Tournoi (Moyen Âge)

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Modèle:Voir homonymes

Fichier:Codex Manesse Johann von Ringgenberg.jpg
Duel à l’épée et au bocle (petit bouclier rond), (enluminure du Codex Manesse, 1320).
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Amour courtois. Codex Manesse, Modèle:Lien, Cod. Pal. germe.848, fol. 32v, (Gottfried von Neifen, ménestrel germanophone né près d' Bad Urach).

Le tournoi regroupe un ensemble d'épreuves équestres ou pédestres au Moyen Âge<ref>Hommes et femmes dans les tournois du Moyen Âge. Joachim K. Rühl. Dans Clio. Histoire, femmes et sociétés 2006/1 (n° 23), pages 15 à 43.</ref>.

Il est pratiqué en Occident entre les {{#switch: e

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}}. L’apogée des tournois se situe dans les années 1125-1225<ref name=barthelemy46>Modèle:Ouvrage. </ref>.

Les enjeux en sont parfois courtois (on se bat pour une belle ou sa couronne de fleurs), pour de l'argent et parfois aussi symboliques, mimant ceux d’un véritable duel ou d’une guerre en réduction. Outre l’entraînement militaire, il est l’occasion de faire preuve de sa valeur, et pour les meilleurs combattants de s’enrichir, grâce aux armes des chevaliers vaincus et aux rançons versées par les prisonniers<ref>La cavalcade à l'heure du Millénaire. Jeux et joutes au Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle.</ref>.

Origine

Le terme « tournoi » vient du verbe « tournoyer »<ref>« tournoi », définition dans le dictionnaire Littré</ref>, lui même issu de « tourner »<ref>« tournoyer », définition dans le dictionnaire Littré</ref>, du latin Modèle:Lang, « travailler au tour »<ref>« tourner », définition dans le dictionnaire Littré.</ref>. À l'origine, il était employé pour tout combat de chevalier à cheval, que ce soit lors d'une guerre ou lors d'un jeu. Il apparait clairement pour la première fois comme un combat d'apparat entre deux groupes de chevaliers rivaux en 1170 dans le roman Erec de Chrétien de Troyes. Dès lors le mot « tournoi » sera utilisé pour qualifier toute forme de jeu chevaleresque<ref name=":0">Modèle:Ouvrage.</ref>.

Organisation

Fichier:Chevalier Vital.jpg
Le chevalier Vital (détail) sur la Tapisserie de Bayeux.

Modèle:Voir aussi Au Moyen Âge, les tournois regroupent diverses épreuves<ref>Le tournoi regroupe un ensemble d'épreuves martiales au Moyen Âge. Il est pratiqué en Occident entre les Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle et Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle. L'apogée des tournois se situe dans les années 1125-1225.</ref>. Lors d'un tournoi, il y avait des combats à pied, à l'arme individuelle, des prises de tours, des jeux d'adresse à cheval tels que la quintaine pour les écuyers et des mêlées à cheval avec des combats à la batte ou à l'épée neutralisée ; cette épreuve nommée behort était particulièrement spectaculaire, elle se déroulait le plus souvent dans un espace ouvert et dans des enclos au Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle. Les chevaliers simulaient de véritables batailles rangées devant un public enthousiaste (y compris féminin<ref name="barthelemy46" />).

Le terrain pouvait être situé sur les marches de deux principautés, mais également dans des landes entre deux villages, les terres cultivées et les habitations étant ainsi épargnées<ref>Modèle:Harvsp. </ref>.

Le héraut d'arme à la trompette annonce les armoiries des chevaliers entrant dans la lice au pas. Le public revêtu de ses plus beaux atours guette ses champions dont certains accrochent à leur casque un long morceau de tissu précieux, manche amovible d'une robe fixée avec des boutons de corail ou des lacets de couleur : les tournois sont l'alliance du code d'honneur de la chevalerie et de l'amour courtois<ref>Histoire de la littérature française La courtoisie. À partir du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle dans le sud de la France, et du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle dans le nord, la société féodale ajoute une nouvelle valeur à l’idéal chevaleresque : le service d’amour, qui met les préoccupations amoureuses au centre de la vie.</ref>. Les tournois jouent un rôle important dans la naissance des armoiries au Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle<ref>Modèle:Article.</ref>.

Régions concernées

En France

Fichier:Tournoi de Chauvency folio 117 detail.jpg
Miniature, Le Tournoi de Chauvency, vers 1285, manuscrit d'Oxford (Bibliothèque Bodléienne, MS. Douce 308), Folio 117r.

Le tournoi chevaleresque est un sport qui se joue en France, au nord de la Loire (zone des Francs), et jusqu’aux Flandres (c’est-à-dire dans le duché de Normandie, le Maine, le comté de Champagne, le Vermandois, duché de France). Ils sont apparus dans le Nord de la France vers 1100 avant de se répandre en Europe<ref name=":0" />.

Les tournoyeurs viennent de ces régions, et des régions voisines : Bretagne, Anjou, Poitou, Bourgogne, comté de Flandre, comté de Hainaut, Angleterre. Quelques participants viennent de Basse-Lotharingie (actuels Pays-Bas), aucun du Midi de la France. Au commencement, le tournoi est pratiqué essentiellement par des chevaliers « jeunes », bacheliers (au sens médiéval), qui ont été adoubés mais ne possèdent pas encore de fief, qui participent. On recrute aussi des compagnies de soldats professionnels non nobles. Certains grands tournois rassemblent jusqu’à trois mille chevaliers, soit dix mille combattants (pour celui de Lagny, soit plus de personnes et de richesses rassemblées que pour la foire annuelle). Le tournoi de Chauvency-le-Château, immortalisé par Jacques Bretel, rassemblait plus de 500 chevaliers. Par la suite, (Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle), les classes bourgeoises se mettent à jouter<ref> Modèle:Harvsp. </ref>. Bien que plusieurs classes sociales pratiquent la joute, ils ne peuvent pas s'affronter entre eux<ref>Modèle:Harvsp.</ref>.

Ils sont principalement organisés par les détenteurs des principautés territoriales (comtes et ducs), le plus souvent à la lisière de deux de ces principautés.

En Angleterre

L'Angleterre privilégie les tournois dans 5 de ses principaux grands centres.

Chez les Habsbourg

Fichier:Codex Manesse (Herzog) von Anhalt.jpg
Codex Manesse, Université de Heidelberg Library, Cod. Pal. germ. 848, fol. 17r, "Duke of Anhalt", vers 1305/1315.

Le tournoi est aussi prisé dans le Saint-Empire romain germanique, bien qu'ils semblent y avoir été moins grands et moins fréquents qu'en France (au moins jusqu'au Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle). Ils y étaient considérés avant tout comme des actes politiques. Tous les grands évènements d'un règne, entrées, couronnements, visites d'Etat, mariages, baptêmes, étaient fêtés par des tournois, moyen pour le souverain de souligner son importance et d'augmenter son prestige. Les Habsbourg n'hésitaient pas à dépenser des sommes considérables pour en faire des spectacles grandioses permettant ainsi de réaffirmer l'ordre féodal de la société et d'assurer l'unité d'un Empire hétérogène composé de régions disséminées dans toute l'Europe. Les tournois y constituaient un élément majeur de la propagande impériale. L'empereur Maximilien 1er de Habsbourg et l'archiduc Ferdinand II du Tyrol, notamment, développèrent et firent évoluer les tournois dans les territoires qu'ils gouvernaient<ref name=":0" />.

Les festivités qui se déroulèrent à Prague le 8 et Modèle:Date- en l'honneur de l'accession au trône impérial de Ferdinand 1er, virent l'apparition en Europe de l'Est d'une forme de tournoi à intrigue sous l'influence de la tradition bourguignonne et du tournoi de Binche de 1549. On y identifie des éléments que l'on retrouve dans les tournois ultérieurs, mais aussi dans les premiers opéras comme des feux d'artifice, des chevaliers en costumes imaginaires, des jeux entre les combats et un cadre mythologique qui donne un thème à l'ensemble du tournoi. Mais surtout, ce tournoi fut un outil de propagande. Jupiter y représentait l'empereur; les géants vaincus par ses éclairs figuraient les princes rebelles qui une décennie plus tôt s'étaient levés contre Charles Quint et Ferdinand, alors roi des Romains, et qui furent battus lors du combat de Mülberg en 1548. Ce tournoi était aussi un avertissement destiné à la noblesse de Bohême, toujours instable, de ne pas tenter quelque chose de semblable<ref name=":0" />.

Calendrier

Les tournois, substituts à la guerre<ref>Tournoi, joute, duel, lice. Les tournois désignaient en Europe, au Moyen Âge, des jeux guerriers très prisés de la noblesse, et tout aussi violents que la guerre et la chasse, ses deux autres activités favorites. Ils dressaient face à face deux hommes à cheval, chacun pourvus d'une lance (on parle alors d'une joute), ou plus souvent deux équipes.</ref>, sont organisés en un véritable calendrier sportif tout au long de l’année, sauf en temps de guerre, et durant les carêmes précédant les grandes fêtes religieuses : Noël et Pâques, mais aussi la Toussaint et l’Ascension. La belle saison, qui limite la rouille aux armures de fer, est cependant privilégiée.

Le but est de réaliser des prouesses, pour l’honneur et la réputation, mais aussi de capturer son ennemi, ou son cheval, et ainsi de réaliser un gain, par la revente ou la rançon. Ce gain est généralement dilapidé dans les fêtes qui suivent le tournoi. Celui-ci rassemble ainsi, outre les combattants, nombre d’artisans, prêteurs, qui tous s’enrichissent.

Les chevaliers s’organisent en équipes régionales : Français (du duché de France) contre Normands, Angevins, etc. Ces équipes régionales s’allient parfois à plusieurs les unes contre les autres, selon les affinités : Français-Champenois contre Anglais-Normands, reproduisant les luttes politiques réelles.

Déroulement

Modèle:Voir aussi Les chevaliers arrivent souvent déjà organisés en équipes au tournoi, chacune menée par un grand seigneur. Ces équipes peuvent s’allier entre elles pour aboutir à une situation où seuls deux camps s’affrontent<ref>Au Moyen Âge, les tournois sont un ensemble d’épreuves guerrières. Les tournois étaient l’alliance du code d’honneur de la chevalerie et de l’amour courtois.</ref>.

Avant le tournoi, les heaumes ornés de cimiers sont exposés sous les bannières des participants, dans un cloître<ref name="Barthélemy50">Modèle:Harvsp.</ref>.

Sur le terrain, des recès sont choisis par convention avant le début du tournoi : tout groupe de combattants peut s‘y réfugier pour s’y reformer, comme au cours d’une véritable bataille, les chevaliers se replient à l’arrière pour reprendre leur souffle ou faire redresser un casque.

Plusieurs épreuves ont lieu : commençailles (combats qui ouvrent les joutes, réservés aux débutants, les bacheliers), passes d'armes, béhourds, courses de planchon, tables rondes, emprises d'armes, épinettes, versions populaires de joutes avec mules et bâtons<ref>Évelyne Van den Neste, Tournois, joutes, pas d'armes dans les villes de Flandre à la fin du Moyen Âge (1300-1486), Librairie Droz, 1996, 411 p.</ref>.

René d'Anjou, à la suite d'un tournoi donné à Bruges en 1393, entre Jean IV van der Aa dit Jean de Bruges, seigneur de Gruuthuse et Gérard de Ghistelles, seigneur de Wasquehal, compose pour Louis de Bruges, fils de Jean IV van der Aa, un traité sur les tournois intitulé Traité de la forme et devis comme on peut faire les tournois, avec des illustrations de Barthélemy d'Eyck, dans lequel il réunit, les lois, règlements, usages, cérémonies et détails observés dans ces exercices<ref name=anjou>Modèle:Ouvrage.</ref>.

Au XVe siècle, le tournoi est donc devenu un sport organisé basé sur le traité de René d'Anjou. Il pouvait prendre trois formes principaleː le combat à deux avec des chevaux, le tournoi libre ou tournoi au sens strict du terme, et le tournoi à pied. Le tournoi à deux peut s'opérer sous forme de piquer, de joute ou de course<ref name=":0" />.

Repères chronologiques

Fichier:Karolingische-reiterei-st-gallen-stiftsbibliothek 1-330x400.jpg
Cavalerie franque. Psalterium Aureum, Bibliothèque de l'abbaye de Saint-Gall.

Jusqu'au milieu du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle rien à ce jour n'indique que les tournois existent déjà<ref>Sébastien Nadot, Rompez les lances ! Tournois et chevaliers au Moyen Âge, Paris, ed Autrement, 2010.</ref>.

Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle

Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle

  • 944 : Tournoi à Goettingue<ref name="savette">Savette P.A., Tournois et carrousels, Saumur, 1937, Modèle:P.</ref>.
  • 1000 (mars) : à l’occasion de la Pâques, un grand tournoi rassemble la fine fleur de la chevalerie champenoise à Troyes. Nombreux morts et blessés<ref name=meilleur>Modèle:Ouvrage. </ref>.

Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle

Modèle:Voir Les tournois deviennent courants dans tout l'Occident (en actuelle France, Italie, Allemagne, Pays-Bas et Luxembourg, notamment)<ref name="savette"/>.

  • v.1066 : Geoffroy II de Preuilly (Martel) dresse des règles écrites aux tournois<ref name="savette"/>. Un texte du chroniqueur anglo-normand Matthieu Paris (1189) attribua longtemps l'invention des tournois (conflictus Gallici) à Geoffroy de Preuilly<ref>Jusserrand Jean-Jules, Les sports et jeux d'exercice fans l'ancienne France, Paris, 1901, Modèle:P..</ref>, ce qui n'est pas le cas.
  • 1096 Tournoi d'Anchin.

Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle

Fichier:Croisés.jpg
Image de croisés, (Larousse, 1922).

Modèle:Voir Grand essor du tournoi, avec la fin des guerres seigneuriales<ref name=barthelemy46/>.

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Fichier:Bors and Lionel.jpg
Le dilemme de Bohort – il choisit de sauver une jeune fille plutôt que son propre frère Lionel. Bibliothèque Nationale de France.

Modèle:Voir À partir de 1230 environ, le tournoi donne lieu à des mises en scène plus élaboréesModèle:Refnec.

  • 1238 : l'Armorial de Bavière mentionne le tournoi de Compiègne en "février 1238" [mccxxxviii] mais la date indiquée est probablement erronée (comme de nombreuses armoiries seraient autrement anachroniques); peut-être la date de 1278 [mcclxxviii] est plus probable (les armoiries du roi de Sicile sont celles d'Anjou, pour Charles Ier, r. 1266-1285); le lion de Luxembourg pour «Henri de Luxembourg» serait alors en référence à Henri VI (1240-1288), père de l'empereur Henri VII.
  • 1240 : soixante morts lors d’un tournoi à Neuss<ref>Jusserrand Jean-Jules, Les sports et jeux d'exercice dans l'ancienne France, Paris, 1901, Modèle:P..</ref>.
  • Juin 1245 : le concile de Lyon condamne la pratique du tournoi<ref>Modèle:Ouvrage.</ref>.
  • 1260 : le roi de France saint Louis interdit la pratique du tournoi <ref>Modèle:Article.</ref>.
  • Modèle:Date : Tournoi de Cambrai, 55 chevaliers y participent, organisé pour le mariage de [[Jean Ier de Brabant|Jean {{#ifeq: | s | Modèle:Siècle | Ier{{#if:|  }} }} le Victorieux]] (1253 † 1294), duc de Brabant et de Limbourg et de Marguerite de France (1254 † 1271), fille du roi Saint Louis<ref>Revue nobiliaire, héraldique et biographiquee 1862.</ref>.
  • v.1280, les armes courtoises (émoussées) remplacent les armes de guerre : le tournoi est progressivement remplacé par la joute, qui valorise les individualités et met en scène la parade des participants, notamment de haut rang<ref name="Barthélemy50" />.
  • 1285 : le tournoi de Chauvency, offert par le comte de Chiny et décrit par Jacques Bretel, est le tournoi le mieux connu, à la fois en ce qui concerne les joutes équestres (plus de 15 décrites, avec présentation de blasons), la mêlée du tournoi et l’ambiance dans les tribunes ou pendant les soirées (chants et danses) durant toutes les festivités.

Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle

Fichier:Tournament bavarian engraving.png
Gravure bavaroise d'un tournoi médiéval des années 1400.

Modèle:Voir

  • Mai 1304 : grand tournoi organisé sur l'isthme de Corinthe dit Tournoi de Corinthe par les princes d'Achaïe Philippe et Isabelle où se réunirent plus d'un millier de chevaliers des États latins, sorte de chant du cygne de la domination franque sur la Grèce<ref name=frazee36>Modèle:Ouvrage. </ref>.
  • 1310 : L'armorial de Bavière mentionne le tournoi de Mons avec 191 blasons de participants.
  • 1307-1327 : règne d’Édouard II, roi d’Angleterre, qui promulgue en 20 ans pas moins de 40 interdictions de tournois et de joutes.
  • 1345, Modèle:Date- : Raoul Ier de Brienne, comte d'Eu et de Guînes, connétable de France, est tué d’un coup de lance dans le ventre reçu lors de joutes données à Paris à l’occasion des noces du fils cadet du roi, Philippe d'Orléans<ref>Émilie Lebailly, « Le connétable d’Eu et son cercle nobiliaire », Cahiers de recherches médiévales [en ligne], no 13, 2006 (page consultée le 23 novembre 2013).</ref>.
  • 1381 : Tournoi de Vannes qui voit s'affronter cinq français contre cinq anglais.
  • 1393 : Tournoi de Bruges, le Modèle:Date-, où se dispute un combat entre Jean IV van der Aa dit Jean de Bruges, seigneur de Gruuthuse et Gérard de Ghistelles, seigneur de Wasquehal<ref>Célébration du Tournoi de l'Ours Blanc (lavoixdunord.fr).</ref>. Ce tournoi se dispute sur la grande place de Bruges, avec d'un côté les 49 chevaliers de Jean de Bruges et 48 du côté de Gérard de Ghistelles<ref>Les Arts somptuaires, histoire du costume et de l'ameublement...', Volume 1 (books.google.fr).</ref>. Le nom de Jean de Bruges est devenu célèbre dans la chevalerie, par ce tournoi qu’il donne à Bruges. À la suite de ce tournoi, René d'Anjou, composera pour Louis de Bruges, fils de Jean IV van der Aa, un traité sur les tournois intitulé Traité de la forme et devis comme on peut faire les tournois, avec des illustrations de Barthélemy d'Eyck, dans lequel il réunit, les lois, règlements, usages, cérémonies et détails observés dans ces exercices<ref name=anjou/>. Ce fut sans doute pour en conserver le souvenir, que Bruges institue, à partir de 1417, les joutes ou tournois de la société dite de « l’Ours blanc », dont le chef, ou plutôt celui qui y remportait le prix de valeur et d’adresse, était pendant l’exercice de ses fonctions, qui durait un an, qualifié de “Forestier”, en mémoire des anciens gouverneurs de la Flandre, que les rois de France, avaient revêtus de ce titre.
  • 1394 : se moquant ouvertement des interdits religieux, des chevaliers français s’affrontent en tournoi déguisés en clercsModèle:Refnec.

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Fichier:Dresden-Zwinger-Armoury-Tournament.01.JPG
Armures et armes du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle ou Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle. Zwinger, Dresde.

Modèle:Voir

  • 1468 : Charles le Téméraire est contraint de menacer de mort les participants d’un tournoi pour qu’ils cessent la partie donnée en l’honneur de son mariage. Les amateurs de tournois, activité ultra-violente qui cadre mal avec l’air du temps, doivent désormais se contenter des joutes<ref>Jusserrand Jean-Jules, Les sports et jeux d'exercice fans l'ancienne France, Paris, 1901, Modèle:P..</ref>.
  • 1470 : Gaston de Foix est blessé mortellement lors d'un tournoi organisé à Libourne en l'honneur de Charles de France, duc d'Aquitaine.

Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle

  • 1559 : le roi de France Henri II participe à un tournoi à Paris contre le comte de Montgomery. À la troisième passe, la lance de Montgomery, déviée par l'écu d'Henri pénétra sous la visière de son casque et lui traversa l'œil. Le roi agonisa 10 jours puis mourut. La reine Catherine de Médicis interdit alors tous les tournois et les joutes sur le sol français.

Quelques tournois célèbres

Notes et références

Modèle:Références nombreuses

Voir aussi

Modèle:Autres projets

Bibliographie

BD

Articles connexes

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Liens externes

Sources de l’article

  • Georges Duby. Guillaume le Maréchal ou le meilleur chevalier du monde, chapitre IV, in Féodalité. Gallimard, 1996. Collection Quarto. Modèle:P.1114-1132. Première publication : 1984.
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