Roselyne Bachelot
Modèle:Voir homonymes Modèle:Infobox Personnalité politique
Roselyne Bachelot, née Narquin le Modèle:Date de naissance à Nevers (Nièvre), est une femme politique, animatrice de radio et de télévision française.
Docteure en pharmacie de formation, Roselyne Bachelot est ministre de l'Écologie et du Développement durable de 2002 à 2004, dans les [[Gouvernement Jean-Pierre Raffarin (1)|gouvernements Raffarin Modèle:Rom-maj]] et [[Gouvernement Jean-Pierre Raffarin (2)|Raffarin Modèle:II]], sous la présidence de Jacques Chirac.
Sous la présidence de Nicolas Sarkozy, elle est ministre de la Santé et des Sports de 2007 à 2010 dans les [[Gouvernement François Fillon (1)|gouvernements Fillon Modèle:Rom-maj]] et [[Gouvernement François Fillon (2)|Fillon Modèle:II]], et ministre des Solidarités et de la Cohésion sociale de 2010 à 2012 dans le [[Gouvernement François Fillon (3)|gouvernement Fillon Modèle:III]].
Elle commence ensuite une carrière dans les médias. Elle est notamment chroniqueuse dans l'émission Le Grand 8 diffusée sur D8 (2012-2016), animatrice de 100 % Bachelot sur RMC (2016-2017), ainsi que de plusieurs émissions sur LCI entre 2017 et 2020 puis chroniqueuse sur BFM TV à partir de Modèle:Date-. Elle intervient également dans l'émission Les Grosses Têtes, sur RTL, entre 2015 et 2020 puis à partir de Modèle:Date-.
Elle exerce à nouveau une fonction politique en tant que ministre de la Culture dans le gouvernement Castex, sous la présidence d'Emmanuel Macron, de 2020 à 2022.
Biographie
Vie familiale
Roselyne Cora Marcelle Narquin naît le Modèle:Date de naissance- à Nevers<ref>Who's Who in France, dictionnaire biographique, 1992-1993. Éditions Jacques Lafitte, 1992 Modèle:Consulté le.</ref>. Elle est la fille de Jean Narquin, résistant et député gaulliste, et d'Yvette Le Dû<ref>Modèle:Lien web.</ref>, originaire de Gourin, tous deux chirurgiens-dentistes. Elle a un frère, Jean-Yves Narquin<ref>Modèle:Lien web.</ref>, ancien maire (RBM) de Villedieu-le-Château, en Loir-et-Cher, et une sœur, Françoise Bardy-Narquin<ref>Biographie de Jean Narquin, Dictionnaire Biographique Who's Who in France.</ref>, chirurgienne-dentiste<ref>Lettre de liaison de l’Association Combrée - Amicale des anciens élèves et amis, juin 2015, Modèle:N°, Modèle:P.</ref>, et a eu pour beau-frère François Bachelot, ancien cadre du Front national<ref>Modèle:Lien web.</ref>.
Roselyne Bachelot a été mariée et utilise le nom d'usage Bachelot-Narquin<ref group="n" name="double_nom">Ce nom d'usage, formé du nom de famille de son ex-époux suivi de son propre patronyme, est par exemple utilisé dans les décrets de nomination des membres du gouvernement, tandis que son seul nom d'épouse Modèle:Incise est habituellement utilisé par les médias.</ref>.
Elle a un fils, Pierre, né le Modèle:Date- de son mariage avec Jacques Bachelot en 1968<ref>Modèle:Lien web.</ref>. Pierre Bachelot est le collaborateur parlementaire de sa mère de 1992 à 2002, puis conseiller parlementaire lorsqu'elle occupe la fonction de ministre de l'Écologie, de 2002 à 2004, puis de ministre de la Santé, à partir de 2007, avant d'être nommé chargé de mission auprès de la direction générale de l'Institut national de prévention et d'éducation pour la santé (INPES)<ref>« Pierre Bachelot nommé à l’Inpes », lefigaro.fr, 28 mai 2010</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>.
Jeunesse
Elle est envoyée en pensionnat à sept ans. Elle reçoit une éducation stricte dans le collège La Retraite-Sacré-Cœur, à Angers, où, à huit ans, les religieuses lui font redoubler sa classe malgré son niveau, la considérant comme trop jeune pour entrer en sixième. Elle y fait de trois à quatre heures de musique par jour<ref>Modèle:Lien web.</ref>.
Elle raconte aussi que durant sa terminale une religieuse s'était prise d'amour pour elle. Elle lui envoyait des mots doux, des lettres enflammées. La religieuse appelait Roselyne Bachelot Modèle:Citation<ref>Modèle:Lien web</ref>.
Elle pratique le piano dès l'âge de trois ans et demi et le chant jusqu'à l'âge de vingt ans. Elle découvre sa passion pour l'opéra à vingt-quatre ans lorsqu'un ami l'emmène pour la première fois au Festival de Vérone<ref>Modèle:Lien web.</ref>.
Carrière de pharmacienne
Après avoir interrompu ses études de pharmacie commencées à l'université d'Angers, Roselyne Bachelot obtient son doctorat en pharmacie en 1988 dans cette même université<ref>Modèle:Lien web</ref>, dont elle sort major de promotion<ref>Modèle:Ouvrage</ref>.
Déléguée médicale au sein du laboratoire ICI Pharma de 1969 à 1976<ref>Modèle:Lien web</ref>, elle est chargée des relations publiques chez Soguipharm de 1984 à 1989<ref>Modèle:Lien web.</ref>,<ref>Roselyne Bachelot, fidèle et rebelle, de Maurice Grassin, 2000, Éd. Siloë.</ref>. Elle siège au conseil d'administration du CHU d'Angers de 1986 à 2004, au titre du conseil.
Débuts en politique
Initiée à la politique par son père Jean Narquin, conseiller municipal d'Angers et député gaulliste de Maine-et-Loire, Roselyne Bachelot milite au sein du RPR.
Lors de l'élection présidentielle de 1981, elle vote pour le candidat socialiste François Mitterrand, sur ordre du RPR, dans le contexte politique qui opposait alors Jacques Chirac et Valéry Giscard d'Estaing. Elle déclare a posteriori regretter ce choix<ref>Roselyne Bachelot, interviewée par Bruno Jeudy, « Roselyne Bachelot : "En 1981, j'ai voté Mitterrand sur ordre du RPR », Paris Match, semaine du 30 avril au 6 mai 2015, page 22.</ref>.
Conseillère générale de Modèle:Date- à Modèle:Date-, et conseillère régionale des Pays de la Loire en 1986, elle reprend en 1988 le siège de son père à l'Assemblée nationale.
Elle devient alors secrétaire générale adjointe du RPR de 1989 à 1992<ref>Modèle:Lien web</ref>.
Réélue députée en 1993, 1997 et 2002, elle participe à la commission des Affaires culturelles, familiales et sociales. Elle consacre ses travaux parlementaires aux questions de santé, de protection sociale, d'exclusion, de santé au travail, de bioéthique et de handicap. Pendant cette période, elle est régulièrement désignée pour être rapporteur ou orateur sur des textes sanitaires et sociaux majeurs. Elle s'intéresse également au Moyen-Orient : elle est présidente du groupe d'amitié France-Irak, vice-présidente du groupe d'amitié France-Syrie, vice-présidente de l'association parlementaire Euro-Arabe et vice-présidente du groupe d'études sur les territoires palestiniens.
En 1991, elle s'oppose aux consignes du RPR et décide de voter la loi Évin (sur le tabagisme et l'alcool).
Militante dans les associations de lutte contre le Sida et féministe, elle défend le droit à la contraception et à l'avortement, ce qui lui vaut d'être portée à la tête de l'Observatoire sur la parité entre les hommes et les femmes, de 1995 à 1998. Lors de cette même période, elle est également présidente du Conseil national des personnes handicapées. Elle siège au comité d'honneur de l'Association des paralysés de France.
Elle est candidate du RPR aux élections municipales de 1995 à Angers, comme son père l'avait été en 1983. Elle est toutefois battue par le maire sortant Jean Monnier. Elle n'est pas nommée ministre dans le gouvernement d'Alain Juppé la même année, mais devient chef de file du groupe RPR au sein de la commission des Affaires sociales.
Favorable au mariage homosexuel et à l'adoption d'enfants par les couples homosexuels, son plaidoyer (rédigé avec l'aide de Philippe Séguin<ref>Modèle:Lien web.</ref>) en Modèle:Date- à l'Assemblée en faveur du PACS, contre les membres de son groupe parlementaire, lui assure une notoriété.
Ministre de l'Écologie et du Développement durable
Après avoir été la porte-parole du candidat et président sortant Jacques Chirac dans le cadre de l'élection présidentielle de 2002, elle est nommée ministre de l'Écologie et du Développement durable dans le premier gouvernement Raffarin en Modèle:Date-<ref>Modèle:Lien web.</ref>, puis reconduite le mois suivant dans le deuxième gouvernement Raffarin, cédant son siège parlementaire à René Bouin.
À cette fonction, elle dirige les travaux de la Charte de l'environnement<ref>Modèle:Lien web.</ref>. Sa fonction de ministre est notamment marquée par l'adoption de la loi de prévention des risques technologiques et naturels du Modèle:Date- et du plan national de prévention des inondations. Elle est aussi à l'origine du premier « plan national santé environnement »<ref>Modèle:Lien web.</ref> et de la suppression du jour sans chasse qu'avait mis en place Dominique Voynet trois ans auparavant<ref name="le_monde">Modèle:Lien web.</ref>.
Cependant, son franc-parler, ses opinions politiques, ainsi que sa vision particulière de l'écologie vont parfois s'opposer aux vues des associations écologistes. Lors de la canicule de l'été 2003, elle devient la cible des Guignols de l'info Modèle:Incise et de nombre d'observateurs, politiques et civils, pour ses suggestions jugées très terre-à-terre<ref>Modèle:Lien web.</ref>. Elle se montre par la suite plus discrète.
Elle perd son ministère lors de la constitution du troisième gouvernement Raffarin, le Modèle:Date-. Étant demeurée vice-présidente du conseil régional des Pays de la Loire durant son passage au gouvernement, elle redevient conseillère régionale après la victoire de la gauche aux élections régionales. Elle siège par ailleurs au Parlement européen de 2004 à 2007, après que sa liste dans la circonscription Ouest aux élections européennes de 2004 est arrivée en deuxième position avec 14,8 % des voix exprimées<ref>Modèle:Lien web.</ref>.
Ministre de la Santé et des Sports
Le Modèle:Date-, elle est nommée par le président Nicolas Sarkozy, sur proposition du Premier ministre François Fillon dont elle est présentée comme la Modèle:Citation<ref>La face cachée de François Fillon, le probable futur président de l'UMP, challenges.fr, 12 octobre 2012</ref>, comme ministre de la Santé, de la Jeunesse et des Sports<ref>Modèle:Légifrance relatif à la composition du Gouvernement.</ref>. Réélue à l'Assemblée nationale en Modèle:Date-, elle cède son siège de députée à Paul Jeanneteau. Elle est, selon le conseiller politique Patrick Buisson, la seule ministre que François Fillon a voulu imposer dans son gouvernement<ref>Patrick Buisson, La Cause du peuple, Perrin, 2016, Modèle:P. et suivantes.</ref>.
Elle ajoute à ses attributions ministérielles la Vie associative entre le Modèle:Date- et le Modèle:Date-<ref>Modèle:Légifrance relatif à la composition du Gouvernement.</ref>, avant d'être chargée à partir du Modèle:Date- de la Santé et des Sports<ref>Modèle:Légifrance relatif à la composition du Gouvernement.</ref>.
Elle a pour mission la réforme des franchises médicales, du déficit de la Sécurité sociale (Modèle:Unité d'euros), du plan de lutte contre la maladie d'Alzheimer, de celui contre le cancer, de la réorganisation des soins palliatifs, de l'amélioration des conditions de travail à l'hôpital et du paiement des heures supplémentaires.
En 2008-2009, Roselyne Bachelot défend la loi portant réforme de l'hôpital et relative aux patients, à la santé et aux territoires (HPST), parue au Journal officiel de la République française le Modèle:Date-<ref>Modèle:Légifrance.</ref>. Cette loi reprend les propositions contenues dans le rapport Larcher remis en Modèle:Date-, qui entérine entre autres la généralisation de la tarification à l'activité. La loi HPST modifie la gouvernance des établissements publics de santé, crée les agences régionales de santé, et s'accompagne d'une réorganisation de la carte hospitalière<ref>Modèle:Lien archive.</ref>.
En 2009-2010, elle se retrouve au centre d'une importante controverse au sujet de la commande par le gouvernement français de Modèle:Unité de doses de vaccin pour lutter contre la grippe A (H1N1) et du coût global de la campagne de vaccination mise en place par le gouvernement. Le coût global de la campagne de vaccination en France est estimé à Modèle:Unité d'euros alors que seulement 8 % des Français se sont fait vacciner<ref name="LeMonde-2milliards">Modèle:Lien web.</ref>. Un rapport d'enquête du Sénat, présidé par François Autain, est rendu public le Modèle:Date-<ref name="senat201007">Modèle:Lien web.</ref>. Il met en lumière le poids des lobbys ainsi que l'acceptation par les décideurs politiques et administratifs de contrats commerciaux trop contraignants<ref name="senat201007"/>,<ref>Vaccins grippe A : Roselyne Bachelot veut calmer le jeu, latribune.fr, 31 octobre 2009</ref>.
En Modèle:Date-, elle met en œuvre l'augmentation du tarif de la consultation des médecins généralistes à Modèle:Unité<ref>Modèle:Légifrance.</ref>.
Désignée tête de liste de l'UMP par les militants du parti pour les élections régionales de 2010 dans les Pays de la Loire, obtenant Modèle:Nombre pour un taux de participation de 34,3 %<ref>Modèle:Lien archive.</ref>, elle renonce à conduire la liste, ne souhaitant pas quitter le ministère de la Santé, officiellement pour suivre le développement de la grippe A et mettre en œuvre la réforme hospitalière<ref>Modèle:Lien web.</ref>. La tête de liste est reprise par Christophe Béchu.
Ministre des Solidarités et de la Cohésion sociale
Le Modèle:Date-, Roselyne Bachelot est nommée ministre des Solidarités et de la Cohésion sociale dans le troisième gouvernement de François Fillon par le président Nicolas Sarkozy. Ce nouveau portefeuille ministériel a été mis en place pour la loi sur la dépendance. Cependant, le président de la République annonce l'année suivante le report du projet, afin de maintenir l'équilibre des finances publiques<ref>Modèle:Article</ref>.
Animation à la radio et à la télévision
Bien que la réforme constitutionnelle de 2008 lui permette de retrouver son siège de députée à l'issue du délai d'un mois suivant la cessation de ses fonctions gouvernementales, à savoir le Modèle:Date-, elle informe le président de l'Assemblée de sa démission. Son siège reste vacant pour les trois derniers jours de la législature se terminant le Modèle:Date-<ref>JORF du 19 juin 2012, Informations parlementaires, texte 65 sur 107.</ref>. La première étape de sa reconversion commence par la publication d'un livre sur la campagne de Nicolas Sarkozy, À feu et à sang. Le Modèle:Date-, Roselyne Bachelot est nommée par l'Élysée<ref>Bachelot dans la commission Jospin, Le Figaro, 16 juillet 2012.</ref> pour siéger à la Commission sur la rénovation et la déontologie de la vie publique présidée par Lionel Jospin<ref>La commission Jospin remettra ses conclusions "début novembre", Le Point, 16 juillet 2012.</ref>.
Elle fait ses premiers pas de chroniqueuse TV le Modèle:Date- aux côtés d’Audrey Pulvar, Élisabeth Bost et Hapsatou Sy, dans l'émission Le Grand 8, présentée par Laurence Ferrari et diffusée sur D8 du lundi au vendredi<ref>« Roselyne Bachelot, La Nouvelle Star », in lejddd.fr, 21 septembre 2012.</ref>. Elle présente occasionnellement l'émission en l'absence de Laurence Ferrari. Le programme est arrêté par la chaîne en Modèle:Date-. Début Modèle:Date-, elle effectue une démarche afin d'obtenir une carte de presse<ref>Modèle:Lien web.</ref>.
Le Modèle:Date-, elle devient membre du Haut Conseil à l'égalité entre les femmes et les hommes, créé ce même jour par la ministre des Droits des femmes, Najat Vallaud-Belkacem<ref>« Roselyne Bachelot au Haut conseil à l'égalité hommes-femmes » Modèle:Lien archive, in liberation.fr, 4 janvier 2013.</ref>. Le Modèle:Date-, à l'occasion de la journée « Le Grand Switch », elle présente le journal télévisé de la mi-journée de D8<ref>Roselyne Bachelot présente son JT sur D8 : ses premières impressions</ref>. En Modèle:Date-, elle tient une chronique politique tous les dimanches sur iTélé, la chaîne info de Canal+.
En Modèle:Date-, elle apparaît dans le remake du clip de la chanson Ça ira de la chanteuse Joyce Jonathan<ref>Sarah Lecœuvre, « Roselyne Bachelot, actrice dans le clip de Joyce Jonathan », in lexpress.fr, 22 août 2013.</ref>. La même année, elle joue dans le prime-time spécial Nos chers voisins, avis de tempête de la série de TF1. Elle y incarne Fabienne, une cousine exigeante et culottée d'Aymeric Dubernet-Carton (interprété par Thierry Samitier)<ref>Modèle:Lien web.</ref>.
Elle présente la météo pour la spéciale D8 part en live, en Modèle:Date-. Elle participe la même année à Toute la télé chante pour sidaction sur France 2. D'abord pressentie pour présenter sur D8 un talk-show en solo à la rentrée 2014, baptisé Roselyne et les garçons <ref>Roselyne Bachelot : sa nouvelle émission sur D8</ref>, le projet est finalement reporté à 2015<ref>Modèle:Lien web.</ref>. En Modèle:Date-, elle rejoint Cyril Hanouna sur Europe 1 comme chroniqueuse dans son émission Les Pieds dans le plat<ref>« Roselyne Bachelot et Christophe Bourseiller rejoignent Cyril Hanouna », europe1.fr, 2 octobre 2014.</ref> puis, en Modèle:Date-, Les Grosses Têtes de Laurent Ruquier sur la station de radio RTL.
Amatrice d'art lyrique, Roselyne Bachelot collabore occasionnellement au webzine Forumopera.com<ref>De Richard à Wotan et de Giuseppe à Rigolettoou de la filiation chez Wagner et Verdi, par Roselyne Bachelot</ref>, et publie en 2013 Verdi amoureux<ref>La dépêche.</ref>. Le Modèle:Date-, elle publie un projet musical intitulé Salut à la France !, qui regroupe les plus grands airs d'opéra français<ref>Roselyne Bachelot album salut a la France sur warnerclassics.fr</ref>. Elle tient également à partir de Modèle:Date- une chronique hebdomadaire sur France Musique dans la matinale de Saskia De Ville, où elle parle essentiellement d'art lyrique<ref>Modèle:Lien web.</ref>.
Roselyne Bachelot fait partie des personnalités présentes lors de la première de l'émission de Julien Courbet, Faut pas abuser, le Modèle:Date- sur D8. En Modèle:Date-, elle rejoint RMC pour animer une émission quotidienne, 100 % Bachelot, entre Modèle:Unité et Modèle:Unité<ref>Benjamin Meffre, « Roselyne Bachelot rejoint RMC », ozap.com, Modèle:Date-.</ref>, puis devient en Modèle:Date- chroniqueuse dans l'émission AcTualiTy, présentée par Thomas Thouroude et diffusée sur France 2<ref>Julien Bellver, « Roselyne Bachelot rejoint "AcTualiTy" sur France 2 » sur PureMédias, 7 novembre 2016</ref>, laquelle est arrêtée début Modèle:Date-.
À la rentrée 2017, elle rejoint LCI pour co-animer avec le journaliste Julien Arnaud une émission-débat d'actualité intitulée La République LCI, dans lequel intervient également Natacha Polony<ref>Roselyne Bachelot passe sur LCI, lepoint.fr, 28 juin 2017.</ref>. De Modèle:Date- à Modèle:Date-, elle anime L'Heure Bachelot tous les matins entre Modèle:Unité et Modèle:Unité sur LCI<ref>Modèle:Lien web</ref>.
En Modèle:Date-, elle joue avec Myriam El Khomri et Marlène Schiappa une représentation de Les Monologues du vagin au théâtre Bobino. Les bénéfices du spectacle vont au Collectif féministe contre le viol<ref>« "Monologues du vagin": Schiappa, Bachelot et El Khomri réunies sur scène », lexpress.fr, 8 mars 2018.</ref>. En Modèle:Date-, elle rejoint Le Club Le Chatelier avec Bénédicte Le Chatelier.
Retour en politique comme ministre de la Culture
Le Modèle:Date-, Roselyne Bachelot est nommée ministre de la Culture dans le premier gouvernement de Jean Castex, sous la présidence d’Emmanuel Macron. Alors qu’elle avait déclaré à plusieurs reprises ne pas envisager de retour en politique, sa nomination suscite les moqueries d’internautes sur les réseaux sociaux<ref>Modèle:Lien web.</ref>, mais est globalement saluée par les acteurs du monde culturel<ref>Modèle:Lien web.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>. Dans la foulée, elle annonce sa volonté d'organiser des Modèle:Citation, et plaide pour l'assouplissement des règles sanitaires imposées aux salles de spectacle et lieux culturels dans le contexte de la pandémie de Covid-19<ref>Modèle:Lien web.</ref>.
Dans le cadre d’une réorganisation de France Télévisions, initiée par ses prédécesseurs, elle confirme en Modèle:Date- la suppression de la chaîne France Ô de la TNT<ref>Modèle:Lien web.</ref>, et annonce parallèlement le report de l’arrêt de France 4, après les bonnes audiences réalisées par la chaîne durant le confinement de 2020 en France<ref>Modèle:Lien web.</ref>. L’annonce de la fermeture de France Ô avait suscité de vives réactions dans les jours précédents : une manifestation organisée devant le ministère de la Culture réunit une centaine de personnes le Modèle:Date-<ref>Modèle:Lien web.</ref> ; une tribune signée par Modèle:Nombre Modèle:Incise paraît le Modèle:Date- dans Libération et une pétition lancée par l’auteur-compositeur-interprète guadeloupéen Zamor Glenroy recueille plus de Modèle:Nombre<ref>Modèle:Lien web.</ref>.
En Modèle:Date-, elle annonce qu'une enveloppe de Modèle:Unité d'euros, en plus des Modèle:Unité qui étaient déjà enregistrés pour 2020, serait libérée au début de 2021 pour aider le secteur des festivals, durement touché par la pandémie de Covid-19<ref>Modèle:Lien web.</ref>.
Selon L'Obs, l'influence de Roselyne Bachelot à la tête de son ministère est amoindrie par celle de Rima Abdul-Malak, conseillère d’Emmanuel Macron<ref>Modèle:Lien web.</ref>.
Le Modèle:Date-, alors qu'elle avait reçu une première injection de vaccin contre la Covid-19<ref>Modèle:Lien web.</ref>, elle annonce être positive à la Covid-19 et se place à l'isolement<ref>Modèle:Lien web.</ref> ; hospitalisée puis placée sous oxygénothérapie renforcée, elle sort de l'hôpital le Modèle:Date- suivant<ref>Modèle:Lien web.</ref>.
Après s’être opposée à la mise en place d'un « passe sanitaire » regroupant plusieurs documents relatifs à la Covid-19, elle se rallie à cette idée en mai 2021, à la suite de son adoption à l’Assemblée nationale<ref name="Problèmes riches">Modèle:Lien web.</ref>. Elle critique par ailleurs « des problèmes de riches » des professionnels du cinéma critiques envers la politique gouvernementale alors qu'ils reçoivent d'importantes subventions et aides liées à la crise<ref name="Problèmes riches" />.
Son ministère applique à partir de 2022 des baisses massives des financements destinés à l’archéologie programmée, de l’ordre de − 25 % à − 50 % selon les régions<ref>Modèle:Article</ref>.
Elle n'est pas reconduite dans le gouvernement Élisabeth Borne, formé en Modèle:Date- à la suite de la réélection d'Emmanuel Macron ; Rima Abdul Malak lui succède<ref>Modèle:Lien web.</ref>.
À partir de Modèle:Date-, elle fait son retour dans l'émission de radio Les Grosses Têtes. Elle est également chroniqueuse sur différentes émissions de BFM TV<ref>Modèle:Lien web.</ref>.
Détail des mandats et fonctions
Au gouvernement
- Modèle:Date- – Modèle:Date- : ministre de l'Écologie et du Développement durable.
- Modèle:Date- – Modèle:Date- : ministre de la Santé, de la Jeunesse et des Sports.
- Modèle:Date- – Modèle:Date- : ministre de la Santé, de la Jeunesse, des Sports et de la Vie associative.
- Modèle:Date- – Modèle:Date- : ministre de la Santé et des Sports.
- Modèle:Date- – Modèle:Date- : ministre des Solidarités et de la Cohésion sociale.
- Modèle:Date- – Modèle:Date- : ministre de la Culture.
À l'Assemblée nationale
- 1988-2002 ; 2007 : députée de la [[Première circonscription de Maine-et-Loire|Modèle:1re de Maine-et-Loire]], membre de la commission des Affaires culturelles, familiales et sociales.
Au Parlement européen
- Modèle:Date- – Modèle:Date- : députée européenne, élue dans la circonscription Ouest.
Au niveau local
- Modèle:Date- – Modèle:Date- : conseillère générale de Maine-et-Loire.
- 1986 : conseillère régionale des Pays de la Loire.
- Modèle:Date- – Modèle:Date- : vice-présidente du conseil régional des Pays de la Loire.
- 2004-2007 : conseillère régionale des Pays de la Loire.
- 2003-2006 : présidente de la fédération de Maine-et-Loire.
Au sein de partis politiques
- 1989-1992 : secrétaire générale adjointe du RPR.
- 1992-1993 : déléguée générale à la condition féminine du RPR.
- 1995-1997 : déléguée générale à l'emploi et à la lutte contre l'exclusion au RPR, membre du bureau politique.
- Secrétaire nationale du RPR, chargée de l'emploi (jusqu'en 1998).
- 1999-2001 : déléguée générale du RPR, chargée de la présence du Mouvement dans la société.
- Membre du Conseil national du RPR.
Au sein du RPR, elle anime des groupes de travail sur la dépendance, le médicament, l'hôpital, la santé publique, la recherche et le handicap. En 1997, elle préside le groupe des membres RPR de la commission des Affaires sociales et elle sera, au nom du groupe, l'orateur sur les textes importants de la mandature : réduction du temps de travail, emploi des jeunes et couverture maladie universelle.
- Modèle:Date- : porte-parole de la campagne présidentielle de Jacques Chirac.
- À partir de 2002 : membre du bureau politique de l'Union pour un mouvement populaire.
- 2004-2007 : secrétaire nationale de l'UMP, chargée des questions de société.
- 2006-2008 : secrétaire générale adjointe de l'UMP.
Condamnation judiciaire
En avril 2016, le joueur de tennis espagnol Rafael Nadal annonce avoir déposé une plainte en diffamation visant Roselyne Bachelot, pour l'avoir accusé de dopage. Dans cette affaire, elle est condamnée par le tribunal correctionnel pour diffamation, le Modèle:Date-, à Modèle:Unité d'amende avec sursis et Modèle:Unité de dommages et intérêts<ref>Modèle:Lien web.</ref>.
Distinctions
- Modèle:Déco CdrLH en 2022<ref>Modèle:Légifrance.</ref> (chevalier en 2013<ref>Modèle:Lien web.</ref>,<ref name="legion2013">Modèle:Légifrance.</ref>).
- Modèle:Déco CdrOAL en 2020, de droit en tant que ministre de la Culture<ref>Modèle:Légifrance.</ref>.
- Modèle:Déco Grand-croix de l'ordre pro Merito Melitensi (Ordre souverain de Malte, 2010)<ref>Modèle:Lien web.</ref>.
Activités artistiques et médiatiques
Ouvrages
- Deux Femmes au royaume des hommes, en collaboration avec Geneviève Fraisse et Ghislaine Ottenheimer, Paris, Hachette, 1999 Modèle:ISBN.
- Le Pacs : entre haine et amour, Paris, Plon, 2000 Modèle:ISBN.
- Les Maires : fête ou défaite ?, Paris, Anne Carrière, 2002 Modèle:ISBN.
- Le Combat est une fête, Paris, Robert Laffont, 2006 Modèle:ISBN [de façon prémonitoire, elle regrette dans cet ouvrage que Bernard Kouchner ne se soit pas vu offrir le ministère des Affaires étrangères].
- À Feu et à sang : carnets secrets d'une présidentielle de tous les dangers, Paris, Flammarion, 2012 Modèle:ISBN.
- Modèle:OuvrageModèle:Commentaire biblio
- La Petite Fille de la {{#ifeq: | s | Modèle:Siècle | Ve{{#if:| }} }}, Paris, Flammarion, 2015 Modèle:ISBN.
- Bien dans mon âge : tout commence à soixante ans, Paris, Flammarion, 2016 Modèle:ISBN.
- Modèle:OuvrageModèle:Commentaire biblio
- En 2019, avec Guillaume Gomez, Philippe Faure et Jean-Robert Pitte, elle participe à la direction de l'ouvrage Les Cuisiniers de la République française : les meilleures recettes (Glénat).
- 682 jours, Plon, 2023. Chronique de son passage au ministère de la Culture<ref>Modèle:Lien web</ref>.
- Modèle:Ouvrage
Émissions de radio et de télévision
- 2012-2016 : Le Grand 8 présenté par Laurence Ferrari sur D8 : chroniqueuse régulière et présentatrice occasionnelle.
- 2013 : Édito hebdomadaire sur I-Télé : chroniqueuse politique.
- 2014-2016 : Les Pieds dans le plat animé par Cyril Hanouna sur Europe 1 : chroniqueuse.
- 2014 et 2017 : Money Drop animé par Laurence Boccolini sur TF1 : candidate.
- 2015-2020 et depuis 2022 : Les Grosses Têtes animé par Laurent Ruquier (RTL, France 2, Paris Première) : sociétaire.
- 2016-2017 : AcTualiTy présentée par Thomas Thouroude sur France 2 : chroniqueuse.
- 2016-2017 : 100 % Bachelot sur RMC : animatrice.
- 2016 : Fort Boyard animé par Olivier Minne sur France 2 : candidate.
- 2017 : La République LCI sur LCI : co-animatrice avec Julien Arnaud.
- 2018-2019 : L'Heure Bachelot sur LCI : animatrice.
- 2019 : Le Grand Oral présenté par Laurent Ruquier sur France 2 : jurée.
- 2019-2020 : Le Club Le Chatelier présenté par Bénédicte Le Chatelier sur LCI : chroniqueuse.
- 2020 : Les Reines du shopping animé par Cristina Córdula sur M6 : candidate<ref>Modèle:Lien web.</ref>.
- 2020 : Parole inattendue sur France 2 : participante.
- 2022 : Le livre favori des Français sur France Télévisions : participante.
- Depuis 2022 : BFMTVSD présenté par Jean-Baptiste Boursier sur BFM TV : chroniqueuse.
- Depuis 2022 : 22h Max présenté par Maxime Switek sur BFM TV : chroniqueuse.
- Depuis 2022 : Face à Duhamel présenté par Marschall & Truchot sur BFM TV : chroniqueuse.
- Depuis 2022 : On refait le monde présenté par Éric Brunet et Aurélie Herbemont sur RTL : chroniqueuse.
- Depuis 2023 : Et maintenant ! sur Public Sénat : intervenante.
Filmographie
- 2013 : clip de la chanson Ça ira de Joyce Jonathan : apparition.
- 2013 : Nos chers voisins, prime-time Avis de tempête, sur TF1 : Fabienne, cousine d'Aymeric Dubernet-Carton.
- 2013 : Diagnostic, court-métrage de Fabrice Bracq et Antoine Cupial (web) : elle-même<ref>Modèle:YouTube, mise en ligne le Modèle:Date-.</ref>.
- 2014 : Enfin te voilà ! sur Comédie+ : une ex-star de football féminin.
- 2020 : I Love You coiffure, téléfilm de Muriel Robin sur TF1 : Pilou (sketch L'Addition).
Théâtre
- 2018 : Les Monologues du vagin, théâtre Bobino, Paris.
Discographie
- 2016 : Salut à la France ! (compilation des plus grands airs d'opéra français).
Notes et références
Notes
Références
Voir aussi
Articles connexes
- Femmes ministres en France
- Liste des ministres français de l'Écologie
- Liste des ministres français des Solidarités et de la Santé
- Liste des ministres français des Sports
- Liste des ministres français de la Culture et de la Communication
- Liste des députés de Maine-et-Loire
- [[Liste des députés européens de la 6e législature|Liste des députés européens de la Modèle:6e]]