Charles Plisnier

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Charles Plisnier, né à Ghlin le Modèle:Date et mort à Bruxelles le Modèle:Date, est un poète et essayiste belge et militant wallon.

Biographie

Famille et premiers pas littéraires

D'origine ouvrière par sa mère, qui travaille dans la fabrication de confections ouvrières, et bourgeoise par son père, intellectuel populaire<ref>In Paul Guth, Quarante contre Un, pages 219 à 226.</ref>, Charles Plisnier habite rue Chisaire à Mons. Il commence ses humanités anciennes à l’Athénée de Mons, avant l'âge de dix ans. Il s’intéresse très tôt à l’écriture et se lie d’amitié avec le poète Herman Grégoire. Plisnier publie ses premiers poèmes dans la revue Flamberge dirigée par Arthur Cantillon. Le poète Émile Verhaeren, qui habite non loin à Roisin, l’encourage.

Communiste, chrétien et militant wallon

En 1919, il commence des études de droit à l'université libre de Bruxelles et adhère au communisme. Docteur en droit au barreau de la cour d'appel de Bruxelles en 1922, il se fixe dans la capitale où ses activités politiques l’éloignent de l’écriture pendant près de dix ans. Admirateur de la révolution russe, il participe à tous les congrès communistes en Belgique et à l'étranger.

En 1925, il devient directeur du Secours Rouge international. Déçu par son dernier voyage en Russie et ayant affirmé ses sympathies trotskistes en 1928, il est exclu du Parti communiste de Belgique. Il rallie ensuite le POB et participe notamment à la campagne en faveur du célèbre plan défendu par Henri De Man.

Plisnier se convertit ensuite au christianisme, sans abandonner ses convictions socialistes. Il participe notamment au Congrès national wallon de Liège en 1945, où il s'exprime dans le sens du rattachisme<ref>Discours de Charles Pisnier au Congrès national wallon des 20 et Modèle:Date (sur le site du RWF).</ref>, option qu'il abandonne à la fin de sa vie, si l'on en croit sa Lettre ouverte à ses concitoyens (posthume), où il prône une solution fédéraliste tant pour la Belgique que pour l'Europe.

Son œuvre se structure autour de trois thèmes principaux qui s'entremêlent : le christianisme, le socialisme et le wallonisme.

Écrivain

Élu à l’Académie royale de langue et de littérature françaises de Belgique en 1937, il est aussi, la même année, le premier lauréat belge du prix Goncourt pour Faux Passeports. L’Académie (à l’unanimité de ses membres), l’Association des écrivains belges et le Pen club le proposent pour le prix Nobel en 1951.

Il fonde également diverses revues : Ferveur en 1913, avec Herman Grégoire ; Haro, revue littéraire et révolutionnaire, en 1919 ; Communisme, hebdomadaire, en 1919 ; Prospections en 1929, avec Albert Ayguesparse ; L’Esprit du temps en 1933, avec Albert Ayguesparse et René Jadot, et Alerte en 1939, avec Alexandre André et Louis Dumont-Wilden.

Son œuvre poétique est empreinte de la nostalgie d'un idéal dont il avait fait le combat de sa vie.

Citations

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Œuvres

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Références bibliographiques

Cinéma

En 1964, Lucien Deroisy réalise Une voix d'or, adaptation tournée à Mons d'une nouvelle extraite du recueil Figures détruites.

Notes et références

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Annexes

Bibliographie

Article connexe

Liens externes

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