Louis VIII le Lion
Modèle:Titre noble Modèle:Voir homonymes Modèle:Infobox Personnalité politique
Modèle:Noble- dit « le Lion », né le Modèle:Date à Paris et mort le Modèle:Date à Montpensier (Auvergne), est roi de France de 1223 à 1226, huitième de la dynastie dite des Capétiens directs<ref>Modèle:Noble- sur le site FMG.</ref>.
Il est le fils du roi Modèle:Noble, dit « Philippe Auguste » (1165-1223) et d'Isabelle de Hainaut (1170-1190). Il est le premier roi de France qui descende à la fois d'Hugues Capet par son père et de son compétiteur malheureux, Charles de Basse-Lotharingie<ref>Modèle:Harvsp.</ref> par sa mère. Le court règne de Modèle:Noble- fut cependant marqué par deux brillantes campagnes : l'une contre les Anglais en Guyenne, l'autre contre Modèle:Noble.
Premier roi capétien à ne pas avoir été sacré roi du vivant de son père, il avait cependant été désigné par Modèle:Noble- dans son testament rédigé en 1190 comme devant lui succéder. Le testament n'ayant pas été contesté après cette date, la cérémonie de l'adoubement des barons Modèle:Incise devenait inutile<ref name="Guizot">François Guizot, Collection des mémoires relatifs à l'histoire de France, J.-L.-J.-Brière, Paris, 1825 Modèle:Lire en ligne.</ref>. L'archevêque de Reims, Guillaume de Joinville, le sacre à Reims le Modèle:Date<ref>Medieval Lands, Modèle:Op. cit.</ref>.
Jeunesse
Né le Modèle:Date-<ref>Modèle:Harvsp.</ref>, Louis est le premier fils de Modèle:Noble-. Sa naissance constitua un grand soulagement pour la dynastie capétienne d'autant que le mariage de Modèle:Noble- et son épouse Isabelle de Hainaut était en crise. Lorsque sa mère décède et que son père part à la croisade en 1190, Louis est recueilli et élevé par sa grand-mère Adèle de Champagne jusqu'au retour de Philippe en Modèle:Date-.
Le roi Modèle:Noble estimant que le principe héréditaire est définitivement établi, il refuse d'associer au trône son héritier<ref>Dès qu'un roi était couronné (Modèle:Lang, il faisait associer son fils à la fonction royale par une élection qui faisait de lui le futur roi, successeur de son père (Modèle:Lang.</ref> et repousse son adoubement<ref>Modèle:Ouvrage.</ref>. Le prince Louis est fait chevalier dans le castrum de Compiègne le Modèle:Date mais son père lui a dicté de sévères conditions, notamment de ne plus jouter en tournoi<ref>Modèle:Harvsp.</ref>.
Surnommé « le Lion », c'est pendant le règne de son père que le futur Modèle:Noble- obtient sa renommée en remportant sur Jean sans Terre, roi d'Angleterre, la victoire de La Roche-aux-Moines en 1214. Les barons anglais, révoltés contre Jean sans Terre, promettent alors au prince Louis de lui donner la couronne d'Angleterre, étant d'ailleurs l'époux de Blanche de Castille, petite-fille du roi Modèle:Noble. Acceptant cette demande, Louis débarque sur les côtes anglaises avec Modèle:Unité français auxquels s'ajoutent des mercenaires anglais. Il arrive à Londres le Modèle:Date<ref>Édouard Mousseigne, Modèle:Google Livres, La Voix du Nord, 1996, Modèle:P.195.</ref>,<ref>Modèle:Ouvrage.</ref>, s'y fait proclamer roi d'Angleterre<ref name="leo">Modèle:Ouvrage.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref> Modèle:Incise et prend rapidement le contrôle du Sud du pays<ref>{{#invoke:Langue|indicationDeLangue}} André Vauchez, Richard Barrie Dobson, Adrian Walford, Michael Lapidge, Modèle:Google Livres, Modèle:Vol., Routledge, 2000, Modèle:P.1151.</ref>.
À la mort de Jean sans Terre le 19 octobre 1216, la noblesse anglaise en profite pour refaire son unité autour d’un nouveau roi, le jeune Modèle:Noble, fils de Jean sans Terre. Louis continue la guerre mais il est battu sur terre à la bataille de Lincoln en Modèle:Date-, puis sur mer, d'abord lors de la bataille de Douvres puis surtout en août à la bataille des Cinq îles, lorsque les importants renforts que lui envoie Blanche de Castille sont anéantis. Le Modèle:Date, lors de la signature du traité de Lambeth, il renonce à ses prétentions et quitte le royaume d'Angleterre en contrepartie de Modèle:Unité d'argent<ref>Modèle:Harvsp.</ref>.
Grandes Chroniques de France, enluminées par Jean Fouquet.
Plus tard, après avoir été sacré roi de France en 1223, sous prétexte que la cour d'Angleterre n'avait toujours pas exécuté toutes les conditions du traité de 1217, Modèle:Noble-, profitant de la minorité d'Modèle:Noble-, décide de s'emparer des dernières possessions anglaises en France. Au cours d'une campagne rapide, Modèle:Noble- s'empare de la majorité des terres de l'Aquitaine : les villes du Poitou, de la Saintonge, du Périgord, de l'Angoumois et d'une partie du Bordelais tombent les unes après les autres. Modèle:Noble- ne possède plus en France que Bordeaux et la Gascogne qui ne furent pas attaquées. Les îles Anglo-Normandes restent également sous sa souveraineté.
Règne et croisade contre les albigeois
À cette époque, le Sud de la France était le théâtre des combats de la croisade des albigeois.
En 1218, Modèle:Noble, fils de Modèle:Noble, hérite du Languedoc en pleine révolte. Incapable de conserver son fief, il préfère quitter le Midi, acceptant de céder ses droits sur le Languedoc au roi de France (en échange de la dignité de connétable, première de la couronne).
Modèle:Noble, comte de Toulouse, était toujours soupçonné par l'Église d'abriter des cathares sur ses terres. Un concile fut donc tenu à Bourges, en 1225, où il fut déclaré que détruire l'hérésie était une nécessité et qu'une nouvelle croisade contre les cathares était indispensable. Modèle:Noble- fut donc choisi pour diriger l'expédition.
Aux fêtes de Pâques de l'an 1226, des milliers de chevaliers se trouvèrent à Bourges aux côtés du roi. Cette armée se dirigea vers la vallée du Rhône, et à son approche, les seigneurs et les villes se hâtèrent de faire leur soumission au roi de France. La ville d'Avignon, qui appartenait à Modèle:Noble, refusa cependant d'ouvrir ses portes. L'on mit alors le siège devant la place forte qui était considérée à l'époque comme la clef du Languedoc. Au bout de trois mois, la ville fut prise, et aussitôt Nîmes, Castres, Carcassonne, Albi se rendirent à Modèle:Noble-.
Modèle:Noble-, quant à lui, s'était enfermé dans Toulouse. Les croisés, frappés par les maladies hivernales et la défection de certains d'entre eux, décidèrent d'ajourner le siège de la ville. En 1226, Modèle:Noble se brouilla avec le roi de France Modèle:Noble- dont l'objectif était d'annexer le Languedoc de son cousin Modèle:Noble- à la Couronne de France. Le 30 juillet, l'armée champenoise abandonna l'ost royal devant Avignon, Modèle:Noble- arguant que son service de quarante jours était achevé. Quand Modèle:Noble-, atteint par la dysenterie, mourut au château de Montpensier en Modèle:Date-, certaines rumeurs allèrent jusqu'à accuser Modèle:Noble- d'avoir empoisonné le roi. Toulouse ne tomba qu'en 1228.
Modèle:Noble- n'a régné que trois années sur le royaume de France alors que son père Philippe Auguste et son grand-père Modèle:Noble régnèrent chacun Modèle:Nobr, soit Modèle:Nobr cumulées de 1137 à 1223. Son fils, Modèle:Noble, règne, lui aussi, Modèle:Nobr et Modèle:Nobr (1226-1270).
Tombeau
Le cœur et les entrailles de Modèle:Noble- furent déposés en l'abbaye Saint-André-les-Clermont de l'ordre des Prémontrés, entre Chamalières et Clermont-Ferrand<ref>Cette abbaye disparue, qui porta aussi le nom de Mégemont, ne doit pas être confondue avec l’abbaye cistercienne du même nom (commune de Chassagne).</ref>. Le Modèle:Date, lors de funérailles célébrées avec magnificence, Modèle:Noble- fut inhumé en la basilique Saint-Denis. Jusqu'à la guerre de Cent Ans, on pouvait voir son magnifique tombeau ciselé d'or et d'argent. Après sa disparition, il fut remplacé par une simple dalle marquant le lieu de la sépulture. Les profanateurs de 1793 détruisirent celle-ci et découvrirent une pierre couvrant le cercueil, avec une croix sculptée en demi-relief. Le couvercle renversé, on trouva le corps du roi enveloppé dans un suaire tissé d'or. C'est le seul souverain que l'on a retrouvé inhumé de cette façon.
Ascendance
Union et descendance
Le royaume de France ayant été mis en interdit par le concile de Dijon le Modèle:Date à effet des Modèle:Nobr suivant Noël, aucun mariage ni enterrement religieux ne pouvait être célébré par un prêtre dans tout le royaume dès le mois de janvier 1200<ref name="Guizot" />, ce qui conduisit Modèle:Noble- à faire célébrer le mariage de son fils Louis dans les terres du roi Modèle:Noble- d'Angleterre dont Blanche de Castille était la nièce.
Le lundi Modèle:Date, jour selon le chroniqueur Rigord qui suit le jeudi de l'Ascension (18 mai), fut signé au lieu-dit Gueuleton<ref name="Guizot_p153">François Guizot, Vie de Philippe Auguste par Rigord, Collections des Mémoires, Librairie Brière, 1825, Modèle:Lire en ligne, Modèle:P.153.</ref> (face à l'actuelle Île aux Bœufs sur la Seine entre Vernon et Les Andelys) le traité de paix entre Philippe, roi de France, et Jean, roi d'Angleterre. Les noces du prince Louis et de Blanche de Castille furent célébrées, toujours selon Rigord, dans le même lieu le lendemain<ref name="Guizot_p153"/>.
Selon Jacques Le Goff, Blanche de Castille aurait accouché Modèle:Citation
Leurs enfants connus sont :
- Philippe de France (1209-1218) fiancé en 1217 à Modèle:Noble (vers 1205-1225), comtesse de Nevers, d'Auxerre et de Tonnerre, mort à Modèle:Nobr ;
- Modèle:Noble (1214-1270), roi de France, et descendance à nos jours ;
- Modèle:Noble (Modèle:Date--Modèle:Date-), comte apanagiste d'Artois qui épouse Mahaut de Brabant, et postérité ;
- Jean (Modèle:Date--1232), comte d'Anjou et du Maine, mort jeune ;
- Alphonse (1220-1271), comte apanagiste de Poitiers qui épouse Jeanne, comtesse de Toulouse (1220-1271), sans descendance ;
- Philippe Dagobert (Modèle:Date--1232), mort jeune ;
- Isabelle (1225-1270), fiancée à Hugues de la Marche, puis en 1252 fondatrice et abbesse des Clarisses de Longchamp (béatifiée), sans descendance ;
- Étienne (Paris, Modèle:Date--Modèle:Date-/1227), mort jeune ;
- Charles d'Anjou (Vendôme, Modèle:Date--Modèle:Date-). Fils posthume, Modèle:Noble- lui transfère l'apanage d'Anjou de son frère Jean (mort en 1232) ; roi de Sicile, puis de Naples, de Jérusalem, comte de Provence. En 1246, Charles épouse Béatrice de Provence (1234 † 1267) et en 1268, il se remarie avec Marguerite de Bourgogne (1248 † 1308), et postérité.
Notes et références
Voir aussi
Bibliographie
- Modèle:Ouvrage.
- Modèle:Ouvrage.
- Modèle:Ouvrage.
- {{#invoke:Langue|indicationDeLangue}} Sean McGlynn, Blood Cries Afar : The Forgotten Invasion of England 1216', Stroud, The History Press, 2012.
- Modèle:Ouvrage.
- Modèle:Ouvrage.
- Modèle:Article.
- Modèle:Ouvrage.
Articles connexes
Liens externes
Modèle:Succession/Début Modèle:Succession/Ligne Modèle:Succession/Fin
