Champigny-sur-Veude">Modèle:Lien web.</ref>.

La Veude, d'une longueur totale de Modèle:Unité, prend sa source à une altitude de Modèle:Unité sur la commune de Thuré (Vienne) et se jette dans la Vienne à Modèle:Unité<ref>Modèle:Géoportail.</ref>, à la limite entre les communes d'Anché et de Rivière, après avoir traversé Modèle:Unité<ref name="Sandre-L71-0300 ">Modèle:Lien web.</ref>. La station hydrométrique de Lémeré permet de caractériser les paramètres hydrométriques de la Veude. Le débit mensuel moyen (calculé sur Modèle:Unité pour cette station) varie de Modèle:Unité au mois d'août à Modèle:Unité au mois de février. Le débit instantané maximal observé sur cette station est de Modèle:Unité le Modèle:Date-, la hauteur maximale relevée a été de Modèle:Unité ce même jour<ref name="Réf-Hydro">Modèle:Lien web.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>. Sur le plan piscicole, la Veude est classée en deuxième catégorie piscicole. Le groupe biologique dominant est constitué essentiellement de poissons blancs (cyprinidés) et de carnassiers (brochet, sandre et perche)<ref name="Decret1958 ">Modèle:Lien web.</ref>.

La Mable, d'une longueur totale de Modèle:Unité, prend sa source à une altitude de Modèle:Unité sur la commune d'Orches et se jette dans la Veude à Champigny-sur-Veude à l'entrée sud du bourg, à Modèle:Nb, après avoir traversé Modèle:Unité<ref name="Sandre-L7114000 ">Modèle:Lien web.</ref>. Sur le plan piscicole, la Mable est également classée en deuxième catégorie piscicole<ref name="Decret1958 "/>.

Une zone humide a été répertoriée sur la commune par la direction départementale des territoires (DDT) et le Conseil départemental d'Indre-et-Loire : « la vallée de la Fontaine de Jable »<ref name="ZH1">Modèle:Lien web.</ref>,<ref name="ZH-Pref">Modèle:Lien web.</ref>.

Transports

Géré par la région Centre-Val de Loire et exploité par Transdev Touraine, le réseau Rémi<ref>Modèle:Lien web.</ref> permet de relier Champigny-sur-Veude a de multiples communes via les lignes H2 et TE.

Un service Rémi + à la demande<ref>Modèle:Lien web.</ref> est également disponible, à destination des communes de Richelieu et Chaveignes.

Urbanisme

Typologie

Champigny-sur-Veude est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee<ref group=Note>Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le Modèle:Date- en comité interministériel des ruralités.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>. La commune est en outre hors attraction des villes<ref name="AAV2020">Modèle:Lien web.</ref>,<ref name="AAV20202b">Modèle:Lien web.</ref>.

Occupation des sols

L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (72,4 % en 2018), une proportion sensiblement équivalente à celle de 1990 (72,7 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : terres arables (39 %), prairies (23,3 %), forêts (22 %), zones agricoles hétérogènes (9,4 %), zones urbanisées (4,7 %), zones industrielles ou commerciales et réseaux de communication (0,9 %), cultures permanentes (0,7 %)<ref name="CLC">Modèle:Lien web</ref>. L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)<ref group=Carte>Modèle:Lien web.</ref>.

Carte en couleurs présentant l'occupation des sols.
Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

Risques majeurs

Le territoire de la commune de Champigny-sur-Veude est vulnérable à différents aléas naturels : météorologiques (tempête, orage, neige, grand froid, canicule ou sécheresse) et séisme (sismicité modérée)<ref name=Géorisques>Modèle:Lien web</ref>. Un site publié par le BRGM permet d'évaluer simplement et rapidement les risques d'un bien localisé soit par son adresse soit par le numéro de sa parcelle<ref>Modèle:Lien web</ref>.

Fichier:37051-Champigny-sur-Veude-argile.png
Carte des zones d'aléa retrait-gonflement des sols argileux de Champigny-sur-Veude.

Le retrait-gonflement des sols argileux est susceptible d'engendrer des dommages importants aux bâtiments en cas d’alternance de périodes de sécheresse et de pluie. 85,9 % de la superficie communale est en aléa moyen ou fort (90,2 % au niveau départemental et 48,5 % au niveau national). Sur les Modèle:Unité dénombrés sur la commune en 2019, 500 sont en aléa moyen ou fort, soit 98 %, à comparer aux 91 % au niveau départemental et 54 % au niveau national. Une cartographie de l'exposition du territoire national au retrait gonflement des sols argileux est disponible sur le site du BRGM<ref>Modèle:Lien web</ref>,<ref>Modèle:Lien web</ref>.

Concernant les mouvements de terrains, la commune a été reconnue en état de catastrophe naturelle au titre des dommages causés par la sécheresse en 1990 et 1997 et par des mouvements de terrain en 1999<ref name=Géorisques/>.

Toponymie

Modèle:...

Histoire

Fichier:37 - Champigny sur Veude Château.jpg
Château (anciens communs).

Champigny-sur-Veude est un village très ancien (Campiniacus en 1080)<ref name="busseroles">Carré de Busserolles, Dictionnaire géographique, historique et bibliographique d'Indre-et-Loire, 1878</ref>. De cette époque date le rattachement de la paroisse de Champigny à l'abbaye Notre-Dame de Noyers qui en conservera la cure et les revenus jusqu'à la fin du Modèle:Lien siècleModèle:Vérification siècle.

Le domaine<ref>Modèle:Lien web.</ref> appartenait au comte d'Anjou Foulques le Réchin (comte d'Anjou et de Touraine en 1068-1109) qui fit construire une forteresse (castrum) qu'il confia à Robert {{#ifeq: | s | Modèle:Siècle | Ier{{#if:|  }} }} de Blo(u), son vassal, fils de Josselin {{#ifeq: | s | Modèle:Siècle | Ier{{#if:|  }} }} et mari d'Ermessinde (mais pour Jacques-Xavier Carré de Busserolle<ref>Modèle:Lien web.</ref>, le premier seigneur de Champigny connu est le chevalier Bernier, fl. fin {{#ifeq: | s | Modèle:Siècle | XIe{{#if:|  }} }}-début Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle ; Josselin {{#ifeq: | s | Modèle:Siècle | Ier{{#if:|  }} }} serait alors son gendre). Barthélemy de L'Isle, † vers 1108, s'empara temporairement du castrum et de Garnier Maingoth, neveu de Robert {{#ifeq: | s | Modèle:Siècle | Ier{{#if:|  }} }} de Blou. La réconciliation survint, puisqu'il y eut mariage entre Robert II de Blo, fils de Josselin II et petit-fils de Robert {{#ifeq: | s | Modèle:Siècle | Ier{{#if:|  }} }}, sénéchal de Touraine, et Eustachie, la propre belle-sœur de Barthélemi, veuve de son frère cadet Aimeri/André Péloquin {{#ifeq: | s | Modèle:Siècle | Ier{{#if:|  }} }} de L'Isle-Bouchard qui était † vers 1138/1141. À la fin de sa vie, Robert II soutint la révolte des fils d'u comte-roi Henri II Plantagenêt contre leur père en 1173/1174. Le fils de Robert II (et de son autre femme, Elisabeth, possible fille d'Hugues Ier d'Amboise ?), Aimery {{#ifeq: | s | Modèle:Siècle | Ier{{#if:|  }} }}, eut pour fils Josselin III de Blo, père lui-même d'Aimeri II et grand-père d'Emma de Blo (1222-1264), qui porta Champigny à son mari Guy {{#ifeq: | s | Modèle:Siècle | Ier{{#if:|  }} }} de Beauçay-en-LoudunaisMouterre-Silly et La Mothe-Chandeniers), † croisé en 1270.

De grandes familles, Beauçay, Artois (le capétien Charles d'Artois (1328-1385) épousa en 1356 Jeanne de Beauçay, † 1402, veuve de Geoffroy de Beaumont de Brienne du Lude, fille d'Hugues IX de Beauçay, † vers 1357, lui-même petit-fils d'Emma et Guy), Anjou (Jeanne et Charles d'Artois vendirent à Louis Ier, comte puis duc d'Anjou en 1351-1384), Beauvau (Louis II, duc d'Anjou en 1384-1417, céda à Pierre de Beauvau-Craon (1380-1435) ; une branche cousine des Beauvau possédait le Rivau), se sont alors succédé à la seigneurie de Champigny. Enfin, les Bourbon-Vendôme héritèrent du domaine, Jean VIII de Vendôme († 1477), ayant épousé en 1454 Isabelle/Isabeau de Beauvau-Craon dame de Champigny-sur-Veude et de La Roche (-sur-Yon). La fille aînée de Jean VIII et d'Isabelle, Jeanne de Vendôme (1460-1487), mariée en 1478 à Louis de Joyeuse de Bothéon, † 1498, fut dame de Champigny et de La Roche-sur-Yon, mais leur postérité n'en hérita pas : ils revinrent à un frère de Jeanne, Louis de Vendôme ci-après.

Louis de Bourbon-Vendôme de La Roche-sur-Yon (1473-1520 ; dernier fils de Jean VIII et d'Isabelle), souche des Bourbons ducs de Montpensier, construisit un magnifique château (1499) et eut le privilège, en tant que descendant de saint Louis, d'édifier une Sainte-Chapelle sur le modèle de celle de son ancêtre. L'ensemble fut terminé par son fils Louis II ou III (1513-† 1582 à Champigny), duc de Montpensier en 1561 et dauphin d'Auvergne en 1543, père du duc François, lui-même père du duc Henri et grand-père de Marie de Montpensier (1605-1627). La Sainte-Chapelle de Champigny était gérée par la collégiale Saint-Louis qui fut dotée des revenus nécessaires pour l'entretien et les charges qui lui incombait<ref name="busseroles" />.

Outre la collégiale Saint-Louis, il y avait dans la paroisse un couvent de filles de Saint-François, Notre-Dame-de-Bonne-Espérance (1565), une chapelle Notre-Dame-de-Lorette (1598) et un couvent des Minimes (1600).

Au Modèle:Lien siècleModèle:Vérification siècle, le cardinal de Richelieu entreprit d'édifier sa ville nouvelle de Richelieu à moins de Modèle:Unité de la cité des Bourbon-Vendôme dont il tira ombrage. Il acquit en 1635 la propriété de Champigny appartenant à Gaston duc d’Orléans (frère cadet de Louis XIII ; sa première femme était l'héritière Marie de Bourbon-Montpensier ci-dessus : parents d'Anne-Marie-Louise d'Orléans alias la Grande Mademoiselle) et détruisit le château ‒ on ne peut plus que l'imaginer dans la perspective de la cour d’honneur et face à la chapelle ‒ mais il conserva les communs. La Sainte-Chapelle aussi était de trop : il fallut l'intervention de l'évêque de Poitiers et du pape Urbain VIII pour qu'il renoncât à la détruire comme il en avait l'intention<ref name="busseroles" />.

La Grande Mademoiselle (1627-1693) réussit à récupérer son héritage, puis, sans postérité, légua l'essentiel de son immense fortune dont Champigny, à son cousin germain Monsieur, Philippe duc d'Orléans, frère cadet de Louis XIV et père du Régent. Les Orléans possédèrent Champigny jusqu'au duc Louis d'Orléans (1703-1752 ; fils du Régent) qui vendit au maréchal-duc de Richelieu Louis-François-Armand du Plessis de Vignerot (1696-1788 ; arrière-petit-neveu du cardinal), père du duc Louis-Antoine-Sophie (1736-1791) et grand-père du Premier ministre de la Restauration, le duc Armand-Emmanuel-Sophie de Richelieu (1766-1822).

En 1791 sous la Révolution, le domaine de Champigny, devenu bien national, est vendu à François-Roch de Quinson (1743-1825 ; ancien receveur général du clergé), puis passa à son neveu le marquis Pantaléon Costa de Beauregard (1806-1864). Vente en 1866 à Augustin-Charles-Paul-Casimir de La Roche-Aymon (1820-1881), neveu d'Antoine-Charles-Etienne-Paul.


Politique et administration

Modèle:ÉluDébut Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu actuel Modèle:ÉluDonnées Modèle:ÉluFin

Population et société

Démographie

Modèle:Population de France/section

Enseignement

Champigny-sur-Veude se situe dans l'académie d'Orléans-Tours (zone B) et dans la circonscription de Chinon.

Une école maternelle et une école élémentaire accueillent les élèves de la commune.

Culture locale et patrimoine

Lieux et monuments

Personnalités liées à la commune

  • Le chanteur et compositeur Michel Lambert, beau-père de Jean-Baptiste Lully, est né à Champigny-sur-Veude vers 1610.
  • L’écrivain et académicien Maurice Genevoix (1890-1980) venait rendre visite à sa grand-mère et son oncle notaire.
  • Le peintre Chaïm Soutine, se réfugia à la fin de sa vie (1943) dans le village, pendant la période de l’Occupation; il y peignit en 1942 un bord de rivière qui fit partie de la collection Castaing.

Héraldique

Modèle:Article connexe Modèle:Blason-ville-fr

Notes et références

Notes

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Cartes

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Références

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Pour approfondir

Articles connexes

Liens externes

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