Morbihan

{{#ifeq:||Un article de Ziki, l'encyclopédie libre.|Une page de Ziki, l'encyclopédie libre.}}

Modèle:Voir homonymes Modèle:Infobox Subdivision administrative

Le Morbihan (Modèle:MSAPI<ref group=Note>Prononciation en français de France retranscrite phonémiquement selon la norme API.</ref> <templatestyles src="Prononciation/styles.css" />{{#invoke:Prononciation|prononciation}} ; en breton : Modèle:Langue Modèle:MSAPI<ref group=Note>Prononciation en breton KLT retranscrite phonémiquement selon la norme API.</ref>) est un département français situé en région Bretagne, qui doit son nom au golfe du Morbihan.

Il correspond pour l'essentiel au royaume, devenu comté puis baillie, de Broërec et plus anciennement à la cité des Vénètes.

L'Insee et la Poste lui attribuent le code 56. Sa préfecture est Vannes.

Histoire

Modèle:Article détaillé Le département a été créé à la Révolution française, le Modèle:Date en application du décret du 22 décembre 1789, à partir d'une partie de l'ancienne province de Bretagne : il est édifié pour les 4/5e de son étendue sur les terres de l'ancien diocèse de Vannes fondé au Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle (moins deux petites parties au nord, une autre à l'est et une dernière à l'ouest), de l'extrême est de la Cornouaille, du sud de l'évêché de Saint-Brieuc, du sud-ouest de l'évêché de Saint-Malo et du nord-ouest de l'évêché de Nantes<ref>Modèle:Ouvrage.</ref>.

Il est créé à partir de la circonscription du présidial de Vannes à laquelle on a retranché la sénéchaussée de Quimperlé et la moitié nord de celle de Ploërmel et ajouté la sénéchaussée de Gourin (à peu près).

Les communes de la Cornouaille morbihannaise (l’ancienne sénéchaussée de Gourin) qui n'avaient pas choisi d'être annexées au département du Morbihan ont régulièrement réclamé de rejoindre le Finistère, sans succès<ref>Modèle:Lien web.</ref>. Des pétitions circuleront à plusieurs reprises, mais seule la commune de Locunolé réussira à obtenir gain de cause en 1847.

Fichier:Carte du département du Morbihan 1790-1793.tiff
Carte du département (1790)

Les concepteurs des départements ont choisi de ne pas reprendre les noms portés par les circonscriptions antérieures pour en éradiquer les identités, cultures et particularismes, afin qu'il n'y ait plus ni Angevin, ni Corses, ni Alsaciens, ni BretonModèle:Etc., mais seulement des Français. Les noms des départements sont choisis à partir de particularités géographiques, notamment des noms de fleuves, de mers ou de montagnes. On songea à nommer ce département « les Côtes du sud », par opposition aux Côtes-du-Nord, mais la présence de plusieurs golfes appelés Modèle:Langue (« petite mer » en français) par les habitants, à Gâvres et au sud de Vannes, lui a fait préférer ce vocable géographique.

De 1791 à 1793, les neuf districts (Auray, Le Faouët, Hennebont, Josselin, Pontivy, Ploërmel, La Roche-Bernard, Rochefort et Vannes) du département du Morbihan fournirent quatre bataillons de volontaires nationaux.

Les [[1er bataillon de volontaires du Morbihan|Modèle:1er]] et [[2e bataillon de volontaires du Morbihan|Modèle:2e de volontaires du Morbihan]] furent envoyés pour combattre la révolution haïtienne et participèrent à la bataille du Cap-français

Le département du Morbihan fait partie en 1919 de la {{#ifeq:région | s | Modèle:Siècle | Ve{{#if:région| région }} }} économique ou région de Nantes (départements 37-44-49-53-56-72-85), mais aussi de la région touristique de Bretagne (22-29-35-56). Plus tard, le Morbihan fait partie des régions « Bretagne » créées successivement en 1941, 1944 et 1956-72-88 (l'actuelle région Bretagne) et regroupant les départements du Finistère, des Côtes-d'Armor et d'Ille-et-Vilaine.

Étymologie

Le nom du département vient de Modèle:Langue, nom breton, signifiant « Petite Mer » (le golfe du Morbihan)<ref>Modèle:Lien web.</ref>, par opposition à Modèle:Langue, « grande mer », qui désigne localement la baie située entre Quiberon et Le Croisic. La transposition en français a pour conséquence le retrait du trait d'union, pour ne former finalement qu'un mot. Cette étymologie a conduit certains à estimer que le Morbihan serait le seul département de France métropolitaine dont le nom proviendrait entièrement d'une langue régionale<ref>« Morbihan : d'où vient le nom de ce département ? », Le Parisien, 17 août 2016.</ref>. Toutefois, le département de Vaucluse est dans le même cas<ref>Modèle:Ouvrage.</ref>.

Emblèmes

Logotype

De 2007 à 2022, le logo du conseil départemental du Morbihan est constitué d’un rectangle bleu foncé qui évoque le cadre institutionnel. Une lettre « M » stylisée bleu clair (couleur symbolisant la mer et toute la vie qui lui est associée) brochant sur le tout est surchargée d'un disque orange qui représente le soleil. Cette lettre est accompagnée d'une « virgule » de couleur vert anis brochant sur la droite du rectangle et qui symbolise l’intérieur des terres (la campagne verdoyante) et du fait de son graphisme et sa couleur vive, le dynamisme (culturel, économique, socialModèle:Etc.). Le nom du département apparaît en lettres blanches en bas du rectangle et l'institution départementale en lettres bleues en dessous. Le précédent logo comportait les mêmes éléments disposés de façon légèrement différente et avec des couleurs plus vives : le soleil était jaune pur et la virgule rouge vif.

En octobre 2022, le Département fait évoluer son identité visuelle en modifiant son logotype et la charte graphique de la collectivité. S'inspirant du blason du Morbihan (voir ci-dessous), le nouveau logo est composé d'une hermine, symbole héraldique breton déjà présent sur les logos des départements voisins d'Ille-et-Vilaine et du Finistère, et de trois vagues bleues évoquant l'origine du nom du département, la mer ainsi que la vie qui lui est associée<ref>Le logo et la charte graphique du Département du Morbihan.</ref>.

Proposition de blason

Modèle:Blasonnement

Géographie

Fichier:Morbihan.png

Situation

Le Morbihan fait partie de la région Bretagne. Il est limitrophe des départements du Finistère à l'ouest, des Côtes-d'Armor au nord, d'Ille-et-Vilaine à l'est et de la Loire-Atlantique au sud-est, et bordé par l'océan Atlantique. Sa superficie est de Modèle:Unité pour Modèle:Unité de côtes.

L'espace morbihannais couvre un peu plus d'un dixième de la superficie du Massif armoricain<ref>Modèle:Ouvrage.</ref>. La superficie totale du département est de Modèle:Unité, dont Modèle:Unité boisés, soit plus de 16 % du territoire. Le Morbihan affecte la forme un quadrilatère dont l'axe principal, de direction nord/nord-est - sud/sud-ouest, mesure près de Modèle:Unité, tandis que, des crêtes des montagnes Noires jusqu'à la mer, la distance n'est, à vol d'oiseau, que de Modèle:Unité.

Relief

Pour ce qui concerne le relief du département, le Morbihan est très plat sur le littoral en contradiction avec le reste de la Bretagne mais assez vallonné dans l'arrière-pays ouest (landes de Lanvaux, montagnes Noires proches de Gourin…). Son point culminant se situe au nord-est de Gourin, c'est le mont Saint-Joseph (Modèle:Unité) dans les montagnes Noires<ref>Modèle:Ouvrage.</ref>.

Géologie

Fichier:Geologic map of Armorican Massif FR.png
Carte géologique simplifiée du Massif armoricain.

Modèle:Voir aussi Le département est située au cœur du domaine centre et sud armoricain, unités géologiques du Massif armoricain qui correspondent à une structure s'allongeant sensiblement en direction W-E, depuis la presqu'île de Crozon jusqu'au bassin de Laval pour le domaine médio-armoricain, du cap Sizun jusqu'à la Vendée pour le domaine sud armoricain.

Le territoire est marqué par une alternance de lignes de crêtes et de vallées parallèles à la côte. Orientées nord-ouest/sud-est (direction armoricaine caractéristique de l'orogenèse varisque), ces zones déterminent deux domaines de part et d'autre du cisaillement sud-armoricain CSA (décrochement dextre dont le rejet horizontal atteindrait 500 km<ref>Modèle:Ouvrage.</ref>). Ce décrochement, appelé aussi « zone broyée sud-armoricaine », est un témoin de la tectonique tangentielle varisque qui forme un couloir de failles hercyniennes courant de la pointe du Raz à la Loire d'orientation NW-SE (N120). Au nord du CSA, les plateaux d'une altitude moyenne de 150 m correspondent à des reliefs typiques de bassins versants de rivières dont les vallées forment des éventails. Ces plateaux correspondent à des granitoïdes de collision, post-épaississement du complexe plutonique de Pontivy-Rostrenen et plus précisément du massif granitique de Pontivy à deux micas (biotite et muscovite)<ref>Ce massif correspond à des venues leucogranitiques qui s'échappent à partir du Carbonifère de la branche nord du cisaillement sud-armoricain</ref> qui affleure au sud-ouest de l'ensellement micaschisteux de Guémené. Ils correspondent plus à l'ouest à un bassin sédimentaire principalement constitué de schistes briovériens<ref>Modèle:Citation. Cf Modèle:Article.</ref> (sédiments détritiques essentiellement silto-gréseux issus de l'érosion du segment occidental de la chaîne cadomienne, accumulés sur plus de Modèle:Unité d'épaisseur et métamorphisés), formant un socle pénéplané<ref>Ce socle briovérien de schistes tendres constitue la série géologique dominante du domaine centre armoricain, jusqu'à la forêt de Paimpont.</ref> sur lequel repose en discordance, dans sa partie orientale, des formations paléozoïques sédimentaires. Ces formations sont déposées dans ce bassin marqué par une forte subsidence, puis sont déformées lors de l'orogenèse varisque (plis d'orientation préférentielle N 110° et plusieurs familles de failles d'orientations différentes)<ref>Modèle:Ouvrage.</ref>. Au sud du CSA, le décrochement a guidé la mise en place d'une bande de leucogranites, écrasant le flanc nord de l'anticlinal de Cornouaille (terme de Jean-Pascal Cogné en 1960, désignant la région comprise entre la pointe du Raz et Nantes)<ref>Cogné la nomme ainsi par opposition aux roches métamorphiques qui forment plutôt des zones synclinoriales.</ref> constitué de migmatites, de granites d'anatexie, ces structures formant les bas plateaux littoraux méridionaux<ref>Modèle:Ouvrage.</ref>. Les témoins géologiques de la collision de la microplaque Armorica au nord et du bloc continental Gondwana au sud, séparés initialement par l'océan Médio-Européen, sont les granites d'anatexie (indices d'une subduction) puis les leucogranites et les gneiss, indices d'une collision de type himalayenne (l'épaississement crustal varisque lié à l'écaillage de Gondwana<ref>Le domaine sud-armoricain est ainsi considéré comme la zone interne de la chaîne varisque correspondant à la marge nord gondwanienne alors que les domaines centre et nord-armoricains correspondent aux zones dites externes ayant pour origine la micro-plaque Armorica.</ref>, s'accompagne en profondeur de métamorphisme<ref>Métamorphisme de collision continentale observable facilement à Champtoceaux et aux Sables d'Olonne.</ref> et de la fusion de la croûte continentale à l'origine de plutons leucogranitiques)<ref>Modèle:Ouvrage.</ref>.

Le Massif armoricain auquel appartient le Morbihan a subi depuis le passage Plio-Pléistocène (2,6 Ma) un basculement vers le sud qui a provoqué le soulèvement de sa marge nord et un effondrement relatif de sa marge sud dont le relief, étagé en gradins, descend progressivement vers l'Atlantique. Cette retombée méridionale cornouaillo-morbihannaise se traduit au niveau géomorphologique par une série de horsts et grabens, et surtout de blocs monoclinaux basculés vers le continent qui s'achèvent vers la mer par des escarpements de failles, selon un « maillage de dislocations assujetties à celles du tréfonds armoricain », cette tectonique en distension étant peut-être en relation avec l'ouverture du golfe de Gascogne<ref>Modèle:Article.</ref>.

Paysages

Les plus grandes forêts se situent au nord du département (Paimpont, Lanouée, Quénécan…) et en son centre : les landes de Lanvaux (Bois de Saint-Bily, forêts domaniales de Camors, de Floranges, de Pontcallec…). Jusqu'au Moyen Âge, les forêts, comme partout en Bretagne, étaient bien plus étendues : la mythique forêt de Brocéliande s'est réduite comme une peau de chagrin pour ne laisser qu'une infime partie, Paimpont ; la forêt de Rhuys, où les ducs aimaient à chasser, a entièrement disparu. Le Morbihan est, de fait, le département breton le plus boisé (suivi d'assez loin par les Côtes-d'Armor avec près de 12 %).

Quant à la surface agricole utilisée, elle représente 57 % du territoire, c'est-à-dire que le Morbihan est le département de la Bretagne le moins exploité pour l'agriculture en termes de surface (l'Ille-et-Vilaine est le premier avec 76 % de la surface).

Réseau hydrographique

Modèle:Loupe

Littoral

Le littoral du Morbihan est particulièrement découpé : avec les îles, la longueur des côtes affiche Modèle:Unité (deuxième de Bretagne après le Finistère) alors que la distance à vol d'oiseau entre les estuaires de la Laïta et de la Vilaine (qui représentent les frontières naturelles est et ouest du département) n'est que de Modèle:Unité<ref>Modèle:Pdf Florence Cagnard, Carte géologique harmonisée du département du Morbihan. Notice technique, Rapport final, BRGM/RP-56656-FR, 2009, Modèle:P..</ref>.

Le golfe qui a donné son nom au département contient 42 îles, dont deux forment communes : l'île d'Arz et l'île aux Moines.

Fichier:Morbihan, France.jpg
Le Morbihan vu de l'espace

Hors du golfe du Morbihan, il y a quatre îles habitées :

Comme ailleurs en Bretagne, les marées remplissent et vident les estuaires de fleuves – grands et petits – appelés localement en français rivières. C'est l'équivalent des abers du Léon et de ce que les géographes dénomment ria : ria d'Étel, ria de Pénerf.

Climat

Modèle:Article détaillé

Fichier:Précipitation dept56.png
Carte des précipitations annuelles dans le Morbihan (moyenne sur la période 1997-2006) Modèle:Légende/Début Modèle:Légende Modèle:Légende Modèle:Légende Modèle:Légende Modèle:Légende Modèle:Légende Modèle:Légende Modèle:Légende Modèle:Légende/Fin

Le climat est de type tempéré océanique, marqué par l'influence du Gulf Stream et des perturbations atlantiques. Il se caractérise par sa douceur aussi bien en hiver qu'en été. En été, la chaleur reste modérée sauf à l'occasion de brefs et rares épisodes de canicule comme ce fut le cas en Modèle:Date- (température de Modèle:Unité le Modèle:Date à Lorient). En hiver, les gelées sont rares, surtout dans les îles et sur la côte. Les précipitations sont régulières, avec un maximum en hiver. Le littoral et la partie orientale du département sont les parties les moins arrosées. Les landes de Lanvaux et surtout le nord-ouest du département, au relief plus prononcé, reçoivent les précipitations les plus abondantes. Dans le secteur de Guiscriff, le cumul annuel dépasse les Modèle:Unité, alors qu'à Belle-Île il avoisine les Modèle:Unité. La côte morbihannaise bénéficie d'environ Modèle:Nombre d'ensoleillement annuel<ref>Atlas de l'environnement : Le Climat, Observatoire de l'environnement du Morbihan.</ref>. Il existe des microclimats tels que ceux de la presqu'île de Quiberon, de la presqu'île de Rhuys ou de Belle-Île.

Politique

Modèle:Article détaillé

Une opposition est-ouest

Le Morbihan est souvent présenté comme étant scindé politiquement selon un axe est-ouest, la partie occidentale étant dominée par la gauche, là où la partie orientale est acquise à la droite. Ce clivage est déjà en place dès le début de la Troisième République et perdure depuis. La création de la ville de Lorient en 1666 puis son essor depuis est souvent avancé comme facteur explicatif, au motif que le pôle industriel que la ville constitue serait un terreau favorable aux idées de gauche<ref>Modèle:Ouvrage, Modèle:P.</ref>.

La rivalité entre les villes de Lorient, à l'ouest, et de Vannes, à l'est, incarne cette dynamique territoriale. L'expression Modèle:Citation est parfois utilisée pour illustrer l'antagonisme entre les deux villes, présentées aussi comme des Modèle:Citation<ref>Modèle:Ouvrage, Modèle:P..</ref>.

Résultats électoraux

Économie

Longtemps le Morbihan — comme la plupart des départements de l'Ouest — a eu une vocation essentiellement agricole. La présence d'un littoral étendu a toutefois apporté la diversité par la pêche depuis toujours, le commerce maritime depuis le Moyen Âge et la construction navale à la fin du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle.

Secteur primaire

Agriculture

Fichier:Génisse Prim'Holstein - Morbihan.jpg
Vache Prim'Holstein, le Morbihan est un des plus gros producteur de lait en France.

Au cours des décennies 50-80, l'agriculture se transforme profondément. Elle se modernise, se spécialise (élevage, en particulier avicole) et place sa production dans les premiers rangs des départements français. Elle est cependant confrontée actuellement à des problèmes de pollution des sols et des eaux<ref name="L'agriculture morbihannaise en chiffres"/>. Elle est aussi en concurrence pour l'utilisation de terres avec l'agrandissement des villes et le développement d'activités touristiques, et perd annuellement 0,5% de sa SAU depuis 2000<ref name="L'agriculture bretonne et morbihannaise">L'agriculture bretonne et morbihannaise, Atlas de l'environnement du Morbihan, consulté sur csem.morbihan.fr le Modèle:Date-.</ref>.

La moitié de la superficie du département est utilisée par des activités agricoles<ref name="L'agriculture morbihannaise en chiffres">L'agriculture morbihannaise en chiffres, Préfecture du Morbihan, consulté sur morbihan.gouv.fr le 26 septembre 2019.</ref>. L'activité emploie en 2006 environ 5,7% de la population active, et génère 13% avec les emplois du département via l'industrie agroalimentaire<ref name="L'agriculture bretonne et morbihannaise"/>.

Le département est l'un des plus gros producteurs français dans plusieurs secteurs. Il est le premier producteur en aviculture, et le second producteur d'œufs national. Il est à la troisième place concernant la production de viande bovine et est aussi le sixième plus gros producteur de lait<ref name="L'agriculture morbihannaise en chiffres"/>. Sept productions du département sont protégées au titre d'une SIQO, dont le cidre breton, la farine de blé noir de Bretagne, ou encore les volailles de Janzé<ref>Morbihan - Résultats de la recherche, Institut national de l'origine et de la qualité, consulté sur inao.gouv.fr le Modèle:Date-.</ref>.

Pêche et aquaculture

Fichier:Oyster culture in the Rivière d'Etel, France.jpg
Parc à huîtres dans la Ria d'Étel, le département est le second producteur en France.

La pêche est une activité importante dans le département, et le port de pêche de Keroman à Lorient partage avec celui de Boulogne-sur-Mer le titre de plus important port de pêche français, en volume et en valeur, avec autour de Modèle:Unité de poissons vendus pour une valeur de près de Modèle:Unité. La flotte du Morbihan représente en 2008 363 bateaux et 841 emplois. Les espèces pêchées sont de plusieurs types, pélagiques (merlu, sardine…), démersales (grenadier, empereur…) et benthiques (langoustine). L'usage de casier permet la pêche de crustacés (homards, crabes, crevettes, araignées…)<ref name="La pêche et l'aquaculture">La pêche et l'aquaculture, Atlas de l'environnement du Morbihan, consulté sur csem.morbihan.fr le Modèle:Date-.</ref>.

L'aquaculture est aussi bien développée, notamment avec l'ostréiculture et la mytiliculture. Le Morbihan est avec autour de Modèle:Unité le premier producteur breton d'huitres, et le second département français derrière la Charente-Maritime. La production est concentrée autour de la Ria d'Étel, la baie de Quiberon, et le golfe du Morbihan. La production de moules se situe autour de Modèle:Unité par an, concentrée dans l'estuaire de la Vilaine<ref name="La pêche et l'aquaculture"/>.

Secteur secondaire

La Révolution industrielle a moins touché le département que le Nord-Est de la France ; on notera néanmoins le développement de la métallurgie (Forges d'Inzinzac-Lochrist, fonderies de Ploërmel…) et de la construction navale contemporaine (pays lorientais). La décentralisation industrielle après la Seconde Guerre mondiale a été bénéfique pour Vannes (implantation de Michelin).

Construction navale et nautisme

Fichier:FREMM Bretagne en construction 6789.jpg
Construction de la FREMM Bretagne à Lorient.

La construction navale et la réparation est concentrée dans le pays de Lorient où il compte près de Modèle:Unité, essentiellement dans le domaine militaire. Naval Group et dans une moindre mesure Piriou sont les principaux acteurs. L'activité est très cyclique et dépendante des programmes de l’État, notamment du programme des Frégate multi-missions depuis 2012<ref name="Observatoire de l'économie maritime en Bretagne">Modèle:Lien web.</ref>.

La filière nautique est plus également répartie le long du littoral du Morbihan, avec environ Modèle:Unité dans le pays de Lorient, le pays de Vannes pour Modèle:Unité et le pays d'Auray pour Modèle:Unité. Au total, le département regroupe pas loin de la moitié des emplois de ce secteur dans la région Bretagne, ce qui en fait le centre de gravité économique de la Sailing Valley, principal cluster économique français lié à cette activité. Le tissu économique est essentiellement composé de TPE et de PME, dont l'activité est en grande partie tournée vers la préparation de courses au large<ref name="Observatoire de l'économie maritime en Bretagne"/>.

Le département compte par ailleurs une activité de nautisme de loisir importante, regroupant autour de Modèle:Unité pour une centaine de cales de mise à l'eau. Près d'un voilier sur huit immatriculé en France l'est dans le département<ref>Modèle:Lien web.</ref>.

Construction

Modèle:...

Secteur tertiaire

Modèle:Voir aussi Le secteur des services domine fortement aujourd'hui l'économie du département. Les villes moyennes de Lorient, Vannes et même Auray ou Pontivy constituent des pôles commerciaux notables.

Tourisme

Modèle:Article détaillé

Fichier:Port de la trinite-sur-mer.jpg
Port de La Trinité-sur-Mer, au cœur du triangle Auray-Quiberon-Carnac.

Le tourisme est le pilier du secteur tertiaire, et peut représenter localement la première activité économique. Il se concentre sur la côte, principalement dans un triangle allant d'Auray à Quiberon à Carnac, ainsi qu'autour des villes de Vannes et de Lorient<ref>Modèle:Lien web.</ref> Il entraîne avec lui le bâtiment, les travaux publics, les services à la personne et les transports, mais peut poser localement, le long des côtes des problématiques de surtourisme<ref>Modèle:Lien web.</ref>.

La fréquentation est principalement française, les visiteurs étrangers ne représentant que 6% des visites<ref>Modèle:Lien web.</ref>. Environ Modèle:Unité sont enregistrées tous les ans en moyenne, dont 56 % en juillet et août. L'activité génère environ Modèle:Unité en haute saison, et 13000 tout au long de l'année. On estime qu'environ Modèle:Unité sont impactés à divers degrés par le tourisme, soit près du tiers des entreprises du Morbihan<ref>Modèle:Lien web.</ref>.

Secteur marchand

Modèle:...

Population et société

Démographie

Modèle:Article détaillé Les habitants du Morbihan sont les Morbihannais et les Morbihannaises.

Évolution de la population

Modèle:Population de France/section

Répartition de la population

Fichier:Densité population 56.png
Densité de population par commune en 2007. Modèle:Légende/Début Modèle:Légende Modèle:Légende Modèle:Légende Modèle:Légende Modèle:Légende Modèle:Légende Modèle:Légende/Fin

La densité moyenne de la population s'élève à Modèle:Unité en Modèle:Population de France/dernière année, une densité légèrement supérieure à la densité moyenne de la France métropolitaine (Modèle:Unité). Cette moyenne recouvre d'importantes disparités puisque sur les 250 communes que compte le département en 2019, 27 comptent moins de Modèle:Unité et 9 plus de Modèle:Unité. La population se concentre majoritairement dans les zones proches du littoral où se trouvent notamment les aires urbaines de Lorient et de Vannes. Le taux d'urbanisation de la population est de 61 %.

Communes les plus peuplées

Modèle:Composition Division de France

Unité urbaine Population en 2015 Superficie
(km2)
Densité
(hab./km2)
Nombre de communes
Lorient<ref>Modèle:Lien web.</ref> Modèle:Nts Modèle:Nts Modèle:Nts Modèle:Nts
Vannes<ref>Modèle:Lien web.</ref> Modèle:Nts Modèle:Nts Modèle:Nts Modèle:Nts
Auray<ref>Modèle:Lien web.</ref> Modèle:Nts Modèle:Nts Modèle:Nts Modèle:Nts
Pontivy<ref>Modèle:Lien web.</ref> Modèle:Nts Modèle:Nts Modèle:Nts Modèle:Nts
Hennebont<ref>Modèle:Lien web.</ref> Modèle:Nts Modèle:Nts Modèle:Nts Modèle:Nts
Riantec-Locmiquélic<ref>Modèle:Lien web.</ref> Modèle:Nts Modèle:Nts Modèle:Nts Modèle:Nts
Aire urbaine Population en 2008 Superficie
(km2)
Densité
(hab./km2)
Nombre de communes
Lorient<ref>Modèle:Lien web.</ref> Modèle:Nts Modèle:Nts Modèle:Nts Modèle:Nts
Vannes<ref>Modèle:Lien web.</ref> Modèle:Nts Modèle:Nts Modèle:Nts Modèle:Nts
Auray<ref>Modèle:Lien web.</ref> Modèle:Nts Modèle:Nts Modèle:Nts Modèle:Nts
Pontivy<ref>Modèle:Lien web.</ref> Modèle:Nts Modèle:Nts Modèle:Nts Modèle:Nts
Ploërmel<ref>Modèle:Lien web.</ref> Modèle:Nts Modèle:Nts Modèle:Nts Modèle:Nts

Enseignement

Fichier:College Jules Simon.JPG
Le département est gestionnaire des collèges publics, ici le collège Jules Simon à Vannes.

Le département du Morbihan est l'un des quatre département qui sont couvert par l'académie de Rennes. Quelques Modèle:Unité sont scolarisés en 2022 dans le primaire (Modèle:Unité en 2022) et le secondaire (Modèle:Unité en 2022)<ref name="les chiffres clés de la rentrée">Modèle:Lien web.</ref>. La région se caractérise par une portion importante d'élèves scolarisés dans l'enseignement privé, notamment catholique, ce dernier représentant 50 % des élèves du premier et du second degré<ref>Modèle:Lien web.</ref>. L'enseignement en breton représente lui quelques Modèle:Unité<ref>Modèle:Lien web.</ref>.

Le conseil départemental est directement gestionnaire des Modèle:Unité du département, et intervient aussi dans différents aspects de la gestion des Modèle:Unité. Au total, le Morbihan finance à hauteur de Modèle:Unité le fonctionnement de ces établissements, dont Modèle:Unité en investissement et Modèle:Unité en fonctionnement<ref>Modèle:Lien web.</ref>.

Le Morbihan est l'un des départements qui connait les meilleurs taux de réussite nationaux aux diplômes nationaux du Baccalauréat (en 2022, 98,1 % au bac général, 95,9 % au Bac technologique, et 87,9 % au Bac professionnel) et du brevet des collèges (92,6 % en 2022)<ref name="les chiffres clés de la rentrée"/>.

Culture

Langues

Comme les Côtes-d'Armor, le Morbihan possède deux langues régionales : le breton, dans sa partie occidentale, et le gallo, dans sa partie orientale, que sépare une frontière linguistique. Cette frontière a reculé au profit du français depuis le Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle. Celle-ci courait depuis l'est de la ville de Rohan jusqu'à la ville de La Roche-Bernard au Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle. Dans la première moitié du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle, les communes situées au sud de la Vilaine (Pénestin, Férel) ont été francisées, ainsi que celles d'Arzal, de Molac et d'Elven<ref>Histoire de la langue bretonne par Hervé Abalain, Les Universels Gisserot.</ref>. Au cours du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle, avec la francisation de toute la zone bretonnante et la mobilité croissante de la population, cette frontière a progressivement perdu de son sens. Elle coïncide cependant avec la répartition des écoles où l'on enseigne le breton aujourd'hui.

Langue bretonne

Fichier:Bilingual traffic sign Le Bono Auray.jpg
Panneau routier bilingue français-breton.

Les effectifs pondérés que fournit l'enquête Étude de l'histoire familiale menée par l'INSEE en 1999 sont de plus de Modèle:Nombre de plus de 18 ans pour ce seul département. S'y ajoutent notamment les effectifs des écoles bilingues qui se montent à Modèle:Nombre à la rentrée 2005, ou encore les élèves suivant des cours de breton dans les établissements publics du secondaire (plus de 900 en 2002/2003). La signalisation routière bilingue (français/breton) est de plus en plus utilisée dans le département y compris sur sa partie gallèse. Le breton vannetais diffère par de nombreux aspects de ses homologues Léonard, cornouaillais et trégorois.

Langue gallèse

Modèle:Article détaillé

D'après l'Enquête sociolinguistique sur les Langues de Bretagne de TMO Régions pour la Région Bretagne de 2018, 4,3 % de la population du Morbihan, âgée de 15 ans et plus, parlent le gallo, soit environ 26 000 locuteurs<ref>Langues de Bretagne. Enquête sociolinguistique. 6 oct 2018. TMO Régions / Région Bretagne.</ref>. 8,5 % de la population du Morbihan comprennent le gallo.

Musées

Modèle:Article détaillé

Fichier:Sous-marin-Flore.jpg
L'espace découverte du sous-marin Flore à Lorient.

Festivals

Modèle:Catégorie détaillée

Salles de concert

Gastronomie

La gastronomie dans le Morbihan occupe une place très importante. Elle dispose de nombreuses recettes des plus variées en passant du salé ou sucré. La gastronomie morbihannaise renferme beaucoup de spécialités de terroirs, artisanalesModèle:Etc. L’alimentation bretonne présente donc des recettes très connues, des crêpes bretonnes au kouign-amann ainsi que les huîtres et l'andouille de Guémené.

Crêpes et galettes

Fichier:Galette Auray.jpg
Crêpe de blé noir dans la région d'Auray.

Le Morbihan est avec le Finistère le département qui compte le plus de crêperies. Celles-ci sont principalement concentrées sur la côte, près des zones touristiques, et près d'un restaurant sur quatre dans le département propose des crêpes sur sa carte<ref>Modèle:Lien web.</ref>.

Monuments historiques

Modèle:Article détaillé

Bibliographie

Notes et références

Notes

Modèle:Références

Références

Modèle:Références nombreuses

Voir aussi

Modèle:Autres projets

Articles connexes

Liens externes

Modèle:Palette Modèle:Portail