Arthur Bernède

{{#ifeq:||Un article de Ziki, l'encyclopédie libre.|Une page de Ziki, l'encyclopédie libre.}}

Modèle:Voir homonymes Modèle:Infobox Biographie2 Arthur Bernède, né le Modèle:Date de naissance à Redon (Ille-et-Vilaine) et mort le Modèle:Date à [[10e arrondissement de Paris|Paris Modèle:10e]]<ref>Acte de décès (avec date et lieu de naissance) à Paris Modèle:10e, n° 1249, vue 17/31.</ref>, est un romancier populaire français. Auteur très prolifique, il a publié près de deux cents romans d'aventures et d'histoire, et créé plusieurs centaines de personnages romanesques dont certains, devenus très célèbres, tels que Belphégor, Judex et Mandrin, ont éclipsé leur créateur. Il a également mis en scène Vidocq, inspiré par les exploits de ce chef de la Sûreté haut en couleur. Il est également connu sous les noms de plume de Jean de la Périgne et de Roland d'Albret.

Biographie

Son père, appelé également Arthur Bernède, était un rentier passionné d'agriculture. Sa mère s'appelait Laure du Rocher de La Périgne. Son grand-père avait été procureur du roi et ami de Surcouf. Arthur connaît une enfance heureuse dans la belle maison familiale au bord du canal de Nantes à Brest. Il devient bachelier en 1889 après de brillantes études au collège des Eudistes, Saint-Sauveur à Redon, durant lesquelles il écrit des pièces en vers et des poèmes.

En 1890, attiré par une carrière lyrique, il monte à Paris pour y faire ses classes au conservatoire. Il a pour professeurs Gabriel Fauré et Benjamin Godard. Le soir, au Café du Soleil d'Or, place Saint-Michel, il accompagne au piano des chansonniers débutants. Au sortir du Conservatoire, il amorce avec succès une carrière de chanteur lyrique, mais il est victime d'un accident vocal qui lui interdit la carrière lyrique dont il rêvait.

Il se reconvertit alors en librettiste et participe à la création de plusieurs opéras, opéras-bouffes et pièces lyriques. Il écrit aussi quelques pièces de théâtre et des monologues.

En 1891, il publie La vocation de Poquelin, ou Molière à vingt ans, comédie en un acte avec chants et musique, puis en 1892, un premier recueil de nouvelles, Les Contes à Nicette.

En 1894, il fait un premier mariage et a une fille. Il divorce en 1900 et se remarie en 1910. De 1897 à 1901, il travaille à l'Hôtel de Ville de Paris, mais il est renvoyé après un scandale diplomatique.

Dès 1906, Arthur Bernède est convaincu de l'importance que va prendre le cinéma et il écrit le scénario de deux films tournés par Louis Aubert : Fleur de Paris, avec Mistinguett, et Fille-Mère. Jusqu'en 1930, il adapte pour le cinéma plus de vingt autres de ses livres, ainsi que des romans de Balzac, Paul d'Ivoi ou Émile Zola.

En 1919, il fonde avec Gaston Leroux et René Navarre la Société des Cinéromans pour concurrencer les films à épisodes dont la mode venait des États-Unis. Il en est le directeur littéraire, travaillant à la mise en scène, effectuant les repérages des lieux et participant aux tournages.

Il écrit en outre plus d'une centaine de romans populaires qui paraissent d'abord en feuilleton dans les journaux populaires, dont Le Petit Parisien, Le Matin et Paris-Soir, avant d'être repris en volume.

Polémiste redouté, il entraîne avec lui, en novembre 1921, les trois quarts des spectateurs de l'Opéra, quittant la salle après avoir fait ses commentaires à voix haute sur le spectacle en cours. Pendant l'été 1928, il réunit onze mille signatures de Bretons sur une pétition contre le mauvais état des routes et multiplie les conférences. Il lutte aussi pour une plus juste reconnaissance du droits des auteurs et pour la rénovation de la Société des gens de lettres. Il fut membre de la Franc-maçonnerie<ref>Jean-Paul Bourre, L'Élu du serpent rouge, Paris, 2013, avant-propos de Tony Baillargeat, p. 13, note 1 Modèle:ISBN</ref>.

Il a publié 243 œuvres sous son nom et a utilisé des noms de plume tels que Roland d'Albret et Jean de La Périgne.

Arthur Bernède meurt le Modèle:Date de décès d'une crise cardiaque au sein de l'Hôpital Lariboisière dans le [[10e arrondissement de Paris|Modèle:10e arrondissement]], après avoir prononcé un discours devant la Société des gens de lettres. Il est inhumé au cimetière de L'Haÿ-les-Roses.

Œuvre

Opéras, opéras bouffes et autres œuvres lyriques

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Pièces de théâtre et monologues

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Romans populaires

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Fichier:Poster L'Aiglonne by O. Andreini 1921.tif
Affiche pour L'Aiglonne signée Ottorino Andreini avec Cyprian Gilles (1921).

Scénarios pour des adaptations d'œuvres littéraires à l'écran

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Hommages

La ville de Redon a donné son nom à une rue<ref>Modèle:Lien web</ref>.

Notes et références

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Voir aussi

Sources et bibliographie

  • Les noms qui ont fait l'histoire de Bretagne : 1 000 noms pour les rues de Bretagne, sous la dir. de Emmanuel Salmon-Legagneur, Spézet, Coop Breizh & Rennes, Institut culturel de Bretagne, 1997 442 p. Modèle:ISBN
  • Dictionnaire des romanciers de Bretagne, Bernard et Jacqueline Le Nail, Spezet, Keltia Graphic, 2000, 360 p.
  • Exposition sur Arthur Bernède sur le site de la mairie de Redon

Liens externes

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