Joinville (Haute-Marne)
Modèle:Voir homonymes Modèle:Infobox Commune de France
Joinville (prononcé Modèle:MSAPI), appelée également Joinville-en-Vallage ou encore Joinville en Champagne, est une commune française située dans le département de la Haute-Marne, en région Grand Est.
La commune est labellisée « Village étape » depuis 2014 et « Petite cité de caractère » depuis 2015.
Ses habitants sont appelés les Joinvillois.
Géographie
Localisation
Placée au carrefour de la Champagne et de la Lorraine, à Modèle:Unité de Paris, Joinville est la Modèle:5e de la Haute-Marne. La Marne qui traverse la ville est régulée en aval par le plus grand plan d'eau artificiel d'Europe, le lac du Der-Chantecoq.
Urbanisme
Typologie
Joinville est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee<ref group=Note>Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le Modèle:Date- en comité interministériel des ruralités.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>. Elle appartient à l'unité urbaine de Joinville, une agglomération intra-départementale regroupant Modèle:Unité<ref>Modèle:Lien web.</ref> et Modèle:Unité en Modèle:Population de France/dernière année, dont elle est ville-centre<ref name="UU2020">Modèle:Lien web.</ref>,<ref name="UU20202b">Modèle:Lien web.</ref>.
Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Joinville, dont elle est la commune-centre<ref group=Note>La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.</ref>. Cette aire, qui regroupe Modèle:Unité, est catégorisée dans les aires de moins de Modèle:Unité<ref name="AAV2020">Modèle:Lien web.</ref>,<ref name="AAV20202b">Modèle:Lien web.</ref>.
Occupation des sols
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des forêts et milieux semi-naturels (59,1 % en 2018), une proportion sensiblement équivalente à celle de 1990 (60 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : forêts (51,2 %), terres arables (21,5 %), milieux à végétation arbustive et/ou herbacée (7,9 %), zones urbanisées (7,1 %), prairies (6,3 %), zones industrielles ou commerciales et réseaux de communication (4,2 %), espaces verts artificialisés, non agricoles (1,3 %), zones agricoles hétérogènes (0,5 %)<ref name="CLC">Modèle:Lien web</ref>. L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)<ref group=Carte>Modèle:Lien web.</ref>.
Revitalisation du centre-bourg
Longtemps délaissé, le centre historique de Joinville a souffert d'un manque d'entretien et de restauration de son patrimoine civil et monumental pourtant riche (hôtels particuliers, maisons de la Renaissance à la Belle Époque, église médiévale, Auditoire...). Ce phénomène s'est avéré complexe à enrayer car corroboré par une crise économique qui touche le nord de la Haute-Marne depuis les années 1970-1980.
Cependant, depuis les années 2010, la municipalité a lancé un long projet de « reconquête » de son centre historique (restauration du patrimoine bâti public, aides à la mise en valeur du patrimoine privé, rénovation des espaces publics...) dans le but de le rendre à nouveau attractif, à terme, pour les touristes comme pour ses habitants.
C'est l'ensemble de ces actions, détaillées ci-dessous, qui ont permis à Joinville d'être retenue en 2014 par l'État français comme commune bénéficiant d'aides spécifiques pour la revitalisation de son centre-bourg. En parallèle, la ville a pu rejoindre le réseau des Petites cités de caractère pour ces mêmes actions.
Aides aux propriétaires privés pour la restauration de leurs biens immobiliers
Afin d'encourager la restauration du patrimoine bâti privé du centre historique plusieurs axes ont été mis en place :
- Campagne de ravalement des façades : aide minimale de 40 % du montant des travaux de remise en état des façades dans le centre ancien<ref>Modèle:Lien web.</ref>.
- OPAH RU (Opération Programmée d'Amélioration de l'Habitat - Renouvellement Urbain) : aides aux propriétaires privés (bailleurs ou occupants leur logement) pour la rénovation des logements anciens afin de rendre le parc de logements anciens plus attractif et pour lutter contre la vacance des logements notamment<ref>Modèle:Lien web.</ref>.
- Démarches coercitives : dans les cas les plus complexes d'immeubles à l'abandon, la ville a mis en place certaines démarches plus coercitives au travers de différents arrêtés (abandon manifeste, péril, bien vacant et sans maître, insalubrité…) ainsi qu'avec la mise en place d'une O.R.I. (Opération de Restauration immobilière) concernant les immeubles plus dégradés<ref name=":0">Modèle:Lien web.</ref>.
Achat/Rénovation du patrimoine privé à l'abandon
En complément à ces actions, la commune achète les immeubles à l'issue de certaines procédures afin, soit de les restaurer de manière exemplaire (en respectant aussi bien le patrimoine architectural qu'en optimisant les économies d'énergie), soit de trouver des porteurs de projets qui souhaitent mener les travaux<ref name=":0" />.
Le bénéfice de ces opérations est multiple : mise en valeur du patrimoine architectural délaissé, création d'une offre de logements de qualité, apport de nouveaux habitants en cœur de ville (et donc de nouveaux clients pour les commerces, les services…), valorisation des biens immobiliers en cœur de ville.
C'est dans ce but qu'a notamment eu lieu, les 19, 20 et Modèle:Date-, l'opération Osez Joinville qui a permis d'ouvrir simultanément au grand public plus de Modèle:Nombre à vendre et ainsi déclencher des achats immobiliers et des réhabilitations, notamment dans le centre ancien. Cette opération est amenée à se renouveler sous diverses formes afin de poursuivre l'accueil des candidats à la restauration du patrimoine<ref>Modèle:Article.</ref>.
Mise en valeur des paysages et des cheminements doux
Le patrimoine naturel et culturel forment un écrin cohérent et préservé autour de la ville. La vallée de la Marne est ici vallonnée, oscillant entre des prairies en son lit et des côtes couvertes de forêts. À Joinville, la Marne se divise en deux, avec un bief qui arrose la vieille ville. À cela s'ajoute le canal. Le cadre naturel porte ainsi un ensemble patrimonial de qualité.
Pour le découvrir, des cheminements doux existent et sont progressivement mis en valeur :
- un axe existe afin d'aller du château du Grand Jardin au Parc du Cavé en passant par le pittoresque quai des Peceaux : depuis 2015, le Parc du Cavé et son pigeonnier sont réhabilités et le pont dit Pontcelot est restauré, l'ensemble forme une promenade douce au fil de l'eau, le long du bief
- des cheminements existent afin de découvrir la colline de l'ancien Château d'En-Haut : un parcours plus sportif permet la découverte de panoramas sur toute la vallée de la Marne
- de nombreux Passages de Ville existent dans le tissu urbain de la vieille ville : encore souvent fermés au public, en 2019 celui qui relie la rue des Royaux à la rue du Chenil sera rouvert au public après des travaux importants <ref>Modèle:Lien web.</ref>
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Maisons sur le Bief, face au quai des Peceaux.
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Site du Cavé : le pigeonnier sur une île, entre Marne et Bief.
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Ancienne tour des remparts donnant sur le Bief.
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Le Pontcelot, restauré en 2014, il enjambe le Bief.
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Vue sur le Bief depuis le pont de la République.
Restauration et mise en valeur du patrimoine architectural
Travailler l'urbanisme de Joinville, c'est naturellement travailler sur le patrimoine architectural qui constitue la plus grande partie du tissu urbain de la cité. Aussi, les restaurations d'immeubles privés et publics participent à ce mouvement.
Concernant le patrimoine architectural public on notera notamment :
- la restauration de la Mise au Tombeau (Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle) de l'église Notre-Dame en 2012 ;
- la restauration du pont dit Pontcelot (Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle) en 2014 ;
- la restauration du Pigeonnier du Cavé (Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle) en 2015 ;
- la restauration de la statue du Christ aux liens (Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle) de la chapelle Sainte-Anne en 2015 ;
- la restauration du Portail Renaissance (Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle) de l'église Notre-Dame (2017) ;
- la restauration du lavoir de la Fontaine du Grand Jardin (Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle) en 2018 ;
- la mise en valeur pluriannuelle du site de l'ancien château d'En-Haut (Moyen Âge).
Concernant le patrimoine architectural privé on notera notera :
- la restauration pluriannuelle de l'Hôtel Leclerc (14 rue de l'Auditoire - {{#switch: XVIII
| e | er | = {{#switch: XVIII
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}}) lancée depuis 2015 (toitures terminées en 2018) ;
- la restauration de la Maison Valdruche (18 rue des Royaux - Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle) lancée en 2018 ;
- la réhabilitation progressive de plusieurs demeures de la vieille ville qui sont progressivement achetées et restaurées (8 et 14 rue Saunoise, 12 rue de l'Auditoire...) ;
- la mise en valeur des maisons à pans de bois (lancement d'un premier chantier au 15 rue des Royaux en 2017), opérations en cours ou programmées par ailleurs (4 rue des Marmouzets, 8 rue de la Fontaine...).
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15 rue des Royaux après travaux.
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26 rue des Marmouzets : état au début du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle, avant pose de l'enduit.
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26 rue des Marmouzets : état début 2018, avant retrait de l'enduit ajouté au Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle.
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26 rue des Marmouzets : état mi 2018, après retrait de l'enduit du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle.
En complément, afin de protéger l'ensemble du tissu bâti ancien et de l'accompagner vers une restauration plus respectueuse, la ville a mis en place une Aire de mise en Valeur de l'Architecture et du Patrimoine (AVAP) qui est opérationnelle depuis 2016. Si son objectif est de contribuer à une meilleure protection du patrimoine architectural et paysager en incitant à des restaurations de qualité des immeubles, elle permet aussi aux propriétaires de défiscaliser une partie du coût des travaux de restauration. L'ensemble du centre ancien, ses faubourgs, les jardins et axes de pénétration de la ville ancienne sont concernés par cette protection du patrimoine architectural et paysager.
L'AVAP est aujourd'hui complétée par un inventaire intérieur (lambris, cheminées, parquets, décors, caves, charpentes...) des immeubles du centre historique afin d'en dégager une meilleure connaissance tout en programmant la mise en place d'un Plan de Sauvegarde et de Mise en Valeur du patrimoine (PSMV) qui permettra la protection la plus optimale d'un patrimoine civil qui s'avère plus préservé que supposément au début de l'élaboration de l'AVAP.
Enfin, depuis 2015, la ville bénéficie du label Petite Cité de caractère ce qui lui permet d'être identifiée comme une cité à fort potentiel patrimonial dont la mise en valeur est active.
Requalification des Quartiers dits Neufs
Accompagnant la reconquête du centre historique, la requalification des Quartiers Neufs doit permettre à Joinville, de bénéficier d'une rénovation globale de son offre d'habitat et d'équipements publics. Cela passe par la rénovation du parc de logements publics, la reprise ou la reconstruction des équipements structurants et la possibilité de nouvelles constructions répondant aux critères écologiques du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle.
Plan global de rénovation
Les quartiers d'habitat social public du Champ de Tir, de la Genevroye et de la Madeleine bénéficient, depuis 2014, d'un vaste plan de rénovation des logements, des immeubles et des espaces publics. Allant jusqu'à la reconfiguration importante de certains quartiers (Champ de Tir notamment), ce programme était attendu, le parc de logements étant vieillissant et sans travaux significatifs depuis plus sa construction pour certains immeubles et les logements rénovés étant au niveau Bâtiment Basse Consommation (BBC) en terme énergétique<ref>Modèle:Article.</ref>.
Alors que la ville a inauguré l'Espace Vall'Âge (centre socio-culturel, lieu de vie et d'activités pour les Joinvillois) en 2013, de nombreux projets vont voir le jour à l'horizon 2020. Il s'agit notamment de la reconstruction du collège, de la construction d'un nouveau groupe scolaire ainsi que la remise à niveau générale des équipements sportifs du plateau du Champ de Tir<ref>Modèle:Article.</ref>. À noter également l'implantation, depuis 2015, de la nouvelle gendarmerie sur la zone du Rongeant toute proche.
Voies de communication et transports
La ville et son environnement immédiat sont structurés essentiellement par de grands axes nord/sud qui suivent la vallée de la Marne :
- La route nationale Modèle:N° (ou N 67) qui relie Saint-Dizier au nord (mais aussi Châlons-en-Champagne, Reims et Paris) à Chaumont au sud (direction Dijon, Besançon et Lyon) : déviée du centre de Joinville, la nationale compte trois sorties pour desservir Joinville. C'est l'une des raisons qui justifie que la ville ait obtenu le label Village étape en 2014, afin de capter une partie des automobilistes en direction des commerces et services de Joinville.
- La ligne de chemin de fer reliant Saint-Dizier à Chaumont qui s'arrête en gare de Joinville et qui permet des correspondances pour Paris, Dijon ou Lyon.
- Le canal Entre Champagne et Bourgogne qui permet de regagner lui aussi Saint-Dizier et Vitry-le-François au nord et Chaumont ou Langres au sud. Lieu propice aux loisirs, même s'il permet le transport des marchandises, le canal conforte actuellement sa vocation de tourisme entre les plaisanciers, les cyclistes et marcheurs.
On compte également un axe secondaire mais structurant : l'axe est-ouest constitué par la route départementale Modèle:N° (D 60). Ancienne voie royale puis nationale reliant Orléans à Nancy via Troyes et Joinville, elle reste un axe automobile important pour rejoindre Nancy ou Troyes.
Au sein de Joinville, à noter que même si la taille de la commune ne permet pas le développement d'un transport urbain régulier et cadencé, la ville a mis en place un bus à destination du troisième âge qui circule sur l'ensemble des quartiers.
Toponymie
Histoire
La fondation de Joinville remonte, selon la tradition historiographique locale<ref name=":1">Modèle:Ouvrage.</ref>, au général gallo-romain Jovin qui, en 354, y aurait élevé un fort en bois et des remparts pour contenir les Alamans<ref>Modèle:Ouvrage.</ref>,<ref>Modèle:Ouvrage.</ref>.
Le fief de Joinville a son existence attestée depuis le Modèle:Lien siècleModèle:Vérification siècle<ref>Modèle:Ouvrage.</ref>.
Le château de Joinville a été bâti en 1027 par Étienne de Vaux, premier baron de Joinville<ref>Histoire Généalogique et Heraldique Des Pairs De France, Chevalier de Courcelles, Imprimerie Moreau, Paris, 1824</ref>. Parmi les descendants directs d'Étienne de Vaux, Geoffroy III fonde en 1163 l’église collégiale Saint-Laurent où Jean de Joinville sera le premier sire de Joinville à être inhumé. La famille Vaux-Joinville donne deux évêques à l’église : celui de Châlons meurt en croisade, et celui de Langres, qui deviendra archevêque de Reims et sacrera Louis VIII, roi de France.
Geoffroy IV meurt en Terre sainte (1197).
Geoffroy V se bat en Palestine en 1199 aux côtés du roi d’Angleterre Richard Cœur de Lion, qui, à la vue de son courage, l’autorise à porter la moitié de ses armes. Son écu écartelé Vaux-Joinville et Angleterre sont les armoiries de la ville de Joinville aujourd’hui. Ce sont également celles du Pays de Gex, Léonette dame de Gex ayant épousé un seigneur de Joinville (en 1178); on les trouve par conséquent dans les armoiries du département de l'Ain.
Jean de Joinville, mort en 1317, participa à la septième croisade et fut le biographe de Saint Louis.
La ville obtient des chartes communales en 1258 et 1524.
Joinville passe à la maison de Lorraine au Modèle:Lien siècleModèle:Vérification siècle (1386). La dernière descendante d’Étienne de Vaux épouse en effet Ferry, deuxième fils de [[Jean Ier de Lorraine|Jean {{#ifeq: | s | Modèle:Siècle | Ier{{#if:| }} }}]], duc de Lorraine.
En 1544, Charles Quint assiège Joinville et la livre aux flammes ainsi que beaucoup de villages dans ses environs. Elle est rebâtie peu après par les soins de Claude de Lorraine et érigée en principauté en 1551 par Henri II, en faveur des ducs de Guise.
En 1584 y est signé le traité de Joinville.
En août 1587, pendant l'invasion des reîtres du duc de Bouillon, une "peste" ravage la ville<ref>Histoire contenant les plus memorables faits aduenus en l'an 1587 tant en l'armee commandee par monsieur le duc de Guyse qu'en celle des Huguenots, conduite par le duc de Bouillon..., le tout enuoyé par vn gentil-homme François à la royne d'Angleterre de Claude de La Châtre (1588)</ref>.
Jusqu'au Modèle:Lien siècleModèle:Vérification siècle, le château joue un rôle militaire indéniable face à la frontière de Lorraine qui dépend du Saint-Empire romain germanique, ce qui justifie la devise ajoutée aux armes de la ville : Omnia tuta time (Quand tout paraît calme, reste vigilant).
Après avoir été transmise de la famille Vaux-Joinville à celle des Guise-Lorraine, elle retombe aux Orléans par héritage : Philippe duc d’Orléans, frère de Louis XIV, devient prince de Joinville en 1693.
À la Révolution, en 1790, Philippe-Égalité, duc d'Orléans et prince de Joinville, met en vente les bâtiments du grand château de Joinville, à charge pour les acheteurs de le démolir<ref>Modèle:Ouvrage.</ref>,<ref name=":1" />.
Politique et administration
Joinville est le siège de la Communauté de communes du Bassin de Joinville en Champagne.
Tendances politiques et résultats
Modèle:Article connexe Lors du Modèle:2e tour de la présidentielle à Joinville, Emmanuel Macron (En Marche!) est en tête du scrutin, crédité de 54,93 % des suffrages. Il devance Marine Le Pen (Front national) qui récolte 45,07 % des voix.
Sur l'ensemble des votants, 4,71 % ont voté blanc et 2,76 % ont voté nul<ref>Modèle:Lien web.</ref>.
Liste des maires
Modèle:ÉluDébut Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu actuel Modèle:ÉluDonnées Modèle:ÉluFin
Jumelages
Ville jumelée avec :
Population et société
Démographie
Modèle:Population de France/section
Santé
Ville centre d'un bassin de vie d'un peu plus de Modèle:Nombre, Joinville offre divers services de santé.
On compte notamment un hôpital autonome situé au centre de la ville. Celui-ci est orienté vers le troisième âge et les personnes en perte d'autonomie mais offre aussi des lits pour les premiers soins généraux. À noter qu'il se situe sur la même emprise depuis plusieurs siècles et qu'il a été entièrement rénové récemment. Curiosité, le bâtiment le plus ancien cache une apothicairerie riche de faïences des {{#switch: e
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}} qui se visite sur demande (contacter l'Office de Tourisme Intercommunal).
La ville compte aussi plusieurs médecins, dentistes et autres professions médicales ainsi que quatre pharmacies.
L'ouverture d'une maison médicale en centre-ville, à côté de l'hôpital, est prévue en 2019.
Enseignement
Globalement Joinville a une offre scolaire qui s'étale de la maternelle au lycée.
Les écoles primaires et maternelles sont réparties entre le centre-ville (école maternelle des Chanoines et école primaire Jean-Sire-de-Joinville) et les quartiers dits neufs (école maternelle et élémentaire Diderot).
Le collège d'enseignement secondaire Joseph-Cressot est situé dans les quartiers dit neufs. Constitué de bâtiments des années 1970 aujourd'hui vétustes, il doit faire l'objet d'une reconstruction à l'horizon 2020.
Le lycée général et technique Philippe-Lebon offre l'ensemble des filières générales ainsi que certaines filières techniques. Situé en cœur de ville et en bordure du bief, il a été entièrement rénové il y a quelques années.
La ville compte également une école de musique située au centre-ville.
Médias
Joinville dispose de la couverture médiatique de Puissance Télévision, chaîne de télévision locale basée à Saint-Dizier.
Événements sportifs
Joinville est associée aux passages du Tour de France cycliste :
- en 2003, Joinville est la ville étape d'où part la quatrième étape du Tour de France ;
- le Tour de France traverse Joinville en 2005.
En 2011, Joinville accueille les Championnats de France d'escrime handisport.
Économie
La ville est en déclin économique constant depuis les années 1970, ne bénéficiant d'aucune industrie structurante. Elle a subi le déclin lié aux activités sidérurgiques.
Culture locale et patrimoine
Lieux et monuments
Joinville possède à la fois un patrimoine monumental et pittoresque, fait d'édifices d'exception et de maisons serrées sur des ruelles mélangeant patrimoine religieux et civil.
C'est pour cela que 7 sites sont protégés par 8 arrêtés de protection au titre des Monuments Historiques (6 inscrits et 2 classés). C'est aussi dans cet objectif que la ville a mis en place une Aire de mise en Valeur de l'Architecture et du Patrimoine (AVAP) pour protéger de manière plus large le paysage urbain et son environnement. Enfin, c'est dans ce but que la Ville est, depuis 2015, homologuée Petite Cité de Caractère.
Château du Grand Jardin (Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle)
Monument classé pour le château en 1925 et inscrit pour le jardin en 1991<ref>Modèle:Base Mérimée.</ref>. Modèle:Article détaillé Entre 1533 et 1546, Claude de Lorraine, premier duc de Guise, construit le « château du Grand Jardin », grand pavillon dédié aux fêtes, un des fleurons de l'architecture de la Renaissance.
Le site, en friche et en ruine au début des années 1980 a été racheté par le conseil général de la Haute-Marne.
Le bâtiment a pu être ainsi restauré et le grand parc créé au Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle a retrouvé pour partie son aspect d'origine. Ce jardin remarquable, superbement restauré, est considéré comme le troisième grand jardin historique français de la Renaissance avec Villandry (Indre-et-Loire) et Chamerolles, situé sur la commune de Chilleurs-aux-Bois dans le Loiret.
Il est composé en partie d'une reconstitution d'un jardin Renaissance, comprenant des parterres fleuris, des carrés bouquetiers (fleurs pour les bouquets d'autels) et des carrés de plantes aromatiques et médicinales. Une importante collection d'arbres fruitiers taillés en espalier et en plein-vent agrémente cette partie du jardin.
Le jardin Renaissance laisse progressivement place à un jardin à l'anglaise, sous forme d'arboretum, qui présente différentes essences d'arbres plus ou moins rares.
« Le plus beau et le plus accompli qu'on pourrait souhaiter…soit pour le comptant d'arbres fruitiers…soit pour la beauté du parterre… » a écrit Rémy Belleau, poète de la Pléiade, à propos du Grand Jardin.
Le site a retrouvé sa vocation première en redevenant un lieu de culture : on y présente ainsi des concerts de musique classique, des expositions d'art contemporain, des colloques à vocation culturelle. Le château du Grand Jardin est devenu membre du réseau européen des Centres culturels de rencontre dans les monuments historiques.
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Château du Grand Jardin - Vue sur l'ancien château d'En-Haut.
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Château du Grand Jardin - Le parc d'inspiration Renaissance.
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Château du Grand Jardin - Façade est.
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Château du Grand Jardin - Façade ouest.
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Château du Grand Jardin - Vue depuis le canal.
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Château du Grand Jardin - Détail du parc.
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Château du Grand Jardin - Façade sud (chapelle).
L'Auditoire de Joinville
- L'auditoire de Joinville, tribunal de haute justice, construit en 1561 par François de Guise et sa mère Antoinette de Bourbon - Vendôme, permet de voir :
- La Pompe Funèbre de Claude de Lorraine, premier duc de Guise,
- l'historial des seigneurs et princes de Joinville,
- Des anciennes prisons,
- Une horloge du Modèle:Lien siècleModèle:Vérification siècle.
Autres monuments
- Pont dit du Poncelot (Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle) : monument inscrit en 1942<ref>Modèle:Base Mérimée.</ref>.
- Tour ronde des anciens remparts (4 rue de la Fontaine - Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle) : monument inscrit en 1942<ref>Modèle:Base Mérimée.</ref>.
- Hôtel Leclerc (14 rue de l'Auditoire - {{#switch: XVIII
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}}) : monument inscrit en 2010<ref>Modèle:Base Mérimée.</ref>.
- Maison Valdruche (18 rue des Royaux - {{#switch: XVIII
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| e | er | = Modèle:S mini-{{#ifeq: XVIII|-| – | XVIII }}Modèle:S mini- siècle
| Modèle:S mini-{{#ifeq: et|-| – | et }}Modèle:S mini- siècles
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}}). Elle doit son nom à un médecin qui fut député et administrateur du directoire de Haute-Marne à l’Assemblée constituante. Élu à la Convention en 1792, il vota le régicide. Cette demeure bourgeoise aux allures d'hôtel particulier a conservé ses dispositions intérieures du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle : pièces en enfilades, lambris, cheminées, dessus de portes peints...
- La statue de sire Jean de Joinville, due à Joseph-Stanislas Lescorné et inaugurée en Modèle:Date-. Trois bas-reliefs ornent le piédestal : le premier représente Joinville âgé de vingt-quatre ans partant pour la Terre-Sainte, le deuxième l'épisode de la Massour où il combattit seul une troupe de Sarrazins, et le troisième Joinville assistant Saint Louis qui rend la justice sous son chêne à Vincennes<ref>L'Illustration, journal universel, Modèle:N° du 19 octobre 1861, Modèle:P..</ref>.
- Demeures anciennes du {{#switch: au
| e | er | = Modèle:S mini-{{#ifeq: XVIII|-| – | XVIII }}Modèle:S mini- siècle
| Modèle:S mini-{{#ifeq: au|-| – | au }}Modèle:S mini- siècle
}}.
- Cariatides du mausolée de Claude de Lorraine, à l'intérieur de la chapelle du château du Grand Jardin.
- Vestiges, au sommet de la colline surplombant la ville, du château d'En-Haut, disparu à la Révolution.
- Hôpital et son apothicairerie où une collection de pots en faïence est exposée dans deux petites salles lambrissées.
- Une halle en bois du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle inscrite comme monument historique<ref>Modèle:Base Mérimée.</ref> est détruite en 1955<ref>Modèle:Lien web.</ref>.
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Hôtel Leclerc (14 rue de l'Auditoire) : depuis la rue Saunoise.
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9 rue des Royaux : clef de la porte.
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18 rue des Royaux : cour d'honneur.
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25 rue des Marmouzets : buste en façade.
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10 rue des Chanoines : façade sur rue.
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20 rue du Valleroy : heurtoir et clous sur la porte cochère.
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Rue Diderot : vue générale.
Édifices religieux
- Église Notre-Dame de la Nativité, rue Notre-Dame ({{#switch: –
| e | er | = Modèle:S mini-{{#ifeq: XIII|-| – | XIII }}Modèle:S mini- siècle
| Modèle:S mini-{{#ifeq: –|-| – | – }}Modèle:S mini- siècle
}}) Modèle:Inscrit MH<ref>Modèle:Base Mérimée.</ref>, elle présente notamment :
- Un sépulcre du Modèle:Lien siècleModèle:Vérification siècle ;
- La ceinture de saint Joseph, exposée dans une chapelle latérale, relique rapportée de Palestine par Jean de Joinville en revenant de croisade ;
- De magnifiques orgues, superbement sculptées, à la tribune Renaissance. Leur fabrication remonte à 1688 et leur installation à Joinville en 1696. De facture française typique de cette époque, et après de nombreuses modifications au cours des siècles, cet instrument a été entièrement restauré à partir de 1978 et son inauguration, dans sa forme actuelle date de 1984. Le buffet du grand orgue est d'origine (époque Louis XIV), celui du positif a été reconstruit dans le même style. Il possède 30 jeux (2142 tuyaux), 3 claviers. Un pédalier « à la française » a été réinstallé, pour conserver la facture classique de l'instrument d'origine.
- Eglise Notre-Dame de la Nativité
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Vue générale avec le portail Renaissance
- Chapelle Sainte-Anne, au cimetière : monument classé en 1909<ref>Modèle:Base Mérimée.</ref> : située à l'intérieur du cimetière, elle présente des vitraux du Modèle:Lien siècleModèle:Vérification siècle de l'École troyenne (à noter que dans ce cimetière se trouve également le tombeau des seigneurs et princes de Joinville)
- Ancien Couvent des Annonciades Célestes (et son oratoire, dans les jardins), 22 avenue Irma Masson, (seconde moitié du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle, remanié durant la seconde moitié du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle), ancien couvent des bénédictines de Notre-Dame-de-la-Pitié à l'origine ({{#switch: au
| e | er | = Modèle:S mini-{{#ifeq: XVIII|-| – | XVIII }}Modèle:S mini- siècle
| Modèle:S mini-{{#ifeq: au |-| – | au }}Modèle:S mini- siècle
}}), occupé ensuite par les annonciades célestes (de 1840 à 1975) : monument historique inscrit en 1994<ref>Modèle:Base Mérimée.</ref>.
- Ancienne école catholique de garçons, 4 rue du Temple
- Salle du royaume des témoins de jehovah, 14 rue du Val de Wassy
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Chapelle Saint-Anne, dans le cimetière de Joinville : un édifice du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle classé au titre des Monuments Historiques
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Ancien Couvent des Annonciades Célestes : vue générale des bâtiments du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle, inscrits au titre des Monuments Historiques
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Oratoire des jardins de l'ancien Couvent des Annonciades Célestes, construit en 1851
Personnalités liées à la commune
- Voir aussi la catégorie recensant les personnalités nées à Joinville.
Des personnages illustres sont nés, ont habité ou sont passés à Joinville
- René Quantin (Joinville 1910 - Mézières-sur-Ponthouin 1944), sous-officier du Régiment de marche du Tchad, Compagnon de la Libération<ref>Fiche biographique sur le site de l'Ordre de la Libération</ref>, Mort pour la France le Modèle:Date-.
- Jean de Joinville, historien de Saint Louis
- Les sires de Joinville, y compris le précédent, furent sénéchaux de Champagne de 1152 à 1365.
- Claude de Lorraine, le bâtisseur du château du Grand Jardin
- Charles de Guise, cardinal de Lorraine
- Louis de Guise, cardinal évêque de Metz
- Henri duc de Guise (dit le balafré) assassiné à Blois par la garde d’Henri III
- Henri II de Guise, le masque de fer selon les travaux de l'historien Camille Bartoli
- Louis XIII et Richelieu
- François Lespingola, sculpteur du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle qui a notamment travaillé sur les sculptures des jardins des châteaux de Versailles et de Meudon
- Louis Yard, peintre du début du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle
- Joseph Perrin des Almons (1717-1798), général des armées de la Royauté et de la République, né à Metz, décédé à Joinville
- François Devienne, compositeur français du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle, y est né
- Anne-Marie-Louise d'Orléans, « La Grande Mademoiselle », princesse de Joinville
- Anne Joseph Arnoux Valdruche, médecin et politique du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle
- Jean Thouvenin (vers 1765 - après 1828), graveur
- François d'Orléans, prince de Joinville, fils de [[Louis-Philippe Ier|Louis-Philippe {{#ifeq: | s | Modèle:Siècle | Ier{{#if:| }} }}]], roi des Français, rapatrie les cendres de Napoléon de Sainte-Hélène aux Invalides à Paris
- Louis-Marie Caverot, né en 1806 à Joinville, évêque de Saint-Dié, puis Cardinal-archevêque de Lyon
- À l'occasion d'un mariage dans la famille joinvilloise Ménétrel, à laquelle appartient le docteur Louis Ménétrel, compagnon d'armes de Philippe Pétain durant la Grande Guerre, un président de la République, Paul Doumer, et le maréchal séjournèrent à Joinville : Modèle:Citation (extrait de : Le docteur Ménétrel - Éminence grise et confident du maréchal Pétain de Bénédicte Vergez-Chaignon, Modèle:Nobr)
- Paul Maistre, général de la sixième puis de la dixième armée au cours de la Première Guerre mondiale
- Joseph-Amand Passerat (1772-1858), prêtre rédemptoriste français, vénérable.
- Charles-Michel Geoffroy (1819-1882), graveur français, est né à Joinville.
Héraldique
Notes et références
Notes
Cartes
Références
Voir aussi
Bibliographie
- Jules Fériel : Histoire de Joinville Modèle:ISBN.
- Mireille Fuselier-Guillaume, Joinville, Retour au Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle, Édition Alan Sutton, 2005 Modèle:ISBN
- Émile Humblot : Notre vieux Joinville Modèle:ISBN.
- Émile Jolibois, La Haute-Marne ancienne et moderne: dictionnaire géographique, statistique..., Chaumont, imprimerie et lithographie {{#ifeq: | s | Modèle:Siècle | Ve{{#if:| }} }} Miot-Daddant, 1858, article « Joinville », page 266 et suiv.
- Jean-Michel Musso et Aline Lecoeur, Joinville : le château du Grand-Jardin, Chaumont, Conseil général de la Haute-Marne, 1993.
- Diane Vlaswinkel-Timmer, « Le château du Grand Jardin à Joinville : un joyau de la Renaissance », Cahiers haut-marnais, 1992, 188-189, Modèle:P..
Articles connexes
- Liste des seigneurs puis princes de Joinville
- Communauté de communes du Bassin de Joinville en Champagne
- Liste des communes de la Haute-Marne
- Château du Grand Jardin
- Château d'En-Haut