Charles de Lorraine (1524-1574)

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Modèle:Voir familles Modèle:Voir homonymes Modèle:Infobox Prélat catholique Charles de Lorraine (né le Modèle:Date à Joinville et mort le Modèle:Date à Avignon) fut duc de Chevreuse, archevêque de Reims de 1538 à 1574, évêque de Metz de 1550 à 1551. Élevé au cardinalat en 1547<ref>Le cardinal Charles de Lorraine, prélat humaniste de la Renaissance, par Daniel Cuisiat</ref>, il est d'abord connu comme cardinal de Guise puis cardinal de Lorraine. C'est un homme politique et un intellectuel religieux qui joua un rôle important durant les guerres de religion.

Dans un premier temps ouvert à la discussion et à la réforme de l'Église, il soutint la politique du chancelier Michel de l'Hospital tout en s'illustrant comme le champion de la cause catholique. Avec son frère, le duc François de Guise, il dirigea la France sous le règne de Modèle:Souverain2 (1559-1560), il participa au colloque de Poissy (1561), puis au concile de Trente (1563). Chef de la maison de Guise, il s'opposa durant le reste de sa carrière à la politique de Catherine de Médicis.

Biographie

Une grande famille

Charles de Guise est le second fils de Claude de Lorraine, premier duc de Guise et seigneur de Joinville (qui se distingua sous Modèle:Souverain2) et d'Antoinette de Bourbon-Vendôme. À la suite de la démission de son oncle Jean en sa faveur, il est nommé archevêque de Reims en 1538 à l’âge de treize ans. Il est chancelier de l'Ordre de Saint-Michel en 1547<ref>Statuts de l'Ordre de st-Michel, manuscrit, bibliothèque municipale de Saint-Germain-en-Laye.</ref>. À la mort de son oncle (1550), il reprend le titre de cardinal de Lorraine. Charles sait, avec son frère aîné, François, duc de Guise, gagner la faveur du roi Modèle:Souverain2. Lui et ses frères exercent une grande influence et jouent un grand rôle dans les affaires du pays. À Reims, le cardinal de Lorraine favorise la création de l'université en 1548 <ref>Elle fut fermée en 1793 puis ouverte à nouveau en 1961</ref> et plus tard celle de Pont-à-Mousson avec son « cousin » Modèle:Souverain2. Charles de Lorraine eut une fille illégitime, Champette Olivier.

Il possédait le duché de Chevreuse (achat en 1555), la seigneurie de Meudon (achat en 1552), celles de Marchais et Liesse (achat à partir de 1553).

Défenseur de la foi

Sous le règne de Modèle:Henri II, Charles professe des opinions gallicanes. Par ailleurs, contrairement au connétable Anne de Montmorency, le cardinal et son frère François sont d'ardents partisans de la guerre contre les Habsbourg.

Défenseur de l'Église catholique apostolique et romaine, le cardinal de Lorraine devient par la suite l'une des principales figures françaises de la Contre-Réforme en se faisant le défenseur des décrets du concile de Trente qu'il souhaite voir appliquer dans le royaume.

Selon Brantôme, « tout ecclésiastique qu’il était, il avait l’âme fort barbouillée ». Le cardinal est un homme très habile. Il est adroit, éloquent, plein de ressources et de séduction. Son talent fait de lui un rival de Catherine de Médicis. Prônant la lutte contre le calvinisme, il n’a de cesse de combattre la politique de tolérance civile de la reine mère. Ayant de hautes capacités intellectuelles, le cardinal est employé de nombreuses fois à des fins diplomatiques.

Un rôle politique

Le cardinal de Lorraine et son frère François réussissent à obtenir le pouvoir à l'avènement du jeune Modèle:Souverain2 (1559). Le cardinal tient alors entièrement l’administration des finances. Il fait rendre les sceaux au chancelier François Olivier puis, à la mort de celui-ci (mars 1560), désigne Michel de l'Hospital (dont il a favorisé la carrière de magistrat) comme successeur au poste.

Cependant, Charles de Guise doit céder sa place après la mort du jeune roi (Modèle:Date). Il quitte la cour deux mois plus tard, accompagnant sa nièce Marie Stuart à Joinville. Le cardinal assiste alors impuissant à l'introduction du protestantisme à la cour. Il continue cependant de jouer un rôle important lors du colloque de Poissy où il s'oppose à Théodore de Bèze, chef du parti protestant. L'intransigeance de ce dernier fait échouer la réconciliation des deux religions au grand dépit de la reine mère. Charles de Guise était, lui, prêt à une certaine conciliation, qui échoua<ref>Thierry Wanegffalen, Ni Rome ni Genève, des fidèles entre deux chaires, Éditions Champion, 1997</ref>.

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Portrait de Charles de Guise par Le Greco (1571). Âgé de 47 ans, le cardinal est représenté en compagnie d'un perroquet, symbole d'éloquence. Toutefois, papagallo (« perroquet » en italien) peut être traduit littéralement par « pape français », interprétation soulignant le poids politique du cardinal à la tête de l'Église catholique de France. Le perroquet, symbole ambigu, est remplacé par un crucifix dans les copies attribuées à George Boba.

À la suite de l'assassinat de son frère François (Modèle:Date), Charles devient le chef de la famille des Guise et du parti catholique en France. Il prend sous sa tutelle les enfants de son frère décédé et cherche par tous les moyens à nuire aux Montmorency et plus particulièrement à l'amiral de Coligny qu'il considère comme responsable de la mort de son frère. Le Modèle:Date, alors que la cour se trouve dans le Midi, il manque de peu de se faire tuer dans une rue parisienne par les troupes de François de Montmorency, gouverneur de Paris et fils du connétable Anne. Soucieuse d'établir la paix dans le royaume, la reine mère oblige le cardinal à se réconcilier avec le clan des Montmorency à Moulins en 1566. Il y embrasse publiquement l'amiral de Coligny, mais les deuxième et troisième guerres de religion lui permettent de poursuivre l'amiral de sa vindicte.

Fichier:Charles-cardinal-Lorraine.jpg
Charles, cardinal de Lorraine par Georges Boba, Musée de Reims.

Plus tard, il négocie le mariage de Modèle:Souverain2 et d'Élisabeth d'Autriche (1569). En 1572, le pape Modèle:Souverain- meurt. Charles de Lorraine part pour Rome afin de participer au conclave qui doit élire un nouveau pape. Malgré son opposition au mariage entre la princesse Marguerite de Valois et Henri de Navarre, qui doit sceller l'union des catholiques et des protestants, il tente de convaincre le pape de donner son accord au mariage.

Il apprend la nouvelle du massacre de la Saint-Barthélemy qui est parvenue à Rome le Modèle:Date. Il s'empresse alors de regagner Paris, où il cherche à reprendre sa place au conseil du roi. Mais Catherine de Médicis, qui craint son retour aux affaires, lui fait savoir qu’il n'est pas le bienvenu.

Néanmoins, la Couronne se sert régulièrement du cardinal de Lorraine pour ses négociations financières avec le clergé.

Charles de Lorraine meurt des suites d'une infection pulmonaire à Avignon le Modèle:Date. Il est inhumé dans la Cathédrale Notre-Dame de Reims. Il laisse ses seigneuries de Meudon et Marchais à son neveu Henri de Lorraine, 3ème duc de Guise.

Son mécénat

[[image:Heures d'Henri II 107V toucher des écrouelles le roi Chalres de lorraine.jpg|vignette|Après le couronnement d'Modèle:Henri II, à Corbeny Charles en tenue de cardinal, sur la droite, [[Livre d'heures de Henri II|Livre d'heures de Modèle:Henri II]], BnF.]] En plus de l'ouverture d'une université<ref>Lettre patente de Modèle:Henri II en 1549.</ref> à Reims<ref>Bulle papale de Modèle:Souverain- le 5 janvier 1548.</ref>, d'un collège à Bar-le-duc, d'une Université à Pont-à-Mousson, il favorise l'implantation d'imprimeurs à Reims, Claude Chaudière en 1551, Nicolas Trumeau et Nicolas Bacquenois en 1553. Il accueille aussi Constantin Palaeocappa, copiste de manuscrits grecs. Parmi les livres de sa bibliothèque de ceux qu'il donnait au Chapitre cathédrale, le plus connu est l'Évangéliaire de Reims du Modèle:Lien siècleModèle:Vérification siècle et Modèle:Lien siècleModèle:Vérification siècle. Il protégeait aussi des personnalités comme Rabelais ou Michel de L'Hospital, Pierre de Ronsard.

Ascendance

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Notes et références

Modèle:Références

Annexes

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Sources primaires

Bibliographie

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Iconographie

Articles connexes

Liens externes

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