Angers
Modèle:Homophone Modèle:Redirect Modèle:En-tête label Modèle:Infobox Commune de France
Angers (prononcer Modèle:MSAPI <templatestyles src="Prononciation/styles.css" />{{#invoke:Prononciation|prononciation}}) est une commune de l'Ouest de la France située au bord de la Maine, préfecture du département de Maine-et-Loire dans la région Pays de la Loire.
Située sur l'axe Paris-Nantes, Angers est en Modèle:Population de France/dernière année la deuxième commune la plus peuplée de la région Pays de la Loire et la dix-huitième de France avec Modèle:Nombre. En Modèle:Population de France/dernière année, la ville est la commune-centre d'une aire d'attraction peuplée de Modèle:Nombre, d'une unité urbaine de Modèle:Nombre et d’une intercommunalité, la communauté urbaine Angers Loire Métropole (ALM), comprenant Modèle:Nobr et Modèle:Nombre.
Capitale historique et place forte de l’Anjou, berceau de la dynastie des Plantagenêts, Angers est l'un des centres intellectuels de l'Europe au Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle sous le règne du « bon roi René ». La ville doit son développement comme son rôle politique et historique à sa position au niveau d’un point de convergence géologique, hydrographique, culturel et stratégique.
Angers se distingue aujourd'hui par sa spécialisation dans le domaine du végétal : Végépolys Valley est le premier pôle de compétitivité horticole européen, la ville abrite également le siège de l'office communautaire des variétés végétales. Ses universités, ses musées et son activité culturelle en font également un centre culturel important qui comprend notamment le château des ducs d'Anjou, construit au Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle, qui abrite la tenture de l'Apocalypse, le plus grand ensemble de tapisseries médiévales connu, inscrit au registre international Mémoire du monde de l'Organisation des Nations unies pour l'éducation, la science et la culture (UNESCO). La richesse de son patrimoine lui vaut le label de ville d'art et d'histoire. Modèle:Sommaire
Géographie
Localisation
La ville est située dans l'ouest de la France, au centre du département de Maine-et-Loire, sur l'axe de communication entre le bassin parisien et l'océan Atlantique. Elle est située dans l'ouest du Val de Loire, aux confluences de la Mayenne, du Loir et de la Sarthe. Ces deux dernières rivières forment ensuite la Maine Modèle:Incise qui se dirige au sud-ouest vers la Loire. C'est sur ces confluences de trois rivières et d'un fleuve, carrefour naturel des voies de communication sur un promontoire rocheux, que les premiers hommes à l'origine d'Angers se sont implantés<ref group="CP">Modèle:P..</ref>.
Elle est distante de Modèle:Unité de Saumur et de Modèle:Unité de Cholet, sous-préfectures du département ; de Modèle:Unité de Nantes, capitale régionale ; de Modèle:Unité du Mans, de Modèle:Unité de Tours et de Modèle:Unité de Rennes, communes de plus de Modèle:Unité des départements voisins ; enfin, de Modèle:Unité de Paris (distances orthodromiques)<ref name=":17">Modèle:Lien web.</ref>.
Angers se trouve à Modèle:Unité de l'océan Atlantique (Pornic en Pays de la Loire) et Modèle:Unité de la Manche (Courtils en Normandie)<ref name=":17" />.
Avec une superficie de Modèle:Unité<ref name=":3" />, Angers est moins étendue que les préfectures voisines que sont Nantes, Le Mans ou encore La Roche-sur-Yon mais davantage que Tours et a une surface équivalente à celle de Poitiers.
Communes limitrophes
Modèle:Communes limitrophes Modèle:Carte communes limitrophes
Géologie et relief
Le Maine-et-Loire, dont Angers est le chef-lieu, est situé pour moitié sur le Massif armoricain et sur le Bassin parisien. Située au centre du département, Angers est à la jonction de ces deux grandes structures géologiques, granitique à l'ouest et sédimentaire à l'est<ref name=":75">Modèle:Ouvrage.</ref>.
La commune est principalement assise sur le Massif armoricain. Les terrains issus de ce dernier trouvent leurs origines du Briovérien supérieur et du Cambrien basal (Modèle:Nobr) au Carbonifère supérieur (Modèle:Nobr), par ailleurs le bassin houiller de Basse Loire est situé à moins de Modèle:Unité des limites communales<ref name="HE-JCL">Modèle:Ouvrage.</ref>. Angers et le quart nord-ouest du département ont un sous-sol principalement composé de gisements de fer, d’ardoises et de calcaire pour la chaux. De nombreux gisements ardoisiers se trouvaient sur la commune (dans le quartier du Grand-Pigeon notamment) ou à proximité, principalement à Trélazé. Les terrains ferrifères disparaissent au nord de la commune ; dans le quartier de Monplaisir se trouvait l’ancienne mine de fer du Pavillon. Quant aux calcaires du Massif armoricain, ils se concentrent en lentillesModèle:Note carbonatées que l’on retrouve par exemple dans le synclinal d’Angers. Ils sont exploités pour la fabrication de chaux Modèle:Incise<ref group="B">Modèle:Article.</ref>.
L'altitude de la commune est faible et varie entre Modèle:Unité/2<ref name=":3">Modèle:Lien web.</ref>, ce qui ne l'empêche pas d'être particulièrement vallonnée<ref group="B">Modèle:Ouvrage.</ref> : la rive gauche est entaillée par plusieurs vallons perpendiculaires à la Maine Modèle:Incise alors que la rive droite voit s'élever notamment le plateau des Capucins et le bois de Mollières, point culminant de la commune<ref>Modèle:Lien brisé.</ref>. Beaucoup d'escarpements schisteux apparaissent également dont le promontoire à partir duquel s'est développée la ville<ref group="B">Modèle:Ouvrage.</ref> et qui domine la rivière sur plus d'une vingtaine de mètres<ref name=":25" />. À l'inverse, d'autres quartiers sont à une très faible altitude au bord de la rivière et de ce fait vulnérables aux inondations (notamment les quartiers Saint-Serge, Thiers-Boisnet et de la Doutre)<ref group="A">« Cartographie confluence Maine — Angers », (consulté le 7 octobre 2015).</ref>.
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Angers est à cheval entre Massif armoricain et Bassin parisien.
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Affleurement schisteux, enceinte de Saint-Louis.
Hydrographie
La Mayenne et la Sarthe, qui se rejoignent près de l'île Saint-Aubin, forment la Maine qui traverse la ville et rejoint la Loire à quelques kilomètres, à la Pointe<ref group="B" name=":4">Modèle:Ouvrage.</ref>. Au niveau du centre-ville, elle s’écoule dans un étroit goulet d’étranglement lié d’une part au verrou rocheux à hauteur du château et d’autre part à l’artificialisation des berges et la construction de nombreux quais, principalement au Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle. À l’aval, la rivière retrouve un champ d’expansion des crues (prairies de la Baumette et lac de Maine) où un seuil a été érigé en 1994 afin de favoriser la navigation fluviale. Son débit moyen inter-annuel est d’environ Modèle:Unité/s<ref name="PPRI-CM">« Rapport de présentation du plan de prévention des risques inondations dans le secteur de la confluence de la Maine », sur le site de la préfecture de Maine-et-Loire (consulté le 3 octobre 2015).</ref>.
Au nord de la commune, vers l'amont, se rencontrent les basses vallées angevines principalement composées de prairies inondables<ref>Modèle:Lien web.</ref>. Constituées le long de la Mayenne, de la Sarthe et du Loir, elles représentent une « zone naturelle d’expansion » d’une superficie d’une centaine de km2. Leur capacité de stockage est d’environ Modèle:Nobr de mètres cubes, soit un minimum d’une quinzaine de jours d’écrêtement au niveau d’Angers<ref name="TRI">DREAL Pays de Loire, DDT de Maine-et-Loire, « TRI Angers-Val d’Authion-Saumur – Rapport de présentation de la cartographie du risque d’inondation », sur le site de la préfecture de Maine-et-Loire, septembre 2013 (consulté le 3 octobre 2015).</ref>.
Le secteur « Angers – val d’Authion – Saumur » a été identifié comme un territoire à risque important (TRI) : la commune est en effet concernée par un important risque d’inondation<ref name="TRI" />. Compte tenu de la faible longueur de son cours (Modèle:Unité), la Maine est fortement dépendante de l’activité hydrologique de la Loire et de ses affluents<ref name="PPRI-CM" /> et elle connait schématiquement trois types de crues<ref name="TRI" /> :
- elles peuvent tout d’abord être dues à la crue d’une ou plusieurs des trois rivières en amont ;
- elles peuvent s’expliquer également par une crue de la Loire : celle-ci limite l’écoulement de la Maine et provoque un stockage des eaux en amont ;
- un scénario de crue extrême prévoit la concomitance entre deux crues centennales Modèle:Incise, mais la période de retour d’un tel événement est évaluée à plus de Modèle:Nobr.
La cote d'alerte de la Maine est fixée à Modèle:Unité<ref name="PPRI-CM" />. La crue de Modèle:Nobr a été retenue comme représentative d’une crue fréquente (crue décennale) sur Angers et les basses vallées (hauteur d'eau de Modèle:Unité au pont de la Basse-Chaîne). Lors de la crue centennale de 1995 Modèle:Incise, la Maine a atteint une hauteur historique de Modèle:Unité le Modèle:Date- au repère de crue situé au pont de Verdun et un débit de Modèle:Unité/s<ref name="TRI" />.
Angers est également parcourue par le Brionneau, qui prend sa source dans le Haut-Anjou et dont les eaux sont retenues dans l'étang Saint-Nicolas à l'ouest de la ville<ref group="B" name=":4" />. Ce dernier serpente dans un vallon, séparant deux quartiers de la ville. D'autres ruisseaux s'écoulent depuis les vallons de la rive gauche, perpendiculaires à la Maine, comme celui du vallon du ruisseau, au sud. L'ancien ruisseau de l'Esvière Modèle:Incise a quant à lui disparu sous l'effet de l'urbanisation<ref name="INRAP" />.
Un lac artificiel, le lac de Maine, vaste plan d'eau de Modèle:Unité, fut aménagé à la fin des Modèle:Nobr en parc de loisirs ouvert à tous<ref>Modèle:Lien web.</ref>. Situé sur les anciennes prairies inondables d'Aloyau, le lac provient de l'exploitation par la ville de carrières de grave<ref group="A">Modèle:Lien brisé.</ref>.
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Île Saint-Aubin, Angers.
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La Maine.
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Le Brionneau, parc de Balzac.
Climat
Le climat angevin est un climat de transition où s'exercent l'influence océanique de la façade atlantique et l'influence plus continentale de la Touraine<ref group="B">Modèle:Ouvrage.</ref>, Modèle:Citation<ref group="B" name=":2" />. Il est plus précisément à la conjonction de trois nuances du climat océanique présents en Maine-et-Loire : climat océanique humide, climat océanique à été sec et climat océanique à nuance continentale. La Loire favorise des flux océaniques doux (en hiver comme en été), diminuant l'amplitude thermique annuelle ; par leur altitude, les Mauges au sud-ouest du département retiennent une partie des précipitations des flux dominants, asséchant relativement le climat angevin<ref name=":75" />. Celui-ci est par conséquent doux (avec Modèle:Tmp d'amplitude annuelle moyenne), moyennement humide (mais les hivers sont généralement pluvieux), les gelées y sont rares (température minimale moyenne positive les mois d'hiver) et les étés ensoleillés. Selon les prévisionnistes de Météo-France, Angers connait très peu de phénomènes extrêmes (orages, chutes de neige, tempêtes, vents violents)<ref>Modèle:Lien web.</ref>. C'est la douceur angevine popularisée par Joachim du Bellay.
Angers bénéficie en moyenne de Modèle:Nobr d'ensoleillement dont 60 de fort ensoleillement. Les précipitations annuelles, inférieures à la moyenne nationale, sont réparties sur Modèle:Nobr<ref>Modèle:Lien web.</ref>. Si les jours de brouillard y sont fréquents, l'enneigement y est très faible. Les records de température sont établis respectivement à –Modèle:Tmp et +Modèle:Tmp.
La station, ouverte le Modèle:Date-, est située sur le territoire de la commune voisine de Beaucouzé, à Modèle:Unité d'altitude.
Modèle:Climat Modèle:Météo France
Milieux naturels et biodiversité
Angers se situe à la périphérie immédiate du site du Val de Loire classé au patrimoine mondial de l’Unesco<ref>Modèle:Lien web.</ref>. La ville est également l'une des deux villes-portes du parc naturel régional Loire-Anjou-Touraine avec Tours en Indre-et-Loire<ref>Modèle:Lien web.</ref>.
Au nord, les « basses vallées angevines », grande zone humide de plus de Modèle:Unité, intègrent la ville au niveau de l’île Saint-Aubin. Celles-ci correspondent aux rives de la Mayenne, de la Sarthe et du Loir, principalement constituées de prairies inondables, bocages, mares et haies ; elles sont un refuge de biodiversité important, notamment ornithologique et abrite une flore et une faune typiques du Val de Loire<ref>Modèle:Lien web.</ref>. Les « basses vallées angevines » sont protégées par le réseau Natura 2000 (au titre des directives « Habitat » et « Oiseaux ») et relèvent également de la Convention de Ramsar, traité international visant à la conservation et à l’utilisation durable des zones humides<ref name=":75" />. L’île angevine de Saint-Aubin représente près de 10 % de ces espaces naturels et environ 15 % du territoire de la ville, c’est dire son importance, tant au niveau de la biodiversité locale que des espaces naturels communaux. Elle joue de surcroît le rôle important « d’écrêteur de crues » pour la ville située à son aval immédiat. Aujourd’hui, l’île, inhabitée, est toujours exploitée par les agriculteurs et offre un cadre naturel apprécié des habitants. L’ancienne ferme a été rénovée par la municipalité qui y a installé la Maison de l’île, lieu de détente et d’exposition<ref group="H" name=":64">Modèle:Lien web.</ref>.
La commune compte deux sites naturels classés, le site de la Baumette depuis 1935 ainsi que l’étang Saint-Nicolas et ses rives depuis 1936. La ville est également incluse dans un troisième site naturel classé, celui de la confluence Maine-Loire et des coteaux angevins, depuis 2010<ref name=":SitesClassés">Modèle:Lien web.</ref>. Ce dernier site est marqué par l’entrée de la Loire au cœur du Massif armoricain et ses roches schisteuses, résistantes. Le lit du fleuve se resserre autour d’une rive droite escarpée et d’une rive gauche offrant de grandes zones inondables. Les paysages traditionnels y sont néanmoins toujours présents : îles, bancs de sable, prairies inondables et autres promontoires rocheux. À Angers, le site du rocher de la Baumette Modèle:Incise est à l’origine du classement<ref>Modèle:Lien web.</ref>.
Urbanisme
Occupation des sols
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires artificialisés (73 % en 2018), en augmentation par rapport à 1990 (66,9 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : zones urbanisées (49,5 %), zones industrielles ou commerciales et réseaux de communication (17,7 %), prairies (15,6 %), espaces verts artificialisés, non agricoles (5,8 %), eaux continentales<ref group="Note">Les eaux continentales désignent toutes les eaux de surface, en général des eaux douces issues d'eau de pluie, qui se trouvent à l'intérieur des terres.</ref> (5,6 %), zones agricoles hétérogènes (4,4 %), forêts (1,4 %), cultures permanentes (0,1 %)<ref name="CLC">Modèle:Lien web.</ref>.
L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes : la carte de Cassini (Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)<ref>Modèle:Lien web. Pour comparer l'évolution entre deux dates, cliquer sur le bas de la ligne séparative verticale et la déplacer à droite ou à gauche. Pour comparer deux autres cartes, choisir les cartes dans les fenêtres en haut à gauche de l'écran.</ref>.
Morphologie urbaine
Tissu urbain
Le centre-ville d’Angers est en rive gauche de la Maine. Composé principalement de petites artères, commerçantes pour la plupart, il est en grande partie piétonnier. On y rencontre la plupart des institutions (hôtel de ville, hôtel du département, bibliothèque ou encore la quasi-totalité des musées). Au sud-ouest de cet hyper-centre contemporain se trouve la Cité, petit ensemble médiéval perché sur un promontoire rocheux, organisé autour du château et de la cathédrale. C’est le quartier le plus ancien de la ville, structuré en petites ruelles et comprenant nombre d’hôtels particuliers et autres maisons médiévales. En rive droite se trouve le vieux quartier de La Doutre (d’outre Maine). On y trouve des maisons anciennes à colombages, un dédale de ruelles ainsi que l'ancien hôpital Saint-Jean, le théâtre du Quai et le port fluvial d'Angers. Ces trois quartiers constituent l’ancienne ville intra-muros. Cet ensemble historique est encore bien visible aujourd’hui puisqu’au début du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle, les anciennes fortifications ont laissé place à une ceinture de boulevards<ref group="H">Modèle:Lien web.</ref>.
Les anciens faubourgs sont aujourd’hui devenus les quartiers périphériques de ce centre-ville historique. Leur urbanisation prend forme avant le Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle (faubourgs de Reculée, Bressigny, Saint-Serge (Saint-Samson), Saint-Jacques, Saint-Laud et Esvière)<ref name=":21" group="CC">Modèle:Lien web.</ref>. Certains d'entre eux se développeront ensuite considérablement au cours du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle car situés le long des grands axes de communication (anciennes routes de Paris, de Tours et de Nantes)<ref group="IN" name="ville">Modèle:Base Mérimée.</ref> : ce sont les actuels quartiers Saint-Serge au nord ; Madeleine et Saint-Léonard au sud-est ; Saint-Jacques à l’ouest. Ce sont des quartiers essentiellement résidentiels à l’exception toutefois du quartier Saint-Serge abritant un campus de l’université d'Angers ainsi que le marché d'intérêt national<ref group="A">Modèle:Lien web.</ref>.
En périphérie actuelle de la commune se concentrent les nouveaux quartiers résidentiels, qu’ils soient pavillonnaires ou constitués de grands ensembles collectifs. Vers l’ouest se trouvent ainsi les quartiers de Belle-Beille (premier quartier suburbain constitué de grands ensembles<ref group="H">Modèle:Lien web.</ref>) et du Lac de Maine (petits collectifs et logements individuels). Ces quartiers occidentaux sont séparés du reste de la ville par de grands espaces verts, d’une part le parc de l’étang Saint-Nicolas et d’autre part le parc de Balzac et dans son prolongement la base de loisirs du Lac de Maine, en bordure de la rivière. À l’est se rencontrent ensuite les quartiers de Monplaisir (habitat collectif) et des Banchais (habitat mixte) ; au sud, le quartier de La Roseraie est à dominante collective, c'est aujourd’hui le quartier le plus habité de la ville<ref group="A">Modèle:Lien web.</ref>. Les horticulteurs et pépiniéristes, encore nombreux jusque dans les Modèle:Nobr dans la partie sud de la ville ont été progressivement évincés et ne subsistent principalement plus qu’en périphérie sud du quartier de la Roseraie<ref group="A">Modèle:Lien web.</ref>.
Au début du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle, l’urbanisation s’étend au sud de l’île Saint-Aubin, non urbanisée, sur les plateaux de la Mayenne et des Capucins : c’est le développement du quartier des Hauts-de-Saint-Aubin, au nord de la ville<ref group="A">Modèle:Lien web.</ref>. Aujourd’hui, le Loir, la Mayenne, la Sarthe au nord et la Loire au sud poussent l’espace métropolitain à se développer à l’est (Saint-Barthélemy-d’Anjou, Trélazé) et à l’ouest (Avrillé, Beaucouzé).
Type d’occupation | Pourcentage | |
---|---|---|
Territoires artificialisés | 70 % | |
Territoires agricoles | 23 % | |
Forêts et milieux semi-naturels | 1 % | |
Zones humides | 0 % | |
Surfaces en eau | 6 % | |
Source : Agence d’urbanisme de la région angevine (AURA)<ref>Modèle:Lien web.</ref> |
Quartiers
Modèle:Article détaillé Angers est composée de dix quartiers administratifs regroupant eux-mêmes plusieurs véritables quartiers tels qu'identifiés par les habitants. Il est possible de dénombrer une trentaine de quartiers au sein du territoire de la ville. La plupart font référence à la rue ou la place autour de laquelle ils se sont formés (comme la rue Bressigny ou la place de la Visitation) ou de lieux-dits (Orgemont par exemple). L'île Saint-Aubin bien que non habitée fait également partie d'une division territoriale de la commune.
Logements
En 2018, le nombre total de logements à Angers était de 89 937, alors qu'il était de 85 829 en 2013. Parmi ces logements, 90,8 % étaient des résidences principales, 2,7 % des résidences secondaires et 6,6 % des logements vacants. Ces logements étaient pour 21,9 % d'entre eux des maisons individuelles et pour 76,6 % des appartements<ref group="Insee">LOG T2 - Catégories et types de logements.</ref>.
La proportion des résidences principales, propriétés de leurs occupants était de 32,4 %, stable par rapport à 2013 (31,9 %). La part de logements HLM loués vides était de 28,6 % contre 30,1 % en 2013, leur nombre étant néanmoins en légère hausse (23 392 contre 23 319)<ref group="Insee">LOG T7 - Résidences principales selon le statut d'occupation.</ref>.
En 2018, 14,6 % des résidences principales ont été construites avant 1946, 57,4 % de 1946 à 1990 et 28,1 % depuis 1991<ref group="Insee">LOG T5 - Résidences principales en 2012 selon la période d'achèvement.</ref>.
Architecture
L'architecture de la ville peut se résumer à ses matériaux, le schiste et le tuffeau, qui font d'Angers alternativement une ville noire ou blanche<ref name="VPAH" /> : monuments médiévaux en schiste, toitures d’ardoises, demeures Renaissance ou Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle ayant célébré la pierre de tuffeau, etc. Elle est parfaitement résumée par Armand LanouxModèle:Note : Modèle:Citation
L'ancienne ville intra-muros voit se concentrer la majorité des édifices historiques : la Cité est le quartier le plus ancien de la ville, structuré en petites ruelles comprenant nombre de maisons du Moyen Âge ; le quartier de La Doutre en rive droite est le plus riche en constructions médiévales et Renaissance ; le centre-ville compte quant à lui de nombreuses demeures érigées de la fin du Moyen Âge au Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle. Il comprend d'ailleurs une majorité d’édifices du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle, notamment des immeubles de rapport, parfois de style haussmannien. En dehors des boulevards ceinturant l’hyper-centre se rencontrent également des immeubles de rapport, notamment près des places. L’architecture des faubourgs consiste néanmoins principalement en maisons de ville à un étage sous combles. Elles présentent parfois un aspect d'architecture en série. L’architecture récente est le plus souvent celle de zones pavillonnaires ou d’ensembles collectifs, parfois en contradiction avec l’ensemble ancien (voir par exemple l’immeuble sis Modèle:Nobr)<ref group="CC" name=":21" />.
Projets d'aménagements
Le développement de la ville s'appuie sur plusieurs grands projets urbains, parmi lesquels :
- Réhabilitation des berges de la Maine
La mise en service du contournement autoroutier permet à la ville d’envisager de réaffecter la voie rapide Paris-Nantes qui traverse la ville au bord de la Maine. Ancienne rocade en milieu urbain datant des Modèle:Nobr, les voies sur berges étaient considérées comme une séparation entre les deux rives, empêchant notamment les habitants de profiter de la rivière. Le premier projet de réhabilitation des berges de Maine (« Rives nouvelles ») a été abandonné à la suite du changement de municipalité en 2014. Un second (« Angers cœur de Maine »), plus modeste, est cependant mis en place dans cette optique. Il prévoit notamment la couverture d’une partie des voies sur berges, du château à la place Molière, avec aménagement d’espaces publics et paysagers et passage du tramway<ref group="A">Modèle:Lien web.</ref>. Le deuxième volet concerne le quartier Saint-Serge. Les anciens locaux EDF et de la gare de marchandises seront réaffectés : y seront notamment construits la nouvelle patinoire, des logements, la chambre des métiers et son centre de formation<ref>Modèle:Lien web.</ref>.
- Deuxième ligne de tramway
En Modèle:Date-, les élus communautaires ont approuvé le projet de deuxième ligne de tramway pour relier les quartiers de Belle-Beille, à l’ouest et de Monplaisir, à l’est. D’une longueur de Modèle:Unité, la ligne partirait du campus pour rejoindre le cœur du quartier de Monplaisir (place de l’Europe) via la Doutre. Le tramway desservirait notamment les berges de la Maine, le campus de Saint-Serge et le Centre des Congrès. Près de Modèle:Nombre habitent à moins de Modèle:Unité des stations projetées. En sus, un tronçon de quelques centaines de mètres entre l'actuelle station Foch-Maison bleue et la place Mendès-France permettra de faire fonctionner une troisième ligne en maillage, entre Belle-Beille et La Roseraie<ref group="CC">Modèle:Lien web.</ref>. Les travaux ont démarré à l'été 2017 avec la mise en chantier du pont des Arts et Métiers, les travaux de voirie ayant démarré quant à eux à l'été 2018 pour une mise en service attendue au plus tôt Modèle:Nobr<ref group="CC">Modèle:Lien web.</ref>.
- Gare+, quartier d’affaires à proximité de la gare d'Angers Saint-Laud
Ce projet vise à construire Modèle:Unité de bureaux et Modèle:Unité de logements et commerces sur les anciennes friches industrielles situées au sud de la gare TGV ainsi que les anciens entrepôts de la Sernam. Près de Modèle:Nombre sont attendus sur le site au cours des prochaines années<ref>Modèle:Lien web.</ref>.
- Coulée verte et « végétalisation » du centre-ville
La municipalité souhaite « végétaliser » le centre-ville en créant notamment une coulée verte de l’avenue Jeanne d’Arc ainsi rénovée, à la promenade du Bout du Monde réaménagée près du château. Elle devrait passer par la place Lorraine, l’ancien hôtel de ville, la place du Ralliement d’ici 2019<ref>Modèle:Lien web.</ref>.
Voies de communication et transports
Réseau routier
Angers est située au croisement de trois axes autoroutiers : l'A11 entre Paris et Nantes (axe majeur au niveau national), l'A87 vers La Roche-sur-Yon via Cholet et l'A85 vers Tours. La ville de Rennes, préfecture de la région Bretagne, et, dans une moindre mesure, le département de la Mayenne sont accessibles par la voie expresse [[Route départementale 775 (Maine-et-Loire)|Modèle:Nobr]], pratiquement intégralement à Modèle:Unité<ref>« Maine-et-Loire. La Bretagne vient de se rapprocher encore un peu plus de l’Anjou », Ouest-France, 26 juillet 2021 (consulté le 30 janvier 2022).</ref>. La [[Route départementale 761 (Maine-et-Loire)|Modèle:Nobr]] relie, quant à elle, Angers à Poitiers, préfecture de la région Poitou-Charentes, et Niort, dans les Deux-Sèvres.
Jusqu'en 2008, Angers était traversée par les voies sur berges de l'Modèle:Nobr, celles-ci formant le lien routier entre les tronçons autoroutiers Angers-Nantes et Angers-Paris. La construction de l'autoroute est achevée lors de la mise en service du contournement nord de la ville, via une tranchée couverte de Modèle:Unité<ref group="A" name=":10">Modèle:Lien web.</ref>, permettant de compléter la rocade d'Angers. Mais les berges de Maine sont toujours occupées par la Modèle:Nobr, séparant de fait la ville en deux.
La ville compte Modèle:Nombre<ref group="A">Modèle:Lien web.</ref>. Le réseau routier principal se compose de trois grands types de voies. Premièrement, les boulevards historiques qui ceinturent l'hypercentre ; deuxièmement, les voies radiales en direction de la périphérie, comme les avenues Pasteur (vers le nord-est), Patton (vers l’ouest) ou De Lattre-de-Tassigny (vers le sud) ; dernièrement, les axes au sud de la ville faisant office de « rocade » de substitution, à savoir le boulevard Sud d'une part et les boulevards d’Arbrissel et Blanchoin d'autre part<ref name=":5">Modèle:Lien web.</ref>.
En 2012, on dénombre environ Modèle:Nombre par jour dans la commune<ref name=":12">Modèle:Lien web.</ref>.
Selon une étude de la Fédération nationale des associations d'usagers des transports, la présence de grosses infrastructures routières à proximité immédiate du centre-ville favorise l'usage de la voiture. Ainsi, Angers est ceinturée par deux rocades, avec de nombreux échangeurs. La part modale de la voiture y est conséquemment de 54 %. À Nancy, en revanche, où les grosses infrastructures routières sont repoussées loin du centre-ville, la part modale de la voiture tombe à 40 %<ref>Modèle:Lien web</ref>.
Ponts
La physionomie du réseau routier a été conditionnée par la topographie. Ainsi, la largeur de la Maine a limité les franchissements malgré son rétrécissement au Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle. Angers compte neufs ponts au-dessus de la rivière dont deux ponts ferroviaires. On trouve du nord au sud :
- le pont de Segré, ancien pont ferroviaire de l’ancienne ligne de chemin de fer d’Angers à Segré réaménagé pour accueillir un itinéraire cyclable<ref>Modèle:Lien web.</ref> ;
- le viaduc de la Maine permet le contournement nord de la ville par l’A11, depuis 2008<ref group="A" name=":10" /> ;
- le pont Jean-Moulin relie le plateau des Capucins au quartier Saint-Serge, depuis Modèle:Date-<ref group="A">Modèle:Lien web.</ref> ;
- le pont Confluences relie le CHU et le cinéma Pathé depuis 2010<ref group="AM">Modèle:Lien web.</ref> ; il est réservé aux tramways, piétons, vélos et aux véhicules d'urgence ;
- le pont de la Haute-Chaîne relie les boulevards historiques à la rive droite, depuis 1838 ; il est reconstruit en 1951<ref group="CP">Modèle:P..</ref> ;
- le pont des Arts et Métiers relie depuis juin 2019 les places Molière et La Rochefoucauld ; il est réservé aux piétons et cyclistes et accueillera en 2022 la ligne B du tramway<ref group="CC">Modèle:Lien web.</ref> ;
- le pont de Verdun, plus vieux passage d’une rive à l’autre, relie le centre-ville à La Doutre, depuis le Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle<ref group="CP" name="Port 155">Modèle:P..</ref> ;
- le pont de la Basse-Chaîne, terminé en 1962, près du château<ref group="CP" name="Port 155" /> ;
- le pont de l'Atlantique, prolongement des voies sur berges, permet de relier le centre de la ville aux quartiers du Lac de Maine, de Belle-Beille et de l'ouest de l'agglomération, depuis 1973<ref group="A">Modèle:Lien web.</ref>.
À l’échelle de l’agglomération, la Loire limite également les possibilités de franchissement et la circulation des flux (cinq ponts sur une quarantaine de kilomètres, de Chalonnes-sur-Loire à Saint-Mathurin-sur-Loire)<ref name=":5" />.
-
Le pont Confluences. -
Les voies sur berges et le pont de Verdun au début du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle. -
Le pont de Verdun.
Réseau ferroviaire
Angers est à la jonction des lignes ferroviaires de Tours à Saint-Nazaire et du Mans à Angers-Maître-École. La gare d'Angers-Saint-Laud est la principale gare : mise en service en 1853 par la Compagnie du chemin de fer de Tours à Nantes<ref group="MR">Modèle:P..</ref>, elle fut rénovée en 2001<ref group="A">Modèle:Lien web.</ref>.
Le TGV permet de rejoindre Paris-Montparnasse en Modèle:Heure et l'aéroport Roissy-Charles de Gaulle en Modèle:Heure. Le temps de parcours vers les villes voisines de Nantes et du Mans est de Modèle:Heure. Angers est également bien reliée aux principales villes françaises : Lille Europe (Modèle:Heure), Lyon Part-Dieu (Modèle:Heure), Strasbourg (Modèle:Heure) ou encore Marseille et Montpellier (Modèle:Heure)Modèle:Note. Le réseau des TER Pays de la Loire permet de relier Angers à Cholet en Modèle:Heure, Saumur en Modèle:Heure, ou encore Nantes, Le Mans ou Tours. L'Interloire, ligne TER commune aux régions Pays de la Loire et Centre-Val de Loire, permet de rejoindre Blois en Modèle:Nobr ou Orléans en Modèle:Heure<ref name=":6">Modèle:Lien web.</ref>. La virgule ferroviaire de Sablé, mise en service en 2017, permet de relier Angers à Laval en Modèle:Heure au lieu de Modèle:Heure et Rennes en Modèle:Heure au lieu de Modèle:Heure<ref>Modèle:Lien web.</ref>. La ligne Intercités Nantes – Lyon relie Angers aux villes de Bourges, Nevers, Moulins et Roanne avec un aller-retour les jours de fin de semaine<ref>Modèle:Lien web.</ref>.
La gare de la Maître-École, située à l'est de la ville, est une halte ferroviaire desservie quotidiennement par quelques TER Pays de la Loire circulant entre Le Mans et Angers Saint-Laud<ref name=":6" />. Elle fut mise en service par la compagnie des chemins de fer de l'Ouest lors de l'ouverture du trafic sur la voie ferrée de Sablé à Angers<ref group="B">Modèle:Ouvrage.</ref>.
La gare Saint-Serge est une ancienne gare fermée au transport de voyageurs à la fin de la Seconde Guerre mondiale<ref group="MR">Modèle:P..</ref>. Il ne subsiste plus désormais qu'une gare réservée au fret du marché d'intérêt national du Val de Loire ouvert en 1961<ref group="A" name=":8">Modèle:Lien web.</ref>.
Réseau aérien
Modèle:Article connexe Un aéroport est situé sur le territoire de la commune de Marcé, à vingt-cinq kilomètres au nord-est d'Angers près de la bifurcation des autoroutes A11 et A85. Ouvert en 1998 et propriété de la communauté urbaine d'Angers, il est ouvert au trafic commercial, aux avions privés et il est utilisé pour les besoins sanitaires du CHU d'Angers. S’il peut théoriquement recevoir Modèle:Nombre par an<ref>Modèle:Lien web.</ref>, la fréquentation maximale fut atteinte dès 1999 avec Modèle:Nombre et descendit à seulement Modèle:Nobr en 2009. Les clubs de voltige aérienne, de vol moteur et de vol à voile représentent la majorité du trafic<ref>Modèle:Lien web.</ref>. En 2003, la Cour des comptes considère d'ailleurs que l'aéroport Modèle:Citation<ref>Observations définitives concernant la gestion du district de l'agglomération angevine – Années 1996 et suivantes, sur le site de la Cour des comptes, 17 novembre 2003 (consulté le 2 octobre 2015).</ref>.
L'aéroport héberge également le musée régional de l'air d'Angers-Marcé qui regroupe de très nombreux avions légers anciens<ref name=":9">Modèle:Lien web.</ref>.
Début janvier 2017, la décision est prise par le conseil de communauté de supprimer les vols réguliers qui desservent l'aéroport<ref>Modèle:Article.</ref>.
Réseau fluvial
La ville est située à la confluence de quatre cours d'eau. Cette situation a été avantageuse : la circulation fluviale de Nantes à Angers fut longtemps très importante, tant pour le transport de marchandises<ref name=":11">Modèle:Lien web.</ref> que de voyageurs. Ainsi les « paquebots de Loire » au Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle transportaient les voyageurs de Nantes à Orléans via Angers. Cependant, l’arrivée du chemin de fer et plus encore du transport routier provoqua son déclin dans le courant de l’entre-deux-guerres<ref group="MR">Modèle:Pp..</ref>. Néanmoins, la redynamisation du trafic fluvial en Loire est à l’étude. Le quai pétrolier de Bouchemaine, les installations du Génie et le port lourd d’Angers, tous deux situés à la Baumette, sont les principales infrastructures existantes<ref name=":11" />.
Le port fluvial d’Angers, situé Cale de la Savatte, accueille les navires de plaisance à l’année, en hivernage ou pour quelques jours en saisonModèle:Refnec.
La Maine est navigable sur la totalité de son parcours. Il est possible de gagner vers l’ouest l’estuaire de la Loire (la Loire n'est d'ailleurs navigable qu'à partir du bec de Maine). Vers le nord, si le Loir n’est pas navigable, la Sarthe l’est jusqu’au-delà du Mans et la Mayenne au-delà de la ville homonyme. À noter que l’Oudon, principal affluent de la Mayenne, est navigable jusqu’à Segré<ref>Modèle:Lien web.</ref>.
Un bac permet la traversée de la Mayenne vers l’Île Saint-Aubin. Il est accessible aux piétons et aux cyclistes du printemps à l'automne, lorsque l'île n'est pas inondée<ref group="A">Modèle:Lien web.</ref>.
Réseau cyclable
En 2012, le vélo représente 3,9 % des déplacements quotidiens à l'échelle de la commune<ref name=":12" />. En juin 2013, le réseau cyclable comprend Modèle:Unité d’aménagements cyclables<ref group="CC">Modèle:Lien web.</ref> d'après les données de la communauté urbaine Angers Loire Métropole, dont des pistes ou bandes cyclables<ref group="A">Modèle:Lien web.</ref>, des couloirs de bus Modèle:Incise et des plateaux piétonniers<ref name=":5" />. En juin 2012, selon un conservateur des Archives d'Angers, les usagers du vélo disposent de Modèle:Unité d’espaces cyclables, dont Modèle:Unité de pistes spécifiques<ref group="H" name=":13">Modèle:Lien web.</ref>.
Depuis 2004, la municipalité a mis en place un service de prêt gratuit nommé VéloCité. La ville prête gratuitement l'une de ses Modèle:Nombre<ref>Modèle:Lien web.</ref> aux personnes qui habitent ou travaillent à Angers pour une durée maximale d'un an<ref group="AM" name=":14">Modèle:Lien web.</ref>. La commune a également institué une « vélo-école » afin de sensibiliser à l’usage de la route<ref group="AM" name=":14" />.
L'EuroVelo 6, également connue comme « Eurovéloroute des Fleuves »<ref>Modèle:Lien web.</ref>, est une véloroute qui traverse Angers en reliant Saint-Brevin-les-Pins à Constanța. Elle traverse l'Europe d'ouest en est, de l'océan Atlantique à la mer Noire en passant par dix pays et suit l'itinéraire de trois des plus grands fleuves européens : la Loire, le Rhin et le Danube<ref>Modèle:Lien web.</ref>. En Maine-et-Loire, cette véloroute emprunte en réalité l'itinéraire de La Loire à Vélo<ref>Modèle:Lien web.</ref>. À l'est de la ville, une variante de celle-ci emmène les cyclistes depuis La Daguenière vers Angers via les ardoisières de Trélazé. Vers l’ouest, la ville a aménagé la Boucle verte permettant de relier les basses vallées angevines au nord et la Loire au sud<ref name=":5" />. Cette dernière traverse le parc de Balzac et les bords du lac de Maine jusqu'à Bouchemaine où elle rejoint le parcours principal de La Loire à Vélo et de l'Modèle:Nobr<ref>Modèle:Lien web.</ref>.
Réseau de transports en commun
Modèle:Article connexe Le tramway électrique fait son apparition à Angers en 1896<ref group="H">Modèle:Lien web.</ref>. Cependant, cet ancien réseau est incohérent, mal équipé et mal desservi. Julien Gracq en parle en ces termes : Modèle:Citation. Dès 1934, des autobus font leur apparition et la dernière ligne de tramway est abandonnée en 1949<ref group="H">Modèle:Lien web.</ref>.
Le service public de transports en commun angevins, Irigo, est organisé par la communauté d'agglomération d'Angers Loire Métropole et géré par la société RD Angers, filiale du groupe RATP. Son réseau couvre le territoire de l’intercommunalité<ref>Modèle:Lien web.</ref>.
Le réseau se compose d’une ligne de tramway, treize lignes urbaines de bus et autant de lignes suburbaines<ref>Modèle:Lien web.</ref>. Quatre lignes assurent le modeste<ref>Modèle:Lien web.</ref> service de soirée de Modèle:Heure à Modèle:Nobr Modèle:Incise et cinq lignes assurant la desserte des dimanches et jours fériés<ref>Modèle:Lien web.</ref>. En 2012, 9,3 % des déplacements quotidiens à l’échelle de la ville provenaient du réseau de transports en commun<ref name=":12" />. En 2014, celui-ci a enregistré plus de Modèle:Nobr de voyages, dont Modèle:Nobr pour la seule ligne de tramway<ref name=":15">Modèle:Lien web.</ref>. Inauguré en 2011<ref group="AM">Modèle:Lien web.</ref>, le tramway d'Angers compte une ligne unique reliant la commune d‘Avrillé au quartier de la Roseraie. Des sections utilisant la technologie APS permettent d’éviter l'utilisation de caténaires et préservent ainsi le centre historique de la ville<ref group="A">Modèle:Lien web.</ref>. Une deuxième ligne de tramway est prévue à l’Modèle:Nobr entre le quartier de Monplaisir et le campus de Belle-Beille<ref group="CC">Modèle:Lien web.</ref>.
Les lignes départementales sont prises en charge par la régie des transports des Pays de la loire, Aléop. Une vingtaine de lignes partent de la gare routière, située à proximité immédiate de la gare d'Angers-Saint-Laud<ref>Modèle:Lien web.</ref>.
La gare routière offre également des correspondances régionales (autocars TER Pays de la Loire en direction de Châteaubriant et Laval)<ref>Modèle:Lien web.</ref> et nationales. Les compagnies BlaBlaBus<ref>Modèle:Lien web.</ref>, et Isilines<ref>Modèle:Lien web.</ref> permettent de rejoindre Paris, Brest (via les villes du sud de la Bretagne), Lyon et Grenoble (via Tours et Bourges). Les destinations européennes sont effectuées par la compagnie Eurolines<ref>Modèle:Lien web.</ref>.
Risques naturels et technologiques
Angers est concernée par six risques majeurs<ref>« Dossier départemental des risques majeurs », sur le site de la préfecture de Maine-et-Loire, 2013, Modèle:P. (consulté le 2 octobre 2015).</ref> : l'inondation, la sismicité (risque faible)<ref>« Zones de sismicité dans le Maine-et-Loire », sur le site de la préfecture de Maine-et-Loire, 2007 (consulté le 2 octobre 2015).</ref>, le retrait-gonflement des argiles (risque faible)<ref>« Risque retrait-gonflement des argiles », sur le site de la préfecture de Maine-et-Loire (consulté le 2 octobre 2015).</ref>, le transport de matières dangereuses<ref>« Risque transport de matières dangereuses », sur le site de la préfecture de Maine-et-Loire (consulté le 2 octobre 2015).</ref>, l’effondrement minier<ref>« Risque effondrement minier », sur le site de la préfecture de Maine-et-Loire (consulté le 2 octobre 2015).</ref> et la tempête.
Risque d'inondation
Le risque d'inondation est lié aux crues de la Maine et de ses affluents, mais aussi de la Loire, plus en aval. La faible longueur du cours de la Maine, court exutoire d’un vaste bassin hydrographique composé des trois rivières principales que sont le Loir, la Sarthe et la Mayenne, provoque une très forte dépendance hydrologique entre Loire, Maine et section aval de ses affluents<ref name="PPRI-CM" />. Les berges de la rivière ayant été urbanisées, notamment depuis le Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle, de nombreux quartiers sont sensibles aux crues : principalement la Doutre, Thiers-Boisnet et Saint-Serge. Le nombre d’habitants concernés a été évalué<ref name="PPRI-CM" />. À l’échelle de la commune, ce chiffre est faible. Si elles ne touchent que peu d’habitants, les crues fréquentes ont en revanche des conséquences importantes en termes d’infrastructures de transport (fermeture des voies sur berges et paralysie du tramway)<ref name="TRI" />.
Sur le plan urbanistique, Angers est concerné par deux plans de prévention du risque inondation (PPRI) qui s'imposent au plan local d'urbanisme : le PPRI « Confluence de la Maine », en amont du pont de la Basse-Chaîne, approuvé en 2009, avec prescription de travaux à réaliser sur les constructions et habitations existantes dans les zones les plus vulnérables, et le PPRI « Val du Louet-Confluence de la Maine et de la Loire » approuvé en 2002, sans mesures obligatoires sur les constructions et habitations déjà existantes<ref>« Information acquéreurs/locataires de biens immobiliers sur les risques majeurs - Dossier communal - Angers », sur le site de la préfecture de Maine-et-Loire, juillet 2013 (consulté le 3 octobre 2015).</ref>.
Toponymie
Juliomagus, le nom antique
Le nom de la cité est mentionné pour la première fois vers l'Modèle:Nobr par Ptolémée dans son ouvrage Géographie sous la forme Modèle:Langue (Juliomagus)<ref group="B" name=":23">Modèle:Ouvrage.</ref>,<ref group="B">Ptolémée, Géographie, Modèle:II, 8, 8.</ref>. On retrouve la mention sur la table de Peutinger, sous la dénomination de Iuliomago.
Il s'agit d'un composé de l'anthroponyme latin Julius, vraisemblablement une dédicace à un ou plusieurs membres illustres de la famille des Julio-Claudiens, et du mot celtique magos « champ, plaine, campagne »<ref group="B">Modèle:Ouvrage.</ref>. Les dédicaces des civitas à des empereurs romains étaient fréquentes en Gaule romaine, cependant ces toponymes conservent généralement un élément gaulois<ref group="CR">Modèle:P..</ref>. On note également l'attestation plus tardive de Juliomagus Andecavorum. Le déterminant Andecavorum fait référence au peuple gaulois des Andecavii (Andécaves ou Andégaves), dont elle était la cité<ref group="CR">Modèle:P..</ref>.
Le nom d'Angers
L'appellation actuelle de la ville est issue de l'élément Andecavorum. Vers l'Modèle:Nobr, la forme primitive Juliomagus s'efface ; elle est remplacée par le terme civitas, comme en témoigne le nom civitas Andecavorum<ref group="B" name=":22">Modèle:Ouvrage.</ref>. Ce changement est attesté dès le Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle ailleurs en Gaule au Bas-Empire<ref group="CR">Modèle:P..</ref> Modèle:Incise.
Par la suite, Angers est mentionnée au Moyen Âge sous les formes Andecava civitas au Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle et Andecavis en 769<ref group="B" name=":23" />, Andegavis entre 861 et 882, Angieus en 1127, Angeus en 1205 et Angiers dès le Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle<ref group="B" name=":22" />.
L'évolution phonétique Andecavis en Angeus est régulière et s'explique par la lénition des consonnes intervocaliques, le -s final étant celui de l'ablatif-locatif latin. L'évolution est comparable à Pictavis en Peiteus aux {{#switch: XII
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}} donnant Poitiers. La variante Andecavum explique le nom d'Anjou (in Andecavo en 797<ref group="B" name=":22" />). Celui d'angevin est un dérivé semi-savant. Le doublet Angers, Anjou est également comparable à celui de Poitiers, Poitou.
Surnoms
Plusieurs surnoms ont servi à désigner Angers :
- « Ville des fleurs »
La renommée de ses pépinières horticoles mais aussi de son vignoble ou de son arboriculture lui vaut ce surnom dès le Second Empire<ref group="B">Modèle:Ouvrage.</ref>, tel que le rapportait Élisée Reclus<ref group="B">Modèle:Ouvrage.</ref>. Sa spécialisation dans le domaine du végétal et le soin accordé à ses espaces verts remettent ce surnom au goût du jour<ref group="H">Modèle:Lien web.</ref>.
- « Angers la Blanche » ou « Angers la Noire »
Angers fut pendant longtemps une ville noire, en référence à ses maisons en schiste (ou à pans de bois pour les plus anciennes) et ses toits en ardoise, avant de devenir une ville blanche au Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle lorsque furent édifiés un certain nombre de bâtiments en tuffeau<ref name="VPAH">Modèle:Lien web.</ref>.
- « Athènes de l’Ouest »
La paternité de ce surnom flatteur revient à Charles-Émile Freppel, évêque d'Angers, lors de l'inauguration de l'Université catholique de l'Ouest en 1875. Il se trouve en effet que de nombreuses écoles ouvrent à la fin du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle (écoles des Beaux-Arts, de notariat ou d'agriculture) ; plusieurs sociétés savantes sont créées ; le Grand-Cercle accueille de grands compositeurs comme Camille Saint-Saëns Modèle:Etc<ref group="A" name=":53">Modèle:Lien web.</ref>.
Histoire
Modèle:Article détaillé La plus ancienne trace d’occupation humaine remonte à Modèle:Nombre Modèle:Av JC et a été découverte rue de Frémur<ref>Modèle:Article.</ref>. Le site est occupé dès le néolithique Modèle:Nobr puisqu’un cairn a été retrouvé sur le site actuel du château. Des rejets de silex ont également été découverts sous le logis royal<ref name=":25">Modèle:Lien web.</ref>.
Antiquité
Au Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle Modèle:Av JCModèle:Vérification siècle, le peuple celte des Andes ou Andécaves s’établit dans la région d’Angers, surtout au nord de la Loire, et lui donne son nom<ref group="A" name=":24">Modèle:Lien web.</ref>. Après la conquête de la Gaule par les armées de César, la ville se romanise. Cependant, le nom gallo-romain de Juliomagus (« le marché / le champ de Julius ») n’est attesté qu’au Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle<ref group="B" name=":23" />.
Juliomagus est délimitée à l'ouest par la Maine et à l'est par un amphithéâtre. C'était une petite ville qui ne dépassait pas les Modèle:Nobr dans son extension maximale<ref name=":28">Modèle:Lien web.</ref>, à comparer aux Modèle:Nobr de Nemausus (Nîmes) et aux Modèle:Nobr d'Augustudunum (Autun) et devait compter environ Modèle:Nombre<ref name=":28" />. À proximité immédiate de l’actuelle rue des Arènes s’élevait autrefois l'amphithéâtre de Growan ou Grohan pouvant accueillir environ Modèle:Nombre<ref group="CP">Modèle:P..</ref>. La présence d’un amphithéâtre était à l’époque un privilège impérial dont seules jouissaient Angers et Tours dans la région<ref>Modèle:Lien web.</ref>.
Les invasions barbares des Modèle:Nobr ont provoqué un repli des habitants vers le promontoire de la cité. Ainsi, au tournant des {{#switch: IV
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}} est édifiée une muraille ne délimitant plus qu’une petite superficie d’environ Modèle:Nobr (l’actuelle cité)<ref group="A" name=":24" />. L’enceinte, de forme ovale, mesure environ Modèle:Unité, elle est percée aux quatre points cardinaux de portes, dont la principale durant l’Antiquité est l’Orientale (devenue par la suite Porte Saint-Aubin). L’épaisseur du mur atteint par endroits Modèle:Unité/2. Ce sont aujourd'hui les principaux vestiges de l’époque gallo-romaine : l'appareillage, de moellons et de briques, d'une partie de ce mur est encore visible, rue Toussaint<ref name=":27">Modèle:Article.</ref>. Les tours Villebon et de l'Évêché en sont deux autres témoignages, quoique largement remaniées<ref group="IN">Modèle:Lien web.</ref>.
Le christianisme se développe à Angers et le premier évêque est mentionné en 372 (nommé Defensor Modèle:Incise), lors de l’élection de Martin à l’évêché de Tours<ref group="CP">Modèle:P..</ref>.
Moyen Âge
La ville prend au tournant du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle le nom du peuple gaulois qui l’habitait : civitas Andecavorum, ou Andecavis, à l’origine du nom Angers<ref group="B" name=":22" />.
Le milieu du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle voit apparaître des temps troublés. Tant les Bretons que les Vikings font d’incessantes incursions en Anjou et la ville est pillée par le chef nordique Hasting en 845, puis à nouveau en 852<ref group="B">Modèle:Ouvrage.</ref>. Après la bataille de Jengland, Charles le Chauve, roi des Francs, et Erispoë, chef breton, s'y rencontrent en Modèle:Date- pour signer le traité d'Angers qui donne à la Bretagne les pays rennais, nantais et de Retz, fixant ainsi les limites frontalières de la Bretagne<ref name=":30">Modèle:Lien web.</ref>. En 853, Charles le Chauve décide d’établir une marche autour des territoires de l'Anjou, de la Touraine, du Maine et du pays de Sées. Cependant, en 872, les Scandinaves prennent la ville et s’y installent pendant près d’un an<ref name=":30" />. En 873, Charles le Chauve vient lui-même aux côtés de Salomon de Bretagne assiéger la ville. Les Annales de Saint-Bertin font mention de l'utilisation de « machines nouvelles et raffinées » pour en déloger les Normands<ref>Modèle:Article.</ref>. Le roi de Bretagne détourne alors la Maine, ce qui met les bateaux viking à sec et ôte une protection au château<ref group="B">Modèle:Ouvrage.</ref>. Ce détournement est à l'origine du canal de la tannerie, comblé seulement au Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle<ref group="IN">Modèle:Base Mérimée.</ref>.
Les derniers Carolingiens, rois des Francs et comtes d’Anjou, délèguent la gestion du comté à des vicomtes à partir de la fin du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle. L’un d’entre eux, Foulques le Roux, deviendra Modèle:Souverain- d'Anjou en 929 et fondera ainsi la première dynastie des comtes d’Anjou. La région s’apaise et le rôle militaire d’Angers aux marches du Royaume disparait pour plusieurs siècles<ref group="A" name=":29">Modèle:Lien web.</ref>. Le calme retrouvé, la ville se développe par le biais de nombreux bourgs et faubourgs. Au Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle, Foulques Nerra, comte d’Anjou, laisse à Angers une empreinte considérable. Il fait restaurer l’église Saint-Martin, le plus vieux monument actuel de la ville ; favorise la fondation d’abbayes bénédictines ; fait édifier le premier pont de pierre à l’emplacement du pont de Verdun<ref group="A">Modèle:Lien web.</ref> ; et fait creuser l’étang Saint-Nicolas sur le Brionneau<ref group="A" name=":AlmanachOrigines">Modèle:Lien web.</ref>. Ces installations en rive droite de la Maine sont à l’origine du quartier de la Doutre.
À partir de 1060, la dynastie Plantagenêt prend le titre comtal avec Modèle:Souverain2, petit-fils de Foulques Nerra. Ceux-ci vont progressivement être à la tête d’un empire éphémère s’étendant des Pyrénées à l’Irlande. Au Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle, un historien anglais, Raoul de Diceto, vante la magnificence des édifices romans angevinsModèle:Note. Ceux-ci, notamment les abbayes Saint-Aubin, Saint-Nicolas, ou encore le palais comtal, ont disparu, à l’exception du palais épiscopal et d’une partie du cloître de l’abbaye Saint-Aubin. L'empire s'écroule en 1205<ref>Modèle:Lien web.</ref> et Jean sans Terre ne conserve plus en France que le duché d'Aquitaine. Le coup est toutefois sévère car le roi d'Angleterre a perdu le fleuron de son empire, la Normandie, et son berceau, l'Anjou.
Angers est dès lors rattachée au royaume de France et son rôle militaire au sein des marches du domaine royal réapparaît. Blanche de Castille fait construire une forteresse et une nouvelle enceinte de Modèle:Unité de long, sur les deux rives de la rivière<ref group="A" name=":32">Modèle:Lien web.</ref>. L’enceinte du Bas-Empire devient quant à elle à partir du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle une clôture canoniale, faisant de la Cité un bastion dans la ville interdit aux laïcs<ref name=":27" />.
Les Templiers et les Hospitaliers
L'âge d'or de la cité et du duché d'Anjou
En 1360, le comté est érigé en duché. Modèle:Nobr, le premier duc d’Anjou, établit un droit de péage sur les marchandises traversant le duché afin d’entretenir les fortifications de la ville. Cette taxe, la « cloison », en sera la principale ressource<ref group="A" name=":32" />. Il établit également formellement l'université d'Angers en 1364 qui sera définitivement constituée en 1432 avec ses quatre facultés : droit, médecine, théologie et arts<ref>Modèle:Lien web.</ref>. Il commande également à un lissier parisien, Nicolas Bataille, la tenture de l'Apocalypse, d'après les cartons du peintre Hennequin de Bruges<ref group="CP">Modèle:P..</ref>. En 1429, lors de la guerre de Cent Ans, Yolande d’Aragon fait renforcer les défenses de la ville ; le duc de Bedford Modèle:Incise, désireux de marcher sur Angers, détourne alors ses troupes vers Orléans<ref group="CP">Modèle:P..</ref>.
L’année 1434 voit le commencement du règne du « bon roi René ». Né en 1409, fils cadet du duc Louis II et de Yolande d'Aragon, il devient d'abord duc de Bar en 1430 comme successeur de son grand-oncle le cardinal-duc Louis Ier de Bar auquel titre s'ajoute en 1431 celui de duc de Lorraine par son mariage avec la duchesse Isabelle Ire{{#if:| }}, enfin en 1434 à la mort de son frère aîné Louis III d'Anjou, duc d'Anjou, comte de Provence, roi de Naples et de Jérusalem. Beau-frère du roi Louis XI, il contribue à la relance de l'économie locale, très affectée au début du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle par les séquelles de la peste (1347-1350) et par les conflits incessants, dont la guerre de Cent Ans. Homme d'une grande culture et d'une grande générosité, il fait d'Angers un centre culturel et politique important où il entretient une cour littéraire et savante. Il aménage les douves du château en ménagerie, créé des lieux de promenades et des jardins fleuris<ref group="B" name=":33">Modèle:Ouvrage.</ref>. Il fait également construire près d’Angers trois manoirs de campagne : Haute-Folie, Reculée et Chanzé, près de la Baumette où il fonde en 1451 le couvent des Cordeliers. Il lègue à sa mort la tenture de l’Apocalypse à la cathédrale<ref group="A" name=":32" />. François Villon, dans son œuvre de jeunesse Le Lais de 1457, cite Angers comme refuge après sa fuite de Paris en raison de ses larcins : Modèle:Citation
En 1474, Louis XI manœuvre contre le bon roi René, dont il désire annexer le domaine angevin. Le roi de France se rend à Angers avec son armée, sous couvert d'une visite de courtoisie. Il installe aussitôt une garnison dans le château d'Angers et en confie le commandement à Guillaume de Cerisay. À soixante-cinq ans, le roi René ne veut pas commencer une guerre avec son neveu le roi de France. René lui cède son duché sans combattre. L'Anjou cesse dès lors d'être un apanage et entre définitivement dans le domaine royal<ref group="B" name=":33" />. Modèle:Nobr cherche alors à se concilier la bourgeoisie locale. Il accorde ainsi en 1475 une grande charte communale qui crée la mairie. Le premier maire, Guillaume de Cerisay, est imposé par le roi. La ville est exemptée de taille, de gabelle et de service armé et bénéficie de droits de police et justice. Elle utilise en guise de sceau les armoiries actuelles : écu chargé d'une clef en pal, accostée en chef de deux fleurs de lys<ref group="A" name=":34">Modèle:Lien web.</ref>.
La ville s’illustre par sa vie intellectuelle et universitaire : Angers voit s'installer dès 1476 une imprimerie ; l'université forme plusieurs personnalités de premier plan, comme Guillaume Poyet, futur chancelier de [[François Ier (roi de France)|François {{#ifeq: | s | Modèle:Siècle | Ier{{#if:| }} }}]] et auteur de l'ordonnance de Villers-Cotterêts ; Ambroise Paré fait une partie de ses études à la faculté de médecine<ref group="A" name=":34" />. Située entre les villégiatures royales de Touraine et une Bretagne qui ne désarme pas, Angers accueille fréquemment les rois de France<ref group="H" name=":74">Modèle:Lien web.</ref>.
Temps modernes
La prospérité s’installe et en 1538, Angers apparaît comme l’une des seize plus importantes villes du royaume. Dès 1509, le diocèse procure à la ville un établissement préparatoire à l'université, le collège d'Anjou<ref name="College neuf">Modèle:Ouvrage.</ref> (dit aussi « Collège Neuf »). Les marchands angevins expédient vers Paris et les grands ports de l'Atlantique les produits du duché : toiles, vins, ardoises, tuffeau. Cette prospérité s’accompagne de l’édification de riches bâtisses (en pierre, dans une ville où les constructions sont majoritairement en bois) : logis Barrault, hôtel des Pénitentes ou encore logis Pincé<ref group="A" name=":34" />. Afin de faciliter le commerce fluvial, le port Ayrault est creusé en 1556<ref group="IN" name="ville" />. Un premier plan de la ville est par ailleurs établi par Adam Vandelant en 1576<ref group="A" name=":34" />.
- Vues d'Angers
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Vue d'Angers depuis le plateau des Capucins, Hougfnaglius, 1561.
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Plan de la ville d'Adam Vandelant, 1576.
La réforme protestante est bien accueillie dans la région Modèle:Incise. En 1560, a lieu la journée des mouchoirs : l’élection des délégués aux États généraux dégénère après la razzia protestante au sein des représentants de la noblesse<ref>Modèle:Lien web.</ref>. Les protestants parviennent cependant à se rendre maîtres de la ville entre avril et Modèle:Date-. La répression sera sanglante : Modèle:Nobr et Modèle:Nobr à mort par contumace<ref group="A" name=":34" />. Le Modèle:Date- (soit cinq jours après la Saint-Barthélemy), les échevins arrêtent un massacre organisé par le gouverneur de Saumur, le comte de Montsoreau, alors que des huguenots sont précipités dans la Mayenne<ref group="B">Modèle:Ouvrage.</ref>. En 1598, Henri IV séjourne à Angers pendant l’élaboration de l’Édit de Nantes et arrive ainsi à convertir les plus réticents catholiques<ref group="A" name=":34" />.
En 1619, Louis XIII autorise Marie de Médicis à résider avec sa cour à Angers. Elle s'installe dans le Logis Barrault avec son aumônier Richelieu<ref>Modèle:Lien web.</ref>. En Modèle:Date- a lieu la bataille des Ponts-de-Cé Modèle:Incise entre les partisans du roi et ceux de sa mère. Le Modèle:Date- le traité d'Angers est signé : le roi accepte le retour de sa mère à la cour de France<ref group="B">Modèle:Ouvrage.</ref>.
Le Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle est marqué par une grave épidémie de peste en 1626 et de grandes famines, autour des années 1630 et 1661<ref group="A" name=":34" />. En 1649, face aux famines, épidémies et à une pression fiscale de plus en plus agressive, les Angevins se révoltent : c'est le commencement de la Fronde angevine. La répression par les troupes royales est évitée de justesse grâce à l'intervention de l'évêque Henri Arnauld<ref group="CP">Modèle:P..</ref>. La ville est néanmoins sanctionnée par le pouvoir royal et perd son privilège de libre élection du conseil de ville. L’époque est difficile et la population diminue drastiquement : il faudra attendre le début du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle pour qu’Angers retrouve sa population de 1650 (Modèle:Nombre). Un recensement est effectué en 1769 et la ville compte alors Modèle:Nombre au sein de Modèle:Nombre<ref group="A" name=":34" />. En 1651 et 1711, la commune est victime de crues très importantes : la Maine semble avoir dépassé les Modèle:Unité, soit des hauteurs d’eau supérieures à la crue historique de 1995<ref name="TRI" />.
Au Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle, l’économie de la ville est morose malgré le développement d’industries textile, sucrière et ardoisière. La ville évolue peu et ne se modernise pas : les échevins n’ont pas de projet urbanistique comme leurs voisins nantais. Le maintien des vieilles fortifications, archaïques, s’explique par exemple par le besoin de prélever l’octroi. À l’inverse, la vie culturelle ne faiblit pas : une académie royale des Sciences et Belles-Lettres est créée en 1685 sur le modèle de l'Académie française ; un théâtre est ouvert en 1763 ; un premier hebdomadaire, les Affiches d'Angers, apparaît en 1773 ; une société de concerts est constituée ; un jardin botanique est créé rue Bressigny<ref group="A" name=":34" />.
Révolution française et Empire
Modèle:Article connexe Modèle:Article détaillé
Lors de la Révolution, un parti patriote émerge à Angers autour notamment de Volney et La Révellière-Lépeaux. En 1790, est créé le département de Maine-et-Loire (le nom de Mayenne-et-Loire apparaît cependant quelquefois)<ref group="B">Modèle:Ouvrage.</ref> dont le siège est fixé à Angers : il reprend en grande partie les anciens territoires de l’Anjou<ref group="IN">Modèle:Base Mérimée.</ref>. La nouvelle commune d'Angers absorbe celles voisines de Saint-Augustin, Saint-Léonard et Saint-Samson<ref name=Cassini/> Modèle:Incise. La ville atteint dès lors sa superficie actuelle et compte Modèle:Nombre<ref group="A" name=":53" />.
La Constitution civile du clergé fait apparaître les premières tensions. En effet, seuls 22 % des ecclésiastiques prêtent serment. La guerre de Vendée va ensuite marquer profondément la cité<ref group="A" name=":35" />. Le 18 juin 1793, la ville est prise sans combat par les Vendéens qui l'occupent pendant plusieurs jours<ref>Modèle:Ouvrage</ref>. Lors de la Virée de Galerne, les Vendéens tentent de reprendre la ville les 3 et 4 décembre 1793, mais ils sont cette fois repoussés par la garnison républicaine<ref>Modèle:Ouvrage</ref>. Pendant la Terreur, une guillotine est installée sur l'actuelle place du Ralliement<ref group="H">Modèle:Lien web.</ref>. À Angers même, 290 prisonniers sont fusillés ou guillotinés et Modèle:Nombre meurent en prison par les épidémies<ref name="Hussenet">Modèle:Ouvrage</ref>. Dans les environs de la ville, environ Modèle:Nombre à Modèle:Nombre Vendéens, hommes et femmes, sont fusillés à Avrillé, aux Ponts-de-Cé et Sainte-Gemmes-sur-Loire, entre décembre 1793 et avril 1794<ref>Modèle:Ouvrage</ref>,<ref name="Hussenet" />. Certaines victimes sont condamnées après une comparution sommaire devant une Commission militaire révolutionnaire, d'autres sont exécutées sans jugement<ref name="Hussenet" />.
La physionomie de la ville commence à changer à la même époque. En 1791, la place du Ralliement est aménagée à la suite de la destruction de trois églises (dont la collégiale Saint-Pierre)<ref group="CP">Modèle:P..</ref>. Mais surtout, en 1807, Napoléon autorise par un décret impérial la destruction des fortifications médiévales de la ville qu'il visite l'année suivante<ref group="CP">Modèle:P..</ref>.
Époque contemporaine
Le réveil de la ville au Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle
Le Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle voit se poursuivre ces profondes modifications du paysage urbain. Dans la foulée du décret napoléonien, la ceinture de boulevard est achevée vers 1850-1860 et des ponts sont construits dans son prolongement<ref group="A" name=":35">Modèle:Lien web.</ref>. En 1850, le pont de la Basse-Chaîne s’effondre lors d’une revue et provoque la mort de Modèle:Nobr, principalement des soldats du Modèle:11e d'infanterie légère<ref group="IN">Modèle:Base Mérimée.</ref>. Le pont des Treilles, en ruine depuis 1711, est quant à lui définitivement démoli en 1855 puis 1890<ref group="IN">Modèle:Base Mérimée.</ref> alors que le « Grand pont » Modèle:Incise, le plus ancien de la ville, est reconstruit entre 1846 et 1848<ref group="IN">Modèle:Base Mérimée.</ref>. Le quartier des Luisettes (actuel quartier Thiers-Boisnet) s’urbanise à compter de 1840. Jusqu’en 1623, il s’agissait d’une île faite de prairies inondables près de laquelle fut construit l’ancien port Ayrault, comblé à la fin des années 1860<ref group="H">Modèle:Lien web.</ref>. De la même manière, l’ancien canal des Tanneries est comblé en 1866 et laisse place à l’actuel boulevard Henri-Arnauld ; par conséquent, l’ancienne île des Carmes est rattachée à la Doutre<ref group="H">Modèle:Lien web.</ref>.
Le Second Empire voit un accroissement de ces travaux d’urbanisation : de nouvelles artères sont percées, notamment dans le centre-ville qui est totalement réaménagé autour d’immeubles de style haussmannien. Le chemin de fer fait son apparition en 1849 en présence de Louis-Napoléon Bonaparte et la gare Saint-Laud est inaugurée en 1853<ref group="MR">Modèle:Pp..</ref>.
En parallèle, la ville reste un centre culturel et intellectuel. Plusieurs sociétés savantes sont créées et le Grand-Cercle accueille de grands compositeurs comme Charles Gounod, Léo Delibes ou Camille Saint-Saëns. et de nombreuses écoles s’y installent. Surtout, une nouvelle université apparaît en 1875, l’université catholique de l'Ouest<ref group="A" name=":35" />. Première « faculté libre » de France, elle succède à l’université médiévale disparue sous la Révolution. Lors de ses échanges épistolaires avec son homologue d’Angers, l’évêque de Quimper donne une image de la ville des plus étonnantes : Modèle:Citation<ref group="H">Modèle:Lien web.</ref>.
L'horticulture est l'un des principaux secteurs d'activité de l'économie angevine comme l'atteste cet extrait d'un document de 1865 : Modèle:Citation<ref group="B" name=":2">Modèle:Ouvrage.</ref> André Leroy possède à cette époque la plus grande pépinière d’Europe. La vie économique s’organise autour de ces activités agricoles mais également dans le domaine de la distillerie, de l’extraction ardoisière, du parapluie et du textile. En 1901, la Société anonyme des filatures, corderies et tissages Bessonneau emploie ainsi plus de cinq mille personnes<ref group="A" name=":35" />.
- Les nouveaux boulevards
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Angers vers 1850. Les nouveaux boulevards sont bien visibles.
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Le boulevard de Saumur, actuel boulevard Foch.
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Le pont de la Basse-Chaîne avant son effondrement.
Le Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle
Cette euphorie s’arrête au lendemain de la Première Guerre mondiale. Si la ville n’a pas souffert directement de cette dernière, les conséquences démographiques sont importantes et la population stagne alors que l’économie est à bout de souffle<ref group="A" name=":42">Modèle:Lien web.</ref>.
Au début du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle, la ville s’enrichit cependant au niveau universitaire et culturel : en 1898 est fondée l’École supérieure d’agriculture et de viticulture et en 1909, l'École supérieure des sciences commerciales<ref group="CP">Modèle:P..</ref>. Toujours au début du siècle, plusieurs bâtiments à l’architecture remarquable sont construits. Le music-hall Alcazar ouvre ses portes en 1902 dans un immeuble dans le plus pur style Art nouveau<ref group="H">Modèle:Lien web.</ref>. Les Nouvelles Galeries proposent des produits de luxe et exotiques sur le modèle des grands magasins parisiens dans leur nouvel immeuble Art déco construit à partir de 1926<ref group="H">Modèle:Lien web.</ref>. Entre 1927 et 1929, cette architecture s'épanouit avec l'édification de la « Maison bleue » dont le nom vient de son décor de mosaïques<ref group="A" name=":62">Modèle:Lien web.</ref>. L’hôtel des postes construit en 1929<ref group="IN" name="poste"/> ainsi que le bâtiment de la Compagnie française d'aviation de 1938<ref group="IN">Modèle:Base Mérimée.</ref> sont deux autres exemples majeurs de l'architecture de cette époque.
Lorsque la Seconde Guerre mondiale éclate, la ville reçoit le gouvernement polonais en exil, au château de Pignerolle, devenant de facto capitale de la Pologne<ref group="CP">Modèle:P..</ref>. À partir de 1941, les Allemands font d’Angers le siège de la Kommandantur de l’Ouest de la France, puis l’amiral Dönitz installe à Pignerolle son centre de communication sous-marin. Dès 1940, Victor Chatenay, futur maire de la commune, crée le premier mouvement de résistance angevin : « Honneur et Patrie ». En 1942, Angers devient le centre régional de la Gestapo<ref group="B">Modèle:Ouvrage.</ref>. Les rafles débutent : Modèle:Nobr sont fusillées sur le champ de tir de Belle Beille, Modèle:Nobr sont déportés vers Auschwitz. En 1944, il ne reste plus que Modèle:Nobr dans le département<ref group="A" name=":38">Modèle:Lien web.</ref>. En Modèle:Date-, les premiers bombardements alliés marquent le début des destructions liées à la guerre. Le bilan est lourd : Modèle:Nobr, plus de Modèle:Nobr, Modèle:Nombre, Modèle:Nombre détruites ou inhabitables<ref group="A" name=":38" />. Le Modèle:Date-, lors de l’entrée des troupes du Général Patton, Michel Debré se présente à la préfecture et devient le commissaire de la République pour la région d’Angers jusqu’en Modèle:Date-<ref name=":37">Modèle:Lien web.</ref>.
L’après-guerre voit l’élection du premier maire socialiste de l’histoire d’Angers puis, de 1947 à 1959, Victor Chatenay, ami du général de Gaulle, est premier magistrat. Le dynamisme revient : la ville dépasse les Modèle:Nombre en 1954 ce qui conduit à édifier de nouveaux ensembles de logements<ref group="A" name=":42" /> : le quartier de Belle-Beille et la Cité Verneau sont mis en chantier dès 1953<ref group="A" name=":8" />. La ville inaugure ainsi successivement quatre nouveaux quartiers périphériques : suivent en effet les quartiers de Monplaisir et de La Roseraie, à compter respectivement de 1963 et 1966<ref group="A">Modèle:Lien web.</ref>. C’est également à la même époque que les habitations du quai Ligny sont détruites et que la voie rapide est construite sur les berges de la Maine<ref group="IN">Modèle:Base Mérimée.</ref>.
Alors que les établissements Bessonneau, si prospères au début du siècle, ferment définitivement leurs portes en 1966, l’économie repart néanmoins grâce à l’arrivée de nouvelles entreprises telles que Thyssen en 1948, Thomson en 1957 ou Bull en 1961. Plus tard, c’est notamment le constructeur automobile suédois Scania qui installera son siège social français à Angers, en 1991<ref group="A" name=":42" />. Puis la ville se spécialise progressivement dans le domaine du végétal jusqu'à faire d'Angers le premier pôle horticole d’Europe<ref name=":54">Modèle:Lien web.</ref>. En effet, la ville accueille un pôle de compétitivité à vocation mondiale spécialisé dans le végétal, Végépolys<ref name=":55">Modèle:Lien web.</ref>, plusieurs écoles spécialisées, des laboratoires de recherche et plusieurs institutions, dont l'office communautaire des variétés végétales<ref>Modèle:Lien web.</ref>.
Politique et administration
Rattachements administratifs et électoraux
Instances administratives
Angers est le chef-lieu de l'arrondissement d'Angers et la ville-préfecture du Maine-et-Loire. À ce titre, elle concentre la plupart des activités liées à la représentation de l’État au niveau départemental.
Angers accueille ainsi de nombreuses autres administrations, parmi lesquelles l'inspection académique, la chambre de commerce et d'industrie de Maine-et-Loire ou encore la chambre d'agriculture<ref>Modèle:Lien web.</ref>.
La ville accueille également le siège national de l'Agence de l'environnement et de la maîtrise de l'énergie (ADEME)<ref>Modèle:Lien web.</ref>, l'un des établissements de la direction des retraites et des solidarités de la Caisse des dépôts et consignations<ref>Modèle:Lien web.</ref> ou encore une institution européenne, l'Office communautaire des variétés végétales (OCVV)<ref group="A" name=":42" />.
Modèle:Section à actualiser La commune est le siège d'une circonscription de sécurité publique. À ce titre, elle dispose d'un hôtel de police (commissariat central de la police nationale)<ref>Modèle:Lien web.</ref>, de trois commissariats subdivisionnaires à Monplaisir<ref>Modèle:Lien web.</ref>, la Roseraie<ref>Modèle:Lien web.</ref> et dans le quartier Saint-Jacques<ref>Modèle:Lien web.</ref> ainsi que d'une brigade de proximité de gendarmerie à Belle-Beille<ref>Modèle:Lien web.</ref>. Angers accueille également la direction départementale de la sécurité publique<ref>Modèle:Lien web.</ref> et le service régional de police judiciaire<ref>Modèle:Lien web.</ref>. Elle dispose d'une police municipale forte de Modèle:Nobr en 2015<ref name=":45" group="AM">Modèle:Lien web.</ref>.
En 2015, la municipalité devrait déployer cent caméras de vidéosurveillance, s'ajoutant aux Modèle:Nobr<ref group="AM" name=":45" />. En 2009, Angers possède un taux de criminalité de Modèle:Nombre pour Modèle:Nombre, nettement inférieur au taux moyen de 75,28 des villes françaises de Modèle:Unité/2 et un taux semblable à la moyenne française de 56,39<ref name=":44">Modèle:Ouvrage.</ref>. En 2022, les chiffres de la délinquance font apparaitre une surreprésentation des violences faites aux personnes<ref>Modèle:Lien web</ref>, tandis que le service d'information, de renseignement et d'analyse stratégique sur la criminalité organisée de la police judiciaire évoque un risque d'implantation du narcobanditisme, à l'instar de nombreuses villes moyennes du pays<ref>Modèle:Lien web</ref>.
Circonscriptions électorales
Pour l'élection des députés, la commune fait partie de quatre des sept circonscriptions législatives de Maine-et-Loire (la première, la deuxième, la sixième et la septième).
Depuis la réforme territoriale de 2014, elle est le bureau centralisateur de sept cantons<ref>Modèle:Légifrance.</ref> : Angers-1, Angers-2, Angers-3, Angers-4, Angers-5, Angers-6 et Angers-7.
Instances judiciaires
La commune accueille l’ensemble des juridictions de l’ordre judiciaire : tribunal judiciaire, cour d’assises, cour d'appel (dont le ressort s’étend aux départements de la Mayenne et de la Sarthe), tribunal pour enfants, conseil de prud'hommes, tribunal de commerce, tribunal paritaire des baux ruraux et tribunal des pensions. Dans l’ordre administratif, le tribunal administratif et la cour administrative d'appel compétents sont ceux de Nantes<ref>Modèle:Lien web.</ref>.
Elle abrite une maison d'arrêt<ref>Modèle:Lien web.</ref>.
Intercommunalité
La ville était le siège de la communauté d’agglomération du Grand Angers, un établissement public de coopération intercommunale (EPCI) à fiscalité propre, créée fin 2000 et qui prenait la suite du district urbain d'Angers créé en 1968 et qui, à l'origine, regroupait 10 communes rejointes progressivement par 20 autres. En 2005, l'intercommunalité intègre Soulaines-sur-Aubance et les Ponts-de-Cé et, tout en demeurant une communauté d'agglomération, prend le nom d'Angers Loire Métropole.
En 2015, afin de bénéficier d'une plus importante dotation globale de fonctionnement, la communauté d'agglomération devient une communauté urbaine tout en gardant la même dénomination. Ce n'est pas une métropole au sens légal, comme son nom le laisse penser.
Cette intercommunalité exerce de très nombreuses compétences qui lui ont été transférées par les 29 communes membres, dans les conditions déterminées par le code général des collectivités territoriales et s'étend sur Modèle:Nombre, principalement au nord de la Loire<ref group="CC">Modèle:Lien web.</ref>.
Tendances politiques et résultats
Angers a une longue tradition de centre droit. En effet, il faut attendre 1945 pour qu'un maire de gauche Auguste Allonneau soit élu pour la première fois<ref group="A">Modèle:Lien web.</ref>. De 1947 à 1977, ses successeurs sont soit gaullistes (Victor Chatenay, RPF, Jacques Millot UNR), soit de centre-droit (Jean Turc, CNIP)<ref group="A">Modèle:Lien web.</ref>, mais les choses changent à partir de 1977. Quelques mois avant les élections municipales, François Mitterrand a cette phrase devenue célèbre : Modèle:Citation<ref>Modèle:Lien web.</ref>, et, la même année, Jean Monnier, syndicaliste CFDT, est élu à la mairie à la suite des dissensions de la droite locale. Cependant, le retour au centre s'opère dès les élections de 1983 lorsque Jean Monnier écarte les communistes, ouverture au centre amplifiée lors des élections de 1989. Aux élections de 1995, la liste d'union de la gauche modérée et du centre remporte à nouveau nettement les élections<ref group="B">Modèle:Article.</ref>. Si le résultat des élections de 2008 est des plus serrés entre le maire sortant Jean-Claude Antonini et son opposant Christophe Béchu<ref>Modèle:Lien web.</ref>, une liste de droite redevient majoritaire pour la première fois depuis 1977 lors des élections de 2014<ref group="AM">Modèle:Lien web.</ref>. Lors du premier tour des élections municipales de 2020, la liste LR-LREM-MoDem-Agir-MR menée par le maire sortant Christophe Béchu remporte la majorité absolue des suffrages exprimés, avec Modèle:Unité (57,82 %, 49 conseillers municipaux élus dont 35 conseillers communautaires), devançant très largement les autres listes. Lors de ce scrutin marqué par la pandémie de Covid-19 en France, 65,75 % des électeurs se sont abstenus<ref>Modèle:Lien web.</ref>.
Au niveau législatif, cette tendance se vérifie également : jusqu'en 2007, les députés de la Cinquième République appartiennent tous à la mouvance gaulliste Modèle:Incise ou au centre-droit à partir des années 1980<ref>Modèle:Lien web.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>. La sociologie électorale montre, lors des élections nationales, un rééquilibrage vers le centre gauche : au second tour des élections présidentielles, Nicolas Sarkozy accuse un retard de six points par rapport à la moyenne nationale, tant aux élections de 2007 (47,2 % des voix)<ref name="interieur.gouv.fr">Modèle:Lien web.</ref> qu’aux élections de 2012 (42,8 %)<ref name="interieur.gouv.fr 2">Modèle:Lien web.</ref>. Marc Goua (PS) devient quant à lui en 2007 le premier député socialiste élu au scrutin majoritaire de Maine-et-Loire, rejoint aux élections de 2012 par deux autres députés socialistes angevins<ref>Modèle:Lien web.</ref>. De manière générale, le FN obtient à Angers des scores nettement plus faibles que dans le reste de la France, à l’inverse du centre et du centre-droit. Ainsi lors de l’élection présidentielle de 2002, Jean-Marie Le Pen obtient un score inférieur de Modèle:Nobr au premier tour et de Modèle:Nobr au second par rapport à la moyenne nationale, permettant ainsi à Jacques Chirac d’obtenir 90,2 % des voix<ref>Modèle:Lien web.</ref>. De même lors de l’élection présidentielle de 2007 où le score du candidat FN est inférieur de Modèle:Nobr à la moyenne nationale. À l’inverse, le candidat MoDem François Bayrou obtient 23,5 % des voix, soit un score de Modèle:Nobr supérieur à la moyenne nationale<ref name="interieur.gouv.fr" />. En 2012, Marine Le Pen n’obtient que 10 % des voix, Modèle:Nobr de moins qu’au niveau national<ref name="interieur.gouv.fr 2" />.
Modèle:Boîte déroulante/début Modèle:Résultats élections communes françaises Modèle:Boîte déroulante/fin
Administration municipale
Le nombre d'habitants au dernier recensement étant compris entre 100 000 et 149 999, le nombre de membres du conseil municipal est de 55<ref>Modèle:Légifrance.</ref>.
Liste des maires
De 1475 à nos jours, de Guillaume de Cerisay à Jean-Marc Verchère, l’institution municipale a vu cent-soixante-treize maires se succéder à l’hôtel de ville<ref group="A">Modèle:Lien web.</ref>,<ref group="A">Modèle:Lien web.</ref>.
Modèle:Élu actuel Modèle:ÉluFin
Finances locales
Modèle:À actualiser La commune annonce un budget de Modèle:Euro dont Modèle:Euro de fonctionnement et Modèle:Euro d'investissement, ainsi qu'une épargne brute de Modèle:Euro (en hausse de 25% par rapport à 2021), un budget en diminution de 2.99 % par rapport à 2014.
Les recettes de fonctionnement sont financées à hauteur de 61 % par les impôts locaux, de 29 % par la dotation globale de fonctionnement. En 2014, ces indicateurs étaient pour les communes de la même strate, de plus de Modèle:Nombre, respectivement de 41,56 %, 7,29 % et 18,50 %.
En 2021, le taux d’imposition de la taxe foncière fixé par la commune est de 56,42 %, à comparer avec la moyenne départementale de 44,34 % et la moyenne nationale de 39,43 % ; la ville détient ainsi le taux le plus élevé du pays<ref>Modèle:Lien web.</ref>.
La dette cumulée de la commune s’élève en 2022 à Modèle:Euro, soit Modèle:Euro par habitant, en hausse de 38.59% depuis 2015. La dette moyenne par habitant de la strate des communes de plus de Modèle:Nombre s'élevait en 2014 à Modèle:Unité.
Politique de développement durable
Dès 1992, la ville est présente avec la délégation française au sommet sur la Terre de Rio de Janeiro, et adopte, la même année, une charte pour l’écologie urbaine. En 1996, elle adhère également à la charte d'Aalborg des villes européennes durables. La ville lance sa démarche d'Agenda 21 en 1998<ref>Fiche de la ville d'Angers sur le site Agenda 21 de territoires (consulté le 21 octobre 2017).</ref> et le premier agenda 21 local est élaboré en 2000<ref group="A" name="agenda">Modèle:Lien web.</ref>. En 2010, la ville organise les Rencontres nationales du développement durable « Modèle:Nobr, l’après Johannesburg »<ref group="A" name="agenda"/>.
La commune a mis en place plusieurs initiatives en vue de sauvegarder la biodiversité locale : avec le concours de la Ligue pour la protection des oiseaux (LPO), plusieurs dizaines de nichoirs ont été installés dans les parcs et jardins de la commune ; de même, cinq ruches ont été implantées dans le parc de l’arboretum afin de favoriser la pollinisation<ref group="A">Modèle:Lien web.</ref> ; un objectif de suppression totale de l'usage des pesticides a été décidé à moyen terme, la ville utilisant alors des techniques alternatives (désherbage thermique, pièges à phéromones, recours aux insectes comme prédateurs naturels, etc.)<ref group="AM">Modèle:Lien web.</ref>. La municipalité encourage également la « végétalisation » de l'espace public : les « mini-jardins » sont de petits espaces prélevés sur les trottoirs où les habitants volontaires entretiennent un espace fleuri ou potager, avec les plantes et les conseils des jardiniers municipaux<ref>Modèle:Lien web.</ref>. En 2014, Angers est la ville de France la plus verte selon un palmarès établi par l'Union nationale des entrepreneurs du paysage (UNEP), avec notamment 5 % de son budget consacré aux espaces naturels, parcs et jardins et grâce à la plus grande concentration d’espaces verts de France<ref name=":63" />.
Depuis 2013, la problématique de la pollution lumineuse fait l'objet d'une réglementation stricte : l’éclairage des magasins est majoritairement éteint avant Modèle:Nobr, les façades des bâtiments le sont au plus tard à Modèle:Nobr et les bureaux une heure après la fin de l’activité<ref group="A">Modèle:Lien web.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>.
En matière de traitement des déchets, l’agglomération angevine a décidé la fermeture de son usine d’incinération de la Roseraie afin de la remplacer par une toute nouvelle usine de traitement mécano-biologique, « Biopole », inaugurée en 2011<ref>Modèle:Lien web.</ref>. Cependant, les problèmes liés à la qualité du recyclage et aux conditions de travail ont conduit dès 2015 à sa fermeture. Dès lors, les ordures de la région angevine sont incinérées à Lasse ou enfouies à Changé, dans l’attente d’un nouveau projet communautaire<ref group="AM">Modèle:Lien web.</ref>. L’ancienne usine d’incinération a été transformée en 2011 en chaufferie à bois, « Biowatts », desservant Modèle:Nombre<ref group="AM">Modèle:Lien web.</ref>,<ref group="AM">Modèle:Lien web.</ref>.
Jumelages
La ville d'Angers a instauré dès 1967 aux côtés de Haarlem et Osnabrück un système d'échange de jeunes. Ces « ambassadeurs » travaillent pendant une année pour le service relations internationales des villes partenaires<ref group="A" name=":48">Modèle:Lien web.</ref>. Ce système unique a valu en 2012 à la ville le label « Ville euro-citoyenne » décerné par le ministère des Affaires étrangères<ref group="A" name=":49">Modèle:Lien web.</ref>.
En 2015, d'après la base de données officielle du ministère des Affaires étrangères<ref>Modèle:Lien web.</ref>, Angers est jumelée avec :
Angers a également signé des contrats de partenariat avec les communes de :
Le site de la mairie cite également un partenariat<ref group="A" name=":49" /> avec :
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Osnabrück.
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Wigan.
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Austin.
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Haarlem.
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Pise.
Équipements et services publics
Espaces publics
Parcs et jardins
Angers compte dix-huit parcs et jardins publics. La ville est, en 2014, la ville de France où la concentration en espaces verts est la plus importante<ref name=":63">Modèle:Lien web.</ref>. Les principaux jardins publics de la ville sont le jardin des plantes, un jardin à l'anglaise autour d'un petit ruisseau, bordé d’allées sinueuses et de statues ; le jardin du Mail, vaste promenade agrémentée d’un modèle de fontaine présenté à l’Exposition universelle de 1855 et d'un jardin à la française permanent de fleurs créé par André Leroy<ref group="A" name="fiche patrimoine jardins">Modèle:Lien web.</ref> ; et le parc de l’arboretum comprenant cinq jardins différents Modèle:Incise et Modèle:Nombre et Modèle:Nombre<ref group="A">Modèle:Lien web.</ref>.
Esquissé à partir de 1989, le parc de Balzac prend place sur le site de prairies inondables Modèle:Incise traversées par le Brionneau. De par sa position, le parc permet de relier d’une part celui de l’étang Saint-Nicolas et d’autre part celui du Lac de Maine. D’une superficie de Modèle:Nobr, il comprend plusieurs espaces, notamment un « marais », tantôt paysage sec, tantôt traversé de canaux, tantôt inondé ; une pâture pour vaches highlands, ânes du Cotentin ou baudets du Poitou ; et une zone de « dunes » végétales. Le parc est une importante réserve de biodiversité<ref group="A">Modèle:Lien web.</ref>.
Le parc de l’étang Saint-Nicolas se compose de plusieurs espaces semi-naturels : parcs de Belle-Beille, de la Garenne, des Carrières et de la Haye. D’une superficie de Modèle:Nobr, son origine est beaucoup plus ancienne puisque remontant au Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle lorsque Foulques Nerra, comte d’Anjou, décide le creusement du Brionneau afin d’installer carrières et moulins. Le relief varié du parc permet à différents biotopes de s’épanouir : aquatiques et rivulaires, combes, lande, coteaux (nord et sud). La végétation y est donc diversifiée<ref group="A">Modèle:Lien web.</ref>.
- Parcs et jardins à Angers
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La fontaine du jardin du Mail.
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Les « dunes » du parc de Balzac.
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Les douves du château.
Enseignement
En 2012, la ville compte Modèle:Nombre scolarisées<ref group="Insee">FOR T1 - Scolarisation selon l'âge et le sexe en 2012.</ref>. L'enseignement privé tient une part importante dans le système éducatif angevin, de l'école maternelle à l'enseignement supérieur.
Enseignement primaire et secondaire
Les établissements éducatifs de la commune relèvent de l'académie de Nantes. En 2015, la ville compte Modèle:Nobr relevant du primaire et du secondaire. Parmi les établissements de l’enseignement primaire, on compte Modèle:Nobr et Modèle:Nobr publiques, Modèle:Nobr privées sous contrat. Dans l'enseignement secondaire, on compte Modèle:Nobr (dont Modèle:Nobr) et Modèle:Nobr (dont Modèle:Nobr). Parmi ces derniers, la ville compte cinq lycées publics et quatre lycées privés d’enseignement général, deux lycées publics polyvalents, huit lycées professionnels (dont deux lycées agricoles)<ref>Modèle:Lien web.</ref>.
Le lycée David-d'Angers est par ailleurs le lycée le plus ancien, fondé en 1806<ref group="CP">Modèle:P..</ref>.
Enseignement supérieur
La ville d'Angers compte environ Modèle:Nombre<ref>Modèle:Lien web.</ref> (soit près de 25 % de sa population municipale). On y trouve notamment une université publique : l'université d'Angers et une université privée : l'université catholique de l'Ouest. Depuis 2008, l'université d'Angers, le centre hospitalier universitaire, Agrocampus Ouest et l'École supérieure d'agriculture forment, avec d'autres universités et écoles des Pays de la Loire, un pôle de recherche et d'enseignement supérieur (PRES) : l'université Nantes Angers Le Mans<ref>Modèle:Lien web.</ref>.
Universités
Les origines de l’université d'Angers remontent à 1337 lorsqu’est établie la faculté de droit. En 1432, sont mises en place les facultés de médecine, d’arts et de théologie ; elles comptaient Modèle:Nombre à la fin du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle. Le Collège d'Anjou, fondé en 1509 et animé depuis 1629 par les Oratoriens, servait d'établissement préparatoire pour l'université. Mais celle-ci est supprimée sous la Révolution française, et il faudra attendre l’Après-guerre pour voir renaître un centre d’étude universitaire public dans la ville. C’est en 1971 que l’actuelle université d’Angers est officiellement créée<ref>Modèle:Lien web.</ref>.
Elle s’organise à Angers autour de trois campus. Le campus de Belle-Beille regroupe l'unité de formation et de recherche (UFR) de lettres, langues et sciences humaines et de sciences ainsi qu’une école d’ingénieurs, Polytech Angers (ex-ISTIA). Le campus de Saint-Serge regroupe quant à lui l'UFR de droit, d'économie et de gestion et l’ESTHUA, le centre de recherche sur le tourisme. Le campus de médecine et pharmacie se trouve près du centre hospitalier universitaire, dans le quartier des Capucins (Hauts-de-Saint-Aubin)<ref>Modèle:Lien web.</ref>. Un Institut universitaire de technologie (IUT) est aussi présent à Belle-Beille. Il forme les étudiants en génie biologique, génie électrique, gestion des entreprises et des administrations et en techniques de commercialisation<ref>Modèle:Lien web.</ref>. En 2015, l’université compte Modèle:Nombre (dont Modèle:Nombre de Modèle:Nobr) et délivre Modèle:Nobr différents<ref>Modèle:Lien web.</ref>.
Le campus historique d’Angers correspond à celui de l’université catholique de l'Ouest (UCO), fondée en 1875 par Charles-Émile Freppel, évêque d'Angers. Il comprend les cinq facultés de l’université, à savoir facultés d’éducation, des humanités, de théologie et sciences religieuses, de sciences et de sciences humaines et sociales<ref>Modèle:Lien web.</ref>. Elle accueille environ Modèle:Nombre en 2015<ref>Modèle:Lien web.</ref>. Depuis la rentrée 2009, l'UCO a créé avec l'université américaine de St. Edward's un campus américain. Les étudiants peuvent y préparer en un an un cursus universitaire américain avant de continuer leurs études à Austin<ref name=":16">Site officiel de la St. Edward's University.</ref>.
Autres établissements d'enseignement supérieur
Fondée par les Jésuites en 1898, l’École supérieure d'agricultures d'Angers (ESA) accueille environ Modèle:Nombre<ref>Modèle:Lien web.</ref> ce qui en fait le premier centre de formation supérieure agricole privé. Elle propose des formations notamment dans les domaines de l’industrie agroalimentaire, de l’environnement, du commerce ou de l’aménagement paysager<ref>Modèle:Lien web.</ref>. L’École supérieure des sciences commerciales d'Angers (ESSCA) est créée en 1909 par le doyen de l’université catholique de l’Ouest<ref>Modèle:Lien web.</ref>. Elle accueille Modèle:Nombre en finance, marketing et management<ref>Modèle:Lien web.</ref>. Troisième établissement créé par un ecclésiastique, l’École supérieure d'électronique de l'Ouest (ESEO) est une école d'ingénieurs en sciences et technologies de l'information et de la communication fondée en 1956<ref>Modèle:Lien web.</ref>. L’école Arts et métiers ParisTech est transférée de Beaupréau à Angers en 1815 par le duc de La Rochefoucauld-Liancourt<ref>Modèle:Lien web.</ref>. Elle forme des ingénieurs en génie mécanique, génie énergétique et génie industriel et productique<ref>Modèle:Lien web.</ref>. Depuis 2008, le campus angevin de l’Institut supérieur des sciences agronomiques, agroalimentaires, horticoles et du paysage, l'Institut agro Rennes-Angers, propose des formations dans le domaine de l’horticulture et du paysage<ref>Modèle:Lien web.</ref>.
Plusieurs autres établissements d’enseignement supérieur se trouvent à Angers. Parmi ceux-ci, une école supérieure du professorat et de l'éducation (ESPE), le Conservatoire national des arts et métiers (CNAM), l'école du génie (EG), l'Institut des métiers du notariat (IMN), l’École supérieure d’optique de l’Ouest (ESOO), l’École technique supérieure de chimie de l’Ouest (ETSCO), l'école de sages-femmes René-Rouchy, l'École supérieure angevine en informatique et productique (ESAIP), l'École supérieure des Pays de la Loire (ESPL), l'Institut de comptabilité et de gestion des Pays de la Loire (ICOGES) et un institut de formation en soins infirmiers (IFSI)<ref>Modèle:Lien web.</ref>.
La ville comprend également plusieurs écoles à vocation artistique, comme l’École régionale des beaux-arts d'Angers<ref>Modèle:Lien web.</ref> et le conservatoire à rayonnement régional d'Angers<ref group="A">Modèle:Lien web.</ref>. La commune accueille, de 1972 à 1978, le premier Centre chorégraphique et lyrique national, autour du Ballet Théâtre Contemporain (BTC) et du Théâtre musical d’Angers (TMA). Le BTC ouvre la voie à l'actuel Centre national de danse contemporaine (CNDC) créé en juin 1978 avec le New-Yorkais Alwin Nikolais, figure importante de la danse moderne<ref group="H">Modèle:Lien web.</ref>.
-
ÉSA. -
ESSCA.
Santé
L’activité hospitalière remonte à Angers au Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle lorsqu’Étienne de Marsai, sénéchal d’Henri II Plantagenêt fonde l’hôpital Saint-Jean. Un autre hôpital ouvre en 1615 pour les mendiants, les vagabonds et les personnes âgées alors qu’en 1745, dans l’actuel parc du Haras, est ouvert un troisième lieu d’accueil des malades. Ces trois structures seront transférées vers l’actuel site du centre hospitalier universitaire à partir de 1849<ref>Modèle:Lien web.</ref>.
Le rôle de formation médicale du centre hospitalier universitaire d'Angers est très important. Il comprend en effet, outre la faculté de médecine : un institut de formation en soins infirmiers, un institut de formation d’aides-soignants, une école de puériculture, une école de sages-femmes, un institut de formation des cadres de santé, un institut de formation ambulancier et un centre d'enseignement de soins d’urgence<ref>Modèle:Lien web.</ref>.
La ville compte également quatre cliniques : la clinique de l’Anjou dans le quartier Orgemont, la clinique Saint-Sauveur dans le quartier de l’Esvière et à Trélazé, le centre de la main et le village santé Angers Loire (issu du regroupement de plusieurs cliniques angevines)<ref group="A">Modèle:Lien web.</ref>.
Il existe également un centre régional de lutte contre le cancer : le centre Paul Papin<ref group="A">Modèle:Lien web.</ref>.
Population et société
Démographie
Évolution démographique
Modèle:Population de France/section
Angers intra-muros est en Modèle:Population de France/dernière année la troisième commune la plus peuplée du Grand OuestModèle:Note après Nantes et Rennes, la deuxième de la région Pays de la Loire après Nantes et la dix-huitième commune la plus peuplée de France avec Modèle:Nombre. En Modèle:Population de France/dernière année, la ville est la commune-centre d'une aire d'attraction peuplée de Modèle:Nombre, d'une unité urbaine de Modèle:Nombre et d’une intercommunalité, la communauté urbaine Angers Loire Métropole (ALM), comprenant Modèle:Nobr et Modèle:Nombre<ref group="I" name=":2">Modèle:Lien web</ref>.
Pyramide des âges et répartition par sexe
La population de la commune est relativement jeune. En 2020, le taux de personnes d'un âge inférieur à Modèle:Nobr s'élève à 45,8 %<ref group="Insee" name="INSEE_POP_T0" />, soit très largement au-dessus de la moyenne nationale (35,3 %)<ref group="I" name=":50" /> ou départementale (36,9 %)<ref group="I" name=":51" />. À l'inverse, le taux de personnes d'un âge supérieur à Modèle:Nobr (22,7 %)<ref group="Insee" name="INSEE_POP_T0">POP T0 - Population par grandes tranches d'âges.</ref> est inférieur au taux national (26,4 %)<ref group="I" name=":50">Modèle:Lien web.</ref> et au taux départemental (26,1 %)<ref group="I" name=":51">Modèle:Lien web.</ref>.
En 2020, la commune comptait Modèle:Unité pour Modèle:Unité, soit un taux de 54 %<ref group="Insee" name="Insee POP T3">POP T3 - Population par sexe et âge en 2020.</ref>de femmes, supérieur au taux départemental (51,42 %<ref group="I" name=":51" />) et au taux national (51,63 %)<ref group="I" name=":50" />.
Modèle:Pyramide des âges communes de France
Manifestations culturelles et festivités
Angers accueille chaque année plusieurs festivals et compagnies culturelles, dans des domaines aussi variés que le théâtre, le cinéma, la littérature, la bande dessinée ou les arts du cirque.
Scène théâtrale
Le festival d'Anjou est le deuxième festival de théâtre de France après celui d’Avignon. Après la Seconde Guerre mondiale, la décentralisation culturelle nécessita la création de plusieurs théâtres et centres nationaux en région. En 1953, Albert Camus devient directeur du festival et celui-ci acquiert une audience nationale. Le festival accueille en moyenne Modèle:Nombre chaque été<ref>Modèle:Lien web.</ref>.
Organisé par la ville d'Angers, le festival des Accroche-Cœurs s’articule autour de spectacles de théâtre de rue et de festivités artistiques et culturelles en plein air. Créée en 1999, cette manifestation propose chaque année un thème autour duquel se déclinent une partie des représentations et la décoration urbaine tout en encourageant les spectateurs à se déguiser. Les thèmes retenus sont variés (Angers-sur-Mer en 2002, La vie en rose en 2006 ou Anges et démons en 2009). Le festival accueille en moyenne plus de Modèle:Nombre, environ 220 000 en 2015<ref>Modèle:Lien web.</ref>.
En dehors de ces événements limités dans le temps, le théâtre angevin comprend le centre dramatique national des Pays de la Loire (Nouveau théâtre d'Angers, NTA) mais aussi de nombreuses plus petites troupes parmi lesquelles la compagnie des Arthurs ou la compagnie GAÏA d’improvisation théâtrale<ref group="A" name=":69" />. Le Nouveau théâtre d'Angers (NTA) est fondé en 1986 par l’association du Centre Dramatique national dirigé par Claude Yersin et de la Maison de la Culture<ref>Modèle:Ouvrage.</ref>. Le premier est chargé de la création théâtrale, la seconde de la programmation pluridisciplinaire : théâtre, danse, musiques improvisées, arts plastiques.
Scène musicale
La scène musicale angevine s’appuie sur le dynamisme du Chabada, la principale salle de concert de la ville. Historiquement, la scène rock a profité de la popularité du groupe Les Thugs<ref name=":70">Modèle:Lien web.</ref> dans les années 1980 et 1990. Plus récemment, plusieurs groupes aux influences variées ont connu le succès en dehors des frontières locales. Il en va ainsi de La Ruda<ref group="AM">Modèle:Lien web.</ref> ou Pony Pony Run Run<ref>Modèle:Lien web.</ref> (rock), Zenzile<ref name=":70" /> (dub), La Phaze<ref>Modèle:Lien web.</ref> (drum’n bass), Nouvel’R<ref group="AM">Modèle:Lien web.</ref> (hip-hop) ou encore Lo'jo et Titi Robin (world music)<ref name=":70" />.
Par ailleurs, Angers héberge de nombreux orchestres symphoniques ou d'harmonie, notamment Angers-Nantes Opéra ou l’orchestre national des Pays de la Loire (ONPL), créé en 1971 et composé d’une centaine de musiciens encadrés par John Axelrod<ref group="A" name=":69" />.
Autres festivals et scènes culturelles
Le festival Premiers Plans est un festival de cinéma créé en 1989 qui a la particularité de ne présenter que des jeunes réalisateurs européens (une centaine chaque année). De nombreux cinéastes y ont été découverts, parmi lesquels Fatih Akın, Arnaud Desplechin ou Nick Park. Le festival organise également des rétrospectives, des lectures publiques de scénarios et des leçons de cinéma. Jérôme Clément est président du festival et Jeanne Moreau en a longtemps été sa marraine. En 2014, le festival a présenté Modèle:Nobr dont Modèle:Nobr œuvres, de Modèle:Nobr européens, et accueilli Modèle:Nobr et Modèle:Nombre<ref>Modèle:Lien web.</ref>.
Angers et sa région compte plusieurs auteurs éminents du Modèle:9e, parmi lesquels Étienne Davodeau (Rural ! ; Les Ignorants) ; Pascal Rabaté (Ibicus, Alph'art du meilleur album ; Les Petits Ruisseaux) ou encore Marc-Antoine Mathieu (créateur de la série Julius Corentin Acquefacques)<ref name=":70" />. Créé en 1999, le festival Angers-BD accueille le temps d’un week-end de nombreux auteurs du Modèle:9e. Il s’agit du premier festival de bande dessinée des Pays de la Loire en nombre d’entrées payantes. Il propose notamment le Prix Première Bulle récompensant un auteur pour sa première œuvre<ref>Modèle:Lien web.</ref>.
- janvier : Festival Premiers Plans.
- février : Festival Cirque[S].
- avril : Festival Cinémas d’Afrique (bisannuel).
- printemps : Salon ImaJn'ère : salon littéraire et graphique autour du roman policier et de science-fiction.
- mai : Gypsy Swing Festival (bisannuel) : festival accueillant les meilleures formations musicales roms, gitanes et manouches.
- juin - juillet : Festival d'Anjou.
- juillet - août : Festival Tempo Rives : festival gratuit de musiques actuelles.
- septembre : Accroche-Cœurs.
- septembre : Festival Levitation : festival musical mêlant rock, pop psyché, garage rock et musiques électronique et instrumentale. Il s'inscrit dans le cadre du Austin Psych Fest et du festival South by Southwest.
- décembre : Festival Angers-BD.Modèle:Boîte déroulante/fin
Musées
Modèle:Article détaillé Le musée des beaux-arts d'Angers, hébergé dans le logis Barrault, propose deux parcours muséographiques : le premier sur l’histoire de la ville, le second sur les beaux-arts<ref group="A">Modèle:Lien web.</ref>. Située dans l’ancienne église abbatiale de l’abbaye Toussaint, la galerie David d'Angers présente une part importante de l’œuvre de Pierre-Jean David, dit David d’Angers. La collection se compose notamment de la quasi-totalité des modèles d’atelier en plâtre du sculpteur, de Modèle:Nobr monumentales exposées dans la nef (représentations de Jean Bart, Gutenberg, etc.), de la maquette du fronton du Panthéon, de statuettes et dessins préparatoires, etc<ref group="A">Modèle:Lien web.</ref>.
Située au cœur du château, la galerie de l’Apocalypse expose la tenture de l'Apocalypse. Commandée par Modèle:Nobr, duc d’Anjou, à la fin du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle, elle retrace l’Apocalypse selon saint Jean mais illustre également le contexte sociopolitique de la France pendant la Guerre de Cent Ans. Son ancienneté et ses dimensions (Modèle:Unité conservés sur plus de Modèle:Unité à l’origine) en font un témoignage rare de l’art médiéval<ref group="A" name=":65" />. Le musée Jean-Lurçat et de la tapisserie contemporaine est double. D’une part, l’ancienne salle des malades de l’hôpital Saint-Jean expose le « Chant du monde », chef-d’œuvre du peintre et lissier Jean Lurçat. Réalisé à partir de 1957, le « Chant du Monde » est une suite de dix tapisseries monumentales sur la destinée humaine, tout en étant un hommage à la Tapisserie de l’Apocalypse<ref group="A">Modèle:Lien web.</ref>. D’autre part, le musée de la Tapisserie contemporaine expose de nombreuses réalisations textiles et picturales de lissiers du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle<ref group="A">Modèle:Lien web.</ref>.
La ville compte également le muséum des sciences naturelles d’Angers<ref group="A" name=":66">Modèle:Lien web.</ref> et depuis 2009 le musée du Génie militaire, situé à l'école du génie, vise à présenter l’histoire et le patrimoine de cette arme<ref>Modèle:Lien web.</ref>.
- Musées d'Angers
Bibliothèques et organismes de prêt
La médiathèque Toussaint est la principale bibliothèque de la ville. Elle conserve près de Modèle:Nombre patrimoniaux<ref group="A">Modèle:Lien web.</ref> dont un psautier carolingien du milieu du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle<ref group="A">Modèle:Lien web.</ref>. Elle possède également Modèle:Nobr, dont un exemplaire du Psautier de Mayence. Cet ouvrage, dont il ne reste que dix exemplaires dans le monde, est le premier livre imprimé après la Bible de Gutenberg, le Modèle:Date-. Il se caractérise par son impression en trois couleurs Modèle:Incise, prouesse technique ignorée de Gutenberg et des imprimeurs qui se répandent en Europe à partir de 1460<ref group="A">Modèle:Lien web.</ref>. La bibliothèque municipale d'Angers gère également depuis 1997 le dépôt légal des imprimeurs des Pays de la Loire. Celle-ci étant la plus importante région d’imprimerie de France, la collection augmente de Modèle:Unité à Modèle:Unité linéaires par an<ref group="A">Modèle:Lien web.</ref>.
Huit autres bibliothèques de quartier sont réparties sur le territoire communal aux côtés des six bibliothèques universitaires ouvertes au grand public<ref group="A" name="bibli" />. Les archives départementales de Maine-et-Loire sont également installées sur la commune<ref>Modèle:Lien web.</ref>.
La ville possède également cinq ludothèques mettant gratuitement à disposition des habitants jeux et jouets<ref group="A">Modèle:Lien web.</ref> et une artothèque comprenant plus d’un millier d’œuvres de Modèle:Nobr différents<ref>Modèle:Lien web.</ref>.
Centres culturels
La ville d’Angers accueille une bibliothèque anglophone regroupant près de Modèle:Nombre<ref group="A" name="bibli">Modèle:Lien web.</ref>. Elle propose en outre de nombreuses activités parmi lesquelles des ateliers de pratique linguistique ou des clubs de lecture et cinéma<ref>Modèle:Lien web.</ref>.
De même, l’institut Confucius des Pays de la Loire propose des cours de mandarin, de calligraphie ou de peinture, organise des conférences, des projections cinématographiques ou des expositions tout en possédant une bibliothèque de Modèle:Nombre<ref>Modèle:Lien web.</ref>.
Théâtres et salles de spectacles
Le théâtre du Quai est le plus important équipement culturel de la ville. Il accueille depuis 2007 de nombreuses manifestations culturelles, notamment dans le domaine des arts vivants (théâtre, danse, cirque, musique, etc.). Il héberge le Centre national de danse contemporaine (CNDC) et le Centre dramatique national des Pays de la Loire (nouveau théâtre d'Angers, NTA). Ses deux salles peuvent accueillir Modèle:Nobr<ref>Modèle:Article.</ref>.
D'autres théâtres et salles de spectacles enrichissent l'offre culturelle : le Grand théâtre à l'italienne qui accueille notamment des représentations du Angers-Nantes Opéra, du Théâtre régional des Pays de la Loire ou encore des concerts de musique classique ; les théâtres de Chanzy, du Champ de Bataille<ref name=":68" group="A">Modèle:Lien web.</ref> ou de La Comédie, théâtre de la compagnie des Arthurs<ref group="A" name=":69">Modèle:Lien web.</ref>.
Salles de concerts et équipements musicaux
Plusieurs salles de concerts coexistent à Angers, chacune ayant ses propres orientations musicales<ref group="A" name=":68" /> : le Chabada, salle de concert dédiée aux musiques actuelles ; l'auditorium du centre des congrès qui accueille notamment les concerts de l’orchestre national des Pays de la Loire (ONPL) ; la salle Amphitea du parc des expositions d'Angers héberge les concerts les plus importants de l’agglomération ; la chapelle des Ursulines est utilisée dans le cadre de concerts de musique baroque.
Créée en 1973 à l’occasion du Festival d'automne de Paris, la Galerie Sonore est itinérante avant de s'installer en 1980 à Angers au château du Pin. Riche d’une collection de plus de deux mille instruments du monde entier, elle propose tant la découverte des patrimoines musicaux de chaque région que des activités de création musicale. À ses côtés, l'association Musique et Mouvement propose depuis 1988 un enseignement musical fondé sur le plaisir et non sur la performance, accessible aux jeunes enfants<ref group="A" name=":76">Modèle:Lien web.</ref>.
Cinémas
Depuis la fermeture du cinéma Gaumont Variétés en 2013, Angers ne compte plus que deux cinémas<ref group="AM">Modèle:Lien web.</ref>. Dans le quartier Saint-Serge se trouve tout d’abord un cinéma Gaumont multiplexe de douze salles et Modèle:Nombre<ref>Modèle:Lien web.</ref>. Un cinéma d'art et essai de sept salles (Modèle:Nobr), « Les Modèle:Nobr », propose quant à lui une programmation éclectique de films en version originale, des rétrospectives, des films jeune public ainsi que des rencontres avec les réalisateurs, notamment lors du festival Premiers Plans<ref>Modèle:Lien web.</ref>.
Sports
La ville compte près de Modèle:Nombre et plus de Modèle:Nobr<ref group="A">Modèle:Lien web.</ref> dans une grande variété de disciplines : sports de combat (aïkido, Ju-jitsu, Vovinam Viet Vo Dao, kung fu, boxe anglaise ou encore savate), cyclisme, équitation, football américain, escrime, haltérophilie, hockey sur gazon et sur glace, parapente, water-polo, etc. À proximité de la ville se trouve un golf et un aérodrome (pour la pratique du vol à voile par exemple)<ref>Modèle:Lien web.</ref>.
Le sport traditionnel angevin demeure la boule de fort, jeu de boule traditionnel du Val de Loire. Malgré la désaffection qu'il subit depuis le début du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle, il reste néanmoins pratiqué dans la ville dans l'un des boulodromes ou cercles existants<ref group="CP">Modèle:P..</ref>.
La ville organise plusieurs compétitions sportives. En premier lieu, chaque année se déroule l’événement « Tout Angers bouge » visant à favoriser la pratique sportive. Plusieurs épreuves pour amateurs sont au programme (course de fond de Modèle:Unité, trails de 8 à Modèle:Unité, marche nordique de Modèle:Unité, courses de jeunes, etc.), le tout en grande partie dans le centre historique d’Angers<ref group="A">Modèle:Lien web.</ref>. De même, sont organisés chaque année la descente de la Maine en nage libre (distances de 1 à Modèle:Unité)<ref>Modèle:Lien web.</ref>, le triathlon d’Angers<ref>Modèle:Lien web.</ref> et chaque Modèle:Date- le cross du Courrier de l’Ouest (à Pignerolle, commune de Saint-Barthélemy-d’Anjou)<ref>Modèle:Lien web.</ref>.
Infrastructures sportives
Angers propose de nombreux équipements sportifs. La ville compte ainsi Modèle:Nobr dont la piscine Jean Bouin qui dispose d'un bassin de Modèle:Unité et de 3 plongeoirs de Modèle:Unité, Modèle:Unité, Modèle:Unité, ainsi que la piscine AquaVita qui intègre un bassin nordique, deux patinoires (la patinoire du Haras de Modèle:Nobr et Angers IceParc pouvant accueillir de Modèle:Nb Modèle:Incise à Modèle:Nb et dont l'ouverture est prévue en septembre 2019)<ref group="A">Modèle:Lien web.</ref>, Modèle:Nobr de football (dont le stade Raymond-Kopa d’une capacité de plus de Modèle:Nombre), un skatepark, Modèle:Nobr, un centre de tir sportif (jusqu’à Modèle:Unité), un vélodrome, un centre régional de judo, un centre régional de canoë-kayak, une base d'aviron ou encore un plan d'eau de 90 ha avec équipement de kayak, terrains de sports de plage, terrain de bosses pour VTT et esplanade de char à voile<ref group="A">Modèle:Lien web.</ref>.
La commune voisine de Trélazé possède quant à elle depuis 2013 un important complexe omnisport, l'Arena Loire<ref group="AM">Modèle:Lien web.</ref>.
Clubs professionnels
Clubs sportifs professionnels à Angers | ||||
Équipe | Sport | Fondé en | Ligue (saison 2023-2024) | Stade |
---|---|---|---|---|
Angers SCO | Football | 1919 | Ligue 2 (deuxième division)<ref>Modèle:Lien web.</ref> | Stade Raymond-Kopa |
Angers SCO Handball | Handball | 1988 | Proligue (deuxième division)<ref>Modèle:Lien web.</ref> | Salle Jean Bouin |
UFAB 49 | Basket-ball | 2004 | LFB (première division) | Salle Jean Bouin |
Étoile Angers Basket | Basket-ball | 1982 | Pro B (deuxième division) | Salle Jean Bouin |
Ducs d'Angers | Hockey sur glace | 1982 | Ligue Magnus (première division)<ref>Modèle:Lien web.</ref> | Angers IceParc |
Les Loups d'Angers | Tennis de table | 1973 | Pro A (première division)<ref>Modèle:Lien web.</ref> | Salle Jean-Moulin |
Hawks Angers Rollers | Roller hockey | 1996 | Ligue Élite (première division)<ref>Modèle:Lien web.</ref> | Salle Claude-Debussy |
Médias
Télévisions
Angers possède une chaîne de télévision locale, Angers Télé<ref>Modèle:Lien web.</ref>. Elle commence à émettre le Modèle:Date- sous le nom d'Angers Télé<ref group="AM">Modèle:Lien web.</ref>. C'est en Modèle:Date- qu'Angers se dote d'une chaîne câblée : TV10 Angers qui diffusera jusqu'en Modèle:Date-, date à laquelle elle est remplacée par Angers 7<ref>Modèle:Lien web.</ref>. Celle-ci arrête sa diffusion en Modèle:Date- à la suite de difficultés financières<ref>Modèle:Lien web.</ref>. La chaîne France 3 émet un décrochage local qui propose les journaux télévisés de France 3 Pays de la Loire<ref>Modèle:Lien web.</ref>. France 3 possède également une agence à Angers<ref>Modèle:Lien web.</ref>.
Radios
Trois radios émettent localement à Angers, et des radios régionales ou nationales y font des décrochages locaux. Toutes émettent en modulation de fréquence.
- Radio G ! (Modèle:Unité) est la plus ancienne des radios locales encore en activité. Créée dès 1981 sous le nom de Radio Gribouille, cette radio associative est entièrement animée par des bénévoles<ref>Modèle:Lien web.</ref>.
- Radio Campus Angers (Modèle:Unité) a été créée par les étudiants de l'université d'Angers. Elle existe depuis 2003 et est diffusée en FM depuis 2007. Ses locaux se trouvent sur le campus de l'université catholique de l'Ouest<ref>Modèle:Lien web.</ref>.
- RCF Anjou (Modèle:Unité) est la radio locale chrétienne du Diocèse d'Angers<ref>[1]</ref>.
Les radios régionales diffusant des programmes locaux sont : Alouette (Modèle:Unité), France Bleu Loire Océan (Modèle:Unité) depuis 2013<ref>"France Bleu Loire Océan émet désormais à Angers"</ref>, Hit West (Modèle:Unité), Ouest FM programme Forum (Modèle:Unité), qui diffuse le programme de Forum depuis 2012<ref>Site du CSA Mise en commun de programmes entre Ouest FM et Forum.</ref>, et Vibration (Modèle:Unité).
Les radios nationales diffusant des programmes locaux sont : Chérie FM Angers (Modèle:Unité)<ref>[2]</ref>, NRJ (Modèle:Unité), Radio Nova (Modèle:Unité) depuis 1998<ref>Modèle:Lien web.</ref>, et Virgin Radio (Modèle:Unité)<ref>[3]</ref>.
Presse écrite
La presse écrite locale est principalement dominée par le groupe Ouest-France et ses éditions Ouest-France et Le Courrier de l'Ouest dont Angers est le siège<ref>Modèle:Lien web.</ref>.
Des journaux locaux dont la diffusion est plus modeste sont également publiés dont Angers Mag, le magazine mensuel papier édité par le site internet d'informations du même nom et distribué sur l'ensemble de l'agglomération<ref group="AM">Modèle:Lien web.</ref>.
La mairie d'Angers édite depuis Modèle:Date- le journal municipal Vivre à Angers<ref group="A">Modèle:Lien web.</ref>. Mensuel, il publie des informations sur l'avancement des projets urbains, l'économie locale, les activités sportives, culturelles et festives ainsi que les échanges avec les villes étrangères jumelées à Angers. La revue donne une place importante aux reportages à travers les quartiers.
La communauté d'agglomération d'Angers Loire Métropole publie Métropole, un journal d’information trimestriel et gratuit, édité à Modèle:Nombre<ref group="CC">Modèle:Lien web.</ref>.
Cultes
Modèle:Article connexe Les Angevins disposent en 2015 de lieux de culte chrétien, bouddhique, israélite et musulman.
Christianisme
La grande majorité des lieux de culte d'Angers sont liés au culte catholique comme l'atteste la présence de la cathédrale Saint-Maurice qui domine la ville depuis le Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle<ref group="IN">Modèle:Base Mérimée.</ref>. L'évêché, siège du diocèse d'Angers, se trouve à proximité, rue du Parvis-Saint-Maurice<ref>Modèle:Lien web.</ref> ; la commune est structurée en trois doyennés et dix paroisses, chacune centrée sur une ou plusieurs églises<ref>Modèle:Lien web.</ref>. Angers accueille en outre Modèle:Nobr religieuses (seize communautés de femmes et cinq d'hommes)<ref>Modèle:Lien web.</ref>. Parmi celles-ci, la congrégation du Bon Pasteur créée à Angers en 1835 ou le couvent des Servantes des pauvres, ordre d'oblates créé en 1872 et dont le couvent d'Angers est la maison-mère<ref group="CP">Modèle:P..</ref>. Elles ont également à leur charge le Saint-Sépulcre d'Angers<ref>Modèle:Lien web.</ref>, une des trois répliques Modèle:Incise du Saint-Sépulcre de Jérusalem .
La paroisse orthodoxe de l’Annonciation dispose d'un lieu de culte, la chapelle de la Brisepotière. Elle dépend de l'archevêché des églises orthodoxes russes en Europe occidentale<ref>Modèle:Lien web.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>. La communauté orthodoxe Saint-Dimitri-de-Paris, rattachée au vicariat de tradition russe auprès de la métropole orthodoxe grecque de France<ref>Modèle:Article.</ref>, dispose également d'un lieu de culte, le prieuré Saint-Augustin<ref>Modèle:Lien web.</ref>. D'autre part, la métropole orthodoxe roumaine d'Europe occidentale et méridionale dispose d'une mission à Angers<ref>Modèle:Lien web.</ref>.
Plusieurs communautés protestantes disposent de lieux de culte dans la commune :
- le temple protestant d'Angers de l'Église protestante unie de France, rue du Musée<ref>Modèle:Lien web.</ref> ;
- les temples de l'Église évangélique, anciennement rue de Bretagne et avenue des Hauts de Saint-Aubin<ref>Modèle:Lien web.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref> ;
- le temple de l'Église protestante baptiste, rue du Colombier, où le culte arménien est également célébré<ref>Modèle:Lien web.</ref> ;
- le temple de l'Église adventiste du septième jour, avenue Turpin de Crissée<ref group="A">Modèle:Lien web.</ref>.
Les Églises millénaristes américaines possèdent deux lieux de culte :
- l'Église de Jésus-Christ des saints des derniers jours, rue de Létanduère (les Mormons)<ref group="A">Modèle:Lien web.</ref> ;
- la salle du royaume des Témoins de Jéhovah, rue du Maine<ref>Modèle:Lien web.</ref>.
Autres cultes
Le culte bouddhiste est présent via un dojo Zen dans le quartier Monplaisir. Il est affilié à l'association Zen Internationale, fondée par Taisen Deshimaru<ref>Modèle:Lien web.</ref>. Un centre d'étude et de méditation (KTT), placé sous l'autorité spirituelle de la congrégation Dharma Chakra, est situé près de la Doutre. Il est affilié au Dhagpo Kagyu Ling basé en Dordogne<ref>Modèle:Lien web.</ref>. Enfin, un Sangha, rattaché au Village des pruniers fondé par Thích Nhất Hạnh, est également actif sur la commune<ref>Modèle:Lien web.</ref>.
La communauté musulmane pratiquante est estimée à Modèle:Nombre (principalement d’origine marocaine)<ref name="cour ouest 207894">Modèle:Lien web.</ref>. Elle dispose de trois lieux de cultes : la mosquée Abou Bakr Sidik ; la mosquée turque Aksemseddin ; et la salle de prière de la Roseraie. La mosquée turque dispose également d’un centre culturel<ref group="AM">Modèle:Lien web.</ref>. Une mosquée est en cours de construction. Financée par l’association des musulmans d’Angers, elle devrait ouvrir à l’Modèle:Nobr boulevard Lucie-et-Raymond-Aubrac, dans le quartier des Hauts-de-Saint-Aubin. Elle pourra accueillir environ Modèle:Nombre et devrait disposer, à plus long terme, d’un centre culturel<ref name="cour ouest 207894" />.
Administrée par le consistoire central israélite de France, la communauté israélite dispose de la Synagogue d'Angers, rue Gay Lussac, située dans l'ancienne église Saint-Laurent<ref>Modèle:Lien web.</ref>.
Cimetières
La commune compte trois cimetières : le cimetière de l’Est (rue Larevellière), le cimetière Saint-Léonard (rue Saint-Léonard) et le cimetière de l’Ouest (rue de la Meignanne)<ref group="A">Modèle:Lien web.</ref>.
Le cimetière de l’Est, d’une superficie de treize hectares, est parfois désigné comme le « Père-Lachaise angevin » compte tenu des nombreuses personnalités locales qui y sont inhumées, ainsi que des tombes remarquables que l’on y trouve. Ouvert en 1847, le cimetière est agencé autour de huit rectangles entrelacés d’allées sinueuses. La tombe du premier inhumé, un meunier du nom de René Bougère, est toujours présente. Les grands noms de l’histoire locale que l’on rencontre sont notamment la famille Cointreau, Rémy Mondain (l’un des créateurs du premier grand magasin d’Angers), le peintre Jules Lenepveu (à qui l’on doit notamment les plafonds de l’Opéra Garnier et du Grand théâtre d'Angers), l’horticulteur André Leroy, l’industriel Julien Bessonneau ou encore plusieurs maires de la ville. D’un point de vue artistique, plusieurs tombes sont remarquables, qu’elles soient de style Art nouveau (tombe de Jean Clamens, maître verrier), néo-Renaissance (chapelle Laurent), d’inspiration médiévale (gisant de Grégoire-René Lecoindre, curé de Saint-Laud), en mosaïque (caveau des De Guisti, mosaïstes) ou réalisée par David d’Angers (figure de la religion sur la tombe d’Anselme-François Papiau de La Verrie, maire). D’autres tombes sont intéressantes : celle de Pierre-Théophile Berton ornée d’un moulin à vent (lui-même a inventé un système d’ailes de moulins) ou celle de la famille de Saint-Pern (en forme de calvaire breton, en granit)<ref group="A" name=":74">Modèle:Lien web.</ref>.
Vie militaire
La ville accueille le [[6e régiment du génie|Modèle:6e du génie]] et l’école du génie, tous deux depuis leur création en 1894.
Angers est depuis longtemps une ville de garnison, en tant qu’ancienne place forte militaire. En 1873, est créé le Modèle:135e d’infanterie (dissous en 1928) et en 1878 le Modèle:2e d’artillerie-pontonniers. Celui-ci est remplacé dès 1894 par deux nouveaux régiments dont l’un, le Modèle:6e, s’installe à Angers. En 1946, il prend place au sein de la caserne Verneau. Par ailleurs, la cathédrale et le château d’Angers figurent sur l’insigne du Modèle:6e du génie<ref group="H" name=":59">Modèle:Lien web.</ref>.
En 1894, est également créée l’école du génie. Son rôle est d’apprendre aux recrues terrassements, maniement d’explosifs ou encore construction de ponts de bateaux. Angers est choisie notamment pour sa proximité avec les écoles de Coëtquidan, de Saumur (arme blindée) et Tours (train) ainsi que par la présence de deux « écoles » de ponts au débit différent, la Maine et la Loire. Elle possède également depuis 1974 une annexe en bord de Maine (caserne Berthezène)<ref>Modèle:Lien web.</ref>.
En 2010, l’École nationale supérieure des ingénieurs de l'infrastructure militaire (ENSIM) est créée. Elle est notamment chargée d’assurer la formation initiale des ingénieurs militaires de l’infrastructure de la Défense (IMI)<ref>Modèle:Lien web.</ref>, ainsi que de l’ingénierie de formation continue des militaires et agents civils du service d'infrastructure de la Défense<ref>Modèle:Lien web.</ref>.
En 2011, est créé sur la commune voisine de Montreuil-Juigné le pôle interarmées MUNEX dont le rôle est de neutraliser, enlever et détruire les engins explosifs. Il se trouve sous le commandement hiérarchique de l’école du génie<ref>Modèle:Lien web.</ref>.
Le musée du génie à proximité de la caserne Éblé, qui accueille l’école, s’est ouvert le Modèle:Date-<ref group="AM">Modèle:Lien web.</ref>.
Économie
Modèle:Article détaillé La seconde moitié du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle voit les activités traditionnelles reculer (horticulture, extraction d’ardoise, distillerie et industrie textile) et de nouvelles entreprises s’installer : Thyssen en 1948, Thomson en 1957, Bull en 1961 puis Scania en 1991 et Nec en 1994<ref group="A" name=":42"/>. Cependant, la filière industrielle s’effondre en grande partie à partir des Modèle:Nobr : fermeture de l’usine Thomson-Technicolor en 2012<ref>Modèle:Lien web.</ref>, de l’usine Nec entre 2009<ref>Modèle:Lien web.</ref> et 2013<ref>Modèle:Lien web.</ref>, plan social chez Thyssen en 2015<ref group="AM">Modèle:Lien brisé.</ref>, Bull ne compte plus que Modèle:Nobr (contre 3 000 au cours des Modèle:Nobr)<ref>Modèle:Lien brisé.</ref>. Plus généralement, de 2002 à 2012, le secteur de la fabrication de produits informatiques, électroniques et optiques dans l’agglomération a perdu 76 % de ses emplois<ref name=":58">Modèle:Lien brisé.</ref>. Angers se spécialise dorénavant d’une part dans la filière végétale et d’autre part dans l’électronique.
L'importance de l'horticulture s’est ainsi renforcée jusqu'à faire d'Angers le premier pôle horticole d’Europe<ref name=":54" />. En effet, le territoire compte dans ce domaine près de Modèle:Nombre, Modèle:Nombre et Modèle:Nombre. La ville accueille en outre un pôle de compétitivité à vocation mondiale spécialisé dans le végétal – Végépolys – regroupant Modèle:Nobr<ref name=":55" />. Celui-ci s'appuie d'une part sur le haut niveau de formation et d'études supérieures dispensé à Angers et d'autre part sur la forte concentration de laboratoires de recherche. On y rencontre ainsi plusieurs écoles spécialisées (notamment l'École supérieure d'agriculture (ESA) et Agrocampus Ouest), des laboratoires du CNRS, l’INRA mais aussi la Station nationale d'essais de semences ou encore Plantes&Cité (le centre technique national sur les espaces verts et le paysage urbain). Le Campus du Végétal, à Belle-Beille, regroupe depuis 2015 d’une part la Maison de la Recherche et ses 250 ingénieurs et chercheurs de l'université d'Angers, d'Agrocampus Ouest, de l'INRA et de l'ESA et d’autre part la Maison du Végétal regroupant Végépolys et Plantes&Cité<ref name=":56" group="AM">Modèle:Lien brisé.</ref>. Angers abrite le siège de l'Office communautaire des variétés végétales dont le rôle est de protéger les nouvelles variétés végétales au sein de l'Union européenne<ref group="A" name=":42" />.
Malgré la déliquescence de l’industrie électronique grand public angevine depuis les Modèle:Nobr, la ville se spécialise également dans l’électronique de pointe. Outre la présence de l’usine Bull et de l'École supérieure d'électronique de l'Ouest (ESEO), la ville accueille depuis Modèle:Date- la « Cité de l'objet connecté »<ref>Modèle:Lien brisé.</ref>. Celle-ci propose sur son site de Saint-Sylvain-d'Anjou, au nord de la ville, des compétences en électronique, logiciel, plasturgie, mécanique, design, financement, etc<ref>Modèle:Lien brisé.</ref>. Cette société s’appuie sur un important réseau de PME spécialisées installées sur le territoire angevin. Ainsi, le 24 juin 2015, la ville s'est vu décerner le label French Tech dans le sillage de l’inauguration de la Cité de l’objet connecté<ref group="CC">Modèle:Lien brisé.</ref>.
Revenus de la population et fiscalité
Modèle:Section à actualiser En 2012, le revenu disponible médian par unité de consommation (UC) est de Modèle:Euro et 59,3 % des ménages fiscaux sont imposés<ref group="Insee" name="Insee REV T3">REV T3 - Distribution des revenus disponibles de l'année 2012.</ref>. À titre de comparaison, le revenu disponible médian en France métropolitaine est en 2012 de Modèle:Euro et 64 % des ménages fiscaux sont imposés. Les revenus de la population d’Angers sont ainsi plus faibles que la moyenne nationale<ref group="I">Modèle:Lien web.</ref>.
Les disparités de revenus sont mesurées et très légèrement plus importantes que la moyenne nationale : le rapport interdécile entre les 10 % de revenus disponibles les plus élevés (Modèle:Euro par UC) et les 10 % de revenus disponibles les plus faibles (Modèle:Euro par UC) atteint 3,7<ref group="Insee" name="Insee REV T3" /> (contre 3,5 pour l'ensemble de la France métropolitaine)<ref group="I">Modèle:Lien web.</ref>.
En 2013, la ville compte Modèle:Nobr redevables à l’Impôt de solidarité sur la fortune (ISF) pour un patrimoine moyen de Modèle:Euro ; parmi les communes de plus de Modèle:Nombre comptant au moins Modèle:Nobr redevables à l’ISF, Angers se classe Modèle:179e sur 367<ref>Modèle:Lien web.</ref>.
Le salaire net horaire moyen est en 2012 de Modèle:Euro, inégalement réparti entre hommes (Modèle:Euro) et femmes (Modèle:Euro)<ref group="Insee" name="Insee SAL T1">SAL T1 - Salaire net horaire moyen total (en euros) selon la catégorie socioprofessionnelle en 2012.</ref>.
Emploi
Modèle:Section à actualiser En 2012, la population âgée de Modèle:Nobr s’élève à Modèle:Nombre, parmi lesquelles on compte 66,6 % d’actifs, 54,3 % ayant un emploi et 12,3 % étant au chômage<ref group="Insee">EMP T1 - Population de 15 à Modèle:Nobr par type d’activité.</ref>. À titre de comparaison, la France métropolitaine compte 73 % d’actifs, 63,7 % ayant un emploi et 9,3 % étant au chômage<ref group="I" name=":57">Modèle:Lien web.</ref>. On y compte Modèle:Nombre, contre 83 250 en 2007. Le nombre d'actifs ayant un emploi résidant dans la zone d'emploi étant de 56 111, l'indicateur de concentration d'emploi est de 145,3 %, ce qui signifie que la zone d'emploi offre près de trois emplois pour deux habitants actifs<ref group="Insee">EMP T5 - Emploi et activité.</ref>.
Selon la catégorie socioprofessionnelle, les ouvriers sont nettement moins nombreux que les employés, ces derniers et les professions intermédiaires représentant près de 63 % des emplois<ref group="Insee" name="Insee EMP T7">EMP T7 - Emplois par catégorie socioprofessionnelle en 2012.</ref>. À titre de comparaison, les professions intermédiaires et les employés représentent 53,7 % des emplois au niveau national, les ouvriers 21,1 %<ref group="I" name=":57" />.
Emplois par catégorie socioprofessionnelle en 2012<ref group="Insee" name="Insee EMP T7" />
Catégorie socioprofessionnelle | 2012 |
---|---|
Agriculteurs exploitants | 0,1 % |
Artisans, commerçants, chefs d’entreprise | 3,9 % |
Cadres et professions intellectuelles supérieures | 19,6 % |
Professions intermédiaires | 30,2 % |
Employés | 33,0 % |
Ouvriers | 13,2 % |
Selon le secteur d’activité, les emplois industriels sont peu nombreux et en nette régression de 2007 à 2012, à la différence des emplois tertiaires et administratifs (Angers étant préfecture et chef-lieu de département) (90,7 % des emplois totaux)<ref group="Insee" name="Insee EMP T8">EMP T8 - Emplois selon le secteur d'activité.</ref>.
Emplois selon le secteur d’activité (en %)<ref group="Insee" name="Insee EMP T8" />
Secteur d'activité | 2012 | 2007 |
---|---|---|
Commerce, transports et service divers | 46,9 % | 47,4 % |
Administration publique, enseignement, santé et action sociale | 43,8 % | 40,8 % |
Construction | 3,5 % | 3,8 % |
Industrie | 5,5 % | 7,3 % |
Agriculture | 0,3 % | 0,7 % |
55,5 % des emplois sont occupés par des femmes<ref group="Insee" name="Insee EMP T8" />, contre 48 % au niveau national<ref group="I" name=":57" /> et 50,1 % au niveau de l’agglomération<ref group="I" name="2019_www.insee.fr" />.
À l’échelle de cette dernière, la population âgée de Modèle:Nobr s’élève à Modèle:Nombre, parmi lesquelles on compte 69,7 % d’actifs, 59,5 % ayant un emploi et 10,2 % étant au chômage. La part des actifs (y compris occupés) y est donc plus importante qu’à l’échelle de la seule ville d’Angers. On y compte Modèle:Nombre en 2012<ref group="I" name="truc">Modèle:Lien web.</ref>.
Entreprises et commerces
Modèle:Section à actualiser Au Modèle:Date-, Angers compte Modèle:Nombre : Modèle:Nobr, Modèle:Nobr, Modèle:Nobr, Modèle:Nombre tertiaire et Modèle:Nombre administratif. Le secteur tertiaire représente ainsi 71,6 % des établissements de la commune. Par ailleurs, 66,4 % de ces établissements ne comptent aucun salarié ; 26 % de Modèle:Nobr et 7,6 % plus de Modèle:Nobr (dont 1,7 % plus de Modèle:Nobr)<ref group="Insee" name="Insee CEN T1">CEN T1 - Établissements actifs par secteur d'activité au 31 décembre 2012.</ref>. En 2013, Modèle:Nombre ont été créées à Angers<ref group="Insee">DEN T1 - Créations d'entreprises par secteur d'activité en 2013.</ref>, à 76,4 % des entreprises individuelles<ref group="Insee">DEN T2 - Créations d'entreprises individuelles par secteur d'activité en 2013.</ref>.
Répartition des établissements actifs par secteur au 31 décembre 2012
Secteur | Angers<ref group="Insee" name="Insee CEN T1"/> | France<ref group="I">Modèle:Lien web.</ref> |
---|---|---|
Commerce, transports et service divers | 71,6 % | 61,9 % |
Administration publique, enseignement, santé et action sociale | 19,4 % | 12,6 % |
Construction | 4,9 % | 9,7 % |
Industrie | 3,7 % | 5,1 % |
Agriculture | 0,4 % | 10,6 % |
Tourisme
En 2014, l'agglomération angevine a connu Modèle:Nombre (clientèle d’affaires à 66 %) et accueilli, sur Modèle:Nobr (dont Modèle:Nobr)Modèle:Note, Modèle:Nombre<ref>Modèle:Lien web.</ref>. En 2015, la commune elle-même compte Modèle:Nobr pour près de Modèle:Nombre et un camping de Modèle:Nobr<ref group="Insee">TOU T1 ; TOU T2 ; TOU T3 - Chiffres clés Tourisme.</ref>. Le parc à thème dédié au végétal Terra Botanica, inauguré en 2010, se veut la locomotive touristique d'Angers et sa région<ref group="AM">Modèle:Lien web.</ref>.
Culture locale et patrimoine
Lieux et monuments
Angers compte Modèle:Nombre inscrits à l’inventaire général du patrimoine culturel<ref group="IN">Modèle:Lien web.</ref> et Modèle:Nobr protégés au l'titre des monuments historiques<ref group="IN">Modèle:Lien web.</ref>. La ville est par ailleurs labellisée Ville d’Art et d’Histoire<ref>Modèle:Lien web.</ref>. Les nombreux travaux d'urbanisme entrepris au Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle ont profondément transformé la ville et détruit de nombreux édifices anciens, médiévaux pour une part, comme le raconte en 1910 le chanoine Urseau : Modèle:Citation bloc
Le centre-ville voit se concentrer la majorité des monuments médiévaux et des hôtels particuliers, érigés de la Renaissance au Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle, même si le quartier de La Doutre en rive droite est riche en constructions médiévales. Le centre-ville comprend cependant une majorité d’édifices du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle, notamment des immeubles de rapport, parfois de style haussmannien. L’architecture des faubourgs (urbanisés notamment au Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle) consiste principalement en maisons de ville à un étage sous combles. On trouve assez peu d’exemples de constructions présentant une architecture Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle originale : l’architecture récente est le plus souvent celle de zones pavillonnaires ou d’ensembles collectifs, parfois en contradiction avec l’ensemble ancien<ref name=":21" group="CC" />.
La commune compte plusieurs témoignages remarquables de l'architecture médiévale. Le palais épiscopal d’Angers ou Palais du Tau, attesté depuis le Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle au chevet de la cathédrale, est un témoin de l’architecture romane. En appui du mur d’enceinte gallo-romain du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle dont il conserve une tour, il est à rapprocher de l’archevêché de Reims dont il reprend le plan en tau. Les nombreuses modifications qui y ont été apportées en font un témoignage de huit siècles d’histoire architecturale. On y trouve en effet la salle synodale romane, la cheminée gothique de la bibliothèque, l’escalier d’honneur Renaissance ou encore un appartement d’honneur du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle<ref group="IN">Modèle:Lien web.</ref>. L'hôpital Saint-Jean d'Angers est quant à lui un remarquable témoignage de l’architecture hospitalière. Situé dans La Doutre, sa construction remonte à 1180 environ. Il possède une salle des malades qui est un exemple majeur du gothique angevin<ref group="A">Modèle:Lien web.</ref>. Bâti au point le plus resserré de la rivière, sur un promontoire de schiste, le château d'Angers voit sa construction débuter en 1232 sous l’impulsion de Blanche de Castille, concomitamment avec l’édification d’une enceinte fortifiée (actuels boulevards du centre-ville). La seule enceinte du château mesure Modèle:Unité de long, elle est composée de Modèle:Nobr d’une douzaine de mètres de diamètre<ref group="A" name=":65">Modèle:Lien web.</ref> et d’une trentaine de mètres de haut<ref group="IN">Modèle:Base Mérimée.</ref>. La maison d'Adam est probablement la plus belle des maisons médiévales à pans de bois d’Angers. Bâtie après 1491, elle possède deux façades majestueuses de dix mètres chacune sur six niveaux. Situé à proximité de la cathédrale, ce chef-d’œuvre de charpenterie tire son nom des figures d’Adam et Ève qui y sont sculptées. L’ensemble de ses décorations en font la renommée, notamment ses personnages et animaux. De nombreuses autres maisons à pans de bois furent édifiées à Angers jusqu’à la fin du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle. Cette architecture médiévale tardive, en pleine Renaissance, est assez surprenante par ailleurs<ref group="A" name="adam">Modèle:Lien web.</ref>.
- Architecture médiévale à Angers
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Le palais du Tau.
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Le château de nuit.
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Le « père Tricouillard » (maison d'Adam).
La Première Renaissance ne fait son apparition à Angers dans l’architecture urbaine qu’au milieu du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle. La Seconde Renaissance française quant à elle offre de rares exemples d’architecture en bois, dans Modèle:Citation. La maison de Simon Poisson dans la Doutre en est le plus bel exemple<ref group="A" name="adam" />. Édifié à la fin du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle dans le quartier de la Doutre, l’hôtel des Pénitentes présente un ensemble architectural hétérogène, du gothique flamboyant de la fin du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle à la Première et à la Seconde Renaissance<ref group="A">Modèle:Lien web.</ref>. Le logis Barrault est un exemple majeur de l’architecture des débuts de la Renaissance<ref group="IN">Modèle:Lien web.</ref>. Il s’agit de l’un des premiers hôtels « entre cour et jardin » remarquable par la magnificence de ses façades<ref group="A">Modèle:Lien web.</ref>. Quant au logis Pincé, c'est un exemple très représentatif de la Première Renaissance. Il comprend deux corps de logis autour d'une tour d'escalier et possède de nombreuses similitudes avec le logis Barrault. L'aile droite est l'œuvre de l’architecte angevin Jean Delespine et comprend notamment une trompe d’angle conique<ref group="A">Modèle:Lien web.</ref>.
- Architecture Renaissance à Angers
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Hôtel des Pénitentes.
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Logis Barrault.
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Hôtel de Pincé.
L'architecture moderne se concentre principalement dans le centre-ville. Inauguré en 1871, le Grand théâtre, place du Ralliement, est l’édifice emblématique de la ville hausmannienne et des transformations du Second Empire et un exemple de l'éclectisme<ref group="A">Modèle:Lien web.</ref>. La commune compte peu d'édifices à l'architecture contemporaine remarquable. Toutefois, l'architecture Art nouveau est représentée par l'Alcazar, un cabaret édifié en 1902. Sa façade de tuffeau possède un décor végétal et six bustes de femmes nues encadrant la porte d’entrée et la corniche ainsi que des arabesques<ref group="IN">Modèle:Base Mérimée.</ref>. L'architecture Art déco est quant à elle mieux représentée. La Maison bleue en est un exemple majeur. Son originalité réside dans sa conception : un immeuble à gradins intégralement recouvert de mosaïques d'Isidore Odorico. Sobre et à dominante jaune au rez-de-chaussée, cette dernière monte en puissance et en bleu à mesure que s'élève l'immeuble<ref group="A" name=":62" />. Autre témoignage d'importance de cette architecture, le bâtiment de la poste centrale possède une façade typique des années 1930 et de nombreux bas-reliefs. Ceux-ci sont consacrés aux nouveaux modes de transports et à ceux du passé ou aux monuments historiques d'Angers<ref group="IN" name="poste">Modèle:Lien web.</ref>. Le bâtiment de la Compagnie française d'aviation est quant à lui un témoignage de l’architecture moderne à l'œuvre au cours des Modèle:Nobr. La valeur artistique du bâtiment revient entre autres à Isidore Odorico qui conçoit notamment la mosaïque du hall d'entrée, ainsi qu'à René Guilleux qui réalise la statue du porche représentant un aviateur tenant une hélice d’avion<ref group="A">Modèle:Lien web.</ref>. En 1956, Pierre Bourineau, architecte baulois, dessine la maison du 3, rue de la Pyramide dans un style balnéaire ; cet édifice du quartier Justices est versé à l’Inventaire général du patrimoine culturel en 2004<ref group="IN">Modèle:Base Mérimée.</ref>,<ref group=A>Modèle:Lien web.</ref>. Édifiés entre 1972 et 1975, les immeubles Kalouguine présentent une architecture unique faite de formes biomorphiques<ref group="IN">Modèle:Lien web.</ref>.
- Architecture moderne et contemporaine à Angers
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Le Grand théâtre.
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L'Alcazar.
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La Maison bleue.
L'architecture religieuse à Angers est essentiellement médiévale. L'église abbatiale de l’ancienne abbaye du Ronceray est une œuvre majeure de l’art roman. Sa nef du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle, parfaitement conservée, et ses chapiteaux participent à l'intérêt de l’édifice : ils sont ornés de motifs végétaux, animaliers ou de scènes figuratives<ref group="A" name=":67">Modèle:Lien web.</ref>.
Située dans la Cité, la cathédrale Saint-Maurice est érigée au début du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle et présente une architecture intermédiaire entre roman et gothique angevin. Sa large nef, couverte de trois grandes voûtes d’ogives bombées entreprises à l’initiative de l’évêque Normand de Doué (1149-1152), préfigure l’architecture gothique angevine. La façade, qui domine la montée Saint-Maurice et la Maine, est ornée d’un portail inspiré de celui de la cathédrale de Chartres. Elle possède également une importante collection de tapisseries exposée dans l'édifice de la Saint-Jean à la Saint-Maurice<ref group="A">Modèle:Lien web.</ref>. L'église abbatiale de l'ancienne abbaye Saint-Serge est un témoignage majeur du gothique angevin, notamment son chœur<ref group="A">Modèle:Lien web.</ref>. La tour Saint-Aubin est une ancienne tour-clocher isolée, un vestige de l'abbatiale de l'ancienne abbaye Saint-Aubin<ref group="IN">Modèle:Lien web.</ref>. L'église Notre-Dame-des-Victoires est une réalisation moderne. Édifiée à partir de 1899, elle est un rare exemple à Angers d'architecture romano-byzantine ; elle se caractérise en outre par sa luminosité et son esthétique intérieures<ref group="CP">Modèle:P..</ref>.
- Architecture religieuse à Angers
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Nef de la cathédrale.
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Tour Saint-Aubin.
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Église Notre-Dame-des-Victoires.
Patrimoine culturel
Gastronomie
Modèle:Article détaillé La cuisine angevine est décrite par Curnonsky comme Modèle:Citation<ref>Modèle:Lien web.</ref> : Modèle:Citation bloc
Les spécialités locales concernent principalement les plats à base de poissons de rivière, comme le brochet et le sandre à l’oseille<ref name=":71">Modèle:Lien web.</ref> ou au beurre blanc, l’alose braisée au vin blanc, la bouilleture d’anguille (une matelote d’anguilles aux pruneaux) ; mais aussi cul de veau piqué, fricassée de poulet à l’angevine (vin blanc, crème et champignons)<ref group="B" name=":73" />. Les fouées (ou fouaces), petits pains cuits au four, se consomment en en-cas, sucrés ou salés. Ils sont agrémentés de rillauds (dés de poitrine rissolés au four et servis tièdes), fromage, mogettes ou encore confiture<ref group="B" name=":72">Modèle:Ouvrage.</ref>. Concernant les spécialités sucrées, il faut noter la bijane (mélange de pain, de vin rouge et de sucre, souvent accompagné de fruits comme des fraises)<ref group="B" name=":72" />, le pâté aux prunes (une tourte de pâte sablée aux reines-claudes)<ref name=":71" /> ou encore le crémet d'Anjou (de la crème fraiche sucrée et mélangée à des œufs en neige)<ref group="H">Modèle:Lien web.</ref>. La Doyenné du Comice est une variété de poire angevine<ref name=":71" />. Le Quernon d'ardoise est la confiserie locale par excellence. Créé en 1966 par La petite marquise, il s’agit d’une nougatine enrobée de chocolat blanc bleuté, en hommage aux ardoises qui ont fait la renommée de la région<ref group="B" name=":72" />.
Si Angers elle-même possède des vignes, au château et à l’abbaye Saint-Nicolas<ref group="AM">Modèle:Lien web.</ref>, la ville est davantage renommée pour la qualité de ses alcools : le guignolet (à base de cerises), la menthe-pastille de Giffard et le Cointreau, liqueur d'écorces d'oranges amères mondialement célèbre<ref group="CP">Modèle:P..</ref>. Une autre spécialité, la « soupe angevine », est très appréciée : il s’agit d’un mélange, à la louche (d’où son nom de « soupe »), de Crémant de Loire, de jus de citron, de sucre de canne et de Cointreau<ref name=":71" />.
La commune est située sur l'aire géographique de Modèle:Nobr ou protégée (AOP) Modèle:Incise et sur l'aire géographique de Modèle:Nobr (IGP) Modèle:Incise<ref>Modèle:Lien web.</ref>.
Angers compte en 2023 un restaurant étoilé par le Guide Michelin<ref>Modèle:Lien web</ref>
Personnalités liées à la commune
De nombreuses personnalités ont eu un attachement particulier à la ville d’Angers, notamment celles appartenant à la liste ci-après (classement par année de naissance) :
- Jean Bodin (1529-1596), jurisconsulte, économiste, philosophe et théoricien politique, est né à Angers.
- Pierre-Jean David d'Angers dit « David d'Angers » (1788-1856), sculpteur et graveur-médailleur, est né à Angers où se trouve exposée une part importante de ses œuvres.
- Maurice Sailland, dit Curnonsky (1872-1956), gastronome, humoriste et critique culinaire, est né à Angers.
- Hervé Bazin (1911-1996), écrivain et poète, est né et a grandi à Angers. Il a notamment décrit son enfance dans son roman Vipère au poing.
- Joseph Wresinski (1917-1988), fondateur du Mouvement des Droits de l'homme ATD Quart Monde est né et a grandi à Angers.
- Jeanne Moreau (1928-2017), actrice, chanteuse et réalisatrice, a été la marraine du festival Premiers Plans.
- Raymond Kopa (1931-2017), footballeur international et joueur du SCO Angers, il est revenu vivre à Angers après sa retraite sportive.
- Jean-Claude Brialy (1933-2007), acteur, réalisateur, scénariste et écrivain, a passé son enfance à Angers. Il a également été le directeur artistique du festival d'Anjou.
- Danièle Sallenave (1940-), écrivaine et membre de l'Académie française née à Angers.
- Roselyne Bachelot (1946-), femme politique et animatrice de télévision, a passé son enfance à Angers. Elle a également été députée de la première circonscription de Maine-et-Loire, située majoritairement sur la commune.
- Marc-Antoine Mathieu (1959-), dessinateur et scénariste de bande dessinée, a grandi et travaille à Angers.
- Pascal Rabaté (1961-), auteur de bande dessinée et réalisateur, a étudié la gravure à l'École des Beaux-Arts d'Angers où il réside.
- Anthony Lambert (1977-), humoriste, acteur, metteur en scène et animateur de télévision français né à Angers.
- Nicolas Mahut (1982-), joueur de tennis, est né à Angers.
- Jessica Houara-d'Hommeaux (1987-), ancienne joueuse de l'équipe de France féminine de football, consultante sportive à la télévision, est née à Angers.
- Sofiane Boufal (1993-), footballeur international et ancien joueur du SCO Angers, a grandi à Angers.
Héraldique, logotype et devise
Voir aussi
Bibliographie
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Articles connexes
Liens externes
- Modèle:Site officiel
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- Modèle:Dictionnaires
- Modèle:Bases
- Site de l’office de tourisme d’Angers Loire Métropole
Notes et références
Notes
Références
Références bibliographiques
- Célestin Port, Dictionnaire historique, géographique et biographique de Maine-et-Loire et de l'ancienne province d'Anjou, édition révisée, Modèle:T., Angers, H. Siraudeau et Cie, 1965, Modèle:2e Modèle:Éd.
Autres ouvrages
Sources municipales
- Chroniques historiques, par Sylvain Bertoldi, conservateur des archives d’Angers
- Autres sources municipales
Communauté urbaine Angers Loire Métropole
Insee
- Dossier relatif à la commune Modèle:Lire en ligne
- Autres sources de l'Insee
Inventaire général du patrimoine culturel
Mensuel gratuit Angers Mag
Autres sources
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