Languidic

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Modèle:En-tête label Modèle:Infobox Commune de France

Languidic (prononcé Modèle:MSAPI) est une commune française située dans le département du Morbihan en région Bretagne.

Par sa superficie, Languidic est la commune la plus étendue du Morbihan et depuis le Modèle:Date, la quatrième de Bretagne derrière Le Mené dans les Côtes-d'Armor, Scaër dans le Finistère et Paimpont en Ille-et-Vilaine ; par son nombre d’habitants, elle était en 2013 la Modèle:Nobr du Morbihan.

Les premières activités humaines se manifestent sur le territoire communal dès le Néolithique ; plusieurs traces du passage de l’Homme sont aujourd’hui encore visibles. La voie romaine reliant Vannes à Quimper fixe le peuplement à l’époque antique. Faisant historiquement partie du Vannetais, Languidic, mentionnée dès le Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle, est attachée à plusieurs personnages chrétiens : saint Kinède d’abord, qui lui donne son nom ; Aubin d'Angers, qui serait né dans la localité et premier patron de la paroisse, et enfin saint Gurloës, qui y serait mort ou aurait installé son ermitage près du Blavet. Sa proximité avec la cité médiévale d’Hennebont et la cité portuaire de Lorient lui ont parfois valu un passé tumultueux, notamment pendant la guerre de Succession de Bretagne, la Chouannerie ou plus récemment, la Seconde Guerre mondiale. Maintes fois remaniées, ses frontières actuelles sont définitivement adoptées après 1945.

À la périphérie de l’aire urbaine de Lorient, cette commune de tradition rurale est surtout connue pour la richesse de son patrimoine naturel et religieux. Établie sur la rive gauche du Blavet, la commune est longée par un chemin de halage de Modèle:Unité, principale activité touristique. En outre, quatorze chapelles, abritant un riche mobilier liturgique, sont disséminées sur le territoire. La plus remarquable reste la chapelle Notre-Dame-des-Fleurs au bourg, classée au titre des monuments historiques depuis 1922. Modèle:Sommaire

Géographie

Localisation et communes limitrophes

La commune de Languidic se trouve dans le sud-ouest du département du Morbihan, dans le pays de Lorient en région Bretagne. Elle se situe par la route<ref group="Note">Les distances sont mesurées entre chefs-lieux de communes par la voie routière et évaluées à l'aide d'un calculateur d'itinéraires.</ref> à Modèle:Unité de Vannes<ref>Modèle:Lien web.</ref>, préfecture du département, Modèle:Unité de Pontivy<ref>Modèle:Lien web.</ref> et Modèle:Unité de Lorient<ref>Modèle:Lien web.</ref>, sous-préfectures, ainsi qu'à Modèle:Unité au nord-est de Hennebont<ref>Modèle:Lien web.</ref>, bureau centralisateur du canton du même nom. La commune fait en outre partie du bassin de vie de Hennebont, à l'est de la communauté d'agglomération de Lorient<ref name="meta">Modèle:Lien web.</ref>, sur la rive gauche du Blavet.

Modèle:Images

Languidic est limitrophe de dix autres communes : (cinq communes de Lorient Agglomération, deux de la communauté de communes de Blavet Bellevue Océan, deux d'Auray Quiberon Terre Atlantique et une de Baud Communauté) : Quistinic au nord, Baud au nord-est et à l'est, Pluvigner au sud-est, Landévant au sud-est et au sud, Nostang au sud, Brandérion et Kervignac au sud-ouest, Hennebont à l'ouest, Inzinzac-Lochrist à l'ouest et au nord-ouest et Lanvaudan au nord-ouest.Modèle:Communes limitrophesLes communes les plus proches<ref group="Note">Les distances sont mesurées entre chef-lieux de communes à vol d'oiseau.</ref> sont Quistinic (Modèle:Unité), Inzinzac-Lochrist (Modèle:Unité), Hennebont (Modèle:Unité) en rive droite du Blavet, et en rive gauche : Brandérion (Modèle:Unité), Landévant (Modèle:Unité), Nostang (Modèle:Unité), Kervignac (Modèle:Unité), Lanvaudan (Modèle:Unité)<ref>Modèle:Lien web.</ref>.

Géologie et relief

Le territoire de Languidic, comme l'ensemble du Morbihan, fait partie du domaine sud du massif armoricain. La géologie de la commune est marquée par une juxtaposition de roches métamorphiques et magmatiques, d'orientation nord-ouest sud-est. Selon le même axe, un filon de quartzite traverse tout le territoire communal sous la forme d'une crête rectiligne, laissant apparaître sur les versants de la vallée du Blavet des amas d'énormes rochers blancs<ref name=":0" group="Plu" />. Un alignement, visible au lieu-dit Craninen, est jugé intéressant à l'échelle de la vallée<ref name=":4" group="Plu" />.

Le relief se présente comme un vaste plateau incliné vers la mer, se relevant progressivement vers le nord-est. Ce dernier est constitué de nombreux vallons aux pentes douces. Les versants se font plus escarpés dans la vallée du Blavet, où le dénivelé peuvent atteindre 50 à Modèle:Unité<ref name=":0" group="Plu" />.

La superficie de la commune est de Modèle:Unité, ce qui en fait la commune la plus étendue en superficie de son département ; son altitude varie de Modèle:Unité/2<ref>Répertoire géographique des communes, publié par l'Institut national de l'information géographique et forestière, Modèle:Lire en ligne.</ref>. Le point culminant se situe au hameau de Penhoët. Le bourg se situe à une altitude de Modèle:Unité<ref name=":0" group="Plu" />.

Le Modèle:Date-, à Modèle:Nobr, heure française, un séisme dont l'épicentre était situé à l'ouest de la commune, à une profondeur de Modèle:Unité, fut ressenti dans toute la Bretagne et jusque dans les confins de la Mayenne. De Modèle:Nobr sur l'échelle de Richter, il n'occasionna que peu de dégâts. Il fut suivi Modèle:Nombre plus tard d'une réplique de plus faible intensité<ref name=":19">Modèle:Lien web.</ref>.

Hydrographie

Cours d'eau

Schéma en couleurs.
Carte hydrologique simplifiée.

Modèle:Article connexe L'ensemble de la commune est structuré par un réseau hydrographique très ramifié<ref group="Plu" name=":0"/>, d'une longueur de Modèle:Unité<ref>Modèle:Lien web.</ref>.

Languidic se situe dans deux bassins versants<ref group="M"> Modèle:Lien web.</ref>. Le premier, celui du Blavet, englobe le nord et l'ouest de la commune, soit environ un tiers de son territoire. Il se compose d'une vingtaine de sous-bassins versants<ref group="M"> Modèle:Lien web.</ref>. Parmi les affluents du Blavet, on compte en particulier l'Ével<ref>Modèle:Sandre.</ref>, délimitant la commune au nord-nord-est, et ses affluents les ruisseaux du Resto<ref>Modèle:Sandre.</ref> et du Pont Pala<ref>Modèle:Sandre.</ref>, ce dernier délimitant la commune à l'est. Le Blavet, d'une longueur totale de Modèle:Unité, prend sa source à Bourbriac, dans les Côtes-d'Armor et traverse Modèle:Unité avant de se jeter dans la rade de Lorient<ref>Modèle:Sandre.</ref>. À partir du Premier Empire, le cours d'eau a fait l'objet d'une canalisation pour le raccorder au canal de Nantes à Brest ; à cette occasion une trentaine d'écluses sont aménagées entre Pontivy et Hennebont<ref name=":p163" group="XB" />. Six d'entre elles, numérotées de 19 à 24, se trouvent sur le territoire de Languidic : l'écluse de Minazen (Modèle:Nobr), de Manerven (Modèle:Nobr), du Rudet (Modèle:Nobr), de Trébihan (Modèle:Nobr), de Kerrousse (Modèle:Nobr) et l'écluse de Quelennec (Modèle:Nobr)<ref> Modèle:Lien web.</ref>, où est installée une station hydrométrique<ref>Modèle:Hydro.</ref>. Sur le plan piscicole, le Blavet est classé en deuxième catégorie, le groupe biologique dominant est constitué essentiellement de poissons blancs (cyprinidés)<ref name="Decret1958">Modèle:Lien web.</ref>. Le chemin de halage reste une endroit phare pour les randonneurs et cyclistes, le trafic fluvial y est cependant plus discret.

Le reste du territoire de la commune, soit environ les deux tiers, appartient au bassin versant de la ria d'Étel<ref group="M"> Modèle:Lien web.</ref>. De nombreux ruisseaux y prennent leur source, parmi lesquels le Goah Guillerm<ref>Modèle:Sandre.</ref> — identifié également en cartographie sous le nom de deux ruisseaux, le Rion et le Pont du Roc'h<ref group="Plu" name=":0"/> — et le ruisseau du Moulin de Leschamps (ou Les Champs)<ref>Modèle:Sandre.</ref> ou encore le Patais<ref>Modèle:Sandre.</ref>.

Plusieurs cours d'eau sont classés dans les listes 1<ref group="Note">Le classement en liste 1 est réservé aux cours d'eau qui sont en très bon état écologique, ou identifiés par les SDAGE des eaux comme jouant le rôle de réservoir biologique nécessaire au maintien ou à l'atteinte du bon état écologique des cours d'eau d'un bassin versant, ou dans lesquels une protection complète des poissons migrateurs est nécessaire.</ref> et 2<ref group="Note">Ce classement est attribué aux parties de cours d'eau ou canaux sur lesquels il est nécessaire d'assurer le transport suffisant des sédiments et la circulation des poissons migrateurs.</ref> au titre de l'article L. 214-17 du code de l'environnement sur le Bassin Loire-Bretagne. Au titre de la Modèle:Nobr, aucune autorisation ou concession ne peut être accordée pour la construction de nouveaux ouvrages s'ils constituent un obstacle à la continuité écologique et le renouvellement de la concession ou de l'autorisation des ouvrages existants est subordonné à des prescriptions permettant de maintenir le très bon état écologique des eaux. Au titre de la Modèle:Nobr, tout ouvrage doit être géré, entretenu et équipé selon des règles définies par l'autorité administrative, en concertation avec le propriétaire ou, à défaut, l'exploitant<ref>Modèle:Lien web.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>. Les plus petits cours d'eau bénéficient en outre d'un nettoyage régulier ou de restaurations de la part d'associations locales.

L'omniprésence de l'eau sur le territoire languidicien a permis le développement d'activités économiques spécifiques, tels l'implantation d'une dizaine de moulins hydrauliques<ref name=":1" group="M" />,<ref name=":2" group="M" />,<ref>Modèle:Lien web.</ref> aujourd'hui en ruines ou transformés en habitation.

Les ressources d'eaux souterraines sont également nombreuses sur le territoire de la commune. On y recense au moins sept fontaines, d'usage domestique ou religieux, et vingt-sept puits ayant un intérêt historique<ref group="M" name=":1">Modèle:Lien web.</ref>,<ref group="M" name=":2">Modèle:Lien web.</ref>. Le puits de la place Général-de-Gaulle a disparu ; une fontaine, inaugurée en 2011, témoigne aujourd'hui de son existence<ref>Modèle:Article.</ref>. En outre, un captage souterrain à Dézinio assure à la commune 25 % de son alimentation en eau potable<ref group="Plu" name=":0">Modèle:P..</ref>.

Gestion des cours d'eau

Modèle:Section vide ou incomplète

Zones humides

Languidic a recensé Modèle:Unité de zones humides (soit environ 11 % du territoire), constituées principalement de prairies humides, d'étangs, de bois humides et de roselières<ref name=":0" group="Plu" />. Autrefois menacées, ces dernières sont depuis les Modèle:Nobr au centre d'un programme local de préservation<ref>

Modèle:Ouvrage.</ref>. Celle de Pont-Bellec a fait l'objet d'une action de valorisation avec l'installation de trois panneaux d'informations<ref>Modèle:Lien web</ref>.

Climat

La situation géographique de Languidic soumet la commune à un climat tempéré océanique<ref> Modèle:Lien web.</ref>. Les amplitudes thermiques sont plutôt faibles, caractérisées par des étés frais et des hivers doux. La pluviométrie est assez équilibrée, mais des déficits hydriques ne sont pas à exclure selon les années, en période estivale notamment. On constate toutefois une dégradation des conditions climatiques depuis le littoral vers l’intérieur des terres. Cela se manifeste par une atténuation des vents, des hivers un peu plus froids avec des gelées plus persistantes dans certaines zones exposées, des précipitations moyennes annuelles moindres que dans le reste du Morbihan, des orages d’été plus ou moins violents<ref group="Plu">Modèle:P..</ref>.

Les données météorologiques ci-dessous sont issues de la station de Lorient Lann-Bihoué, située à Modèle:Unité au sud-ouest de Languidic.

Modèle:Climat

Paysages

Languidic fait partie en très large majorité de l'ensemble de paysages appelé Armor morbihannais, défini par l'Atlas des paysages du Morbihan<ref>Modèle:Lien web.</ref>. Il s'agit d'une vaste plaine qui s'étend depuis le littoral et qui se compose sur le territoire de la commune de deux unités distinctes : la plaine de Pluvigner au sud du bourg et dans sa continuité au nord, la campagne de Languidic. Avec un relief plus marqué que la première, la seconde est un véritable territoire de transition paysagère entre la vallée du Blavet qui longe le nord et l'ouest du territoire sur Modèle:Unité (où les dénivelés peuvent atteindre 50 à Modèle:Unité)<ref name=":0" group="Plu" /> et à l'est les reliefs des Landes de Lanvaux, crête qui traverse presque la totalité du département. La campagne de Languidic marque la fin de l'Armor morbihannais avant des paysages en plateau.

Milieux naturels et biodiversité

La vallée du Blavet est un secteur qui accueille une végétation variée et une riche faune : mammifères sauvages, oiseaux nicheurs et rapaces. En hiver, on peut y rencontrer d’autres espèces comme le Héron cendré (Ardea cinerea), le Grand Cormoran (Phalacrocorax carbo), le Colvert (Anas platyrhynchos) ou la Mouette rieuse (Chroicocephalus ridibundus). Les eaux du Blavet sont poissonneuses ; poissons blancs d'eau douce (sandres, carpes, brochets, perches, gardons, brèmes) cohabitent avec truites de mer, anguilles et saumons de l’Atlantique adultes selon les saisons<ref name=":11" group="Plu" />.

Depuis l'approbation du PLU en 2013<ref name=":12" group="Plu">Modèle:P..</ref>, il ne reste plus qu'une seule zone naturelle d'intérêt écologique, faunistique et floristique (ZNIEFF) sur la commune, renommée en « bois de Quélennec - Coët Conan », qui s'étend sur Modèle:Unité (plus de Modèle:Unité auparavant) le long du Blavet, grossièrement entre l'écluse du Rudet et de Manerven<ref> Modèle:Lien web.</ref>. Révisé de Modèle:Nobr à Modèle:Nobr, cet espace comprend principalement une hêtraie-chênaie acidiphile à houx, avec un peuplement d'oiseaux assez diversifié. On trouve d'ailleurs en espèce déterminante le Pic noir (Dryocopus martius), ainsi que l'Escargot de Quimper (Elona quimperiana), le Putois d'Europe (Mustela putorius) et l'Écureuil roux (Sciurus vulgaris).

La « lande tourbeuse de Kergurune », ZNIEFF de Modèle:Nobr dans le PLU, n'est même plus référencée ; un appauvrissement végétal, déjà constaté en 2013<ref name=":12" group="Plu" />, a sans doute motivé son déclassement.

Urbanisme

Typologie

Languidic est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee<ref group="Note">Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le Modèle:Date- en comité interministériel des ruralités.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>. Elle appartient à l'unité urbaine de Languidic, une unité urbaine monocommunale<ref>Modèle:Lien web.</ref> de Modèle:Unité en 2017, constituant une ville isolée<ref name="UU2020">Modèle:Lien web.</ref>,<ref name="UU20202b">Modèle:Lien web.</ref>.

Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Lorient, dont elle est une commune de la couronne<ref group="Note">La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.</ref>. Cette aire, qui regroupe Modèle:Unité, est catégorisée dans les aires de 200 000 à moins de Modèle:Unité<ref name="AAV2020">Modèle:Lien web.</ref>,<ref name="AAV20202b">Modèle:Lien web.</ref>.

Occupation des sols

L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (72 % en 2018), une proportion identique à celle de 1990 (71,6 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : terres arables (37,3 %), zones agricoles hétérogènes (30,5 %), forêts (22,8 %), prairies (4,2 %), zones urbanisées (2,6 %), milieux à végétation arbustive et/ou herbacée (1,4 %), zones industrielles ou commerciales et réseaux de communication (1,3 %)<ref name="CLC">Modèle:Lien web</ref>. L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)<ref group=Carte>Modèle:Lien web.</ref>.

Carte en couleurs présentant l'occupation des sols.
Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

Lieux-dits, hameaux, écarts

La commune regroupe environ Modèle:Nobr et hameaux, dont certains sont attestés dès le Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle comme seigneuries<ref group="XB">p. 42-61.</ref>,<ref group="XB">p. 79.</ref>,<ref group="Note">Les formes indiquées entre parenthèses sont celles que l'on rencontre sur les cartes et dans les archives.</ref> : Modèle:Colonnes

Morphologie urbaine

Le plan local d'urbanisme (PLU) de Languidic, révisé en 2013, identifie un habitat communal structuré en trois groupes<ref name=":5" group="Plu">Modèle:P..</ref> :

  • le bourg, implanté à l'origine autour de l'église Saint-Pierre au sud de la Modèle:Nobr. Son agglomération s'est considérablement développée au cours des dernières décennies, essentiellement sous forme pavillonnaire, le long des routes qui rayonnent à partir du centre mais aussi à sa périphérie. Le quartier de Lanveur se situe au nord de la Modèle:Nobr. Sur les plus de Modèle:Nombre, près de 3 000 résident dans le bourg<ref group="Plu" name=":4" /> ;
  • deux villages : Tréauray au sud, à Modèle:Unité du bourg en voiture<ref>Modèle:Lien web.</ref>, et Kergonan au nord-est, à Modèle:Unité<ref>Modèle:Lien web.</ref>. Ces sites présentent un caractère urbain proche de celui du bourg, toutefois le bâti s'y densifie plus lentement ;
  • les hameaux, environ au nombre de 360<ref group="Plu" name=":4">Modèle:P..</ref>. Ils sont de taille variable, pouvant aller d'une simple ferme à un ensemble de bâtiments plus important.

Logement

Le tableau ci-dessous présente une comparaison du logement à Languidic et dans l'ensemble du Morbihan en 2011, au travers de quelques indicateurs<ref name=":0" group="In">LOG T1M - Évolution du nombre de logements par catégorie.</ref>,<ref group="In" name=":1">Modèle:Lien web.</ref> :

Indicateurs de logement - Languidic, 2011
Languidic Morbihan
Part des résidences principales (en %) 88,4 75,2
Part des logements vacants (en %) 7,7 6,6
Part des ménages propriétaires de leur logement (en %) 78,1 67,6

L'habitat à Languidic en 2011 se caractérise par une proportion de ménages propriétaires de leur habitation supérieure à la moyenne départementale. La part de logements vacants y est également plus élevée. Le logement locatif ne représente que 7,2 % des résidences principales<ref group="Plu">Modèle:P..</ref>. Cette même année, 57,4 % des ménages résidaient dans la commune depuis plus de Modèle:Nobr<ref name=":0" group="In" />.

En 1945, on dénombrait Modèle:Nobr ; entre 1946 et 1990, Modèle:Nombre supplémentaires ont été construites, puis Modèle:Nobr entre 1991 et 2008, très majoritairement sous forme de maisons individuelles (91,9 %)<ref name=":0" group="In" />. Le nombre de résidences principales à Languidic a pratiquement été multiplié par 6 depuis la fin de la Seconde Guerre mondiale.

Les résidences secondaires ou logements occasionnels représentent 3,9 % des habitations de Languidic<ref group="In" name=":0" />, valeur très nettement inférieure à la moyenne du Morbihan qui s'établit à 18,1 %<ref group="In" name=":1" />.

Le bâti de type traditionnel, construit avec des matériaux locaux, reste néanmoins important, particulièrement dans les hameaux. Plusieurs habitations en pierre et chaumières sont inscrites à l'inventaire général du patrimoine culturel<ref name=":22">Modèle:Lien web.</ref>.

Voies de communication et transports

Infrastructures routières

Carte des routes principales.
Carte des routes principales.

En raison de son étendue, Languidic possède un important réseau routier<ref>Modèle:Lien web.</ref> dont une infime partie est à la charge de l'État et du département. La voie express Modèle:Nobr, reliant Rennes à Lorient, traverse Languidic du nord-est au sud-ouest sur environ Modèle:Unité<ref name=":3" group="Plu">Modèle:P..</ref>, partageant la commune en deux moitiés grossièrement égales. En outre, cinq routes départementales permettent de rejoindre les communes environnantes, formant sur Modèle:Unité un réseau en étoile<ref group="Plu" name=":3" /> :

  • la départementale D 102, sur un axe nord-ouest/sud-est et dont un embranchement rejoint la départementale D765 ;
  • la départementale D 158, sur un axe nord-est/sud-ouest ;
  • la départementale D 189, à l'est, qui rejoint la départementale D4 ;
  • la départementale D 724 qui suit l'axe de la voie express ;
  • la départementale D 765 qui dessert le village de Tréauray à l'extrême sud.

Enfin, les voies communales relient l'ensemble des hameaux et villages de la commune. Composées de routes, de chemins ruraux et d'exploitation, elles représentent environ Modèle:Unité<ref group="Plu" name=":3"/>.

Transports en commun

Deux lignes de chemin de fer traversent la commune de Languidic. À l'extrême nord-est, la ligne d'Auray à Pontivy, qui comptait comme arrêt la gare de Baud, n'est plus utilisée pour le transport des voyageurs, mais uniquement pour le transport de marchandises<ref>Modèle:Article.</ref>. L'association PARB'ER a un temps fait revivre la ligne en organisant quelques circulations à bord du train touristique « Train Blavet Océan »<ref>Modèle:Lien web.</ref>. Située à l'extrême sud, la ligne de Savenay à Landerneau franchit le territoire sur moins d'un kilomètre, à proximité du hameau de Kerjouan Ninez<ref group="Plu" name=":3"/>. Les habitants peuvent se rendre à la gare d'Hennebont<ref>Modèle:Lien web.</ref> ou aux haltes ferroviaires de Brandérion<ref>Modèle:Lien web.</ref> et de Landévant<ref>Modèle:Lien web.</ref> pour emprunter un train du réseau TER Bretagne.

Languidic est desservie par la Modèle:Nobr du réseau BreizhGo<ref>Modèle:Lien web.</ref>. Depuis son adhésion en 1999 à la communauté d'agglomération de Cap Lorient (renommée aujourd'hui en Lorient Agglomération)<ref name=":5">Modèle:Lien web.</ref>, plusieurs lignes d'autobus du réseau CTRL ont été créées<ref>Modèle:Lien web.</ref> :

  • la ligne 42E, ligne express reliant le village de Kergonan et le centre de Languidic au centre-ville de Lorient. Il s'agit d'une ligne empruntant la N24 puis la N165 ;
  • la ligne 32 qui relie quotidiennement Languidic à la gare SNCF d'Hennebont ;
  • la ligne 34 qui relie quotidiennement le village de Tréauray en Languidic au centre d'Hennebont, en passant par Brandérion ;
  • la ligne 105 qui relie du lundi au samedi le village de Kergonan au bourg de Quistinic.
  • en période estivale, la commune est desservie par la ligne 52 reliant Quistinic à Lorient.
Photographie montrant, côte-à-côte, une route et un espace partagé pour piétons et cyclistes.
La Modèle:Nobr (à gauche) et l'espace partagé (à droite).

Des dessertes de hameaux ou des lignes scolaires, nommées « services de proximité » (SP), complètent l'offre<ref>Modèle:Lien web.</ref>.

Pistes cyclables et liaisons douces

Le réseau cyclable est encore en développement<ref group="M">Modèle:Lien web.</ref>. En 2007, un espace partagé sécurisé, pour piétons et cyclistes, a été réalisé entre le lieu-dit Saint-Germain en Languidic et Kerpotence en Hennebont<ref>Modèle:Article.</ref>,<ref name=":7" group="BM">Modèle:N° de juillet 2013, Modèle:Lire en ligne.</ref>. Un second tronçon a été inauguré en Modèle:Date- entre l'entrée de l'EHPAD du Marégo et le lieu-dit Brambouët<ref group="BM">Modèle:N° de janvier 2014, Modèle:Lire en ligne.</ref>. À terme, les communes d'Hennebont et Languidic pourront être accessibles à vélo ou à pied<ref group="BM" name=":7"/>.

Risques naturels et technologiques

Risques naturels

Languidic est soumise aux risques d’inondations. En effet, de mauvaises conditions météorologiques peuvent entraîner des débordements du Blavet<ref name=":13" group="Plu">Modèle:P..</ref>. Depuis 1988, neuf arrêtés ont reconnu l’état de catastrophe naturelle dû aux « inondations, coulées de boue et mouvements de terrain »<ref name=":20">Modèle:Lien web.</ref>. Le dernier porte sur les inondations de Modèle:Date-, où la hauteur d’eau a atteint Modèle:Unité<ref name=":16" group="BM" />,<ref>Modèle:Article.</ref>. Depuis 2008, la localité est également concernée par d'éventuels risques de feu dans ses espaces naturels<ref name=":13" group="Plu" />.

Malgré un séisme de Modèle:Nobr en 2002<ref name=":19" /> et un de 4,7 en 2013<ref>Modèle:Lien web.</ref>, la commune de Languidic est située, comme l’ensemble du Morbihan, en zone de sismicité faible, soit de niveau 2 sur une échelle de 1 à 5<ref name=":20" />.

Risques technologiques

Étant traversée par la Modèle:Nobr, une voie ferrée et un gazoduc, la commune de Languidic est concernée par le risque lié au transport de matières dangereuses. De plus, elle se trouve dans le périmètre en cas de rupture du barrage de Guerlédan<ref name=":13" group="Plu" />.

Toponymie

Attestations anciennes<ref name=":4"> Modèle:Ouvrage.</ref>,<ref name="OPLB"/>.


er | =
   {{#switch: e
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   Modèle:S mini-{{#ifeq: et|-| – | et }}Modèle:S mini- siècles
   Modèle:S mini-{{#ifeq: e|-| – | e }}Modèle:S mini- siècleXVI

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   Modèle:S mini-{{#ifeq: et|-| – | et }}Modèle:S mini- siècles

}}

}}.

Le nom de la localité est mentionné pour la première fois en 1160 dans une charte de Conan IV de Bretagne sous la forme Lann Kintic.

Étymologie

Languidic peut s'analyser comme un composé formé sur la base de deux éléments : l'appellatif toponymique breton lan, signifiant « territoire (le plus souvent consacré à un saint) », « lieu sacré » ou « ermitage », et Kintic, anthroponyme celtique<ref>Modèle:Ouvrage.</ref>,<ref>Ernest Nègre, Toponymie générale de la France, Volume 2, Librairie Droz, Genève, 1991, p. 1044, n° 18900 (lire en ligne) [1]</ref>,<ref name=":4"/>,<ref name=":3" group="XB">Modèle:P..</ref>, probablement nom d'un saint selon Joseph Loth<ref>Albert Dauzat et Charles Rostaing, op. cit.</ref>. Ernest Nègre précise qu'il s'agit d'un saint gallois.

Une hypothèse ancienne identifie dans ce Kintic, la personne de saint Kinède, ermite mort le Modèle:Date-<ref>Modèle:Ouvrage.</ref>,<ref name=":3" group="XB" />. Toutefois, on ne sait pas quel lien ce personnage entretiendrait avec Languidic. Dans ce cas, cet anthroponyme n'est pas nécessairement gallois mais peut être gaëlique et équivaut à Kenneth, forme anglicisée d'un nom de personne celtique dont l'origine est discutée (gaëlique Cainnech / Cináed ou picte Ciniod). Le suffixe -ic est typique des hypocoristiques bretons.

En breton, la commune se nomme Modèle:Langue<ref name="OPLB">KerOfis, base de données de l'Office public de la langue bretonne</ref>, prononcé Modèle:MSAPI<ref>Modèle:Ouvrage.</ref>.

Histoire

Protohistoire et Antiquité

Le territoire de Languidic a été occupé par l'Homme depuis le Néolithique<ref name=":9" group="Plu" />,<ref group="XB" name=":0">Modèle:P..</ref> ; de nombreux sites mégalithiques et découvertes d'objets en témoignent.

Les alignements mégalithiques du « Grand Resto » ou de « Lann-Venet »<ref name=":0">Modèle:Article.</ref>, encore appelés menhirs de « Kersolan »<ref name="Le Cam P35">Modèle:Harvsp.</ref> ou « soldats de Saint Cornély »<ref name=":2">Modèle:Lien web.</ref> auraient été dressés vers Modèle:Nombre<ref group="XB" name=":0" />. Il s'agit de trois alignements de menhirs qui comprennent respectivement Modèle:Nobr<ref group="Plu" name=":9">Modèle:P..</ref>. Ce site est probablement un vestige d'un ensemble plus vaste ; les pierres, au fil des années, ont été déplacées ou détruites. En 1967, il y avait encore Modèle:Nobr<ref group="XB" name=":0" /> (contre 141 en 2015). Du charbon, des tessons de poterie et des outils ont été retrouvés à proximité, dans des tumulus<ref>Modèle:Article.</ref> ; une partie des fouilles a été déposée au musée de préhistoire à Carnac<ref name=":1" group="XB">Modèle:P..</ref>. Un poignard triangulaire est découvert au lieu-dit la Forêt<ref name=":1" group="XB" />,<ref>Modèle:Article.</ref>. Au lieu-dit Lezorgu (ou les Orgu), un site souterrain composé de cinq chambres, peut-être utilisé comme garde-manger<ref name=":2" group="XB">Modèle:P..</ref>, renfermait divers objets<ref>Modèle:Article.</ref> et possiblement de vieilles monnaies<ref>Modèle:Article.</ref>. Des dégradations ont aussi été constatées sur les allées couvertes. Celles du Rolas et de Kerscoul sont les plus endommagées : la première, formée de quatorze ou dix-huit<ref name=":3">Modèle:Article.</ref> pierres levées supportant quatre tables, est probablement ruinée par des archéologues peu consciencieux<ref name=":9" group="Plu" />, la seconde est détruite par les arbres sans avoir été explorée<ref name=":3" />. Certaines pierres de l’allée couverte de Mané-Nestran ont été utilisées pour construire maisons et four ; cependant on y trouve entre autres un fragment de silex, une hache à bouton, un tesson de poterie et des ossements<ref>Modèle:Article.</ref>. On dénombre plusieurs dolmens<ref name=":3" />,<ref name=":1" group="XB" /> et menhirs<ref group="Plu" name=":9" />,<ref name=":7">Modèle:Lien web.</ref>,<ref name=":8">Modèle:Lien web.</ref>,<ref name="Le Cam P37">Modèle:Harvsp.</ref> dont les plus remarquables se situent aux lieux-dits Kerdoret (Modèle:Unité de hauteur, Modèle:Unité de largeur)<ref name=":1" group="XB" />,<ref name=":10">Modèle:Lien web.</ref> et Kerdanué (Modèle:Unité de hauteur, Modèle:Unité de largeur)<ref name=":6">Modèle:Ouvrage.</ref>,<ref name=":11">Modèle:Lien web.</ref>. Une quinzaine de stèles et lec'hs, datant de l'âge du fer, ont été recensés ; la plupart ont été déplacés de leur lieu d'origine et christianisés<ref name=":1" group="XB" />,<ref group="Plu" name=":9" />. C'est le cas des stèles de Kervréhan et de Kernec, présentant une cupule à leur sommet, et du lec'h de Tréauray, orné d'une croix pattée<ref name=":1" group="XB" />.

De l'époque gallo-romaine, peu de vestiges ont été retrouvés mis à part des briques et des fragments de tegulae au lieu-dit Kersolan<ref name=":2" group="XB" />. La voie romaine reliant Vannes à Quimper passait par la commune<ref group="Plu" name=":9" />, elle suivait à peu près l'actuelle délimitation entre Languidic et Nostang<ref name=":2" group="XB" />.

Moyen Âge

Plan manuscrit des fouilles.
Plan de la motte castrale située au lieu-dit Kernec (1899).

Faute de sources écrites, il est difficile de retracer l'histoire de la commune durant le haut Moyen Âge. On ignore par exemple si les Vikings sont arrivés jusqu'à Languidic (l'hypothèse est fort probable puisque ces derniers ont remonté le Blavet vers 888<ref group="XB" name=":4">Modèle:P..</ref>). La population locale laisse néanmoins quelques traces. Une stèle datée des {{#switch: e

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}}s est retrouvée au village de Kervily<ref>Modèle:Lien web.</ref> ; une croix à hampe y est gravée à côté d'une inscription latine Croix de Bili fils de Hal<ref group="XB">Modèle:P..</ref>. Une motte castrale, originellement confondue avec un tumulus, a été construite vers les {{#switch: e

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}}s sur un édifice plus ancien<ref name=":16" />,<ref name=":4" group="XB" />. D'environ Modèle:Unité de circonférence, la butte est fortifiée par un petit mur rectangulaire de pierres. Les fouilles ont mis au jour plusieurs objets dont une hache en fer, des morceaux de poterie, un bijou en forme de disque et des coquilles d'huîtres<ref name=":17" />,<ref name=":5" group="XB">Modèle:P..</ref>. La présence de pièces d'argent de la période Philippe IV de Valois montre que le site était encore connu au Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle<ref name=":5" group="XB" />.

La paroisse de Languidic semble exister au moins dès le Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle<ref name=":18">Modèle:Ouvrage.</ref>. En plus de son territoire actuel, elle comprenait également la trève de Brandérion et le village de Trémoëc, sur la rive gauche du Blavet Modèle:Incise. D'abord dépendante du doyenné de Meudon, la paroisse est rattachée à la châtellenie de Nostang. Languidic paraît alors relever directement du duc de Bretagne<ref name=":5" group="XB" /> : en 1160, Conan IV confirme les possessions des chevaliers de Saint-Jean-de-Jérusalem<ref name=":15">Modèle:Ouvrage.</ref>, au Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle, Pierre de Bretagne y partage les droits seigneuriaux avec Hervé IV de Léon et en 1265, Pierre fait don de ses terres à son père [[Jean Ier de Bretagne|Jean {{#ifeq: | s | Modèle:Siècle | Ier{{#if:|  }} }} de Bretagne]]<ref group="XB">Modèle:P..</ref>. L'un d'eux passe pour être le propriétaire du château de La Forest, édifié en 1262<ref name=":6" group="XB">Modèle:P..</ref>,<ref group="LEI" name=":1">Modèle:P..</ref>. À partir de 1282, l'abbaye Notre-Dame-de-Joye acquiert de plus en plus de terres, pour la plupart affermées, sur lesquelles elle détient des droits de justice<ref group="XB">Modèle:P..</ref>.

Reproduction en couleurs d'une enluminure.
Charles de Blois, duc de Bretagne, assiégeant Hennebont (1342). Miniature tirée des Chroniques de Froissart, attribuée à Loyset Liédet, BNF, Fr.2643.

Une trentaine de seigneuries existent sur la paroisse de Languidic. Trois d'entre elles se démarquent par leur ancienneté et leur superficie. La seigneurie de La Forest est la plus importante et couvre presque les deux tiers du territoire<ref name=":6" group="XB" />. Au Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle, elle est détenue par les Grignon, seigneurs les plus puissants et les plus riches de la paroisse<ref name=":7" group="XB">Modèle:P..</ref>. Guillaume Grignon de La Forest, maréchal de camp du connétable de Rochemont, participe au siège de Parthenay et à la bataille d'Azincourt, durant laquelle il perd la vie<ref name=":7" group="XB" />. Mentionnée dès le Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle, la seigneurie de Spinefort appartient aux seigneurs du même nom et s'étend sur plus d'un tiers de Languidic<ref name=":8" group="XB">Modèle:P..</ref>. À la suite d'unions matrimoniales, elle fusionne avec la seigneurie de La Vigne<ref group="XB">Modèle:P..</ref> dont le château est attesté depuis 1380<ref group="XB">Modèle:P..</ref>.

Au Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle (et avant 1377<ref name=":18" />), le village de Trémoëc est séparé de Languidic car érigé en paroisse par l'évêque de Vannes<ref group="XB">Modèle:P..</ref>. À la même époque éclate la guerre de Succession de Bretagne. D'abord partisans de Jeanne de Penthièvre, Henry de Spinefort, capitaine de la ville de Rennes, et son frère Olivier, capitaine de la ville d'Hennebont, rallient peu de temps après Jean de Montfort<ref group="XB">Modèle:P..</ref>. Ils défendent notamment la ville d'Hennebont durant le siège de Charles de Blois ; les campagnes languidiciennes sont alors pillées par les soldats bretons et français<ref group="XB" name=":9">Modèle:P..</ref>.

En 1402, la trève de Brandérion est érigée en paroisse<ref name=":18" />.

Temps modernes

Portrait du duc de Mercœur.
Portrait du duc de Mercœur (1600-1602).

Un aveu de 1564 indique que le seigneur de Kermadio (en Kervignac) est prévôt et sergent féodé des paroisses de Languidic et Brandérion<ref>Modèle:Ouvrage.</ref>.

Après une époque de relative prospérité, les troubles reprennent dès le Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle.

Au cours de la huitième guerre de religion (1585-1598), le gouverneur de Bretagne, le duc de Mercœur, se met à la tête de la Ligue bretonne. Modèle:Nobr, qui soutient et finance la Ligue, lui envoie des troupes. À partir de 1590, les villes de Blavet (ancien nom de Port-Louis) et d'Hennebont sont âprement disputées ; les soldats n'hésitent alors pas à piller les villageois de Languidic<ref name=":9" group="XB" />.

De plus, les épidémies de peste s'intensifient. Apparues pour la première fois en 1587, elles sévissent ensuite en 1633, entre 1637 et 1640 puis entre 1698 et 1700. Cette dernière est la plus meurtrière, Modèle:Nobr meurent, soit près d'un cinquième de la population totale<ref group="XB">Modèle:P..</ref>.

Par ailleurs, la paroisse attire les convoitises de nombreux membres du clergé. En 1618, elle rapporte en effet à son titulaire Modèle:Unité et un siècle plus tard, Modèle:Unité. Voyant en Languidic une source de profit, certains ecclésiastiques trempent dans quelques intrigues pour obtenir la charge de recteur<ref group="XB">Modèle:P..</ref>.

En 1759 une ordonnance du roi Louis XV impose à la paroisse de Languidic [le nom est écrit Lauguidic] de fournir 100 hommes et de payer 656 livres pour la défense de la côte et pourvoir aux besoins des garde-côtes<ref>Modèle:Ouvrage.</ref>.

La paroisse est également régulièrement soumise aux conditions météorologiques exceptionnelles qui gâchent les récoltes. En 1769, une terrible sécheresse frappe la région. L'année suivante, Modèle:Unité sont puisées dans les fonds de la paroisse pour contrer la menace de la disette<ref group="XB">Modèle:P..</ref>.

Révolution française

Le premier conseil municipal de Languidic, composé du maire et de huit officiers municipaux, se réunit le Modèle:Date- dans la sacristie de l’église<ref group="XB">Modèle:P..</ref>,<ref name=":23">Modèle:Ouvrage.</ref>. Cependant, la fièvre révolutionnaire ne prend pas. En 1791, les membres de l'assemblée abandonnent leur fonction, ne se reconnaissant plus dans les idées du nouveau régime<ref name=":10" group="XB">Modèle:P..</ref>. L'année suivante, des notables modérés sont plébiscités lors des élections<ref name=":23" />. Ce désaveu n'est pas du goût du chef du district qui promulgue un arrêté le Modèle:Date- :Modèle:Citation blocUn commissaire est envoyé par le directoire pour Modèle:Citation<ref name=":23" />.

Reproduction en couleurs d'un tableau représentant des Chouans regroupés dans une habitation.
Chouans, huile sur toile de Charles Fortin (fin du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle).

Aussi, en 1791, Languidic devient le chef-lieu d’un canton comprenant la commune de Brandérion, Languidic et la section de Saint-Gilles-des-Champs (pour la différencier de Saint-Gilles-Trémoëc), et dépendant du district d’Hennebont<ref name=":23" />.

Comme dans le reste de la France, les prêtres sont traqués ; l'un d'entre eux, Henri Jégo, est enfermé à la citadelle de Port-Louis, puis à celle de Saint-Martin-de-Ré. Un autre, Yves La Manour, est guillotiné à Vannes<ref group="XB">Modèle:P..</ref>. Les biens de l'Église et des nobles, émigrés ou non, sont saisis comme biens nationaux et vendus<ref group="XB">Modèle:P..</ref>. Les effigies d'Yves Alexandre de Marbeuf Modèle:Incise et d'Armand-Louis de Sérent Modèle:Incise sont guillotinées lors de la fête de l'Être suprême<ref name=":12" group="XB">Modèle:P..</ref>. L'instigateur est Guillaume Kerhouant, révolutionnaire convaincu et prédicateur du culte de la Raison Modèle:Incise.

Malgré cette effervescence révolutionnaire, la Chouannerie gagne de plus en plus de partisans, notamment dans les campagnes, et menace le pouvoir communal. Les tensions entre opposants et partisans du régime, déjà délicates, s'accentuent. Le Modèle:Date-, les jeunes hommes refusent de prendre part au tirage des conscrits ; devant l'agitation, le tirage a lieu à Hennebont. Cependant, les personnes désignées désertent massivement et grossissent l'effectif des Chouans<ref group="XB">Modèle:P..</ref>. À partir de 1794, la présence de troupes s'avère indispensable pour protéger les républicains retranchés au bourg ; les Chouans se font de plus en plus audacieux : le Modèle:Date-, ils s'aventurent au bourg et coupent l'arbre de la Liberté, dans la nuit du Modèle:Nobr, ils tuent le maire Mathieu Le Serrec<ref group="XB">Modèle:P..</ref>. Lors du débarquement de Quiberon en 1795, des centaines de Languidiciens, par contrainte ou par sympathie, se lancent dans la bataille ; Modèle:Nobr et sont remis en liberté après paiement d'une rançon<ref group="XB">Modèle:P..</ref>. Modèle:Article connexe

En 1795, le canton est maintenu mais modifié ; les autorités remplacent Brandérion par Quistinic et Inzinzac<ref group="XB" name="p128">Modèle:P..</ref>.

La rébellion n'est pas matée pour autant. À Languidic, en 1799, les Chouans se retrouvent face à une troupe républicaine. Le combat tourne court, les premiers dispersent les seconds. Les royalistes investissent le territoire : une cache d'armes et d'habillement est aménagée dans le bois de Kérallan<ref group="XB" name="p128" />,<ref>Modèle:Ouvrage.</ref> ; le Modèle:Date-, sept hommes volent Pierre Bertrand, maire provisoire de Lorient et directeur de la manufacture de Ploemeur, et le tue. Le meurtre est imputé à Jean Rohu<ref group="XB" name=":130">Modèle:P..</ref>. La fin de la rébellion chouanne n'apaise pas le climat pour autant, les vols et les agressions se multiplient et sont pour certains le fait d'anciens royalistes<ref name=":130" group="XB" />.

Le Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle

En 1801, le canton de Languidic est supprimé ; la commune est rattachée au canton d’Hennebont<ref name=":23" />.

Afin de favoriser la navigation fluviale en France, Napoléon décide le Modèle:Nobr Modèle:Incise d'aménager le Blavet de Pontivy jusqu'à Hennebont. Les travaux commencent en 1805, ils se termineront en 1825 après une interruption entre 1814 et 1822<ref group="XB" name=":p163">Modèle:P..</ref>.

À la chute du Premier Empire, le conseil municipal affirme son attachement au régime royaliste : en 1820, Languidic participe à la souscription nationale du château de Chambord ; elle vote en 1822 des subsides pour l'érection d'un monument aux morts de l'expédition de Quiberon et d'un monument à Georges Cadoudal<ref group="XB">Modèle:P..</ref>.

En 1866, une épidémie de variole fit 60 malades et provoqua 4 décès à Languidic<ref>Docteur Alfred Fouquet, "Compte-rendu des épidémies, des épizooties et des travaux des conseils d'hygiène du Morbihan", Vannes, 1870, consultable https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k6528773r/f10.image.r=Riantec?rk=21459;2</ref>. Une autre épidémie de variole sévit à Languidic en 1869 : elle fit 977 malades, dont 112 moururent<ref>Modèle:Lien web</ref>. Une épidémie de dysenterie fit 98 malades (dont 10 moururent) à Languidic en 1876. Le docteur Alfred Fouquet explique la propagation de la maladie par les conditions de vie déplorables des habitants de la région qui « ne prennent absolument aucun soin, soit de leur propreté, soit de celle de leurs maisons. Ils jettent les selles des malades devant leur porte et parfois les vident dans la maison même, au milieu des cochons et des poulets, au milieu desquels ils grouillent. (...) Ils se refusent d'ailleurs à prendre aucun médicament »<ref>Modèle:Lien web.</ref>.

À partir du Second Empire, Languidic se modernise peu à peu. Dans les Modèle:Nobr, la ligne de chemin de fer Auray-Napoléonville conduit à la construction de la gare de Baud<ref group="XB">Modèle:P..</ref>. En 1884, d'autres lignes seront envisagées mais ne seront réalisées qu'en 1921<ref group="XB">Modèle:P..</ref> ; plusieurs gares et haltes sont créées à cette occasion<ref>Modèle:Lien web.</ref>. Dans les Modèle:Nobr, la commune est désenclavée à la suite de l'ouverture de la route à grande communication (future RN 24)<ref group="XB">Modèle:P..</ref>. La Poste installe un établissement de facteur-boitier d'État en Modèle:Date-<ref>Modèle:Ouvrage.</ref>, le service télégraphique apparaît le Modèle:Date-, le téléphone en Modèle:Date-, la radio en 1922<ref group="XB">Modèle:P..</ref>. L'électricité n'arrive que dans les années 1920 et concerne seulement le bourg et Kergonan<ref group="XB">Modèle:P..</ref>. L'extension du réseau s'étendra petit à petit mais certains villages n'auront l'électricité que dans les années 1950<ref group="XB">Modèle:P..</ref>. Avant l'arrivée de l'eau courante en 1959, Languidic multiplie la construction de puits et lavoirs publics<ref group="XB">Modèle:P..</ref>.

Le Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle

En 1906, l'inventaire des biens d'Église entraîne une contestation des habitants. L'église Saint-Pierre est barricadée lors de la visite du receveur des Domaines ; un mois plus tard, la seconde visite se déroule comme prévu<ref group="XB">Modèle:P..</ref>. Les tensions ne retombent pas pour autant. À la suite de l'acquisition de certains biens de l'Église, le curé prononce un violent sermon : Modèle:Citation blocLa situation dégénère. Des bagarres éclatent ; les personnes calomniées par le curé sont prises à partie. Les troubles se poursuivent quelques jours jusqu'à l'arrestation de plusieurs habitants, dont le curé et le fils du maire. L'incident fait grand bruit et il est repris dans de nombreux journaux<ref name="Le Temps 1912"/>,<ref>Modèle:Article.</ref>,<ref>Modèle:Article.</ref> tels que Le Figaro<ref>Modèle:Article.</ref> et L'Aurore<ref>Modèle:Article.</ref>. Modèle:Article connexeL’époque contemporaine est marquée par les deux grands conflits mondiaux. Durant la Première Guerre mondiale, l'absence des hommes oblige la municipalité à demander un envoi de prisonniers allemands pour participer aux travaux agricoles<ref name=":16" group="BM" />. Par ailleurs, de nombreuses familles évacuées trouvent refuge à Languidic<ref name=":13" group="XB">Modèle:P..</ref>. Inauguré le Modèle:Date-, le monument aux morts, œuvre d'Henri Gouzien, rend hommage aux Modèle:Nobr morts au combat<ref name=":13" group="XB" />,<ref name=":16" group="BM" />.

Photographie en couleurs du Modèle:7e du chemin de croix.
Station Modèle:N° du chemin de croix de l'église Saint-Pierre endommagée par un éclat d'obus.
Photographie en couleurs d'une jeep devant un bâtiment.
Jeep Willys MB lors des commémorations du Modèle:Date- à Languidic.

Pendant la Seconde Guerre mondiale, la commune est occupée par les Allemands à partir de Modèle:Date-<ref group="XB">Modèle:P..</ref>. Cependant, les conditions se durcissent dès 1941 ; les vivres, réquisitionnées par l'occupant, font défaut alors que Languidic doit accueillir des milliers de réfugiés<ref group="XB" name=":15">Modèle:P..</ref>. Au même moment, les avions alliés commencent à bombarder Lorient et il n'est pas rare que quelques bombes voire des avions tombent sur le territoire communal<ref group="XB">Modèle:P..</ref>. Le Modèle:Date-, un bombardier australien s'écrase avec cinq soldats au lieu-dit Kerroch. Un autre, anglais cette fois, tombe le Modèle:Date- à Kergurun ; sur les dix personnes à bord, cinq survivent et sont faits prisonniers<ref group="BM" name=":17">Modèle:N° de janvier 2011.</ref>. Pendant ce temps, la résistance s'organise et multiplie les actes de sabotage : une station de pompage des chemins de fer est détruite à Tréauray, une ligne électrique approvisionnant la base sous-marine de Lorient est coupée<ref group="XB">Modèle:P..</ref>. Une cache d'armes est installée à Kerallan<ref group="XB" name="p183">Modèle:P..</ref>. Le Modèle:Date-, deux chauffeurs de l'organisation Todt sont abattus sur la place de l'Église. L'affaire s'envenime : une femme est mortellement blessée par des tirs allemands, les hommes de Languidic sont réunis au Marégo devant des nids de mitrailleuses<ref group="XB" name="p183" />. La catastrophe est évitée de justesse grâce à l'intervention du maire et de l'amiral Urvoy de Portzampar<ref group="XB">Modèle:P..</ref>. Devant l'avancée des alliés, les troupes allemandes abandonnent Languidic en Modèle:Date- ; le Modèle:Nobr, un groupe de résistants investit le bourg, les Américains arrivent dans la soirée. Informés de leur présence, les Allemands bombardent la commune le lendemain, tuant sept villageois<ref group="XB">Modèle:P..</ref>. Malgré la Libération de la France, la résistance allemande continue dans la poche de Lorient. Languidic essuie encore des tirs d'artillerie et bombardements au point que la municipalité doit faire évacuer plusieurs fois le bourg<ref group="XB">Modèle:P..</ref>. Au total, au moins Modèle:Nobr sont mortes au cours de ce conflit<ref group="XB">Modèle:P..</ref>.

En 1947, Languidic perd les villages de Saint-Gilles-des-Champs et Langroix au profit d'Hennebont<ref group="XB">Modèle:P..</ref>.

Onze soldats originaires de Languidic sont tués lors de la guerre d'Indochine<ref name=":16" group="BM" />.

Lors de son voyage officiel en Bretagne en 1960, le président de la République Charles de Gaulle s'arrête au bourg pour saluer la population rassemblée sur la place de l'Église. À son décès, il est décidé que cette place portera son nom<ref name=":10" group="BM" />.

Politique et administration

La commune de Languidic est rattachée administrativement à l'arrondissement de Lorient. Depuis le redécoupage de 2014, elle est l'une des six communes composant le canton d'Hennebont et fait aussi partie de la sixième circonscription du Morbihan.

Tendances politiques et résultats

L'électorat languidicien est assez versatile quant à ses choix politiques. Aux élections présidentielles, les électeurs semblent favoriser les candidats de gauche, à une courte majorité. Par contre, aux élections législatives, ce sont les candidats de droite qui arrivent généralement en tête, avec également une courte avance mais élus directement au premier tour. Les élections européennes et régionales sont moins facile à analyser, elles suivent toutefois la tendance nationale sauf lors des élections régionales de 2004. Aux élections municipales, les candidats de droite sont toujours sortis vainqueurs dès le premier tour. La participation reste plutôt stable lors de scrutins d'intérêt majeur telles que les élections présidentielles et municipales. On remarque cependant un effritement de la participation lors des élections régionales avec une baise de près de Modèle:Nobr.

Élections présidentielles, résultats des seconds tours

Élections législatives, résultats des premiers et seconds tours

En 2002 et 2007, Jacques Le Nay est élu au premier tour. Pour ces années-là, seuls les scores au-dessus de 10 % sont indiqués.

Élections européennes, résultats des deux meilleurs scores

Élections régionales, résultats des seconds tours

Élections cantonales et départementales, résultats des seconds tours

Modèle:Article connexe

En 2014, les cantons sont redécoupés ; les élections cantonales sont remplacées par les élections départementales.

Élections municipales, résultats des premiers tours

Modèle:Article connexeDepuis 2001, le maire a toujours été élu au premier tour.

Référendums

Administration locale

Vue générale de l'ancienne mairie.
Entrée de la mairie jusqu'en 1987.

Le nombre d'habitants au dernier recensement étant compris entre Modèle:Nobr, le nombre de membres du conseil municipal est de 29<ref>Modèle:Légifrance.</ref>.

Conseil municipal de Languidic (mandat 2014-2020)<ref group="MI">Modèle:Lien web.</ref>.
Liste Tendance Tête de liste Siège Statut
Modèle:Infobox Parti politique/couleurs | « Languidic avec vous » DVD Patricia Kerjouan 23 Majorité
Modèle:Infobox Parti politique/couleurs| « Languidic osons l'avenir » DVG Claude Le Boursico 4 Opposition
Modèle:Infobox Parti politique/couleurs| « Languidic alternative : tous ensemble » DVG Mbaye Dione 2 Opposition
Photographie en couleurs de la nouvelle mairie, à côté de l'ancienne.
Entrée de la mairie depuis 1987.

Dans les Modèle:Nobr, Languidic adhère au syndicat pour le développement de la région de Lorient (Syderel)<ref name=":16" group="XB">Modèle:P..</ref>, remplacé en 1990 par le district du pays de Lorient<ref>Modèle:Lien web.</ref>. La commune quitte le syndicat en 1996, tout en continuant d'y collaborer. Entre-temps, Languidic a créé en 1987 avec les communes de Brandérion et Inzinzac-Lochrist un syndicat intercommunal à vocation unique pour l'amélioration de l'habitat et du cadre de vie<ref name=":16" group="XB" />.

Le Modèle:Date-, la commune rejoint la communauté d'agglomération Lorient Agglomération qui regroupe Modèle:Nobr en 2015 <ref name=":5" />. Elle lui transfère de nombreuses compétences : le développement économique, l’aménagement du territoire, l’équilibre social de l’habitat, la politique de la ville, la protection et mise en valeur de l'environnement et du cadre de vie, la gestion des équipements culturels, sportifs, de la voirie, des parcs de stationnements, de l'eau potable et de l'assainissement<ref>Modèle:Lien web.</ref>,<ref group="BM" name=":6">Modèle:N° de janvier 2015, Modèle:Lire en ligne.</ref>. La commune est représentée au conseil communautaire par deux élus, le maire et son premier adjoint, le premier étant aussi Modèle:Nobr, chargé des ressources humaines et de l'organisation interne<ref>Modèle:Lien web.</ref>. Ces derniers siègent dans diverses structures opérationnelles du pays de Lorient : l'Agence d'urbanisme, de développement économique et technopole de pays de Lorient (AudéLor), l'Association Musiques d'aujourd'hui au pays de Lorient (MAPL), la société d'économie mixte XSEA<ref>Modèle:Lien web.</ref>, le syndicat mixte pour le schéma de cohérence territoriale du pays de Lorient, le syndicat mixte du haras national d'Hennebont, le syndicat mixte de la vallée du Blavet<ref>Modèle:Lien web.</ref>, le syndicat mixte de la ria d'Étel et le syndicat mixte du bassin du Scorff<ref group="BM" name=":6" />.

Depuis 2011, la municipalité dispose aussi d'un conseil municipal des enfants<ref>Modèle:Article.</ref>.

Liste des maires

Modèle:Article détaillé

Depuis 1953, six maires se sont succédé :

Modèle:ÉluDébut Modèle:Élu

Modèle:Élu

Modèle:Élu

Modèle:Élu

Modèle:Élu

Modèle:Élu actuel Modèle:ÉluFin

Instances judiciaires et administratives

Languidic relève de la cour administrative d'appel de Nantes, de la cour d'appel de Rennes, de la cour d'assises de Vannes, du tribunal administratif de Rennes. Le conseil de prud'hommes, le tribunal d'instance, le tribunal de commerce, le tribunal de grande instance, le tribunal paritaire des baux ruraux et le tribunal pour enfants sont quant à eux tous situés à Lorient<ref>Modèle:Lien web.</ref>.

Une brigade territoriale de proximité de la gendarmerie nationale est implantée à Languidic<ref group="MI">Modèle:Lien web.</ref>, tout comme un centre de secours<ref>Modèle:Lien web.</ref>.

La commune dispose également d'un policier municipal<ref group="M">Modèle:Lien web.</ref> et d'un bureau de poste<ref>Modèle:Lien web.</ref>.

Politique environnementale

Au Modèle:Nobr du concours des villes et villages fleuris, Languidic accède au niveau « deux fleurs »<ref>Modèle:Ouvrage.</ref>, niveau qu'elle conserve depuis (mise à jour en 2015)<ref> Modèle:Lien web.</ref>.

Eau et assainissement

Depuis le Modèle:Date-, la gestion de l'eau et de l'assainissement est devenue une compétence de Lorient Agglomération<ref group="M"> Modèle:Lien web.</ref>. Auparavant, l'eau potable était gérée par la société STGS en délégation de service public<ref group="Plu" name=":8">Modèle:P..</ref>. Une partie de l'alimentation en eau de la population de Languidic est issue de deux châteaux d'eau (l'un à Kermeriette, l'autre à Lanveur) et du captage de Dézinio, situé au hameau du même nom<ref group="BM">Modèle:N° de janvier 2008.</ref>. L'installation est composée d'un puits de Modèle:Unité, de deux forages de Modèle:Unité chacun et d'une usine de traitement physico-chimique simple, mise en service en 2005<ref group="Plu" name=":8"/>. Le reste de l'eau est importé auprès d'autres communes, principalement Baud et Hennebont. En 2011, trois gros consommateurs se démarquent des Modèle:Nombre : l'entreprise Nutrea (Modèle:Unité), l'entreprise Socalys (Modèle:Unité) et la commune pour l’arrosage des terrains de football (Modèle:Unité). Pour la même année, un habitant a consommé Modèle:Unité.

Évolution du volume d'eau produit à la station de Dézinio (Modèle:Nobr<ref> Modèle:Article.</ref>,<ref group="Plu" name=":8"/>
Année 2007 2008 2009 2010 2011
Volume produit 170 582 189 014 201 717 205 545 177 223

En 2002, le volume d'eau produit s'élevait à Modèle:Unité<ref> Modèle:Article.</ref>.

L'assainissement était également géré par la commune de Languidic jusqu'au Modèle:Date-<ref group="Plu" name=":8"/>. Le traitement des eaux usées est assuré par trois stations d'épuration : le bourg est raccordé à la station de Coët Megan, le village de Tréauray par trois bassins de lagunages, enfin le village de Kergonan est raccordé à la station d'épuration privée de Socalys<ref group="Plu" name=":8"/>.

Traitement des déchets

Au sein de Lorient Agglomération, Languidic participe au programme de traitement des déchets ménagers depuis 2002<ref group="Plu" name=":15">Modèle:P..</ref>. Une collecte hebdomadaire ou bimensuelle des ordures ménagères, des emballages ménagers et des biodéchets est assurée<ref>Modèle:Lien web.</ref>. Des conteneurs pour le verre et les journaux-revues-magazines sont disposés sur plusieurs sites du territoire communal. Les habitants de Languidic peuvent également se procurer des bacs pour le compostage de leurs déchets végétaux<ref group="M">Modèle:Lien web.</ref>. En outre, l'une des treize déchèteries de l'agglomération est située sur le territoire de la commune, dans la zone d'activité de Lanveur<ref>Modèle:Lien web.</ref>.

Finances locales

Le tableau ci-dessous présente quelques éléments des finances locales de Languidic, sur une période de neuf ans. Les données sont exprimées en €/habitant. La strateModèle:Note considérée est celle des communes de Modèle:Nobr appartenant à un groupement fiscalisé jusqu'à 2008 inclus, puis celle des communes de Modèle:Nobr appartenant à un groupement fiscalisé depuis 2009<ref> Modèle:Lien web.</ref> :

Comptes de la commune de Languidic de 2005 à 2013
Années Résultat comptable Besoin (Besoin) ou capacité (Capacité) de
financement des investissements
Capacité
d'autofinancement (CAF)
Languidic Moyenne de
la strate
Languidic Moyenne de
la strate
Languidic Moyenne de
la strate
2005
150 142 Besoin 192 Capacité 2 171 168
2006
138 142 Capacité 123 Capacité 10 168 172
2007
141 139 Capacité 83 Besoin 7 177 167
2008
94 121 Capacité 33 Capacité 10 146 155
2009
125 127 Capacité 67 Capacité 18 174 163
2010
163 147 Besoin 78 Capacité 8 200 184
2011
103 160 Capacité 140 Capacité 3 137 200
2012
138 149 Capacité 109 Capacité 15 171 190
2013
41 137 Besoin 10 Besoin 28 72 181

Quelques tendances générales, toujours en comparant Languidic avec la moyenne de sa strate (communes de Modèle:Nobr appartenant à un groupement fiscalisé), se dégagent à l'examen de ces données<ref group="Note">Ces remarques ne résultent pas d'une étude statistique des données présentées ; elles n'ont qu'une valeur indicative.</ref>.

On constate, à l'examen de ces comptes, que la capacité d'autofinancementModèle:Note, globalement stable depuis le début de la période de référence, régresse à partir de 2011. Le même constat peut être fait pour le résultat comptable<ref group=Note>Le résultat comptable est la différence entre produits et charges de fonctionnement.</ref>.

La capacité de financement des investissements<ref group=Note>Le besoin ou capacité de financements des investissements est la différence entre les ressources et les emplois d'investissement ; si les ressources sont supérieures aux emplois, on parle de capacité de financement ; des emplois supérieurs aux ressources expriment un besoin de financement.</ref>, à l'exception de 2005, 2010 et 2013, est toujours nettement supérieure à la moyenne de la strate dans laquelle évolue Languidic.

Jumelages

Au Modèle:Date-, d'après la base officielle du ministère des Affaires étrangères, Languidic est jumelée avec<ref> Modèle:Lien web.</ref> :

Population et société

Démographie

Les habitants de la commune sont appelés les Languidiciens<ref> Modèle:Lien web.</ref>.

Évolution démographique

Modèle:Population de France/section

Languidic était en 1803 la Modèle:4e la plus peuplée du Morbihan, la Modèle:2e entre 1943 et 1945<ref name=":15" group="XB" />. En 2013, elle était la Modèle:Nobr du Morbihan<ref group="In">Modèle:Lien web.</ref>, la Modèle:8e de Lorient Agglomération<ref name=":5" /> et la Modèle:2e du canton d'Hennebont.

Après une forte progression, Languidic perd près d'un tiers de sa population au lendemain de la Seconde Guerre mondiale. Cela s'explique par le rattachement des villages de Saint-Gilles et Langroix à la commune d'Hennebont<ref name=":16" group="XB" />. Un exode rural, plutôt faible, se poursuit jusqu'en 1975. Dès lors, la tendance se renverse et sous l'effet d'un solde migratoire excédentaire, la population augmente. Cet accroissement est également dû au solde naturel positif, comme le montrent les données du tableau ci-dessous, sous les effets conjoints d'un taux de natalité stable et d'un taux de mortalité fortement en baisse<ref group="In" name=":2">POP T2M - Indicateurs démographiques.</ref>.

Soldes de variation annuelle de la population de Languidic
exprimés en pourcentages<ref group="In" name=":2" />
1968 - 1975 1975 - 1982 1982 - 1990 1990 - 1999 1999 - 2008 2008 - 2013
Taux de variation annuel de la population - 0.3 + 1.6 + 1.0 + 0.2 + 1.4 + 0.6
Solde naturel + 0,2 + 0,2 + 0,3 + 0,2 + 0,4 + 0,4
Solde migratoire - 0.5 + 1.4 + 0.7 + 0.0 + 1,0 + 0,2

Pyramide des âges

La population de la commune est relativement jeune. En 2018, le taux de personnes d'un âge inférieur à Modèle:Nobr s'élève à 34,2 %, soit au-dessus de la moyenne départementale (31,2 %). À l'inverse, le taux de personnes d'âge supérieur à Modèle:Nobr est de 24,7 % la même année, alors qu'il est de 31,3 % au niveau départemental.

En 2018, la commune comptait Modèle:Unité pour Modèle:Unité, soit un taux de 50,09 % de femmes, légèrement inférieur au taux départemental (51,51 %).

Les pyramides des âges de la commune et du département s'établissent comme suit.

Modèle:Pyramide des âges communes de France

Enseignement

La commune de Languidic est rattachée à l'académie de Rennes. Cette académie fait partie de la zone B pour son calendrier de vacances scolaires<ref group="Note">L'académie de Rennes était située en zone A avant la réforme effectuée en 2015.</ref>.

Elle administre deux écoles maternelles et deux écoles élémentaires communales et dispose d'une école privée regroupant une école maternelle et une école élémentaire<ref> Modèle:Lien web.</ref>. Au bourg, l'école publique Georges-Brassens et l'école privée Notre-Dame-des-Fleurs se composent respectivement de Modèle:Nobr (Modèle:Nobr et Modèle:Nobr)<ref>Modèle:Lien web.</ref> et Modèle:Nobr (Modèle:Nobr, Modèle:Nobr)<ref>Modèle:Lien web.</ref>. La troisième école se situe au village de Kergonan et accueille Modèle:Nobr en 2014<ref>Modèle:Article.</ref>.

Le collège privé Saint-Aubin, au bourg, est le seul collège situé sur le territoire de la commune<ref> Modèle:Lien web.</ref>. Construit en 1887<ref>Modèle:Lien web.</ref>, tenu par des religieux jusqu'en 1993, c'était à l'origine une école de garçons avec internat.

L'effectif scolaire total de la commune s'élève à Modèle:Nombre à la rentrée 2011<ref group="Plu">Modèle:P..</ref>. À la rentrée 2017, Modèle:Nobr sont scolarisés dans les filières bilingues publiques et catholiques<ref>Modèle:Lien web.</ref>.

Les lycées les plus proches se situent à Hennebont et Kervignac. Hennebont propose l'accès à quatre lycées dont deux d'enseignement général, l'un privé, l'autre public, et deux d'enseignement professionnel publics<ref> Modèle:Lien web.</ref>. À Kervignac, il s'agit d'un lycée d'enseignement agricole privé<ref> Modèle:Lien web.</ref>.

Santé

Vue générale de l'EHPAD.
Entrée de l'EHPAD du Marégo.

La commune dispose de six médecins généralistes, de trois chirurgiens-dentistes, de trois cabinets d'infirmiers, de trois kinésithérapeutes, d'un podologue, de trois orthophonistes, de deux ostéopathes, d'une psychologue et de deux pharmacies<ref group="M">Modèle:Lien web.</ref>. Un EHPAD est implanté dans le bourg<ref name=":15" group="Plu" />.

Les habitants de Languidic ont également accès au centre hospitalier de Bretagne Sud Modèle:Incise ainsi qu'à plusieurs cliniques dans les alentours.

Vie culturelle et associative

Sans compter les associations sportives, plus de Modèle:Nobr interviennent à Languidic<ref group="M">Modèle:Lien web.</ref>. Elles organisent régulièrement des manifestations à la salle polyvalente Jo-Huitel, qui sert aussi de cantine en période scolaire<ref group="M">Modèle:Lien web.</ref>.

Manifestations culturelles et festivités

La plus ancienne manifestation de la commune, la fête des Menhirs (aussi appelée fête de Kersolan), date de 1969. Elle se tient durant trois jours, au début du mois d'août, sur le site mégalithique de Kersolan<ref>Modèle:Lien web.</ref>.

Créées dans les Modèle:Nobr par le club de l'Amitié, les noces bretonnes ont été reprises depuis 2005 par le cercle celtique Rahed Koëd Er Blanoeh<ref>Modèle:Article.</ref>. Elles mettent en scène, mi-juillet, un mariage tel qu'il était fêté autrefois. Après une messe à l'église, le cortège de noces, en costume traditionnel, défile dans les rues au son du bagad de Languidic pour rejoindre le lieu des festivités. Jeux d'antan, bal et fest-deiz rythment l'après-midi. Des groupes folkloriques de toute la France sont invités pour l'occasion<ref>Modèle:Article.</ref>.

Depuis 2012, le festival Dans nos villages, fin mai, s'excentre volontairement du bourg pour investir chaque année un village ou hameau<ref>Modèle:Lien web.</ref>. Accueillant des artistes de tous horizons (danse, musique, théâtre, arts plastiques, littérature), la manifestation a réuni près de Modèle:Nombre en 2014<ref>Modèle:Article.</ref>. En raison de son rayonnement, le festival devient bisannuel à partir de 2015<ref>Modèle:Article.</ref>. Une manifestation, avec une organisation plus légère, est prévue lors des années de battement.

Photographie en couleurs de l'arrière du bâtiment se reflétant dans l'étang de Poulvern.
Façade sud de l'Espace des médias et des arts (à droite, on distingue le théâtre de verdure), Modèle:Date-.

En outre, la programmation culturelle EMA'genda, conçue par l'Espace des médias et des arts (EMA), propose régulièrement des expositions, des rendez-vous musicaux et littéraires<ref>Modèle:Article.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>.

Équipements culturels

Ouvert en 2005, l'Espace des médias et des arts (EMA) réunit au centre-bourg plusieurs institutions autrefois éparpillées sur le territoire de la commune. Le rez-de-chaussée comprend une médiathèque (Modèle:Unité), l'école municipale de musique (Modèle:Unité) et un auditorium de Modèle:Nobr (Modèle:Unité) ; le hall sert fréquemment de salle d'exposition. Le rez-de-cour est composé d'ateliers, fréquemment utilisés par les associations<ref group="M">Modèle:Lien web.</ref>.

Avant cette date, une bibliothèque de Modèle:Unité était installée à la mairie et l'école de musique dans l'ancienne école de Saint-Donatien.

En 2006, le bâtiment est récompensé par le prix architecture Bretagne dans la catégorie des constructions neuves<ref>Modèle:Article.</ref>.

En 2008, un théâtre de verdure est aménagé derrière l'EMA afin d'accueillir des concerts et des lectures<ref group="M">Modèle:Lien web.</ref>.

Sports

La commune de Languidic dispose de plusieurs infrastructures permettant la pratique sportive. Le complexe Lucien-Bigouin, au bourg, se compose d'un gymnase, d'une salle de musculation, de danse et de karaté, d'un stade et de trois terrains de football dont un stabilisé<ref>Modèle:Lien web.</ref>. La salle multisport Julien-Le-Mancq est située juste à côté, avec le dojo et les deux courts de tennis extérieurs<ref>Modèle:Lien web.</ref>. Le complexe de Kergonan, situé au village du même nom, se compose de deux salles et du stade Jo-Huitel<ref>Modèle:Lien web.</ref>. Plusieurs boulodromes sont disséminés sur le territoire communal. Une carrière, dans la zone de Lanveur, accueille régulièrement des concours de saut d'obstacles.

Une trentaine d'associations assurent l'encadrement de la pratique sportive en club dans la commune<ref group="M">Modèle:Lien web.</ref> ; certaines d'entre elles brillent régulièrement au niveau national telle la section twirling de la Stiren<ref>Modèle:Article.</ref>,<ref group="BM" name=":16">Modèle:N° de juillet 2014, Modèle:Lire en ligne.</ref>.

Médias

Les quotidiens régionaux Le Télégramme et Ouest-France consacrent quelques pages à l’actualité du canton d’Hennebont. Le journal bimestriel Morbihan est distribué gratuitement dans tout le département<ref>Modèle:Lien web.</ref>. Lorient Agglomération Express, de parution mensuelle, et Les Nouvelles, de parution bimestrielle, sont des magazines d’informations concernant Lorient Agglomération<ref>Modèle:Lien web.</ref>. La mairie publie un bulletin bisannuel<ref group="M">Modèle:Lien web.</ref> et une feuille d’informations mensuelle<ref group="M">Modèle:Lien web.</ref>.

Dans le domaine des médias audiovisuels, trois chaînes de télévision de télévision numérique terrestre (TNT) sont accessibles à tous les habitants de Languidic et relaient les informations locales : France 3 Bretagne, Tébéo et TébéSud. Parmi les nombreuses stations de radio disponibles, on peut citer les deux stations de Radio France France Bleu Armorique et France Bleu Breizh Izel, ainsi que les radios locales ou régionales Radio Sainte-Anne, Hit West et JAIME Radio<ref>Modèle:Article.</ref>.

Un compte Twitter, Languidic Actualités, relaye également les informations de la commune<ref>Modèle:Lien web.</ref>.

Culte

Photographie d'une fontaine en pierre au milieu de la végétation.
Fontaine de la chapelle Saint-Urlo (juillet 2014).

Languidic est la seule commune qui dépend de la paroisse du même nom. Elle fait partie du doyenné d’Hennebont, au sein du diocèse de Vannes, suffragant de l’archidiocèse de Rennes, Dol et Saint-Malo<ref>Modèle:Lien web.</ref>. Modèle:Mgr est l'évêque de ce diocèse depuis 2005<ref>Modèle:Lien web.</ref>.

En 2015, la paroisse dispose d'un lieu de culte à Languidic, l'église Saint-Pierre, où le culte catholique est célébré en alternance avec d'autres églises du doyenné<ref>Modèle:Lien web.</ref>. Des célébrations ont lieu chaque semaine à l'EHPAD du Marégo et, selon les occasions, à la chapelle Notre-Dame-des-Fleurs. Cette dernière sert également de lieu de culte orthodoxe une fois par mois<ref>Modèle:Article.</ref>.

Les pardons des chapelles sont des manifestations très suivies dans la paroisse. Le plus réputé reste celui de Saint-Urlo lors duquel une infirme a été guérie par les eaux de la fontaine, en 1923<ref group="XB" name=":17">Modèle:P..</ref>. En Modèle:Date-, le Tro Breiz, célèbre pèlerinage breton, est passé par la commune<ref>Modèle:Lien web.</ref>.

Économie

Revenus et fiscalité

En 2011, le revenu fiscal médian par ménage était de Modèle:Euro, ce qui plaçait Languidic au 14 781e rang parmi les Modèle:Nombre de plus de Modèle:Nobr en métropole<ref group="In">Modèle:Lien web.</ref>.

Cette même année, 44,3 % des foyers fiscaux n’étaient pas imposables<ref group="In">REV T1 - Impôts sur le revenu des foyers fiscaux.</ref>.

Emploi

Les deux tableaux ci-dessous présentent les chiffres-clés de l'emploi à Languidic et leur évolution<ref group="In">EMP T1 - Population de 15 à 64 ans par type d'activité.</ref>,<ref group="In">EMP T5 - Emploi et activité.</ref> :

Structure de la population active à Languidic
Languidic 2011 Languidic 2006
Population de 15 à 64 ans 4654 4481
Actifs (en %) 72,7 73,2
dont :
Actifs ayant un emploi (en %) 67,3 66,6
Chômeurs (en %) 5,4 6,6
Évolution de l'emploi à Languidic
Languidic 2011 Languidic 2006
Nombre d'emplois dans la zone 2167 2261
Indicateur de concentration d'emploi 69,0 75,4

Durant ces cinq années, la population potentiellement active (habitants âgés de Modèle:Nobr) de Languidic a légèrement diminué alors que son taux d’emploi a augmenté ; le taux de chômage a également régressé. Le nombre d'emplois dans la zone a légèrement diminué contrairement à l'indicateur de concentration d'emploi qui a chuté.

En 2011, les actifs résidant à Languidic travaillent en très grande majorité dans une autre commune du département (70 %) ; 4 % des actifs travaillent hors du département, de la région voire de France<ref group="In">ACT T4 - Lieu de travail des actifs de Modèle:Nobr ou plus ayant un emploi qui résident dans la zone.</ref>. Ils sont 30 % à occuper un emploi dans leur commune de résidence. La présence du bassin d'emploi du pays de Lorient (en 2008, plus de 60 % travaillent dans les communes de Lorient Agglomération<ref group="Plu" name=":14">Modèle:P..</ref>), et dans une moindre mesure celui du pays d’Auray et de Pontivy, draine une importante partie de la population active de Languidic.

Tissu économique

Le tableau ci-dessous détaille les établissements actifs à Languidic par secteur d'activité au regard du nombre de salariés<ref group="In">CEN T1 - Établissements actifs par secteur d'activité au 31 décembre 2012.</ref> :

Établissements actifs par secteur d'activité au Modèle:Date-
Total % 0
salarié
1 à 9
salariés
10 à 19
salariés
20 à 49
salariés
50 salariés
ou plus
Ensemble 647 100,0 502 120 6 14 5
Agriculture, sylviculture et pêche 185 28,6 164 21 0 0 0
Industrie 41 6,3 20 15 1 2 3
Construction 67 10,4 46 19 1 1 0
Commerce, transports, services divers 290 44,8 227 55 1 6 1
dont commerce et réparation automobile 56 8,7 38 14 0 4 0
Administration publique, enseignement, santé, action sociale 64 9,9 13 10 3 5 1
Champ : ensemble des activités.

En 2013, trente-deux entreprises ont été créées à Languidic : quatre dans le domaine de l’industrie, une dans celui de la construction, dix-sept dans celui du commerce, des transports et des services divers et dix dans celui de l’administration publique, de l'enseignement, de la santé et de l'action sociale<ref group="In">DEN T1 - Créations d'établissements par secteur d'activité en 2013.</ref>, dont dix-sept par des auto-entrepreneurs<ref group="In">DEN T2 - Créations d'entreprises individuelles par secteur d'activité en 2013.</ref>.

Agriculture

Le tableau ci-dessous présente les principales caractéristiques des exploitations agricoles de Languidic, observées sur une période de Modèle:Nobr<ref>Modèle:Lien web.</ref> :

Évolution de l’agriculture à Languidic entre 1988 et 2010
1988 2000 2010
Nombre d’exploitations 454 228 123
Équivalent Unité de travail annuel (UTA) 521 278 213
Surface Agricole Utile (SAU) (ha) 6 034 5 999 5 302
Cheptel (nombre de têtes) 34 095 26 716 20 740
Terres labourables (ha) 4 710 5 377 4 767
Superficie moyenne d’une exploitation (ha) 13,3 26,3 43,1

Malgré la constante diminution du nombre de ses exploitations, Languidic demeure une commune très agricole en termes d’activités Modèle:Incise et d’espace Modèle:Incise. Le cheptel tend à diminuer mais reste important ; en 2010, la production animale représente près de 79 % des exploitations. L’élevage de volailles en chair, bien qu’en constant recul, domine (37 %) puis vient la production de lait (34 %) et l’élevage de porcs (10 %). La majorité des productions végétales est directement consommée par les animaux des élevages de la commune<ref name=":14" group="Plu" />.

Photographie représentant au premier plan une gare, au second plan une usine.
L'usine Nutréa (au fond) vue de la gare de Baud.

Originaire de Languidic, le groupe coopératif agricole UKL-Arrée a installé un de ses établissements sur la commune ainsi qu’un magasin<ref>Modèle:Lien web.</ref>.

Artisanat et industrie

Languidic regroupe surtout des petites industries, essentiellement implantées sur les six zones d’activités de la commune. Trois des cinq plus grosses entreprises Modèle:Incise sont installées sur la zone d’activités de la gare de Baud et du moulin du Baudry (d'une superficie de Modèle:Unité). Les deux autres sont situées sur la zone industrielle La Poterie, il s'agit de la Morbihannaise des fermetures et Bretagne Cérémique Industrie. La zone de Lanveur, d'une trentaine d'hectares, reste néanmoins la zone la plus attractive en raison de sa proximité avec le bourg et la RN 24<ref group="Plu" name=":14" />.

Déclarée d’intérêt communautaire, la zone du Refol, d’une superficie de Modèle:Unité, sera prochainement aménagée au sud de Kergonan par Lorient Agglomération<ref name=":21">Modèle:Ouvrage.</ref>.

Commerces et services

L'offre communale de commerces et services en 2014 est riche et variée. Sur les Modèle:Nobr, deux tiers dispose d’une vocation de proximité<ref name=":15" group="Plu" />. Les habitants disposent d’une supérette et d’un supermarché, divers commerces de bouche. Dans le domaine des services, on peut citer salons de coiffure, fleuriste, banques, agence immobilière, tabac-presse, imprimerie, laverie, etc<ref>Modèle:Lien web.</ref>. Un marché, tourné vers les produits locaux, se tient tous les vendredis au bourg.

En 2014, Modèle:Nobr maternelles sont agréées sur le territoire de Languidic-Brandérion et peuvent accueillir Modèle:Nobr<ref group="M">Modèle:Lien web.</ref> ; une micro-crèche est également ouverte pour Modèle:Nobr<ref>Modèle:Article.</ref>.

Tourisme

Photographie plongeante représentant une vallée verdoyante traversée par un fleuve.
La vallée du Blavet, avec vue sur le chemin de halage (mai 2016).

Au Modèle:Date-, la commune de Languidic ne disposait pas d'hôtel<ref group="In">TOU T1 - Nombre et capacité des hôtels au Modèle:Date-.</ref>. Depuis 2009, la commune est propriétaire d'un camping de Modèle:Nobr, quatre gîtes et d'une aire d'accueil pour camping-cars<ref group="M">Modèle:Lien web.</ref>. En plus de cette structure, l'hébergement touristique regroupe, en 2015, Modèle:Nobr chambres d'hôtes et Gîtes de France<ref>Modèle:Lien web.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref> ainsi que deux établissements d'hébergement de groupe dont un de type insolite<ref>Modèle:Lien web.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>.

Jusqu'au Modèle:Date-, une antenne de l'office du tourisme était installée sur la commune ; elle est aujourd'hui remplacée par une borne numérique en mairie<ref>Modèle:Article.</ref>,<ref group="M">Modèle:Lien web.</ref>.

Au départ de Pont Augan, une péniche propose, d'avril à septembre, des croisières pour découvrir l'environnement et le patrimoine fluvial du Blavet<ref>Modèle:Lien web.</ref>. Aussi, quatre circuits-découvertes ont été aménagés pour appréhender le patrimoine naturel de la commune, soit au total Modèle:Unité de sentier pédestre<ref name=":3" group="Plu" />, en plus des Modèle:Unité de chemin de halage<ref name=":0" group="Plu" />.

Culture locale et patrimoine

Lieux et monuments

La commune compte trois monuments répertoriés à l'inventaire des monuments historiques<ref>Modèle:Base Mérimée.</ref> et Modèle:Nombre et monuments répertoriés à l'inventaire général du patrimoine culturel<ref>Modèle:Base Mérimée.</ref>. Par ailleurs, elle compte Modèle:Nombre répertoriés à l'inventaire des monuments historiques<ref>Modèle:Base Palissy.</ref>.

Vestiges protohistoriques et antiques

Les alignements mégalithiques et tumulus du « Grand Resto » ou de « Lann-Venet »<ref name=":0" /> (époque néolithique), encore appelés menhirs de « Kersolan »<ref name="Le Cam P35" /> ou « soldats de Saint Cornély »<ref name=":2" />, sont composés de trois alignements de menhirs de Modèle:Nobr<ref group="Plu" name=":9" />. Ce site est classé à l'inventaire des monuments historiques depuis le Modèle:Date-<ref>Modèle:Base Mérimée.</ref>.

Plusieurs dolmens, allées couvertes et menhirs isolés<ref name=":7" />,<ref name=":8" />,<ref name="Le Cam P37" /> ainsi que des stèles gauloises et lec'hs<ref group="Plu" name=":9" /> se situent sur la commune. Voir aussi la section Histoire

Patrimoine religieux

Modèle:Galerie détaillée Sur les plans de l’architecte Maignen, l’Modèle:Nobr a été construite entre 1876 et 1879<ref group="Plu" name=":9" /> et remplace deux édifices plus anciens. Le premier est érigé vers 1329, à peu près au même emplacement<ref group="BM" name=":10">Modèle:N° de juillet 2011.</ref>. Le second est édifié au Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle, peut-être en 1453<ref group="BM" name=":10"/>,<ref name=":6" /> ou en 1433. Cette date est inscrite, en lettres gothiques, sur l’une des poutres et à l’extérieur du bâtiment. Celui-ci est alors entouré d’un petit cimetière, d’une surface de Modèle:Unité<ref group="BM" name=":10"/>. L'église a été construite a différentes époques, c'est pourquoi on trouvait à l'intérieur des chapiteaux romans alors que l'ensemble était de style ogival<ref name=":6" />,<ref> Modèle:Ouvrage.</ref>. Aujourd'hui, l'église abrite l'une des rares cloches de la région antérieures à la Révolution. « Kolas » (ou Nicolas) date en effet de 1783 et n'a pas été fondue car elle servait pour les sonneries civiles<ref> Modèle:Lien web.</ref>. Le calice en argent et le ciboire en étain, respectivement des {{#switch: e

 | e | er | = 
   {{#switch: e
 | e | er | = 
   Modèle:S mini-{{#ifeq: et|-| – | et }}Modèle:S mini- siècles
 | 
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 | 
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 | 
   Modèle:S mini-{{#ifeq: et|-| – | et }}Modèle:S mini- siècles

}}

}}, sont classés au titre « objet » de l'inventaire des monuments historiques<ref>Modèle:Base Palissy.</ref>,<ref>Modèle:Base Palissy.</ref>. En 1933, un calvaire est construit sur la place Général-de-Gaulle<ref group="BM" name=":10" />.

Au bourg, la chapelle Notre-Dame-des-Fleurs, de style gothique flamboyant, est construite au Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle (commencée en 1451 puis restaurée aux {{#switch: e

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}})<ref group="M"> Modèle:Lien web.</ref>,<ref name=":6" />. Elle est classée à l'inventaire des monuments historiques depuis le Modèle:Date-<ref>Modèle:Base Mérimée.</ref>. Un calvaire, datant du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle, se dresse à l'entrée<ref group="XB">p. 103.</ref>.

La chapelle Saint-Jacques ({{#switch: e

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}}), au cœur du hameau de Kergohanne, remplace une construction plus ancienne<ref group="M"> Modèle:Lien web.</ref>. Les dimensions de l'édifice sont exactement connues grâce à un devis de 1901 : Modèle:Citation bloc

Étape du pèlerinage de Saint-Jacques-de-Compostelle<ref group="Plu" name=":9" />,<ref>Modèle:Lien web.</ref>, la chapelle abrite la statue en bois polychrome de saint Isidore, datant du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle et classée à l'inventaire des monuments historiques<ref>Modèle:Base Palissy.</ref>. Un calvaire de 1745 accueille les visiteurs à l'entrée tandis que la fontaine à dévotion se trouve non loin, aménagée près d'un grand bassin, sans doute un lavoir<ref name=":18" group="XB">p. 107.</ref>. Sous l'Ancien Régime, un cimetière était attaché à la chapelle<ref name=":18" group="XB" />.

La chapelle Saint-Luc, à Kergonan, date des Modèle:Nobr. Elle a dû être reconstruite après la démolition du précédent édifice, frappé d'alignement lors des travaux de la Modèle:Nobr<ref group="Plu" name=":9" />,<ref group="M"> Modèle:Lien web.</ref>.

Plus petite chapelle de la commune, la chapelle Notre-Dame-de-Becquerel et Saint-Maur ({{#switch: e

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}})<ref group="M" name=":18"> Modèle:Lien web.</ref> se distingue par ses éléments extérieurs sculptés<ref group="Plu" name=":9" />. Située au hameau de Kernec, elle est entourée d'une zone herbeuse et d'une haie, vestige d'un ancien enclos<ref group="M" name=":18" />. Le bâtiment héberge trois statues en bois polychrome représentant saint Michel terrassant le dragon (datant du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle et classée à l'inventaire des monuments historiques en 1983), Notre-Dame-de-Becquerel et un Christ en croix (toutes les deux du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle)<ref>Modèle:Base Palissy.</ref>. Les vitraux datent de 1879<ref group="M" name=":18"/>. La fontaine à dévotion, abandonnée dans un bois, est réputée pour guérir les maux de bouche.

Seul vestige de la première chapelle Notre-Dame-du-Bon-Secours (1806), le clocher est abattu en 1956<ref group="M" name=":19"> Modèle:Lien web.</ref>. L'édifice est reconstruit entre 1978 et 1982, après Modèle:Nombre de travail<ref group="Plu" name=":9" />. La fontaine se trouve en bordure de la route de Pluvigner<ref group="M" name=":19" />.

La chapelle Notre-Dame-des-Grâces, au hameau de Lambézégan, est probablement construite au Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle : l'inscription « Modèle:Nobr » est visible sur une pierre d'angle tandis que la date 1689 est écrite sur le linteau de la porte<ref group="Plu" name=":9" />. C'est une énorme pierre arrondie, retrouvée à Lann Menhir, qui sert d'autel<ref group="M"> Modèle:Lien web.</ref>.

La chapelle Saint-Trémeur (1897), au hameau de Penhoët, est également dédiée à saint Cornély et saint Georges<ref group="Plu" name=":9" />. C'est le troisième édifice construit sur le site. Celui-là abrite la statue en bois polychrome représentant saint Georges terrassant le dragon (datant du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle et classée à l'inventaire des monuments historiques en 1981)<ref>Modèle:Base Palissy.</ref>. En contrebas, se trouve une fontaine sur laquelle sont sculptés les trois saints<ref group="M"> Modèle:Lien web.</ref>. Le calvaire date du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle<ref> Modèle:Lien web.</ref>.

La chapelle Saint-Donatien (Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle, reconstruite en Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle), au hameau du même nom, est remarquable pour son décor de crosses et crossettes animalières<ref group="Plu" name=":9" />. La fontaine, de 1778, a été déplacée car elle se situait dans un terrain marécageux<ref group="XB">p. 104.</ref>. À l'entrée, un if, trois fois centenaire, accueille les fidèles<ref group="M"> Modèle:Lien web.</ref>. La chapelle héberge une statue en bois polychrome Ecce homo (datant du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle et classée MH)<ref>Modèle:Base Palissy.</ref>.

Édifiée au départ à proximité de la fontaine, en terrain marécageux, la chapelle Saint-Étienne (Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle)<ref group="Plu" name=":9" />, au hameau du même nom, a été déplacée sur le site actuel. Une partie des pierres ont été réutilisées pour la reconstruction<ref group="M"> Modèle:Lien web.</ref>. Elle héberge deux statues en bois polychrome datées du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle et classées à l'inventaire des monuments historiques dont celle de saint Étienne<ref>Modèle:Base Palissy.</ref>.

La chapelle Saint-Jean, au hameau du même nom, est citée dès 1160 dans une charte de Conan IV de Bretagne. Il s'agit peut-être d'une aumônerie des chevaliers de Saint-Jean-de-Jérusalem<ref name=":15"/>. L'actuel édifice date du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle comme le prouve l'inscription sur la poutre « Modèle:Nobr »<ref group="Plu" name=":9" />,<ref group="M" name=":20"> Modèle:Lien web.</ref>. Trois objets anciens en bois polychromes sont classés MH<ref group="M" name=":20" />. Sous l'Ancien Régime, un cimetière était attaché à la chapelle<ref group="XB">p. 105.</ref>.

Bien qu'elle ait été reconstruite au Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle, plusieurs éléments de la chapelle Saint-Nicolas peuvent dater du Moyen Âge<ref group="Plu" name=":9" />. Son originalité réside dans le décor de ses portes à pilastres et son ornementation de crosses<ref group="M"> Modèle:Lien web.</ref>. Une stèle est située à l'entrée ; selon la légende, le Diable, attaché à la pierre, y aurait laissé la marque de ses chaînes<ref name=":1" group="XB" />. Sa fontaine à dévotion remonterait au Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle<ref group="XB">p. 106.</ref>.

Plus grande chapelle de la paroisse, la chapelle Saint-Abibon ({{#switch: e

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}})<ref group="Plu" name=":9" />, au centre du village de Tréauray, était autrefois dédiée à Notre-Dame-de-la-Joie<ref group="BM" name=":21">Modèle:N° de juillet 2012.</ref>. Le vitrail dit de la Crucifixion, datant de 1588<ref>Modèle:Base Palissy.</ref>, et six statues anciennes, sont classés à l'inventaire des monuments historiques<ref group="M"> Modèle:Lien web.</ref>. Le corps de Pierre de Lantivy, sieur de Villeneuve, est inhumé devant le chœur<ref group="BM" name=":21"/>.

La chapelle Saint-Urlo (Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle, reconstruite au Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle), appelé aussi Saint-Maur<ref group="XB">p. 108.</ref>, appartient au diocèse<ref group="Plu" name=":9" />,<ref group="M"> Modèle:Lien web.</ref>. L'édifice héberge de nombreux objets classés à l'inventaire des monuments historiques : un retable lambris représentant des paysages de dévotion et un ange ainsi que trois statues en bois polychrome représentant saint Urlo, saint Isidore et sainte Anne enceinte (tous quatre datant du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle - Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle)<ref>Modèle:Base Palissy.</ref>,<ref>Modèle:Base Palissy.</ref>,<ref>Modèle:Base Palissy.</ref>,<ref>Modèle:Base Palissy.</ref>. Une fontaine à dévotion, réputée soigner la goutte et les rhumatismes, se situe en contrebas<ref name=":17" group="XB" />.

La chapelle Saint-Germain, au lieu-dit du même nom, tombe en ruines en 2015<ref group="Plu" name=":9" />,<ref group="M"> Modèle:Lien web.</ref>.

Le presbytère actuel, construit vers 1731, a été maintes fois réparé<ref group="XB">p. 95.</ref>. Le mur de clôture, qui entoure le bâtiment et l'ancien jardin, est toujours existant.

Plusieurs croix monumentales et croix de chemin en granite sont recensées sur le territoire communal<ref group="Plu" name=":9" />.

Patrimoine civil

Les restes d'une motte castrale médiévale, située près de la fontaine de Kernec, furent originellement confondus avec un tumulus néolithique<ref name=":16">Un village côtier du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle : Penn-er-Malo en Guidel in Archéologie médiévale tome 5, éditions CRAHM, 1975, Modèle:P..</ref>,<ref name=":17"> Modèle:Article.</ref>.

Plusieurs châteaux subsistent<ref group="M" name=":1" />,<ref group="M" name=":2" /> : le château de Kerrous (Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle), le château du Quellenec (Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle-Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle) et le château de La Forest ({{#switch: e

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}}s). Ce dernier a peut-être appartenu aux ducs de Bretagne ou seigneurs du Léon<ref group="XB" name=":6" />,<ref group="LEI" name=":1" />. De nombreux manoirs, maisons à toit de chaume et fermes sont recensés dans l'inventaire général du patrimoine culturel<ref name=":22" />. Au bourg, la façade d'une maison, datant du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle, est inscrite à l'inventaire des monuments historiques depuis le Modèle:Date-<ref>Modèle:Base Mérimée.</ref>.

On note également une présence importante du petit patrimoine : fontaines, puits, lavoirs, fours à pain, etc.<ref name=":1" group="M"/>,<ref name=":2" group="M"/>.

Mémorial

Le monument aux morts, à l'entrée du cimetière, est inauguré le Modèle:Date-, deux ans après le vote du conseil municipal<ref name=":16" group="BM" />. Œuvre de Henri Gouzien, le monument, tout en pierre, représente une femme en costume breton, priant au pied d'une imposante tombe. Quelques vers de Théodore Botrel, présent à l'inauguration, se retrouvent à la droite du personnage :Modèle:Vers

Deux stèles rendent hommage aux équipages des deux avions alliés tombés pendant la Seconde Guerre mondiale. Toutes deux ont été inaugurées le Modèle:Date-, l'une se situe au lieu-dit Kerroch, l'autre à Kergurun<ref name=":17" group="BM" />.

Curiosités

Photographie d'un gisant.
Gisant du curé Pierre Guillozo.

Au cimetière, on trouve la tombe de Marie-Thérèse-Perrine-Joséphine Hersart de la Villemarqué, fille du philologue Théodore Hersart de La Villemarqué<ref> Modèle:Lien web.</ref> et le gisant de Pierre Guillozo, ancien curé de Languidic. Pour guérir un enfant timide ou ayant des difficultés d'élocutions, la légende veut que les parents y déposent un sachet de graines ou de cailloux après une prière<ref> Modèle:Lien web.</ref>.

La statue de Modèle:Nobr a été érigée à l'aube du troisième millénaire à côté du hameau de Saint-Donatien<ref> Modèle:Article.</ref>.

Patrimoine naturel

Languidic dispose de nombreux espaces protégés dont Modèle:Unité de zones boisées (soit un taux de boisement de 26 %)<ref name=":11" group="Plu">Modèle:P..</ref>.

Sauvegarde de la faune sauvage

Languidic abrite Volée de piafs, le plus grand centre de soin de la faune sauvage de France, dont l’objet est de recueillir et soigner les oiseaux et mammifères terrestres et marins en détresse, en vue de leur réintroduction dans leur milieu naturel <ref>Modèle:Article.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>. C'est le seul centre de la région habilité à recevoir à la fois des oiseaux marins et continentaux, des mammifères et des chiroptères<ref>Modèle:Lien web.</ref>.

En 2018, Volée de piafs accueille Modèle:Nombre animaux, dont Modèle:Nombre proviennent du Finistère, deuxième zone de découverte d’animaux, après le Morbihan (Modèle:Nombre animaux)<ref>Modèle:Article.</ref>.

Patrimoine gastronomique

Le territoire de Languidic est intégré aux aires de productions de 3 produits bénéficiant d'une indication géographique protégée (IGP) : cidre de Bretagne ou cidre breton, farine de blé noir de Bretagne (Gwinizh du Breizh) et volailles de Bretagne<ref>Modèle:Lien web.</ref>.

Folklore

La pratique du jeu de soule s'est maintenue à Languidic jusqu'à la Seconde Guerre mondiale. Elle a même été reprise entre 1967 et 1986 lors du pardon de la chapelle Saint-Luc de Kergonan<ref>François de Beaulieu, "Les landes, un patrimoine vivant", éditions Locus Solus, 2017, Modèle:ISBN.</ref>.

Héraldique, logotype et devise

Modèle:Article connexe

Logo de Languidic.
Logo de Languidic.

Modèle:Blason commune

Personnalités liées à la commune

Photographie de la statue d'Aubin d'Angers.
Statue d'Aubin d'Angers dans l'église Saint-Pierre.

Notes et références

Notes

Modèle:Références

Cartes

Modèle:Références

Références

Ouvrages

  • Languidic en images (pré. Maurice Olliéro), Languidic, un siècle en images : 1900-2000, Languidic, Ville de Languidic, Modèle:Date-, 141 p. La référence est notée « LEI » dans le texte.

Modèle:RéférencesModèle:Références

  • Xavier Dubois (pré. Maurice Olliéro), Languidic au fil des siècles, Languidic, Ville de Languidic, 2008, 212 p. Modèle:ISBN. La référence est notée « XB » dans le texte.

Modèle:Références

Site de l'Insee

La référence est notée « In » dans le texte.

Modèle:Références

Site du ministère de l'Intérieur

La référence est notée « MI » dans le texte. Modèle:Références

Site de la mairie

Plan local d'urbanisme (18 mars 2013)

La référence est notée « Plu » dans le texte.

Modèle:Références

Bulletins municipaux

La référence est notée « BM » dans le texte. Modèle:Références

Autres documents

La référence est notée « M » dans le texte. Modèle:Références

Autres sources

Modèle:Références nombreuses

Voir aussi

Modèle:Autres projets

Bibliographie

Modèle:Légende plume

Articles connexes

Liens externes

Modèle:Liens

Modèle:Palette Modèle:Portail Modèle:Bon article