Ille-et-Vilaine

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Modèle:Infobox Subdivision administrative

Le département d'Ille-et-Vilaine (Modèle:MSAPI<ref>Prononciation en français de France français standard retranscrite phonémiquement selon la norme API.</ref>) est un département français situé en région Bretagne. Il porte le Modèle:Nobr dans la numérotation départementale française. Il est situé dans l’est de la région Bretagne et fait partie de la Haute-Bretagne. La population totale, de Modèle:Nombre en Modèle:Population de France/dernière année, est en augmentation depuis plusieurs décennies. Rennes est le chef-lieu de département et préfecture de la région Bretagne. Le département compte Modèle:Nombre.

Géographie

Fichier:FR-35-RD94.JPG
Panneau d'entrée dans le département en venant de Maine-et-Loire, sur la commune de Martigné-Ferchaud.

L'Ille-et-Vilaine est un département de la région Bretagne. Il est limitrophe des départements de la Manche, de la Mayenne, de Maine-et-Loire, de la Loire-Atlantique, du Morbihan et des Côtes-d'Armor, et il est baigné par la Manche, son littoral appartenant à la côte d'Émeraude pour sa partie occidentale (de la pointe du Grouin située à Cancale jusqu'à Saint-Briac-sur-Mer) et à la baie du Mont-Saint-Michel pour sa partie orientale (de la pointe du Grouin, Cancale à Roz-sur-Couesnon).

Fichier:Rennes Mairie.jpg
Mairie de Rennes.
Fichier:Centre historique.JPG
La ville médiévale de Vitré.
Fichier:Rennes Jardin Confluence.jpg
La confluence entre l'Ille et la Vilaine à Rennes.

Le département s’étend sur Modèle:Unité. Il se situe entre les méridiens 1° et Modèle:Nobr et les parallèles Modèle:Nobr et Modèle:Nobr. Il s’agit du département breton le moins maritime puisque son littoral, s’ouvrant sur la Manche, n’est que de Modèle:Unité (de Saint-Briac-sur-Mer à l'ouest, à Roz-sur-Couesnon à l'est).

L'Ille-et-Vilaine est localisé sur une dépression topographique correspondant à une fosse sédimentaire<ref>Modèle:Lien web.</ref>. Le département est protégé des flux d’ouest par les hauteurs du Massif armoricain et des influences continentales à l’est avec les collines normandes et du Maine. Par sa géologie, la majeure partie de la moitié septentrionale appartient au domaine nord-armoricain, l’autre moitié relevant du domaine centre-armoricain traversé par le synclinorium médian armoricain (Brest-Laval), seule une petite partie autour de Redon étant comprise dans le domaine sud-armoricain.

En effet, la partie centrale et littorale du département est de faible altitude, le plus souvent inférieure à Modèle:Unité dans la bande côtière et dans les vallées et moins de Modèle:Unité quasiment partout. Ce n’est qu’en limites occidentale et orientale que se situent des reliefs plus élevés :

Les plateaux se trouvent :

  • au sud, sous forme de barres rocheuses constituées de schistes durs ou de grès armoricain, orientés ouest - nord-ouest - est - sud-est, séparés par de larges vallées où coulent des affluents de la Vilaine ;
  • au nord, en bandes plus larges et plus uniformes constituées de schiste dur ou de granite alternant avec les bassins.

Les régions maritimes comprenant l’est de Cancale, les marais de Dol et du mont Saint-Michel, et à l’ouest un plateau de roches cristallines profondément entaillé par la Rance.

Pour ce qui est de la pédologie et la botanique (1480 plantes vasculaires recensées)esModèle:Pas clair<ref>Modèle:Ouvrage</ref>, le sous-sol est souvent imperméable du fait de la présence de roches granitiques. Si bien que l’on trouve très peu de nappes phréatiques et l’on ne trouve que des eaux de surface. Les cours d’eau voient leur débit varier selon les flux océaniques amenant la pluie. S’il y a une longue période sans précipitations, l'Ille-et-Vilaine peut souffrir de la sécheresse. Mais un apport pluvial important peut provoquer des inondations car les sols peuvent être gorgés d’eau.

L’agriculture est principalement basée sur l’élevage, ce qui en fait le premier département laitier de France. Cela a pour conséquences, une adaptation de l’agriculture avec des cultures orientées pour l’alimentation animale avec du blé, du maïs, des plantes fourragères et des prairies.

Hormis ces espaces anthropisés, il subsiste des espaces naturels comme la lande sur les plateaux au sud et les falaises du littoral, environ Modèle:Unité de forêt (forêt de Paimpont, [[forêt de Fougères|Modèle:Nobr]], [[forêt de Rennes|Modèle:Nobr]], [[Forêt domaniale de Liffré|Modèle:Nobr]], [[forêt de Teillay|Modèle:Nobr]]Modèle:Etc.) ; les zones humides du département.

Hydrographie

Modèle:Article détaillé Les bassins, creusés par l’érosion dans les schistes tendres, se développent de part et d’autre des rivières principales :

  • au nord, bassin des affluents de la Rance et bassins du Couesnon ;
  • au centre et au sud, bassins de la Vilaine dont le plus important, celui de Rennes.

Climat

Modèle:Article détaillé L'Ille-et-Vilaine bénéficie d'un climat océanique (de type Cfb selon la classification de Köppen). La station Météo-France de référence est celle de l'aéroport de Rennes-Bretagne à Saint-Jacques-de-la-Lande. L'autre station est celle à l'aéroport de Saint-Malo-Dinard-Pleurtuit. À Rennes, les hauteurs annuelles de précipitations sont inférieures à Modèle:Unité. Les hivers sont humides et en moyenne doux. Les étés sont relativement secs, modérément chauds et ensoleillés. Le département bénéficie d’environ Modèle:Nombre d’ensoleillement chaque année. Néanmoins, le climat n'est pas uniforme sur le département. Il varie suivant l'exposition à la mer, aux perturbations océaniques, au vent et à l'altitude.

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Villas de Dinard.

Toponymie

Le nom du département vient du fleuve de la Vilaine et de son affluent l’Ille, qui ont leur confluence dans le centre de Rennes. Le département est nommé Modèle:Lang<ref>Modèle:Lien web</ref> en breton.

Histoire

Modèle:Article détaillé

Fichier:France Bretagne Ille-et-Vilaine Combourg chateau 01.jpg
Le château de Combourg.
Fichier:Hautebretagne(nord-est).jpg
Carte des paroisses du futur département d'Ille-et-Vilaine.

Le département a été créé à la Révolution française, le Modèle:Date en application du décret du 22 décembre 1789. C'est l'un des cinq départements issus du découpage de l'ancienne province de Bretagne.

Auparavant, se sont succédé sur le même territoire :

  • le peuple des Riedones (peuple armoricain qui a donné son nom à Rennes et au pays Rennais), organisé en cité par l’Empire romain, et la frange orientale de celui des Coriosolites ;
  • la baillie médiévale de Rennes plus une partie de celle du Porhoët ;
  • la moitié orientale du présidial de Rennes, tel qu’il était en 1689, comprenant les sénéchaussées de Rennes (avec quelques aménagements au sud avec la sénéchaussée de Nantes), Saint-Aubin-du-Cormier, Fougères, Bazouges, Antrain, Hédé et Saint-Malo plus une partie des sénéchaussées de Dinan et de Ploërmel ;
  • l'ancien diocèse de Rennes ainsi qu'une partie des anciens diocèses de Saint-Malo et de Dol.

Le nom de ce département a été forgé comme beaucoup d’autres en reprenant les particularités géographiques principales qui s'y trouvent. Ici, il est basé sur deux rivières, l'Ille et la Vilaine, qui se rejoignent à Rennes, à l'ouest du centre-ville. Le nouveau diocèse de Rennes reprend les limites du département.

Le coup d'État du 2 décembre 1851 de Napoléon III est largement soutenu en Ille-et-Vilaine, département catholique, conservateur et monarchiste ; elle fait même partie des quatre départements où aucun opposant n'est arrêté<ref>Jacques-Olivier Boudon, Les Bonaparte : regards sur la France impériale. La Documentation photographique, dossier 8073, janvier-février 2010, Modèle:P. (carte de Gilles Pécout).</ref>.

Un problème identitaire a agité les esprits du conseil général en 1989, qui aurait alors souhaité rebaptiser le département en « Marche-de-Bretagne », ce à quoi la DDE s’est opposé et qui n'a pas fait l'unanimité des habitants. En 2005, après de longues réflexions, un nouveau projet a été proposé à la consultation populaire par questionnaire : « Haute-Bretagne ». Il a été refusé par 75 % des répondants. Devant ce résultat, le conseil général a renoncé à ce projet qu'avait avancé le comité départemental du tourisme.

Emblèmes

Logotype

Créé en 1986, le premier logotype du conseil général d’Ille-et-Vilaine est formé par la silhouette très stylisée de la Bretagne en noir (couleur régionale) avec un gros disque rouge symbolisant l’emplacement géographique du département dans la région.

En 2008, l’assemblée départementale a modifié son logo<ref>Catherine Durfort, « Une nouvelle jeunesse pour le logo du Département », Nous Vous Ille, no 83, juillet-août-septembre 2008, Modèle:ISSN, Modèle:P..</ref> qui a été retravaillé par l’agence de communication Modèle:Nobr. Les évolutions les plus marquantes sont :

  • des lignes simplifiées pour les contours de la Bretagne ;
  • un effet 3D sur le disque rouge pour marquer la modernité ;
  • dans l’écriture « Ille-et-Vilaine », une esperluette stylisée intégrant une hermine qui marque l’attachement à la Bretagne.
  • Le nom du territoire « Ille-et-Vilaine » est mis en valeur et placé avant celui de l’institution. « Département » remplace « Conseil général ».

Armoiries et drapeau

Modèle:Blason-ville-fr

Ce blason n’est qu’une proposition de Robert Louis, et n’a donc pas de caractère officiel.

L'Ille-et-Vilaine ne dispose pas de drapeau officiel<ref>Modèle:Ouvrage</ref>. Le conseil départemental utilise toutefois un drapeau blanc avec son logo au centre.

Autres symboles

Politique

Modèle:Article détaillé

Comme une grande partie du reste de l’Ouest de la France, l'Ille-et-Vilaine a longtemps eu la réputation d’être un département de droite ; en effet, de tradition catholique, le département vota à droite tout au long de la Troisième République, en opposition à la gauche anticléricale<ref>Modèle:Ouvrage.</ref>. Une tradition qui se retrouve encore, avec un personnel politique parfois très anciennement enraciné comme en témoigne l’élection, depuis désormais plus de deux cent vingt ans, d’un représentant de la famille Méhaignerie sur le pays de Vitré. Le courant de gauche a longtemps été marginal, ne rencontrant d’influence notable que dans quelques milieux ouvriers (chaussure à Fougères, imprimerie sur Rennes).

Au sortir de la Seconde Guerre mondiale, l’électorat du département s’est tourné vers le MRP<ref>{{#invoke:Langue|indicationDeLangue}} Modèle:Lien web.</ref>, de sensibilité démocrate-chrétienne, confirmant son ancrage à droite de l’échiquier politique. Cependant, trois phénomènes essentiels ont motivé une évolution durable des comportements politiques des habitants d’Ille-et-Vilaine :

  • le premier phénomène est la crise profonde du monde rural, à compter des années 1950, se traduisant par un exode de plus en plus marqué ;
  • le second phénomène est celui de la déchristianisation, par la baisse de la pratique religieuse, qui a progressivement distendu les liens entre sentiment religieux et choix politique ;
  • enfin, dans les années 1960, le département a commencé de connaître un relatif développement industriel, motivé notamment par la politique de décentralisation et par l’intégration de la Bretagne dans l’économie nationale.

Cela est notamment manifeste pour ce qui concerne l’industrie automobile avec l’ouverture des deux grandes usines de Modèle:Nobr et de la Barre-Thomas du groupe Citroën, usines qui ont embauché largement dans le monde rural et où, malgré un contexte social tendu, le mouvement syndical et les idées de gauche ont peu à peu pris corps et trouvé de nouveaux soutiens. L’autre grande industrie du département, l’agroalimentaire, a connu une progression liée à la demande grandissante du marché parisien en produits frais et en produits alimentaires transformés.

Tout ceci transforme la population du département, de plus en plus ouvrière alors et de moins en moins attachée à l’activité agricole, même si nombre d’ouvriers de l’automobile demeuraient, dans un premier temps, également exploitants agricoles. De fait, à compter du début des années 1970, la gauche progresse de façon continue. Pourtant, de 1958 à 1981, le département est exclusivement représenté à l’Assemblée nationale par des élus de la droite et du centre, parfois réélus avec de très confortables majorités. Ainsi, en 1978, Pierre Méhaignerie est élu député avec plus de 72 % des suffrages au premier tour. Mais l’électorat est toutefois de plus en plus gagné à d’autres choix.

Les élections municipales de 1977 sont comme un coup de tonnerre dans le paysage politique local : Rennes passe à gauche, ainsi que Saint-Malo, autre ville importante du département. Edmond Hervé devient le maire de la ville préfecture et le reste jusqu’en Modèle:Date-, date à laquelle lui succède Daniel Delaveau. D’autres communes de l’agglomération rennaise choisissent également d’élire des maires de gauche, toujours dans la mouvance ou appartenant au PS, la spécificité d’Ille-et-Vilaine au regard des autres départements bretons étant de n’avoir jamais eu de représentation significative du PCF.

Le mouvement engagé en 1977 s’est depuis prolongé, l’implantation de la gauche faisant tache d'huile autour de Rennes et des autres villes du département, repoussant de plus en plus les forces de droite sur les seules zones rurales. Lors des élections législatives de 1981, le parti socialiste obtient les deux sièges de députés de Rennes et la tendance ne s’est pas inversée depuis. À la suite de la débâcle nationale de la droite aux cantonales de 2004, cette dernière a perdu le contrôle du conseil général d’Ille-et-Vilaine pour la première fois depuis la Révolution française. À la suite des élections cantonales françaises de 2008, le Modèle:Abréviation discrète a ainsi obtenu la totalité des élus représentant la ville de Rennes à l’assemblée départementale.

L'Ille-et-Vilaine a voté oui à la constitution européenne lors du référendum du 29 mai 2005, avec un pourcentage de 53,8 % et Modèle:Nombre de majorité. Ce résultat confirmait d’ailleurs l’implantation des forces dominantes de la vie politique locale : un Modèle:Abréviation discrète très pro-européen et un courant centriste demeurant influent. Cependant, ce résultat, presque inverse du résultat national du scrutin, était en sensible baisse sur le référendum de 1992 sur le traité de Maastricht, où le oui avait obtenu 62,8 % des voix et une majorité de Modèle:Nombre.

Lors du deuxième tour de l’élection présidentielle du 6 mai 2007, avec 87,46 % de participation et supérieure à la moyenne nationale de 3,5 %, le département a voté à 52,39 % pour Ségolène Royal et à 47,61 % pour Nicolas Sarkozy soit Modèle:Nombre d’écart. Au premier tour, François Bayrou est arrivé en troisième position 23,81 % des suffrages exprimés. À l’occasion des législatives de juin 2007, quatre des sept députés du département sont de gauche (trois candidats officiels du parti socialiste et un candidat apparenté, s’étant présenté contre l’avis de la direction nationale du parti).

Économie

Fichier:Rennes4.JPG
La place du Champ-Jacquet à Rennes.

Pour l’aménagement du territoire, le département est couvert par sept bassins d’activité appelés « pays » :

Le fort développement très centralisé de l’agglomération de Rennes, renforcé par une excellente desserte routière, ferroviaire, voire aérienne, et l’attractivité de la zone en termes d’enseignement et d’emplois a conduit à une concentration rapide de population dans son bassin, mais répartie aussi dans une vaste zone périphérique, nécessitant des trajets transversaux. Aussi l’agglomération a développé un système de transport en commun visant à déconcentrer le centre-ville de Rennes et faciliter et accélérer les échanges. Le succès de ce mode de transport, complété par une excellente desserte des lignes transdépartementales a conduit l’agglomération à redéfinir les lignes de bus urbains. Aussi Rennes dispose d’un métro souterrain, le VAL et construit une deuxième ligne.

Pour contrecarrer cette attractivité de Rennes, le département a développé des échanges efficaces dans les autres pays, et renforcé le rôle des communautés de communes afin de reconvertir l’industrie et les zones agricoles en zones de développement tertiaire (de service ou touristique). Aussi le développement démographique du département a su rester positif même dans les zones d’anciennes industries en déclin (Fougères) ou peu facilitées par leurs situations excentrées (Redon).

Démographie

Modèle:Article détaillé

Entre 1990 et 1999, la croissance de la population a été très soutenue (Modèle:Nobr) avec un taux annuel moyen de variation de la population de Modèle:Nobr soit la septième position française. Il y a un équilibre entre le solde naturel (Modèle:Nobr) et le solde migratoire (Modèle:Nobr). La progression, stimulée par le dynamisme économique, continue encore à l’heure actuelle. Depuis les années 2000, l'Ille-et-Vilaine gagne entre 10 000 et 12 000 nouveaux habitants par an, il est ainsi l'un des départements des plus dynamiques de France.Modèle:Population de France/section

Communes les plus peuplées

Modèle:Composition Division de France

Gentilé

Bretillien (Modèle:MSAPI) est un gentilé créé pour désigner les habitants d'Ille-et-Vilaine qui en étaient dépourvus jusqu'alors. Il est choisi le Modèle:Date par le Conseil général du département qui achète et dépose le nom à l'Institut national de la propriété industrielle (INPI). Le terme est construit sur les noms « Breton » et « Illien » (d'après le nom de la rivière Ille). L'orthographe (sans accent) du mot ne correspond pas à la prononciation retenue<ref name="France3"/>.

L'adoption du gentilé a suscité la polémique auprès de la population, une partie n'en étant pas satisfaite et critiquant l'absence de consultation populaire<ref>Modèle:Article.</ref>.

Culture

Fichier:Dol - cathédrale - façade.jpg
La cathédrale Saint-Samson de Dol-de-Bretagne.

Une bonne partie des équipements culturels sont concentrés sur la préfecture de Rennes à rayonnement départemental, régional voire davantage. Voici la liste des principaux équipements.

Langues

Historique

Le gallo, langue d'origine romane était la langue « traditionnelle » du territoire d’Ille-et-Vilaine, elle était surtout parlée dans la limite occidentale du département, ce qui coupe plusieurs « pays » en deux : Poudouvre, Porhoët, Redon, etc. En 2001-2002, on dénombrait Modèle:Nombre (écoles, collèges, lycées) étudiant la langue gallèse en Bretagne.

Au Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle, on peut retrouver la limite breton-roman par l'opposition des noms dérivant de -acum qui se différencient en -ac du côté bretonnant et en -ée ou -é du côté roman. D'autres oppositions (-euc...-oc; gu...v). On estime que la limite linguistique de la zone bretonnante se situe sur une ligne allant de Plouha à Rhuys. Dans l’ancien évêché de Saint-Malo, dont une partie a été rattachée à l'Ille-et-Vilaine pendant la Révolution française, on parla breton jusqu’au Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle ; dans certaines poches, son usage s’est perpétué jusqu’au Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle. Au Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle, on signale une communauté bretonnante importante à Châteaugiron<ref>Paul Banéat, Modèle:Harvsp.</ref>.

En 1835, Abel Hugo indique que : Modèle:Citation<ref>Modèle:Ouvrage</ref>

Langue gallèse

D'après l'Enquête sociolinguistique sur les Langues de Bretagne de TMO Régions pour la Région Bretagne de 2018, 9,8 % de la population de l'Ille-et-Vilaine, âgée de 15 ans et plus, parlent le gallo, soit environ Modèle:Nombre <ref>Langues de Bretagne. Enquête sociolinguistique. 6 oct 2018. TMO Régions / Région Bretagne</ref>. 17,2 % de la population de l'Ille-et-Vilaine comprennent le gallo, soit environ Modèle:Nombre.

Sur Modèle:Nombre parlant le gallo, 43,2 % sont en Ille-et-Vilaine.

Sur Modèle:Nombre comprenant le gallo en Ille-et-Vilaine, 55 % sont locuteurs et 45 % locuteurs passifs.

19 % de la population de l'Ille-et-Vilaine entendent parler gallo autour d'eux au moins une fois par mois.

Sur Modèle:Nombre originaires de l'Ille-et-Vilaine, 14 % sont locuteurs du gallo.

Langue bretonne

Selon les effectifs pondérés que fournit l’enquête Étude de l’histoire familiale<ref>Alexandra Filhon, Cécile Lefevre et François Heran, Étude de l’histoire familiale, INED, 2005 Modèle:ISBN.</ref> menée par l’INSEE en 1999, plus de Modèle:Nombre de plus de Modèle:Nobr résident en Ille-et-Vilaine. À cela, il faut ajouter les effectifs des écoles bilingues Diwan qui se montent à plus de Modèle:Nombre à la rentrée 2013, ou encore les élèves suivant des cours de breton dans les établissements publics du secondaire (plus de 200 en 2002/2003).

Plusieurs communes mènent une politique en faveur des langues régionales, notamment l’affichage bilingue. Quelques entreprises et communes sont signataires de la charte Modèle:Lang.

Par rapport au trois autres départements de la Bretagne administrative, le breton reste très peu parlé puisque originellement non dans la zone bretonnante. Le breton est enseigné en maternelle et primaire à Rennes, Bruz, Fougères, Redon, Saint-Malo. Des écoles Diwan existent à Rennes, Guipel et Fougères.

Transports

Modèle:Article détaillé

Fichier:Hochbahnabschnitt Pontchaillou - Anatole France der Metro Rennes.jpg
Le métro de Rennes.

Rennes Métropole organise également son propre réseau de transports sur le territoire de ses Modèle:Nombre, le STAR, qui comporte plus de cinquante lignes de bus ainsi que le métro.

D’autres communautés comme celles de Saint-Malo (Modèle:Nombre), Fougères et Vitré gèrent également leur propre réseau de transport en commun.

Jusqu'au Modèle:Date et l'application de la loi NOTRe, le conseil départemental assurait les transports en commun non urbains sur son périmètre, et ce à travers le réseau Illenoo. Depuis 2017, c'est la région Bretagne qui assure cette compétence, à travers le réseau BreizhGo.

Tourisme

Fichier:Pont rouge du Jardin du soleil levant.JPG
Le Parc botanique de Haute-Bretagne près de Fougères.
Fichier:Entree-aquarium-stmalo.jpg
L'Aquarium de Saint-Malo.

En Ille-et-Vilaine, le tourisme est l’un des moteurs du développement économique. Le Conseil général participe à la promotion, au développement et à la diversification des activités touristiques en partenariat avec le Comité départemental du tourisme. Il soutient les investissements relatifs aux projets de loisirs ou aux projets culturels à vocation touristique et contribue au développement de l’offre d'hébergement. Il accompagne aussi le développement du tourisme rural et aide les professionnels à diversifier leurs activités touristiques en basse saison grâce au tourisme d'affaires.

L'Ille-et-Vilaine est riche en monuments historiques ou religieux, cités médiévales remarquables, musées et patrimoine naturel. Voici les principaux monuments ou équipements visités (> Modèle:Nombre - chiffres 2014 du comité départemental du Tourisme<ref>Travaux de l'Observatoire du Tourisme sur le site du Comité départemental du tourisme</ref>) :

Au Modèle:Date, la capacité d’accueil touristique est de Modèle:Nombre touristiques, dont Modèle:Nombre marchands classés :

et Modèle:Nombre secondaires pour Modèle:Nombre (R.G.P. 2010).

En 2014, la fréquentation touristique atteint Modèle:Nombre extra-départementales et encore davantage si l’on ajoute les Bretiliens qui séjournent dans leur propre département. Le nombre de nuitées est de Modèle:Nombre dans les hôtels, de Modèle:Nombre dans les campings.

En 2005, environ Modèle:Nombre d’excursions ont été réalisées (c’est-à-dire les déplacements en journée). La dépense moyenne par jour et par personne est de Modèle:Unité et la durée moyenne du séjour est de Modèle:Nombre (source : enquête de fréquentation hôtelière/Direction du Tourisme/DR INSEE/Réseau MORGOAT module Hôtellerie).

Les résidences secondaires

Selon le recensement général de la population du Modèle:Date-, 6,6 % des logements disponibles dans le département étaient des résidences secondaires.

Ce tableau indique les communes d’Ille-et-Vilaine dont les résidences secondaires et occasionnelles dépassent 20 % des logements totaux.

Modèle:Boîte déroulante/début

Commune Population SDC Nombre de logements Résidences secondaires % résidences secondaires
Saint-Briac-sur-Mer 1 951 2 710 1 644 60,66 %
Saint-Lunaire 2 301 2 688 1 540 58,33 %
Dinard 10 141 11 095 4 963 44,73 %
Cancale 5 231 4 328 1 613 37,27 %
Cherrueix 1 131 820 298 36,34 %
Saint-Coulomb 2 554 1 551 439 28,3 %
Roz-sur-Couesnon 1 020 691 186 26,92 %
Le Tronchet 1 108 613 158 25,77 %
Saint-Suliac 975 598 146 24,41 %
Le Minihic-sur-Rance 1 421 834 201 24,1 %
Saint-Malo 44 620 32 337 7 744 23,95 %
La Chapelle-de-Brain 970 738 161 21,81 %
Hirel 1 363 806 173 21,46 %
Saint-Marcan 470 288 60 20,83 %

Sources :

Modèle:Boîte déroulante/fin

Galerie photos

Fichier:Saint Malo from Dinard, France - July 2011.jpg
Vue de Saint-Malo intra-muros.

Notes et références

Notes

Modèle:Références

Références

Modèle:Références

Voir aussi

Modèle:Autres projets

Bibliographie

Modèle:OuvrageModèle:Commentaire biblio

Articles connexes

Liens externes

Modèle:Liens

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