Faubourg
{{#invoke:Bandeau|ébauche}} Modèle:Méta bandeau d'avertissement{{#if:||{{#ifeq:|Utilisateur||{{ #if: juin 2010 || }}}}}}
Le faubourg est primitivement un quartier « fors le bourg » (de l'ancien français « fors », issu du latin Modèle:Lang « en dehors » et de Modèle:Lang, bourg : forsborc vers 1200, forbours vers 1260<ref>Alain Rey, Dictionnaire historique de la langue française, 3 vol., Modèle:3e, Le Robert, 2006</ref>), donc en dehors des murs ou au-delà des portes d'une ville.
Au Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle, on continue à nommer « faubourg » des quartiers incorporés à la ville, à la suite de la croissance de celle-ci. Les faubourgs sont généralement devenus des quartiers péricentraux et sont un espace de transition entre le centre-ville et la banlieue : on considère souvent les faubourgs comme la première couronne des périphéries urbaines.
Développement des faubourgs
Dans la périphérie de la plupart des villes, les faubourgs se constituent souvent autour d'abbayes (comme les abbayes Saint-Lucien et Saint-Quentin, situées dans les faubourgs de Beauvais) ou de points de passage importants (faubourg de La Guillotière, existant dès le Moyen Âge à proximité du seul pont qui à l'époque franchit le Rhône et donne accès à Lyon).
Les faubourgs se forment également pour des raisons de commodité lorsque les activités nécessitent la présence d'un cours d'eau (moulin à eau) , d'un espace important (terrain dégagé de constructions denses) ou une prise de distance vis-à-vis de l'agglomération du fait du caractère polluant du métier exercé (peausserie, tannerie, teinturerie…).
Les anciens faubourgs de Dijon
Les anciens faubourgs de Paris
Paris était autrefois entouré de faubourgs :
- Le faubourg Saint-Antoine, le faubourg Saint-Honoré prolongeaient la ville de Paris à l'est et à l'ouest de la rive droite,
- Le faubourg Saint-Jacques et le faubourg Saint-Germain avaient la même fonction rive gauche.
- Le faubourg Poissonnière, le faubourg Saint-Marcel, le faubourg Montmartre.
Parmi les 80 quartiers administratifs actuels de Paris, deux ont conservé trace de ces faubourgs dans leur nom :
Enfin, huit rues de Paris conservent également une appellation rappelant leur appartenance passée à un faubourg :
- la rue du Faubourg-Montmartre qui prolonge la rue Montmartre,
- la rue du Faubourg-Poissonnière qui prolonge la rue Poissonnière,
- la rue du Faubourg-Saint-Antoine qui prolonge la rue Saint-Antoine,
- la rue du Faubourg-Saint-Denis qui prolonge la rue Saint-Denis,
- la rue du Faubourg-Saint-Honoré qui prolonge la rue Saint-Honoré,
- la rue du Faubourg-Saint-Jacques qui prolonge la rue Saint-Jacques,
- la rue du Faubourg-Saint-Martin qui prolonge la rue Saint-Martin,
- la rue du Faubourg-du-Temple qui prolonge la rue du Temple.
Les anciens faubourgs de Reims
Historiquement, la cité des sacres comptait cinq faubourgs:
- Le Faubourg Cérès, qui devient avenue Jean Jaurès en 1921,
- Le Faubourg de Fléchambault, traditionnellement peuplé de maraîchers puis d'ouvriers, qui s'agrandira au début du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle pour former le quartier Saint-Anne,
- Le Faubourg de Vesle, qui doit son nom à la porte par laquelle les futurs rois de France entraient dans la ville,
- le Faubourg Clairmarais, devenu au Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle un centre industriel pour la ville,
- et le Faubourg de Laon, qui connaîtra une croissance importante avec le développement du chemin de fer, devenant un faubourg majoritairement ouvrier.
Notes et références
Modèle:Références2.https://www.marne.gouv.fr/index.php/contenu/telechargement/25014/158913/file/05_%c3%a9tude+historique.pdf
4.
Voir aussi
Bibliographie
- Philippe Paillard, "PATRIMOINE/Les faubourgs de Lyon", dans Histoires lyonnaises, carnet de recherches, Modèle:Date- (https://lyonnais.hypotheses.org/4678, consulté le Modèle:Date-).
- Yannick Jambon, Aux marges des villes modernes. Les faubourgs dans le royaume de France du Modèle:S mini- au début du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle, PUL, 2017.