Saint-Dizier
Modèle:Voir paronymes Modèle:Infobox Commune de France
Saint-Dizier est une commune française située dans le département de la Haute-Marne dans la région Grand Est. À mi-chemin entre Paris et Strasbourg sur la [[Route nationale 4 (France métropolitaine)|Modèle:Nobr]], Saint-Dizier est située à Modèle:Unité du lac du Der, l’un des plus grands lacs artificiels d’Europe.
Ses habitants sont appelés les Bragards.
À Saint-Dizier, l’histoire de la métallurgie est très ancienne. Elle connaît son apogée au Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle quand des artistes célèbres comme Hector Guimard font appel aux fonderies locales pour réaliser leurs créations. L’industrie métallurgique est toujours présente dans la ville.
La ville est également le berceau des crèmes glacées Miko, créées par Luis Ortiz en 1921. En centre-ville, l’ancien site de l’usine Miko a été transformé en cinéma multiplexe, le Ciné Quai, qui conserve aujourd’hui la tour Miko des années 1930 avec une exposition qui retrace l'histoire du site. L’usine de crème glacée fonctionne toujours mais a été déplacée vers la zone industrielle de 3 Fontaines.
Saint-Dizier accueille la base aérienne 113 Saint-Exupéry.
Géographie
Localisation
Saint-Dizier se trouve dans la région Grand Est. La ville est située dans le nord de la Haute-Marne et est traversée par deux cours d'eau, la Marne et l'Ornel. C'est la ville la plus peuplée du département.
La ville est à quelques kilomètres d'un des plus grands lacs artificiels d'Europe, le lac du Der. Elle est également proche des plus grandes villes de la région, Reims, Nancy et Troyes.
Communes limitrophes
Modèle:Carte communes limitrophes Modèle:Section communes limitrophes d'article de commune de France
Hydrographie
- La Marne.
- L'Ornel
- Le canal entre Champagne et Bourgogne
Climat
Saint-Dizier a un climat de type Cfb (océanique) avec comme record de chaleur Modèle:Tmp<ref>Modèle:Lien web.</ref> le 25/07/2019 et comme record de froid Modèle:Unité le 14/2/1956. La température moyenne annuelle (1981-2010) est de Modèle:Unité., avec une maximale de Modèle:Tmp et une minimale de 6.7.Modèle:Climat
Voies de communication et transports
Voies routières
Saint-Dizier se trouve à mi-chemin entre Paris et Strasbourg sur la route nationale 4.
Transports
La ville dispose d'une gare SNCF qui est terminus ou point d'arrêt des TER Grand Est :
Un service de cars TER assure des liaisons jusqu'à Vitry-le-François et Joinville/Chaumont, permettant de se rendre dans les communes, situées entre ces points d'arrêts, souvent non desservies par le train.
Réseau de bus urbains Modèle:Article détaillé
Ticéa, le réseau de bus urbains, permet de se déplacer dans la ville.
Il est composé de 3 lignes régulières (1 - Alizé <> Chêne St-Amand, 2 - St-Exupéry <> Hôpital, 3 - Henry Bordeaux <> Marnaval), de 3 lignes renforts scolaires et d'un service de transports à la demande zonal (circule du lundi au vendredi, de 7h à 18h).
Réseau de bus interurbains
Un service de transports à la demande a été mis en place depuis 2018, avec un mini-bus qui relie Saint-Dizier à Wassy (4 allers-retours par jour, du lundi au samedi).
Urbanisme
Typologie
Saint-Dizier est une commune urbaine, car elle fait partie des communes denses ou de densité intermédiaire, au sens de la grille communale de densité de l'Insee<ref group=Note>Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le Modèle:Date- en comité interministériel des ruralités.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>. Elle appartient à l'unité urbaine de Saint-Dizier, une agglomération inter-départementale regroupant Modèle:Unité<ref>Modèle:Lien web.</ref> et Modèle:Unité en 2017, dont elle est ville-centre<ref name="UU2020">Modèle:Lien web.</ref>,<ref name="UU20202b">Modèle:Lien web.</ref>.
Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Saint-Dizier, dont elle est la commune-centre<ref group=Note>La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.</ref>. Cette aire, qui regroupe Modèle:Unité, est catégorisée dans les aires de 50 000 à moins de Modèle:Unité<ref name="AAV2020">Modèle:Lien web.</ref>,<ref name="AAV20202b">Modèle:Lien web.</ref>.
Occupation des sols
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des forêts et milieux semi-naturels (46,8 % en 2018), une proportion sensiblement équivalente à celle de 1990 (48,2 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : forêts (41,6 %), zones industrielles ou commerciales et réseaux de communication (21,3 %), zones urbanisées (15,5 %), prairies (7,9 %), milieux à végétation arbustive et/ou herbacée (5,2 %), terres arables (4,8 %), mines, décharges et chantiers (2,1 %), espaces verts artificialisés, non agricoles (0,9 %), eaux continentales<ref group="Note">Les eaux continentales désignent toutes les eaux de surface, en général des eaux douces issues d'eau de pluie, qui se trouvent à l'intérieur des terres.</ref> (0,5 %), zones agricoles hétérogènes (0,1 %)<ref name="CLC">Modèle:Lien web</ref>.
L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes : la carte de Cassini (Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)<ref>Modèle:Lien web. Pour comparer l'évolution entre deux dates, cliquer sur le bas de la ligne séparative verticale et la déplacer à droite ou à gauche. Pour comparer deux autres cartes, choisir les cartes dans les fenêtres en haut à gauche de l'écran.</ref>.
Morphologie urbaine
Entre 2011 et 2020, le centre ville de Saint-Dizier et les abords du canal sont réaménagés dans le cadre de l'opération « Saint-Dizier 2020<ref>Modèle:Lien web</ref> », dirigée par l'architecte contemporaine catalane Carme Pinós<ref>Modèle:Article</ref>.
Le chantier est considéré comme une œuvre majeure de l'urbanisme et du patrimoine contemporains en Europe<ref>Modèle:Lien web</ref>.
Habitat
Logements<ref>Tableaux LOG T2 et LOG T7, Recensement général de la population 2016, document mentionné en, liens externes.</ref> | Nombre en 2016 | % en 2016 | nombre en 2011 | % en 2011 |
---|---|---|---|---|
Total | 13 428 | 100 % | 13 285 | 100 % |
Résidences principales | 11 509 | 85,7 % | 11 514 | 86,7 % |
→ Dont HLM | 4 049 | 35,2 % | 4 058 | 35,2 % |
Résidences secondaires et logements occasionnels |
220 | 1,6 % | 149 | 1,1 % |
Logements vacants<ref group="Note">Les logements vacants comprennent notamment les logements neufs qui ne sont pas encore habités, ceux que leurs propriétaires laissent libres ou dans lesquels ils font réaliser des travaux, ou ceux qui sont libres entre deux ventes ou deux locations</ref> | 1 698 | 12,6 % | 1 622 | 12,2 % |
Dont : | ||||
→ maisons | 5 793 | 43,1 % | 5 540 | 41,7 % |
→ appartements | 7 334 | 54,6 % | 7 602 | 57,2 % |
Projets d'aménagement
Un projet a pour objectif de rénover une partie du centre-ville pour y attirer de nouveaux habitants. Nommé «Cœur de ville », il voit actuellement le jour (Modèle:Date-).
Toponymie
Modèle:… Le nom actuel de la ville vient des restes de Saint Dizier qui y ont été déposés. La ville porta le nom de : Olona, Olognia, Olonna; Osne, Olunna<ref>Modèle:Lien web.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>. Olonna devint alors lieu de culte sous le nom de Sancti Desiderii Fanum, à l'origine du nom de Saint-Dizier.
Histoire
Antiquité
Bien que la première mention du nom de la commune n'apparaisse que vers la fin du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle, l'occupation en est fort ancienne (des traces d'occupation à partir du néolithique).
La ville s'est substituée progressivement à la place forte gallo-romaine d'Olonna, où d'après la légende, des rescapés de la destruction d'Andemantunnum auraient rapporté la dépouille de leur évêque, Dizier, et en auraient fait un sanctuaire.
Moyen Âge
Au Moyen Âge, le développement de la cité se fait autour de son église (Notre-Dame), sous l'égide de ses seigneurs, les Dampierre. C'est en effet sous Guy II de Dampierre (1155-1216 ; marié à Mathilde de Bourbon) que commencent l'édification du château et celle de l'église. C'est Guillaume II de Dampierre, fils cadet de Guy II, frère puîné d'Archambaud VIII de Bourbon et époux de Marguerite comtesse de Flandre, qui, influencé par l'organisation des villes flamandes, promulgue une charte d'affranchissement, en 1228, qui lui permet de déléguer une partie de ses pouvoirs aux échevins de la ville<ref>Modèle:Article</ref>.
En 1227, Guillaume II de Dampierre et sa femme Marguerite de Flandre fondent l'abbaye de Saint-Pantaléon au sud de Saint-Dizier.
C'est le Modèle:3e de Guillaume et Marguerite (leurs deux premiers fils sont les comtes de Flandre Guillaume et Gui), Jean {{#ifeq: | s | Modèle:Siècle | Ier{{#if:| }} }} de Dampierre-Flandre († 1258), qui héritera des seigneuries de Saint-Dizier, Dampierre et Sompuis. Il sera connétable de Champagne et épousera Laure d'Avraiville, fille de Mathieu II, duc de Lorraine. Jean II de Dampierre († 1307), fils aîné de Jean {{#ifeq: | s | Modèle:Siècle | Ier{{#if:| }} }}, continue les sires de Dampierre et de Sompuis par sa fille Marguerite (1287-1316 ; mariée à Gaucher VI de Châtillon-Porcien), alors que son frère puîné Guillaume de Dampierre († après 1314), fils cadet de Jean {{#ifeq: | s | Modèle:Siècle | Ier{{#if:| }} }}, reprendra la seigneurie de Saint-Dizier et la transmettra à sa descendance jusqu'à son arrière-petite-fille Jeanne (de Dampierre)-St-Dizier, dame de Roche-sur-Marne († après le 18 août 1408), qui épousera en secondes noces et sans postérité Jacques de Vergy († 1396 à Nicopolis ; fils prédécédé de Jean III de Vergy-Champlitte, Fouvent et Port-sur-Saône). La cité passe alors à la famille de Vergy (Jean IV de Vergy, sire de Fouvent et de Port-sur-Saône, † vers 1461, neveu de Jacques de Vergy)<ref>Modèle:Lien web</ref>, alliée du parti des Bourguignons. Mais sous Charles VII, la Couronne achète la seigneurie en 1434.
Temps modernes
Saint-Dizier, par sa position stratégique, se voit assiégée lors du conflit entre l'empereur Charles V (Charles Quint) et [[François Ier de France|François {{#ifeq: | s | Modèle:Siècle | Ier{{#if:| }} }}]], en 1544. La place forte se rend après une résistance de plusieurs mois. Le roi de France a lui-même salué l'héroïsme de ses habitants. Les rois l'offrent à des proches : ainsi, la ville passe à la famille de Lorraine-Guise : [[Claude de Lorraine|Claude {{#ifeq: | s | Modèle:Siècle | Ier{{#if:| }} }} de Lorraine]], sire de Guise, d'Aumale et de Joinville (1496-1550), est doté en mars 1524 par la régente Louise<ref>Modèle:Lien web</ref> ; il y séjourne et y fait des travaux, mais doit se retirer devant les troupes de Charles Quint qui s'emparent de Joinville et de St-Dizier en 1544. Propriété des Impériaux, Saint-Dizier sera rendue à la France au traité de Crépy-en-Laonnois, le Modèle:Date-. Puis St-Dizier appartient au douaire de la reine Marie Stuart en 1560 (petite-fille maternelle de Claude de Lorraine). Aux {{#switch: XVIII
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| Modèle:S mini-{{#ifeq: et|-| – | et }}Modèle:S mini- siècles
}}
}} et jusqu'à la Révolution, la terre de St-Dizier est aux Orléans, à la fois proches parents des rois (cf. Gaston ou Philippe) et héritiers des Guise<ref>Modèle:Lien web</ref>.
En 1755, un incendie détruisit les trois-quarts de la vieille ville. L'église Notre-Dame fut également touchée à cette occasion. Seules quelques maisons de la place Émile-Mauguet et de la rue du Petit-Sauvage échappèrent à la destruction.
En 1814, Saint-Dizier fut à nouveau le centre de conflits. En janvier, [[Napoléon Ier|Napoléon {{#ifeq: | s | Modèle:Siècle | Ier{{#if:| }} }}]] y chassa les Russes : ce fut la première grande victoire de la Campagne de France. Il y remporta une seconde victoire en mars.
Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle
En 1910, la fin de l'hiver est marquée par une grande inondation et voit arriver les premiers avions ; un premier aérodrome est construit en 1913.
Durant le premier conflit mondial, la commune servit entre autres de point de départ pour l'approvisionnement du front, via la Voie Sacrée, pendant la bataille de Verdun.
La réquisition par la Luftwaffe (armée de l'air allemande) de son aérodrome lors du second conflit mondial valut à Saint-Dizier de connaître de nombreux bombardements aériens par les forces anglo-américaines. Elle fut libérée de l'Occupation le Modèle:Date-<ref>Modèle:Lien web.</ref>.
La ville, grâce à un savoir-faire issu d'un long passé sidérurgique, a pu ensuite se développer et se spécialiser dans ce domaine (fonte d'art, mécanique agricole). Parallèlement, l'usine de crème glacée des frères Ortiz va se développer et sa marque, Miko, sera connue mondialement.
Pour faire face aux besoins en logement du personnel de ces industries en pleine expansion (notamment avec l'emploi de l'usine de tracteurs McCormick qui comptait Modèle:Nombre venant de Modèle:Unité à la ronde), on construira aux abords de la cité Bragarde, au milieu des années 1950, un des premiers grands ensembles de France : le Vert-Bois. Initialement baptisée Saint-Dizier-le-Neuf, cette opération d'urbanisme voulue par Edgard Pisani a été une des premières villes nouvelles avec une cohérence complète en termes d'équipement urbain (logements, écoles, commerce, église, piscine). Regroupant environ 40 % de la population totale de la commune, c'est aujourd'hui un quartier prioritaire connu pour être particulièrement défavorisé comparé à des villes de même importance. Dans le cadre de la rénovation urbaine, une partie de cet ensemble urbain a été détruit.
Au milieu des années 1990, la municipalité a engagé un travail de renouvellement urbain transformant radicalement le centre-ville sous l'égide de l'architecte Carme Pinós<ref>Modèle:Lien web</ref>.
Des fouilles préventives permirent de mettre au jour des tombes dont trois de nobles francs d'une grande rareté, les objets ont été versés au Musée municipal de Saint-Dizier.
-
Inondation au parc du Jard (Modèle:Date-).
-
Le maire René Mougeot auprès d'un aéroplane militaire (Modèle:Date-).
-
Fibule ronde d'une paire.
-
Bague en or d'une grande finesse.
-
Fermoir d'aumônière avec un lapis-lazuli fort rare.
-
Épée du jeune homme avec anneaux et runes.
Politique et administration
Rattachements administratifs et électoraux
La commune est depuis 1946 le chef-lieu de l'arrondissement de Saint-Dizier du département de la Haute-Marne. Pour l'élection des députés, elle fait partie depuis 2012 de la deuxième circonscription de la Haute-Marne.
Elle était de 1793 à 1973 le chef-lieu du canton de Saint-Dizier, année où celui-ci est scindé et la ville répartie entre les cantons de Saint-Dizier-Centre, Saint-Dizier-Ouest, Saint-Dizier-Sud-Est et de Saint-Dizier-Nord-Est<ref name="Cassini"/>. Dans le cadre du redécoupage cantonal de 2014 en France, la ville est désormais le bureau centralisateur des cantons de Saint-Dizier-1, Saint-Dizier-2
Intercommunalité
La ville était le siège de l'ancienne communauté d'agglomération Saint-Dizier, Der et Blaise créée fin 2000.
Celle-ci fusionne le Modèle:Date- avec ses voisines, et la nouvelle communauté d'agglomération, dont la ville est toujours le siège, reprend la dénomination de communauté d'agglomération Saint-Dizier, Der et Blaise.
Tendances politiques et résultats
Au premier tour des élections municipales de 2014 dans la Haute-Marne, la liste UMP menée par le maire sortant François Cornut-Gentille obtient la majorité absolue des suffrages exprimés avec Modèle:Unité (72,62 %, 31 conseillers municipaux élus dont 19 communautaires), devançant largement les listes menées respectivement par<ref>Résultats officiels pour la commune Saint-Dizier</ref> :
- Jean-Luc Bouzon (FG, Modèle:Unité, 18,23 %, 3 conseillers municipaux élus dont 2 communautaires) ;
- Nicole Samour (PS-PCF-EELV, 671 voix, 9,14 %, 1 conseiller municipal élu, également conseiller communautaire) ;
lors d'un scrutin où 53,85 des électeurs se sont abstenus. Modèle:Article connexe
Lors du second tour des élections municipales de 2020 dans la Haute-Marne, la liste d'union de la droite menée par Quentin Brière Modèle:Incise obtient la majorité absolue des suffrages avec Modèle:Unité (50,04 %, 27 conseillers municipaux élus dont 25 communautaires), devançant largement les listes menées respectivement par<ref>Modèle:Article.</ref> :
- Jean-Michel Feuillet Modèle:Incise (Modèle:Unité, 33,34 %, 6 conseillers municipaux élus dont 5 communautaires) ;
- Jean-Luc Bouzon (Union de la gauche, 717 voix, 16,60 %, 2 conseillers municipaux et communautaires élus)
lors d'un scrutin marqué par la pandémie de Covid-19 en France où 70,84 % des électeurs se sont abstenus. Modèle:Article connexe
Politique locale
En 2017, François Cornut-Gentille, maire depuis 1995, est réélu député de la Haute-Marne et, contraint par la législation limitant le cumul des mandats en France, démissionne de ses mandats de maire et de président de l'intercommunalité. Conformément à la réglementation, le conseil municipal élit sa successeure, Élisabeth Robert-Dehault, sans qu'il n'y ait de nouvelles élections municipales<ref name="H03102017"/>.
Liste des maires
Modèle:ÉluDébut |- |colspan="5" align="center" bgcolor="#f3fff3"| Modèle:Boîte déroulante/début Modèle:ÉluDébut Modèle:ÉluDonnées Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu
Modèle:Élu Modèle:ÉluFin Source : Modèle:Boîte déroulante/fin Modèle:Élu
Jumelage
La ville de Saint-Dizier est jumelée avec Modèle:Jumelage.
Population et société
Démographie
Évolution démographique
Modèle:Population de France/section Saint-Dizier est une des 26 communes françaises qui comptent actuellement moins de Modèle:Unité après un pic à plus de Modèle:Unité. Le pic de population à Saint-Dizier a été de Modèle:Nombre en 1975. C'est la commune qui a subi la seconde chute la plus importante avec une diminution de 35,57 % entre 1975 et 2017.
Pyramide des âges
La population de la commune est relativement jeune. En 2018, le taux de personnes d'un âge inférieur à Modèle:Nobr s'élève à 33,5 %, soit au-dessus de la moyenne départementale (31,0 %). À l'inverse, le taux de personnes d'âge supérieur à Modèle:Nobr est de 29,1 % la même année, alors qu'il est de 31,8 % au niveau départemental.
En 2018, la commune comptait Modèle:Unité pour Modèle:Unité, soit un taux de 52,54 % de femmes, légèrement supérieur au taux départemental (51,02 %).
Les pyramides des âges de la commune et du département s'établissent comme suit.
Modèle:Pyramide des âges communes de France
Enseignement
Saint-Dizier compte plusieurs groupes scolaires regroupant écoles maternelles et écoles élémentaires. La ville dispose de trois collèges publics : Anne-Frank, La Noue et Luiz-Ortiz. Saint-Dizier compte également deux lycées publics : Saint-Exupéry (lycée général, technique et professionnel) et Blaise-Pascal (lycée technique et professionnel). Il existe au sein de cette ville un enseignement privé : l'ESTIC (collège et lycée) et l'Assomption (école maternelle et élémentaire). Enfin, on trouve aussi deux organismes de formation pour adultes : Greta et AFPA. Saint-Dizier dépend de l'académie de Reims (zone b).
Manifestations culturelles et festivités
- La Foire Exposition de Saint-Dizier qui se déroule à l'Ascension (Modèle:11e édition en 2020)
- [[10 kilomètres|Modèle:Unité]] de Saint-Dizier (Modèle:15e édition en 2017)
- Festival de théâtre scolaire et amateur Mai'scènes<ref>Modèle:Lien web.</ref>
Santé
Saint-Dizier compte deux hôpitaux et une clinique : centre hospitalier Geneviève-de-Gaulle-Anthonioz, centre hospitalier de la Haute-Marne « André-Breton » (psychiatrie, réadaptation, convalescence) et clinique François-{{#ifeq: | s | Modèle:Siècle | Ier{{#if:| }} }} qui se situe dans une aile de l'hôpital et appartenant au groupe Courlancy (Reims).
Sports
Saint-Dizier compte plusieurs clubs sportifs<ref>Modèle:Lien web.</ref> et infrastructures à usage sportif.
Le COSD possède plusieurs sections (tennis, rugby, natation, triathlon, volley). La section football du COSD a disparu. Cependant, il existe trois clubs de football sur Saint-Dizier: le CS Bragards, l'Espérance SDZ et Marnaval. L'UJB permet la pratique du basket et du judo. Un club de judo existe également à Marnaval. Le quartier de Marnaval compte aussi un club de football et un club de tennis. Enfin, il y a dans la ville le Cercle Pugiliste de Saint-Dizier.
En ce qui concerne les infrastructures sportives, Saint-Dizier possède un stade d'une capacité de Modèle:Unité (stade Charles-Jacquin), un centre nautique (en cours d'agrandissement) où se déroule le meeting international de natation de Saint-Dizier, le complexe Suzanne-Lenglen où le COSD-TCB dispose de 10 courts (4 courts couverts, 4 courts outdoor en béton poreux et 2 courts en terre battue) où se déroule le tournoi international courant octobre (« future », Modèle:Unité) et deux dojos pour le judo (Marnaval et UJB). Enfin, Saint-Dizier compte d'autres infrastructures par le biais des associations et des établissements scolaires ainsi qu'un skate-park (parc du Jard).
Médias
- Le Journal de la Haute-Marne est un journal quotidien départemental
- Puissance Télévision est la chaîne de télévision locale qui émet depuis 2016
- Radio Latitude est une radio locale diffusée à Saint-Dizier sur le 107.9 et à Troyes
- Champagne FM est une radio régionale privée diffusée sur le 101.4
- Active Radio est une radio associative diffusée sur le 100.6
- La Voix de la Haute-Marne est un journal hebdomadaire départemental
Édifices religieux
- Église Notre-Dame-de-l'Assomption, rue Guy de Bourbon, édifiée en 1202 mais en grande partie reconstruite après l'incendie de 1775 abrite un orgue d'Aristide Cavaillé-Coll de 1862 dans un buffet de la deuxième moitié du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle provenant de l'abbaye de Larrivour près de Lusigny-sur-Barse. Le portail de l'église est d'origine ;
- Église Saint Martin de Gigny, place De Gaulle, au faubourg de Gigny
- Église Saint-Martin de La Noue, place de la République, au faubourg de La Noue
- Église Saint-Charles de Marnaval, rue de Savoie, au faubourg de Marnaval
- église Notre-Dame d'Hoëricourt.
- Église Sainte Thérèse du Vert-Bois, 2 Capitaine Eon
- Ancienne chapelle du couvent de l'Adoration-Réparatrice, 12 rue Commune de Paris
- Ancienne chapelle des religieuses de l'Assomption, Rue Godard-Jeanson
- Chapelle de l'établissement scolaire de l'Immaculée-Conception, 12 rue De Lattre, édifiée en 1863 sur les plans de l'architecte Hubert Fisbacq. Celui-ci s'est inspiré de la Sainte Chapelle du Palais de Justice de Paris ;
- Chapelle de la maison diocésaine Saint-Michel, 4 rue Vandeuil
- Chapelle de la base aérienne 113
- Chapelle Cité des Ajots, 26 avenue Giraud.
- Chapelle centre hospitalier André Breton, carrefour Henri Rollin
- Chapelle du cimetière de Gigny.
- Temple de l'Église réformée de France, 34 rue Lalande
- Synagogue rue du Maréchal De lattre de Tassigny rue De Lattre
- Église évangélique protestante, 1 rue des Lachats
- Évangélique baptiste, 110 rue Ernest Renan
- Évangélique vie et lumière, 119 avenue Giraud
- Salle du royaume des témoins de Jehovah, 14 3 rue Buffon
- Édifices religieux
-
Façade de Notre-Dame de Saint-Dizier.
-
Église Saint-Martin de Gigny.
-
Chapelle des religieuses de l'Assomption.
-
Ancienne chapelle du couvent de l'Adoration-Réparatrice.
-
Chapelle de l'établissement scolaire de l'Immaculée-Conception.
-
Chapelle de la maison diocésaine Saint-Michel.
-
Chapelle Ajots.
-
Temple réformé.
-
La synagogue.
Économie
Entreprises et commerces
Saint-Dizier est le siège de la Chambre de commerce et d'industrie de la Haute-Marne. Elle gère l’Aérodrome de Chaumont-Semoutiers.
Industries
L'économie de la ville connaît un fort déclin industriel, notamment dans le secteur mécanique, alors que la base aérienne 113 Saint-Dizier-Robinson et les deux établissements hospitaliers sont pourvoyeurs d'emplois.
- L'industrie est principalement occupée par le secteur de la métallurgie (Hachette et Driout) toujours prospère dans le nord de la Haute-Marne.
- Le grand architecte de l'Art nouveau Hector Guimard faisait fabriquer à la fonderie de Saint-Dizier [1] ses fontes ornementales (balcons…). On en voit de nombreux et beaux exemplaires en parcourant la ville.
- Le deuxième grand secteur concerne la fabrication de machines et d'équipements, avec :
- International Harvester, prenant la suite de la CIMA (Compagnie internationale de machines agricoles, elle-même issue des usines Champenois) installe en 1950 une usine destinée à la fabrication de tracteurs agricoles, qui deviendra Case IH en 1984 avant d'entrer dans le giron de FiatAgri en 1999 puis d'Argo-Landini en 2000 et enfin en 2011 du groupe chinois YTO<ref>Reprise par le groupe Yto-France 3 Région-8 mars 2011</ref>, leader du marché chinois. L'usine compta Modèle:Nombre au plus fort de son activité en 1982 et 223 en 2011 au moment du rachat par YTO ; En 2020, il ne reste plus rien de l'activité productive sur le site ;
- l'installation de Ammann-Yanmar en Modèle:Date-, spécialiste en mini tracto-pelles, contrôlé à 100 % par le groupe japonais Yanmar depuis 2010<ref>http://www.ammann-yanmar.fr/french/index.asp?contentid=21 historique du site de St Dizier</ref>.
- La ville fut également le lieu d'installation de la famille Ortiz, à l'origine de la marque Miko, et où la société rachetée par Unilever y possède une usine très importante pour le dynamisme de la cité bragarde.
- Enfin, la base aérienne 113 de Saint-Dizier « Saint-Exupéry » est également un grand pourvoyeur d'emplois, avec environ Modèle:Nombre. Elle accueille 3 escadrons d'avions de combat Rafale.
Culture locale et patrimoine
Carte postale ancienne.
Lieux et monuments
Les principaux monuments de la ville sont :
- l'ancien château médiéval du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle dont il subsiste un corps de bâtiment dans lequel est installé depuis 1959 la sous-préfecture ainsi que deux tours d'entrée ; il reste par ailleurs quatre tours des anciens remparts ;
- la halle aux Blés bâtie en 1860 a été transformée en théâtre à l'italienne en 1906 ;
- il subsiste dans le centre-ville plusieurs maisons à pans de bois rescapées de l'incendie de 1775. La plus connue est la Maison Parcollet datée du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle ;
- Maison du Petit-Paris, maison décorée de Marcel Dhièvre ;
- l'hôtel de ville érigé en 1863 sur pilotis à la place d'un ancien bastion ;
- le Musée municipal rassemble des collections en paléontologie, ornithologie, archéologie, beaux-arts et quelques fontes Guimard ;
- le quartier de la Noue et ses pittoresques « voyottes » ;
- Villa, 45 Clos-Mortier ;
- le viaduc routier de Marnaval ;
- la Chambre de commerce et d'industrie construite en 1897 ;
- le Musée du souvenir français ;
- le Monument représentant le siège de 1544 dédié à la mémoire des Bragards (1906)<ref>Voir la revue Fontes Modèle:N° (édition ASPM)</ref> ; il est l'œuvre de R.Carillon et sur ses faces : La ville de Saint-Dizier à ses héroïques défenseurs. Souscription publique 1901_1905; les armes de l'ingénieur Marino, du capitaine Lalande et du comte de Sancerre, défenseurs de la ville<ref>Modèle:Lien web</ref> ;
- l'église Saint-Martin de Gigny ;
- l'église Notre-Dame-de-l'Assomption ;
- l'église Saint-Martin de la Noue.
En centre-ville, l'ancien site de l'usine Miko a été transformé en cinéma multiplexe, le Ciné Quai, qui conserve aujourd’hui la tour Miko des années trente avec une exposition qui retrace l'histoire du site. L’usine fonctionne toujours mais a été déplacée dans la zone industrielle de Trois-Fontaines avec la construction d'un immense entrepôt de stockage pouvant contenir 35 000 palettes environ (Modèle:Unité de hauteur, Modèle:Unité de largeur et Modèle:Unité de longueur). Ce qui en fait un des plus gros frigo d'Europe !
Saint-Dizier se trouve à Modèle:Unité du lac du Der-Chantecoq, qui comprend une importante base de loisirs, plusieurs petits commerces et un casino.
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Monument commémoratif du siège de 1544.
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Lycée Saint-Exupéry.
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La maison Parcollet dans le centre-ville de Saint-Dizier.
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Musée de Saint-Dizier et jardin de la Poste.
Patrimoine culturel
Les fontes d'art d'Hector Guimard qui ornent les balcons et qui embellissent la ville (Fontaine Wallace) qui font de Saint-Dizier un des hauts lieux de la fonderie et de la métallurgie [2]. La ville est dotée de plusieurs structures culturelles comme le théâtre et Les Fuseaux ainsi qu'un musée.
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Le théâtre.
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Les Fuseaux côté stationnement.
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Le Musée municipal.
Gastronomie
La Bragardise, spécialité de Saint-Dizier.
Personnalités liées à la commune
Modèle:Catégorie connexe Modèle:Section à sourcer
- Götz von Berlichingen (circ.1480-1562) participe au siège de Saint Dizier de 1544 ;
- Charles de Balsac d'Entragues dit Le Bel Entragues, dit Entraguet (1545-1599), baron de Dunes et comte de Graville, nommé gouverneur de Saint-Dizier en 1586 ;
- Augustin Guyard-Delalaine (1797-1881), homme politique français né à Saint-Dizier ;
- Jean-François Lescuyer (1820-1887), ornithologue. mort à Saint-Dizier ;
- André Pirro (1869-1943), musicologue, professeur à la Sorbonne né à Saint-Dizier, titulaire de la chaire de musicologie, spécialiste de musique baroque et de l'œuvre pour orgue de Jean-Sébastien Bach ;
- Robert Sérot (1885-1953), homme politique né à Saint-Dizier ;
- Luis Ortiz Martinez, né le 14 février 1889 à San Pedro Del Romeral, en Espagne et mort le 11 janvier 1948 à Saint-Dizier, fondateur des glaces Ortiz qui deviendra la future entreprise Miko ;
- André Breton (1896-1966), poète et écrivain français, médecin auxiliaire au centre de neuro-psychiatrie de Saint-Dizier en 1916 ;
- Roger Michelot, né en 1912 à Saint-Dizier et mort en 1993 à Toulon, boxeur français, champion olympique en 1936 puis professionnel ;
- Max-Firmin Leclerc, écrivain et réalisateur de télévision, né à Saint-Dizier en 1923 ;
- Bernard Noël, acteur né à Saint-Dizier en 1924 et décédé à Chavanges (Aube) en 1970. Il joua notamment dans « Le feu follet » de Louis Malle, « La Ronde » de Roger Vadim et dans « Une femme mariée » de Jean-Luc Godard mais il est surtout connu et aimé du grand public pour ses rôles joués à la télévision française, en particulier « Vidocq » réalisé par Marcel Bluwal et Claude Loursais en 1967. Claude Brasseur reprit son rôle à sa mort pour la deuxième et troisième série intitulée « Les nouvelles aventures de Vidocq » ;
- André Isoir, (1935-2016), organiste né à Saint-Dizier ;
- Jacques Gaillot (1935-2023), évêque d'Évreux puis évêque in partibus de Partenia, né à Saint-Dizier ;
- Jean-Paul Penin, chef d'orchestre né à Saint-Dizier en 1949 ;
- Rémi Harrel, né en 1954 à Saint-Dizier, ancien arbitre international de football ;
- Nicolas Thévenin, archevêque, nonce apostolique, né à Saint-Dizier en 1958 ;
- Thierry Ménissier, professeur des Universités et philosophe politique, né à Saint-Dizier en 1964 ;
- Carme Pinós, architecte catalane née à Barcelone en 1969, créatrice du projet « Saint-Dizier 2020 »;
- Laurent Stocker, acteur, sociétaire de la Comédie Française, né à Saint-Dizier en 1973 ;
- Philippe Bailly, ancien volleyeur professionnel, ayant notamment évolué en Ligue A (première division) et au Chaumont volley-ball 52, né en 1973 ;
- Stéphanie Malarme, athlète née à Saint-Dizier ;
- Axel Clerget, né en 1987 à Saint-Dizier, judoka français, champion olympique en 2021 à Tokyo, médaillé européen en 2017 et mondial en 2018 et 2019 ;
- Mastu (Théo Becker), vidéaste web français.
Héraldique, logotype et devise
Les habitants de Saint-Dizier sont appelés les Bragards.
L'explication la plus proche de l'étude de la langue du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle renvoie au vieux verbe Braguer qui signifie se vanter (voir le dictionnaire Littré Braguer) : après le siège de 1544, le fait d'armes des habitants de Saint-Dizier a tourné en vantardise, d'où un surnom possible et plausible. En wallon, bragarz désigne les jeunes gens qui, enrubannés, empanachés, l'épée au côté, font les honneurs d'une fête de paroisse (Modèle:S mini- s.).
Décorations
- Légion d'honneur : 1905 pour la résistance au siège de 1544<ref>Louis Brouillon, Sermaize-les-Bains et la région environnante...guide du tourisme et du promeneur, Chalons sur-Marne, imprimerie Martin Frères, 1908.</ref>
- Croix de guerre 1914-1918 : Modèle:Date
Voir aussi
Bibliographie
- Bruno Pernot, Les Grandes Inondations de 1910 en Haute-Marne, Langres, Éditions Dominique Guéniot, 2010. Modèle:ISBN.