Les Andelys
Modèle:Infobox Commune de France
Les Andelys [{{#ifeq:1|0|lezɑ̃dli|[[Alphabet phonétique international|Modèle:Nobr]]}}]<ref>Modèle:Pierret.</ref> sont une commune française située en région Normandie dans le département de l'Eure.
Ses habitants sont appelés les Andelysiens.
Géographie
Localisation
Les Andelys est une commune du Nord-Est du département de l'Eure, située à Modèle:Nobr de Paris et Modèle:Nobr de Rouen.
Hameaux et écarts
La commune des Andelys compte onze hameaux, pour la plupart situés sur les plateaux :
- au nord : Feuquerolles, le Mesnil-Bellanguet, Longuemare, Noyers (dont le lieu-dit les Câteliers) par la route départementale Modèle:Nobr ;
- dans la vallée : Radeval, Paix, le Val-Saint-Martin, par la route départementale Modèle:Nobr ;
- au sud : Cléry, la Baguelande, Mantelle, Villers, par la route départementale Modèle:Nobr.
Communes limitrophes
Hydrographie
Les Andelys sont traversés par le Gambon, dont le Grand-Rang, un canal, est un aménagement artificiel.
La commune est par ailleurs située sur la rive droite de la Seine qu'un chemin de halage borde (ancien port de plaisance, quai-promenade, quai d'amarrage des navires-croisière, demeures anciennes).
Caractéristiques paysagères
La commune se trouve encaissée dans la vallée du Gambon, au cœur de l'une des boucles de la Seine.
Les coteaux de la Seine situés près des Andelys, hauts de Modèle:Nobr, font partie du réseau européen d'espaces protégés Natura 2000 grâce notamment à leur végétation particulière.
Les falaises de craie, dont certaines sont utilisées par des grimpeurs (varappe et escalade), sont parmi les plus hautes de la vallée de la Seine. Elles composent un paysage pittoresque (blancheur de la roche entourée d'une végétation très dense) au-dessus du fleuve.
Voies de communication et transports
Le sentier de grande randonnée 2 (GR2) passe par la commune.
- Voies routières
RD 135.
Les Andelys sont notamment traversés par la route départementale Modèle:Nobr.
Un pont routier suspendu reconstruit après les destructions de la Seconde Guerre mondiale, en 1947, traverse la Seine entre la rive gauche vers Tosny et la rive droite andelysienne. C'est le seul pont existant entre Courcelles-sur-Seine et Saint-Pierre-du-Vauvray. L'ouvrage a été réalisé par la société Baudin Chateauneuf<ref>Modèle:Structurae.</ref>.
- Transport urbain et interurbain
Collèges et lycée
Les Andelys possèdent deux collèges : le collège Roger-Gaudeau ainsi que le collège Rosa-Parks. Ce dernier est situé à côté du lycée Jean-Moulin, anciennement un lycée militaire devenu un lycée général et technologique.
Climat
Le climat qui caractérise la commune est qualifié, en 2010, de « climat océanique dégradé des plaines du Centre et du Nord », selon la typologie des climats de la France qui compte alors huit grands types de climats en métropole<ref name=Joly>Modèle:Article.</ref>. En 2020, la commune ressort du type « climat océanique altéré » dans la classification établie par Météo-France, qui ne compte désormais, en première approche, que cinq grands types de climats en métropole. Il s’agit d’une zone de transition entre le climat océanique, le climat de montagne et le climat semi-continental. Les écarts de température entre hiver et été augmentent avec l'éloignement de la mer. La pluviométrie est plus faible qu'en bord de mer, sauf aux abords des reliefs<ref>Modèle:Lien web.</ref>.
Les paramètres climatiques qui ont permis d’établir la typologie de 2010 comportent six variables pour les températures et huit pour les précipitations, dont les valeurs correspondent à la normale 1971-2000Modèle:Note. Les sept principales variables caractérisant la commune sont présentées dans l'encadré ci-après.
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Avec le changement climatique, ces variables ont évolué. Une étude réalisée en 2014 par la Direction générale de l'Énergie et du Climat<ref>Modèle:Lien web.</ref> complétée par des études régionales<ref>Modèle:PdfModèle:Lien web.</ref> prévoit en effet que la température moyenne devrait croître et la pluviométrie moyenne baisser, avec toutefois de fortes variations régionales. Ces changements peuvent être constatés sur la station météorologique de Météo-France la plus proche, « Louviers », sur la commune de Louviers, mise en service en 1960<ref>Modèle:Lien web.</ref> et qui se trouve à Modèle:Unité à vol d'oiseau<ref>Modèle:Lien web.</ref>,<ref group=Note>La distance est calculée à vol d'oiseau entre la station météorologique proprement dite et le chef-lieu de commune.</ref>, où la température moyenne annuelle est de Modèle:Tmp et la hauteur de précipitations de Modèle:Unité pour la période 1981-2010<ref>Modèle:Lien web.</ref>.
Sur la station météorologique historique la plus proche<ref group=Note>Par station météorologique historique, il convient d'entendre la station météorologique qui a été mise en service avant 1970 et qui est la plus proche de la commune. Les données s'étendent ainsi au minimum sur trois périodes de trente ans (1971-2000, 1981-2010 et 1991-2020).</ref>, « Rouen-Boos », sur la commune de Boos, dans le département de la Seine-Maritime, mise en service en 1968 et à Modèle:Unité<ref>Modèle:Lien web.</ref>, la température moyenne annuelle évolue de Modèle:Tmp pour la période 1971-2000<ref>Modèle:Lien web.</ref> à Modèle:Tmp pour 1981-2010<ref>Modèle:Lien web.</ref>, puis à Modèle:Tmp pour 1991-2020<ref>Modèle:Lien web.</ref>.
Urbanisme
Typologie
Les Andelys est une commune urbaine, car elle fait partie des communes denses ou de densité intermédiaire, au sens de la grille communale de densité de l'Insee<ref group=Note>Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le Modèle:Date- en comité interministériel des ruralités.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>.
Elle appartient à l'unité urbaine des Andelys, une agglomération intra-départementale regroupant Modèle:Nobr<ref>Modèle:Lien web.</ref> et Modèle:Unité en 2017, dont elle est ville-centre<ref name="UU2020">Modèle:Lien web.</ref>,<ref name="UU20202b">Modèle:Lien web.</ref>. Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction des Andelys, dont elle est la commune-centre<ref group=Note>La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.</ref>. Cette aire, qui regroupe Modèle:Nobr, est catégorisée dans les aires de moins de Modèle:Unité<ref name="AAV2020">Modèle:Lien web.</ref>,<ref name="AAV20202b">Modèle:Lien web.</ref>.
Occupation des sols
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (69,6 % en 2018), une proportion sensiblement équivalente à celle de 1990 (71,1 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : terres arables (53,2 %), forêts (21,4 %), prairies (13,6 %), zones urbanisées (6,8 %), zones agricoles hétérogènes (2,8 %), eaux continentales<ref group="Note">Les eaux continentales désignent toutes les eaux de surface, en général des eaux douces issues d'eau de pluie, qui se trouvent à l'intérieur des terres.</ref> (1,2 %), zones industrielles ou commerciales et réseaux de communication (1 %)<ref name="CLC">Modèle:Lien web.</ref>. L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)<ref group=Carte>Modèle:Lien web.</ref>.
Toponymie
Commune urbaine formée en 1790 de la réunion du Grand Andely et du Petit Andely (Ancienne place fortifiée, connue au Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle sous le nom de la Couture d’Andeli ; port du Grand-Andely)<ref name="de Blosseville">Modèle:Ouvrage.</ref>.
Les Andelys
Le nom de la localité est attesté sous les formes Andelaum, Andelaium en 588<ref>Modèle:Ouvrage.</ref>, Andilegum début Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle (Bède), Andeleius (époque mérovingienne), Andelagum vers 830 (Gesta de Fontenelle), Andeliacum vers 1045<ref>Modèle:Ouvrage.</ref>, Les deux Andilly en 1637 (mémoires de Puységur)<ref name="de Blosseville"/>.
D'un type toponymique celtique (gaulois) *Andilācon ou *Andeliācon. François de Beaurepaire ne tient pas compte des formes de 588, pour lui, il s'agit d'un nom de lieu celtique (gaulois) ou gallo-romain en -acum (gallo-roman *-ACU < gaulois *-ācon), suffixe d'origine gauloise (comparer ancien gallois -oc, gallois -og, ancien breton -oc > -euc > -ec > néo-breton -eg), marquant la localisation, puis la propriété. Les formes anciennes attestent de la lénition du [c] intervocalique présent dans *-ACU qui a régulièrement abouti à [g] puis [j] avant de s'amuïr complètement (c'est déjà le cas dans la forme Andelei-us, avec -us comme désinence fictive).
Le premier élément est peut-être un appellatif andal / andel que l'on reconnaîtrait également dans le nom de l'Andelle et qui désigne des « eaux agitées » ou des « eaux en mouvement ». Cf. vieil occitan andalhon « mouvement de l'eau, va-et-vient de l'eau »<ref name="ReferenceA">François de Beaurepaire, op. cit..</ref>,<ref>Dictionnaire occitan Lo Congrès : andalhon (lire en ligne) [1]</ref>.
Les anthroponymes gaulois *Andilus, suivi de -IACU (autrement transcrit -iacum) ou *Andilius + -acum proposés par Albert Dauzat<ref name="ReferenceA"/> ne sont pas attestés (Andala<ref name="ReferenceB">Albert Dauzat et Charles Rostaing, op. cit.</ref> serait attesté).
Le pluriel, les Andelys (on ne prononce pas le -s final) s'explique par la présence de deux agglomérations : le Grand Andely, village d'origine et le Petit Andely, seulement attesté au Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle comme le Nouvel Andely (sous la forme latinisée Andeliacum novum en 1232) ou la Couture d'Andely, couture signifiant « culture » en ancien français<ref name="ReferenceA"/>.
Homonymie possible avec Andilly (Haute-Savoie), Andilly (Val-d'Oise) et Andilly (Haute-Marne), avec Andillé (Vienne), avec Andelat (Cantal) et Andillac (Tarn), selon François de Beaurepaire<ref name="ReferenceA"/>, alors que pour ces derniers, Albert Dauzat propose l’anthroponyme *Andillius, non attesté, dérivé du nom de personne gaulois Andius<ref name="ReferenceB"/>.
Hameaux et lieux-dits
Certains témoignent de l'emploi de la langue norroise par une partie de la population au Moyen Âge ou du moins, de la limite géographique de son emploi dans la partie occidentale du Vexin normand.
- La Baguelande (Bagalunda 1200; Bagelunda 1214; Bagelunda 1237), ancien *Baguelonde, du vieux norrois lundr « bosquet, bois » qui a donné les nombreux Modèle:Page h. Il a subi tardivement l'attraction du mot français lande. Il est précédé du nom de personne norrois Baggi (identifié aussi dans Bagby, Yorkshire)<ref>Jean Renaud, Vikings et noms de lieux de Normandie. Dictionnaire des toponymes d'origine scandinave en Normandie, éditions OREP, 2009 Modèle:ISBN.</ref>.
- Longuemare (sans forme ancienne), soit de l'ancien français long au féminin, soit de l'ancien scandinave langr « long » remplacé postérieurement par le français long comme Longuemare (Seine-Maritime, Sommesnil, Langomarra fin Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle - début Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle; Longue Marre 1757) ou Longtuit (Seine-Maritime, Heugleville-sur-Scie, anciennement Lanquetuit). Mare est issu de l'ancien scandinave marr « mer, étendue d'eau » attesté dès le Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle en normand, mais passé seulement vers le Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle en français. Il s'agit d'un des nombreux Longuemare de Normandie.
- Bois de la Hogue « bois de la colline » de l'ancien norrois haugr « tas, hauteur, élévation », puis « colline boisée » (cf. ancien danois hogh, danois høj), fréquemment attesté dans la toponymie normande cf. les Hogues (Eure), La Hougue (Manche), Haugur (Islande).
À ces hameaux, on peut ajouter la commune contiguë du Thuit (Thuit La Fontaine 1409) du vieux norrois Modèle:Page h « essart », « défrichement de forêt » (cf. anglais thwaite, norvégien tveit).
Hydronymie
Les Andelys sont traversés par une rivière et un canal : le Gambon à l'est et le Grand-Rang à l'ouest, qui se jettent dans la Seine à chaque extrémité du Petit-Andely.
Le nom du Gambon est attesté sous les formes Ganboon en 1198 et Rivus Gambo 1257<ref>Poret de Blosseville (Ernest), Dictionnaire topographique du département de l’Eure, Paris, 1877. [2].</ref>. Il est vraisemblable d'y voir le celtique (gaulois) cambo- « courbe, méandre » qui a donné les innombrables Modèle:Page h et Modèle:Page h, énumérés par Albert Dauzat<ref>Ibid., p. 168b - 169a</ref>. Dans le cas présent, le passage de [k] (c) à [g] s'explique sans doute par l'attraction du mot gambe « jambe », Les Andelys se situant sur la limite sud-est de l'isoglosse appelée ligne Joret.
Le nom du canal du Grand-Rang est plus obscur <ref>Brossard de Ruville, écrit :Modèle:Citation Histoire de la ville des Andelis et de ses dépendances, Volume 1, Delcroix, Les Andelys, 1863, Modèle:P..</ref> (le canal est creusé au Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle, mais le nom semble antérieur), en outre Grand-Rang suppose l'existence d'un Petit-Rang qui pourrait désigner un petit ru primitif. Faute de formes anciennes, on suppose généralement que Rang est une graphie fallacieuse pour *Ren. En ce cas, l'étymologie est identique à celle du fleuve Rhin et aussi du ruisseau Rhin<ref name=sandre>Modèle:Lien web.</ref> (Grandcamp-Maisy et Géfosse-Fontenay dans le Calvados). Il remonte au celtique (gaulois) rēnos « rivière, fleuve » (c'est-à-dire à l'origine « flot », « qui coule »). On peut voir aussi dans *Ren la racine germanique correspondante rinn- / renn- de sens équivalent. Le thème *ren se poursuit dans le diminutif dialectal renel « ru, lit d'une rivière », éventuellement « égout » (cf. la Renelle, ruisseau à Rouen).
Langue normande
Sur le plan dialectal, les Andelys se situent à l’extrême pointe sud-est de l'isoglosse appelée ligne Joret redéfinie par René Lepelley, de sorte que, par exemple le *chastel de la Roche (château-Gaillard) pouvait être appelé *castel de la Roque (il est mentionné d'ailleurs sous différente formes d'oïl selon l'origine géographique des chroniqueurs ou en latin médiéval : castrum de Roka en 1197 ; Chastel de Galart (chronique de Saint-Denis) ; Castellum de Rupe en 1197 (charte de Richard Cœur de Lion, rupe étant la traduction en latin classique du latin vulgaire roca) ; Gaillarda rupes en 1198 (Rigord, moine de Saint-Denis) ; La Roche d'Andely 1200 (La Roque))<ref name="de Blosseville"/>. Les textes de provenance française (Ile-de-France) utilisent le terme de Gaillard, qualificatif couramment attribué à un château, contrairement aux textes normands. C'est pourquoi, il est douteux d’attribuer à Richard Cœur de Lion l'expression suivante : « Que voilà un château gaillard ! ».
Histoire
Préhistoire
Le territoire de la commune a été peuplé au moins à partir du Paléolithique moyen (Moustérien) au vu des fouilles de Léon Coutil.
Antiquité
L'existence de substruction d'un grand théâtre gallo-romain à Noyers sur le plateau, témoigne de la romanisation progressive du peuple gaulois des Véliocasses, mais aucun oppidum antérieur à la romanisation n'a été mis au jour.
Moyen Âge
Vers le Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle, une petite colonie scandinave a dû s'installer sur le territoire des Andelys, car de nombreux toponymes conservent la trace de personnes parlant le vieux norrois (cf. Toponymie, ci-dessus).
Une hache d'arme d'origine scandinave à tranchant asymétrique a également été trouvée lors d'un dragage dans la Seine à cet endroit. Elle est conservée au musée des Antiquités nationales de Saint-Germain-en-Laye, alors que les deux autres trouvées entre Rouen et Elbeuf, sont conservées au musée départemental des antiquités de Rouen<ref>P. Périn, « Les objets vikings du musée des antiquités de la Seine-Maritime, à Rouen », in Cahier des Annales de Normandie, 1990, volume Modèle:N°, no 1, Modèle:P.. [3].</ref>.
Photographie de Félix Martin-Sabon.
Au cours de la guerre en Normandie (1118-1119), que doit affronter Modèle:Noble, contre des barons normands, soutenus par le roi Modèle:Noble, la ville est livrée au roi de France à la suite de la trahison de d'Asselin Fils André<ref>Modèle:Ouvrage.</ref>.
La ville, qui appartenait jadis aux archevêques de Rouen, fut cédée le Modèle:Date- au duc de Normandie Richard Cœur de Lion. À sa mort en 1199, elle passa à son frère Jean sans Terre. Le Modèle:Date-, Jean réunit à la Roche-d'Andely les principaux barons normands et d'autres alliés tel que le comte de Flandre, [[Baudouin VI de Hainaut|Modèle:Noble-]], le comte de Boulogne, Renaud de Dammartin, et leur fait jurer une alliance offensive contre la France, auquel il faut ajouter le comte de Meulan, Modèle:Noble, parmi les quinze comtes engagés dans la conjurationModèle:Sfn, ce qui n'empêchera pas Philippe Auguste d'enlever la place en 1204.
- Château-Gaillard
- Historique et architecture
Le monument qui a contribué à la réputation de la petite ville normande est sans doute Château-Gaillard dont les ruines surplombent la vallée de la Seine. Le château est bien visible de la large vallée que forme à cet endroit un important méandre de la Seine.
À la fin du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle, la Normandie fait partie de l'empire Plantagenêt et les rois de France lorgnent depuis toujours sur ces terres riches qui leur permettraient le contrôle de la Seine et un accès à la mer. Aussi, les ducs de Normandie ont depuis longtemps cherché à protéger cette position stratégique et leur frontière, en construisant une série de châteaux forts (Louviers, Malassis, Vernon, Gasny, Pacy-sur-Eure, Baudemont, Ecos, Château-sur-Epte, Gamaches, etc.) et ainsi, défendre l'accès à la capitale normande, Rouen.
En arrière de Vernon et des premiers points fortifiés sur l'Epte, tombés en partie aux mains du roi de France, en face de Gaillon conquis lui aussi par les Français, Richard Cœur de Lion lance la construction de Château-Gaillard en 1196 sur une falaise de craie surplombant la vallée de la Seine. Les Andelys sont organisés en verrou défensif pour bloquer toute tentative d'invasion de la Normandie par le roi de France, Grand-Andely est fortifié, le Petit-Andely aussi, on trouve également une série d'ouvrages dans la zone inondée entre les deux parties des Andelys et sur la rive gauche, ainsi qu'un pont fortifié sur l'île du Petit-Andely. Le château constitue le point fort de ce système défensif. Sa position sur la falaise est considérée comme inexpugnable. Pour empêcher toute descente du fleuve par la flotte française, Richard fait planter trois rangées de pieux dans le lit de la Seine en contrebas. La construction de Château-Gaillard aurait duré un an et, selon la légende, Richard Cœur de Lion aurait déclaré en 1197 : Modèle:Citation, bien qu'en réalité elle se soit seulement étalée sur près de deux ans.
Le château à proprement parler est précédé d'un ouvrage avancé, sorte de barbacane triangulaire cernée d'imposants fossés Modèle:Incise creusés dans la craie. Cet ouvrage avancé protège l'accès unique à la basse-cour. Château-Gaillard est tout en longueur, car il est juché sur une saillie de falaise d'aspect oblong. Son extension oblige à étirer la défense ; c'est un inconvénient, mais il est compensé par la sécurité qu'offre l'escarpement. Sur plusieurs dizaines de mètres, un mur rideau descend jusqu'à la ville fortifiée du Petit-Andely. L'enceinte (« la chemise ») du donjon est l'élément le plus original du château ; elle est faite de murs incurvés, dits festonnés, permettant le rebond des projectiles (pierres projetées par les catapultes). Au sommet du donjon, qui est au trois quarts arrondi (ce qui constitue une évolution par rapport aux anciens donjons carrés), des mâchicoulis ont été aménagés pour défendre le pied des murailles contre les tentatives de sape notamment ; ils sont constitués de contreforts terminés par des arcs brisés, sauf sur sa face sud ouest (côté abrupt au-dessus de la Seine) où sont percées deux fenêtres. Sur ce point, Château-Gaillard est en avance sur son temps : la technique du mâchicoulis ne se répandra qu'au Modèle:Lien siècleModèle:Vérification siècle, car auparavant on jetait sur l'ennemi la poix<ref>Les résineux étant rares dans la région, on obtenait la poix plutôt en chauffant le tronc des jeunes bouleaux.</ref>, la graisse de porc bouillante et les projectiles de toutes sortes, par le biais de petits ouvrages de bois en surplomb appelés hourds. Il en existait également à Château-Gaillard sur la chemise de ce donjon. Cette tour dans laquelle on entre par un long escalier qui mène au premier étage forme un bec orienté vers le plateau, son seul angle, afin de dévier les projectiles des machines de guerre.
- Siège et prise
Dès 1203, au début du siège, le gouverneur de la place, Roger de Lacy, fit expulser les habitants de La Couture (le Petit-Andely) au nombre d'environ Modèle:Unité au château depuis plusieurs mois, le but principal étant d'épargner les vivres dont la garnison disposait pour soutenir au moins deux ans de siège. Une bonne partie d'entre eux se retrouva dans les fossés au pied des murailles et y passa plusieurs semaines au cœur de l'hiver, les Français leur refusant le passage à travers leurs lignes constituées de retranchements, de palissades et de tours de bois. Le chroniqueur Guillaume le Breton en rejeta la faute sur Roger de Lacy et ses Normands, coupables à ses yeux d'avoir abandonné des proches et des amis, disculpant de la sorte Philippe Auguste dont il est le chapelain. Un tableau de grande dimension, œuvre du peintre Francis Tattegrain, illustrant cet épisode du siège, est exposé dans la salle d'instance de l'hôtel de ville des Andelys <ref>Hôtel de ville des Andelys : Modèle:Base Joconde, en dépôt par le musée des beaux-arts de Nantes.</ref>. Philippe Auguste mena une campagne en règle contre Château-Gaillard.
En Modèle:Date-, c'est l'assaut à partir du plateau. Pour prendre la barbacane (l'ouvrage avancé), les mineurs descendirent dans le fossé et creusèrent une galerie sous la tour maîtresse. Cette mine fut étayée par des troncs que l'on incendia. Ses fondations sapées, la tour s'écroula et les défenseurs se replièrent par un pont mobile à l'abri de l'enceinte de la basse cour.
Au moment de la campagne de Normandie menée par le roi de France, Richard était déjà mort (1199) et avait laissé place à Jean sans Terre, son propre frère. Ce dernier fit construire une chapelle, dont les fenêtres donnent sur la muraille sud<ref>Selon une légende véhiculée dès cette époque, les Français auraient pénétré dans le château par les latrines d'une tour sud sous la conduite d'un traître dénommé Bogis.</ref>. Une poignée de soldats français s'introduisirent par là et, à la faveur d'un incendie, actionnèrent le pont mobile de l'intérieur. Les défenseurs durent refluer vers l'ultime refuge : le donjon.
Les mâchicoulis ne servirent pas. Philippe Auguste attaqua par l'entrée, à laquelle on accédait par un pont dormant taillé dans la craie. Les Français tentèrent sans succès de miner l'enceinte. Puis, grâce au pont, ils avancèrent un engin de jet pour fendre la muraille. À l'intérieur, des Modèle:Nobr normands au départ, il n'en restait plus que 123, dont Modèle:Nobr. Quatre chevaliers trouvèrent la mort. Pas de baroud d'honneur pour eux : le Modèle:Date-, ils se rendirent avec leur gouverneur.
La conception du château ne permit qu'une défense passive : lorsqu'un point était pris, seule la retraite était possible. L'absence d'une seconde entrée interdit toute contre-attaque. Face à un ennemi puissant et avec une garnison trop peu étoffée compte tenu de son étendue, Château-Gaillard devait tomber.
La chute de Château-Gaillard créa les conditions psychologiques de la prise de Rouen et de toute la Normandie par le roi de France, car elle provoqua un choc dans tout le duché. En revanche, sur le plan stratégique, elle n'eut que peu d'impact, car la Seine était libre, ainsi que la route de Rouen, bien avant sa prise. La capitale normande tomba quelques mois plus tard, le duché devenant ainsi partie intégrante du Royaume de France, après 293 ans (depuis 911) d'indépendance.
Dans les années qui suivirent, Château-Gaillard fut restauré, servit de prison, puis finalement fut pris par les Anglais après seize mois de siège au cours de la guerre de Cent Ans, lors de l'invasion de la Normandie au Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle. La garnison dut se rendre, car la dernière corde pour tirer l'eau du puits avait rompu. En raison des progrès de l'artillerie, il fut ensuite laissé à l'abandon, devenant le refuge de brigands et de factions diverses. Son démantèlement fut ordonné par Modèle:Noble ; la plupart des pierres servirent à la construction de la chartreuse de Gaillon<ref>Modèle:Base POP Mérimée.</ref>.
Période moderne
- Modèle:Noble reprend la ville aux Ligueurs en 1591.
- 1737 : la vicomté des Andelys est incluse dans le comté de Gisors, devenu duché en 1742 pour Charles Louis Auguste Fouquet de Belle-Isle.
- 1762 : le duché de Gisors passe à Louis Charles de Bourbon-Maine, duc d'Aumale en échange de la principauté de Dombes.
- 1775 : à la mort du duc d'Aumale, le duché de Gisors passe à son cousin le duc de Penthièvre.
- 1793 : Louise Marie de Bourbon-Penthièvre, Madame Égalité, hérite de son père.
- 1821 : entrée dans l'héritage du duc Modèle:Noble- d'Orléans, futur Modèle:Noble, roi des Français.
- Entre le Modèle:Date- et 1968, une école pour enfants de troupe est installée le long des rives du Gambon. En échange, le chemin de fer dessert la commune en Modèle:Date-.
- Au début de la Seconde Guerre mondiale, lors de la bataille de France, le 9 juin 1940, après avoir été bombardée et incendiée, la ville tombe aux mains des Allemands de la 6. Infanterie-Division du Generalleutnant Arnold Freiherr von Biegeleben, qui franchissent la Seine, bien que le pont ait sauté.
- Un arrêté du Modèle:Date- prescrit un plan de reconstruction et d'aménagement établi par l'architecte urbaniste Henri Bahrmann<ref>[4] Département de l'Eure. Ville des Andelys. Plan de reconstruction et d'aménagement... 1943 / Henri Bahrmann architecte...</ref>,<ref>Henri Bahrmann a joué un rôle lors de la Reconstruction de Rouen.</ref> et mis en œuvre par l'architecte en chef André Arnould.
- Modèle:Date- : la ville, au même titre que l'école militaire préparatoire, se voit remettre la croix de guerre 1939-1945 avec palme lors d'une cérémonie présidée par René Pleven.
Politique et administration
Rattachements administratifs et électoraux
La commune est le chef-lieu de l'arrondissement des Andelys du département de l'Eure. Pour l'élection des députés, elle fait partie depuis 1988 de la cinquième circonscription de l'Eure.
Elle était depuis 1793 le chef-lieu du canton des Andelys<ref name="Cassini"/>. Dans le cadre du redécoupage cantonal de 2014 en France, ce canton, dont la commune est désormais le bureau centralisateur, est modifié, passant de Modèle:Nobr.
Intercommunalité
La commune était le siège de la communauté de communes des Andelys et de ses environs (CCAE), créée fin 2002.
Dans le cadre des dispositions de la loi portant nouvelle organisation territoriale de la République (Loi NOTRe) du Modèle:Date-, qui prévoit que les établissements publics de coopération intercommunale (EPCI) à fiscalité propre doivent avoir un minimum de Modèle:Unité<ref>Section III de l'Modèle:Légifrance, sur Légifrance.</ref>, le préfet de l'Eure a arrêté en 2015 le schéma départemental de coopération intercommunale (SDCI) de l'Eure qui prévoit notamment la fusion des intercommunalités suivantes<ref>Modèle:Article.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref> :
- communauté d’agglomération des Portes de l’Eure ;
- communauté de communes des Andelys et de ses environs ;
- communauté de communes Epte-Vexin-Seine<ref>Modèle:Lien web.</ref>.
Après consultation des conseils municipaux et communautaires concernés, la communauté d'agglomération Seine Normandie Agglomération (SNA), dont la commune est désormais membre, est ainsi créée par un arrêté préfectoral du Modèle:Date- qui a pris effet le Modèle:Date-<ref>Modèle:Article.</ref>,<ref name="BANATIC">Modèle:Lien web.</ref>.
Tendances politiques et résultats
Modèle:… Modèle:Article connexe
Liste des maires
Modèle:ÉluDébut Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:ÉluDonnées Modèle:Élu
Modèle:Élu actuel Modèle:ÉluFin
Politique de développement durable
En 2017, la commune a été labellisée « 3 fleurs » par le Conseil national de villes et villages fleuris de France<ref>Site des villes et villages fleuris, consulté le 9 février 2018.</ref> (deux fleurs en 2007).
Jumelage
- Modèle:Jumelage. Une place Harsewinkel se trouve entre la mairie et la salle des fêtes.
Population et société
Démographie
Évolution démographique
Modèle:Article connexe Modèle:Population de France/section
Pyramide des âges
La population de la commune est relativement jeune. En 2018, le taux de personnes d'un âge inférieur à Modèle:Nobr s'élève à 37,0 %, soit au-dessus de la moyenne départementale (35,2 %). À l'inverse, le taux de personnes d'âge supérieur à Modèle:Nobr est de 26,8 % la même année, alors qu'il est de 25,5 % au niveau départemental.
En 2018, la commune comptait Modèle:Unité pour Modèle:Unité, soit un taux de 52,34 % de femmes, légèrement supérieur au taux départemental (51,26 %).
Les pyramides des âges de la commune et du département s'établissent comme suit.
Modèle:Pyramide des âges communes de France
Sports
- Le Club Andelysien de Baseball et Softball fait évoluerModèle:Quand une équipe phare en Nationale 1, la Modèle:2e du baseball françaisModèle:Refnec.
Manifestations culturelles et festivités
- Une course de côte (autos et motos) avait lieu aux Andelys dans les années 1960, sur une montée de Modèle:Unité et une pente moyenne de 5 %. La Modèle:1re a lieu en 1964. En 1968, le record du tracé est établi par Christian Léon sur une 450 Honda en Modèle:Unité. Le moto-club local « Les Chevaliers » fait revivre la course en 2013. La Modèle:19e a été organisée les 24 et Modèle:Date- [5]. Elle est supervisée par la fédération française du sport automobile et rassemble quelque 82 participantsModèle:Refnec.
- Les Andelys a accueilli en 2017 le Concours international de peinture grand format en NormandieModèle:Refnec.
Sécurité
La commune dans son ensemble est classée depuis 2013 en zone de sécurité prioritaire (2e vague), avec renforcement des effectifs de la police nationale. En effet, la commune Modèle:Citation<ref name="dossier presse">Modèle:PdfModèle:Lien web.</ref> et Modèle:Citation<ref name="dossier presse"/>, ce qui a été identifié comme tel par le Ministère de l'Intérieur du Gouvernement Jean-Marc Ayrault, permettant ainsi à ce territoire de bénéficier de policiers supplémentaires.
Économie
Modèle:... La ville possède une antenne de la Chambre de commerce et d'industrie de l'Eure.
Culture locale et patrimoine
Lieux et monuments
- Monuments historiques classés
- Grand théâtre gallo-romain, du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle, de Modèle:Unité de diamètre soit juste inférieur à celui d'Autun Modèle:Classé MH<ref>Modèle:Base POP Mérimée.</ref>,<ref>Bulletin de la Société préhistorique de France, 22 mars 1928..</ref>,<ref>Les édifices théâtraux gallo-romains de Normandie - Claude Varoqueaux - CRDP 1979..</ref>.
- Château-Gaillard, du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle, Modèle:Classé MH<ref>Modèle:Base POP Mérimée.</ref>.
- Collégiale Notre-Dame des Andelys, des Modèle:S mini-, Modèle:S mini-, {{#switch: XVII
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}}, Modèle:Classé MH<ref>Modèle:Base POP Mérimée.</ref>.
- Église Saint-Sauveur du Petit-Andely, du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle, Modèle:Classé MH<ref>Modèle:Base POP Mérimée.</ref>.
- Hospice Saint-Jacques, des {{#switch: XVII
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}}, fondé par Louis-Jean-Marie de Bourbon, duc de Penthièvre, reconstruit au Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle, Modèle:Classé MH<ref>Modèle:Base POP Mérimée.</ref>.
- Inscrits au titre des monuments historiques
- Enceinte du Grand-Andely, inscrite au titre des monuments historiques depuis 1926<ref>Modèle:Base Mérimée.</ref>.
- Tour de l'Horloge, du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle, inscrite au titre des monuments historiques depuis 1933<ref>Modèle:Base POP Mérimée.</ref>.
- Monuments recensés et autres édifices d'intérêt local
- Fontaine Sainte-Clothilde <ref>Modèle:Base POP Mérimée.</ref>, fontaine miraculeuse datée, selon la légende, du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle.
- La tour Paugé, élément de l'enceinte du Petit-Andely<ref>Modèle:Base POP Mérimée.</ref>.
- Manoir de Radeval<ref>Modèle:Base POP Mérimée.</ref>, demeure disparue.
- Manoir de Noyers<ref>Modèle:Base POP Mérimée.</ref>, demeure des {{#switch: XVIII
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- Manoir de Mantelle<ref>Modèle:Base POP Mérimée.</ref>, demeure des {{#switch: XIX
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}}.
- Manoir de Feuquerolles<ref>Modèle:Base POP Mérimée-Modèle:Coordonnées.</ref>, demeure du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle.
- Manoir de Longuemare<ref>Modèle:Base POP Mérimée.</ref>, demeure du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle et une chapelle.
- Ancien bâtiment voyageurs de l'ancienne gare de la ligne de Saint-Pierre-du-Vauvray aux Andelys.
- Monument aux morts de la Grande Guerre 1914-1918 <ref>Centenaire 1914-1918 - Mémoire des soldats de a commune lycees.ac-rouen.fr.</ref>, sculpté par Raymonde Martin (1887-1977). Le monument est dédié aux conflits qui ont surgi postérieurement.
- Musée municipal Nicolas-Poussin.
- Mémorial Normandie-Niémen.
- Le fort du Muret<ref>Modèle:Base POP Mérimée.</ref>, vestige de l'un des deux petits forts détachés en avant du château, situé au hameau de Cléry, simple tour ronde, dressée sur une motte et entourée d'un fossé circulaire, encore visibles aujourd'hui<ref>Pitte Dominique. Eure. Les Andelys-Château-Gaillard : recherches historiques et archéologiques, 1991-2000. In: Bulletin Monumental, tome 159, n°4, année 2001. pp. 322-326.</ref>,<ref>Le Muret, motte castrale Modèle:Coordonnées.</ref>,<ref>Étude microtopographique des fortifications de terre de Haute-Normandie [6].</ref>.
- Lavoirs.
-
Le donjon du Château-Gaillard. -
Les remparts du Grand-Andely. -
La collégiale Notre-Dame. -
L'église Saint-Sauveur. -
La tour de l'Horloge.
-
L'hospice Saint-Jacques. -
Le monument dédié à Nicolas Poussin. -
La fontaine Sainte-Clotilde. -
Lavoir, rue de La Madeleine. -
L'ancien terminus de la ligne ferroviaire vers Saint-Pierre-du-Vauvray.
- Architecture du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle
- Hôtel de ville, édifice emblématique de l'opération de reconstruction du Grand Andely, 1943-1946, bénéficiaire du label « Patrimoine du XXe siècle »<ref>Le dire de l'architecte des bâtiments de France - Les essentiels - n° 119 du 31 juillet 2014.</ref>. En 1955, date de son achèvement, le palais de Justice est victime d'une nouvelle carte judiciaire de 1958. La ville l'acquiert en 1961 et y installe les services municipaux.
- Dans la salle d'instance de l'hôtel de ville est exposée la toile de Francis Tattegrain, Les Bouches Inutiles <ref>Modèle:Base POP Joconde.</ref>, en dépôt par le Musée des beaux-arts de Nantes.
Patrimoine naturel
Site classé
- La boucle de la Seine dite de Château-Gaillard est un Modèle:Site naturel classé<ref>Modèle:Lien web.</ref>.
Site inscrit
- La promenade des prés aux Andelys Modèle:Site naturel inscrit<ref>Modèle:Lien web.</ref>.
Personnalités liées à la commune
- Modèle:Noble (1743-1833) y est né.
- Adrien Turnèbe (1512-1565) y est né.
- Thomas Corneille (1625-1709), dramaturge et juriste, y est mort.
- Louis-Urbain-Aubert de Tourny est un administrateur français du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle, qui a œuvré à Bordeaux. Il est né aux Andelys en 1695 et est mort à Paris en 1760.
- Guillaume Thomas Amable Lamaury (1762-1818), avocat, juge de paix aux Andelys et maire de Beauficel-en-Lyons, décédé aux Andelys.
- Jean-Michel Duroy (1753-1795), avocat aux Andelys avant la Révolution, conventionnel régicide, guillotiné.
- Jean-Pierre Blanchard (1753-1809), né au Petit-Andely, premier homme à avoir traversé la Manche en ballon.
- Charles Louis de Fontanges de Couzan (1817-1890), officier général, conseiller municipal, mort à Noyers-sur-Andelys
- Victor Milliard (1844-1921), avocat et homme politique, y est né.
- Léon Coutil (1853-1943), enfant du hameau de Villers, y a continuellement vécu.
- Arthur Bernède (1871-1935), écrivain, habite au clos du Halage - port-Morin près du Petit-Andely en 1931<ref>Correspondance personnelle d'Arthur Bernède et Joseph Desmars - archives APPH Redon.</ref>.
- Henry Torrès (1891-1966), homme politique, y est né.
- Raymond Phelip Mazars de Mazarin (1914-1967), sous-préfet des Andelys entre 1962 et 1964, y a une rue à son nom ; il est reçu chevalier de la Légion d'honneur<ref>Notice LH n° 19800035/888/4062.</ref> en 1964 par le député René Tomasini.
- Pierre Barbaud (1910-1990), compositeur et acteur français. Né à Saint-Eugène près d'Alger, il a passé quatre années aux Andelys de retour d'Algérie de 1916 à 1919. Il a toujours témoigné d'une grande reconnaissance aux Andelysiens pour cette période et a même prétendu être né aux Andelys.
- Marcel Lefèvre (1918-1944), aviateur natif de la commune, héros du groupe de chasse Normandie-Niémen.
- Yvon Douis, footballeur andelysien né en 1935.
- Molla Wagué, footballeur, a fait son apprentissage aux Andelys entre 1998 et 2004.
- Ousmane Dembélé, né en 1997, footballeur international français, champion du monde en 2018, a vécu aux Andelys ses premières années.
Peintres et dessinateurs
- Nicolas Poussin, peintre, né au hameau de Villers en 1594.
- Isaac Sarrabat (1667- après 1710), dessinateur et graveur.
- Charles Chaplin (1825-1891), peintre, y est né.
- Adolphe Albert (1855-1938), peintre et graveur, y a vécu à partir des années 1900 et y est mort.
- Jean-Eugène Clary (1856-1929), peintre régionaliste, finit sa vie aux Andelys.
- Paul Signac (1863-1935), artiste peintre, a posé ses pinceaux en Modèle:Date- et peint une série de dix tableaux aux Andelys et ses parages immédiats.
- Ludovic-Rodo Pissarro (1878-1952), artiste peintre, propriétaire.
- Yvonne Jean-Haffen (1895-1993), artiste, y a réalisé de nombreux dessins sur les bords de Seine (visibles à la Maison d'artiste de la Grande Vigne de Dinan<ref>Modèle:Base POP Palissy.</ref>).
- Galerie de peintures
-
La Seine aux Andelys.
Paul Signac. -
Les Andelys, Château-Gaillard.
Paul Signac. -
Temps d'orage, Les Andelys, Eure.
Maxime Maufra, 1902
Collection privée, Vente 2017. -
La Seine et Château-Gaillard.
Jean-Eugène Clary.
Héraldique
Notes et références
Notes
Cartes
Références
Voir aussi
Articles connexes
Bibliographie
- Louis-Étienne Charpillon et Anatole Caresme, « Les Andelys », dans Dictionnaire historique de toutes les communes de l'Eure, vol. 1, Delcroix, Les Andelys, 1868, Modèle:P.117-136.
- Eugène Gandar, Les Andelys et Nicolas Poussin, Paris: Vve Jules Renouard, 1860.
- Brossard de Ruville, Histoire de la ville des Andelis et de ses dépendances, Volume 1, Delcroix, Les Andelys, 1863.